Plan de relance pour le centre-ville

Les restaurants sont pas mal pleins aussi en tout cas dans le district McGill - Place d’armes

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Quand on se compare :wink:

Calgary s’inspire de Montréal pour revitaliser son centre-ville


Calgary (à gauche) et Montréal (à droite). Sans compter les régions métropolitaines, la ville de Calgary est la troisième municipalité la plus peuplée au Canada, derrière Toronto et Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / JUSTIN PENNELL / GETTY IMAGES / MARC BRUXELLE

Marc-Antoine Leblanc
Publié à 9 h 30

La Ville de Calgary a mis en place des mesures qui s’inspirent de Montréal pour développer son centre-ville et notamment revitaliser ce secteur afin qu’il devienne plus attractif et voit son dynamisme renforcé.

Avec ses 1,3 million d’habitants, la métropole albertaine, qui abrite la plupart des sièges sociaux des pétrolières au Canada, est la troisième ville la plus peuplée du Canada, et la première de la province, mais son centre-ville rencontre des défis qui perdurent depuis quelques années.


Tandis que le taux d’inoccupation du centre-ville de Calgary atteignait 36,6% au dernier trimestre de 2022, la moyenne canadienne se situait à 17,7% (archives).
PHOTO : RADIO-CANADA / AXEL TARDIEU

Après les fluctuations des prix du pétrole et la pandémie de COVID-19, le centre-ville n’est plus aussi vivant, constate l’administration municipale.

Selon la firme immobilière commerciale CBRE, le taux d’inoccupation des bureaux du centre-ville de Calgary atteignait 32,6 % au dernier trimestre de 2022 (Nouvelle fenêtre) (en anglais), soit le taux le plus important des grands centres du pays.

Montréal devient donc un modèle d’inspiration

Montréal est une ville dynamique avec une grande présence de la culture, et je crois qu’on a le potentiel de l’être aussi, explique Thom Mahler, directeur de la stratégie urbaine de la Ville de Calgary.

Calgary veut donc attirer plus de visiteurs et d’habitants au centre-ville. Pour y arriver, la métropole a un plan en trois points, souligne M. Mahler.

« On veut convertir les édifices vides en logements, renouveler nos infrastructures comme les espaces publics et investir dans cette planification. »

— Une citation de Thom Mahler, directeur de la stratégie urbaine, Ville de Calgary

L’année dernière, par exemple, la Ville a participé à hauteur de 2 millions de dollars pour transformer une tour de bureaux en 82 logements abordables. En 2021, elle a approuvé un plan de 200 millions de dollars pour revitaliser le centre-ville.

Si les projets d’urbanisme peuvent prendre un certain temps avant de se concrétiser, le directeur général de la Calgary Downtown Association, Mark Garner, a bon espoir de voir prospérer le centre-ville.

Si vous visitez le centre-ville de Calgary dans 5, 10, ou 15 ans, ce sera le meilleur endroit où habiter, travailler, apprendre et magasiner, estime-t-il.

Davantage d’étudiants postsecondaires

Calgary travaille également avec les établissements postsecondaires pour que davantage d’étudiants s’établissent au centre-ville, comme le modèle montréalais.


L’Université Concordia se trouve au centre-ville de Montréal, comme l’Université McGill ou l’UQAM (archives).
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

« Montréal compte plus de 120 000 étudiants postsecondaires dans son centre-ville. Nous en avons moins de 20 000 à Calgary, et beaucoup de ces étudiants peuvent maintenant suivre leurs cours à distance », soulève Thom Mahler.

Le campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta a notamment ouvert un campus satellite pouvant accueillir une centaine d’élèves, en plein cœur de la ville en 2021.

La métropole économique de la province dit être en discussion avec l’Université de Calgary pour potentiellement déplacer au centre-ville l’ensemble des étudiants de son département d’architecture.

Revoir les espaces publics

La réfection de certains espaces publics est aussi à prévoir si la Municipalité désire rendre son centre-ville plus attrayant, indique Thom Mahler.

« Beaucoup de nos espaces publics au centre-ville ont besoin d’un réinvestissement. Ils ont atteint la fin de leur cycle de vie. »

— Une citation de Thom Malher, directeur de la stratégie urbaine, Ville de Calgary

À son avis, l’une des solutions passe par une plus grande inclusion de la culture et des arts, tel que l’a fait Montréal.

Une grande partie de ce que Montréal a fait au cours des 20 à 30 dernières années a été d’investir dans ses espaces publics afin qu’ils puissent être utilisés pour la tenue d’événements, comme le Festival de jazz. Cela aide vraiment à activer son centre-ville, observe-t-il.


La Place des Festivals dans le Quartier des spectales à Montréal (archives).
PHOTO : GRACIEUSETÉ : SPECTRA/FRÉDÉRIQUE MÉNARD AUBIN

Montréal : un centre-ville actif

Selon Glenn Castanheira, directeur général de Montréal Centre-ville, ce n’est pas un hasard si le centre-ville de Montréal est reconnu pour son effervescence.

[C’est la] capitale nord-américaine des événements internationaux, dit-il, avec un centre de congrès qui est en plein cœur du centre-ville de Montréal, qui assure un achalandage constant.

« C’est plus qu’un quartier, c’est un mode de vie. »

— Une citation de Glenn Castanheira, directeur général de Montréal Centre-ville

C’est aussi un quartier de plus en plus habité le centre-ville de Montréal. On vient de connaître la deuxième plus forte croissance démographique de tout le Canada, ajoute-t-il.

Il rappelle que Montréal est la deuxième ville comptant le plus d’étudiants en Amérique du Nord, après Boston : Tout ça, concentré dans le centre-ville.

Nous sommes aussi le plus grand quartier culturel en Amérique du Nord, dit-il, plus grand que Times Square.

Selon le recensement de Statistique Canada de 2021, le centre-ville de Montréal a une population d’un peu moins de 110 000 personnes. Selon Mark Garner de la Calgary Downtown Association, le centre-ville de la métropole albertaine s’élève à près de 45 000 habitants.

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L’accessibilité du CV ne se traduit pas seulement par le trafique automobile mais aussi par la facilité de circuler sur les trottoirs. Dans le cas présenté ici, on a une piste cyclable en plein hiver sur l’asphalte pour zero cycliste alors que le trottoir qui vient d’être refait et aussi large que la piste cyclable n’est dégagé que partiellement et recouvert de gadoue dans laquelle patauge les passants. Deux poids , deux mesures ou aveuglement volontaire? La situation est la même sur Sté-Catherine ou l’élargissement des trottoirs ne se traduit pas en hiver par plus d’espace pour circuler dans la gadoue puisque ce n’est pas nettoyé régulièrement….et encore au 1/3 de la largeur en été?

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Tu as tout à fait raison. Voilà un très bon exemple de la négligence à l’endroit des piétons et cela repousse sans aucun doute certaines personnes de venir au centre-ville. Marcher dans ces conditions n’est pas très agréable.

Je dois être honnête ici, moi je marche sur la piste cyclable en hiver. Et je croise très rarement des cyclistes sur Peel!

Je vis au centre-ville et depuis les fortes chutes de neige récentes, je me surprend également à marcher sur les pistes cyclables dans mon quartier.

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Je vois la même chose sur le nouveau tronçon Sagard, des piétons marchant sur la piste cyclable mieux dégagée que les trottoirs, mais pas de cyclistes.

Je sais je sais les compteurs à un million etc. mais reste quand même qu’on a la désagréable impression de faire passer les piétons en dernier, y compris dans le Vieux.

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Je marchais le long du parc Laurier (sur Laurier) il y a quelques jours. Les gens passant par là souvent savent que le trottoir est toujours glacé: la neige du parc fond tranquillement et gèle sur le trottoir. C’est de même depuis toujours. Sauf que là, on marchait dans la piste cyclable. Derrière moi, deux personnes se plaignaient que la piste cyclable, qu’on utilisait sans problème et en toute sécurité, était plus propre que le trottoir.

Sans la piste, on serait pogné à utiliser le trottoir glacé, ou être dans une voie de circulation avec les voitures. C’est littéralement une bonification d’avoir cet espace.

Avant les pistes, les trottoirs seraient aussi pires. La présence d’une piste cyclable donne simplement une option de cohabitation plus sécuritaire. C’est immensément mieux que de marcher dans la rue avec les voitures. Ou dans un espace de stationnement occupé.

Les trottoirs ne sont pas moins bien défaits parce que quelques dizaines de kilomètres de pistes cyclables sont déneigés. Ce n’est pas plus long. Ce n’est pas fait après par exprès. Il n’y a aucune opposition, et à demander une opposition, on alimente le problème, et on exige une pire expérience pour d’autres utilisateurs.

Le problème des trottoirs mal déneigés, ça concerne seulement les trottoirs. Et là, oui on pourrait faire mieux. Il faut changer des pratiques anciennes. On a des trottoirs beaucoup plus larges à de nombreux endroits (comme @Mtlarch souligne dans son exemple), mais c’est encore la norme de faire passer une chenillette de large, ni plus ni moins. Les plans du déneigement devraient prendre la largeur du trottoir en compte et demander de le faire à sa largeur. On devrait faire un meilleur effort aussi à retirer la neige en bordure de trottoir, entre les obstacles, plutôt que de laisser un banc de neige.

Il y a certains secteurs où ça se fait. Pour une raison X, les saillies devant chez nous sont fait à largeur d’une façon immaculée. Une véhicule fait sont va et vient plusieurs fois. Mais c’est rare, et je ne sais pas pourquoi cette saillie a ce privilège.

Cependant, ça serait probablement plus long et plus cher. Mais c’est un comfort élémentaire.

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Ceci explique p-ê en partie les problèmes de déneigement ce mois-ci

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Je pense qu’il faut désormais voir l’ajout de piste cyclable de cette façon, c’est à dire une plus value autant pour les piétons que les cyclistes en hiver. Comme tu le dis, il faut une option de cohabitation sécuritaire pour la plupart des pistes et la ville devrait ‘‘créer’’ les nouveaux projets dans ce sens. Je crois que c’est possible de la faire.

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J’ai été témoin du déneigement de la piste cyclable sur Peel. un seul pickup a dégagé toute la piste d’un seul passage en 30s sur tous le sagement. En faite le déneigement des piste est beaucoup plus facile que les trottoir a cause de l’absence d’obstacle.
Comme indique en haut, les pistes cyclable sont un plus un avantage pour les piéton et les cyclistes d’hivers sont très ouvert au piétons qui marche dans les pistes cyclable quand les trottoirs sont glacées.
J’espère que la ville autorise formellement l’utilisation des pistes cyclable quand les trottoirs sont impraticable, cela va apaiser plein de tension contre les pistes cyclable.

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La différence entre le déneigement des des trottoirs et des pistes est expliquée sur le site de la Ville.

2- Les pistes cyclables sont déneigées avant les trottoirs.

Les pistes cyclables sont déneigées en même temps que les trottoirs et les rues. Le déneigement s’effectue plus rapidement ce qui peut donner l’impression qu’il se fait avant. Voici pourquoi :

  • Il y a moins de kilomètres de pistes cyclables que de trottoirs. Le déneigement des pistes prend donc moins de temps.
  • Il y a moins d’obstacles à contourner sur les pistes cyclables. Les chenillettes qui déblaient les trottoirs doivent contourner les sacs d’ordures, les bacs, les arbres, les plates-bandes, les voitures mal stationnées et parfois même les amas de neige laissés sur le trottoir par plusieurs. Les pistes cyclables sont généralement libres de tout obstacle. L’opération est donc plus rapide.
  • La piste asphaltée est plus chaude que le trottoir en béton. Les pistes cyclables sont généralement asphaltées. Or, l’asphalte emmagasine la chaleur du soleil, ce qui contribue à faire fondre la neige. Les trottoirs sont généralement en béton, un matériau qui reste froid et qui maintient la neige ou la glace bien en place.

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Merci pour toute cette information.

Il faut tout de même que la ville en fasse un peu plus pour ramasser la gadoue sur les trottoirs du CV. Il y a suffisamment de gens circulant pour justifier un meilleur entretien surtout que l’objectif recherché est de hausser sa fréquentation.

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Je veux pas repartir le débat, mais les trottoirs chauffants sur Ste-Catherine nous auraient évité bien des maux de têtes… juste à voir les montagnes de slush et de glaces dans le Quartier des Spectacles, comparé à l’entrée libre de slush/neige/glace du Simons & et Complexe Desjardins, le jours et la nuit.

Dimanche je marchais sur Ste-Catherine et la largeur ‘‘marchable’’ des trottoir était littéralement le tier de ce qu’elle pourrait être…

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Le problème ce sont surtout les descentes des trottoirs où l’eau s’accumule… Quand j’habitais RDP, les opérateurs de chenillettes les dégageaient systématiquement en repoussant la neige de 2 ou 3 mètres de l’intersection. Pour les arrêts d’autobus, la neige était repoussée dans un tas en amont pour qu’un autobus puisse se coller au trottoir.

J’ai été surprise en déménageant dans le Sud-Ouest que ce n’était pas fait systématique dans l’arrondissement, ni dans Ville-Marie.

Pour le déneigement des trottoirs larges, mon amie qui a travaillé sur la solution techno de suivi du déneigement avait soulevé le point qu’il faudrait 2 passages sur les trottoirs larges… On dirait que ce besoin n’a pas été pris en compte :expressionless:

J’aime bien l’idée en fait, mais je recommanderais plus de services utilitaires comme un abonnement au gym du coin, un abonnement OPUS et cie. avec un rabais de minimum 25% ou BIXI ou Communauto.

Le gym offre l’avantage d’encourager les membres assidus à revenir fréquemment et continuer à fréquenter le centre-ville après les heures de travail. Niveau transport, je suis envieux du passe Navigo à Paris et j’aimerais vraiment que les employeurs contribuent plus aux frais de déplacements de leurs employés. Ça offre le double avantage de pérenniser pe financement des TeC.

Mon dernier emploi était entièrement en télétravail, mais je me déplaçais de 2 à 3 fois semaine pour aller travailler dans un café ou un espace de coworking pour me forcer à sortir de chez moi. Je pense que ces espaces de travail partagés seront le futur du centre-ville à long terme.

Il me semble que Vancouver et Toronto bénéficient tous deux d’une plus forte densité résidentielle dans leur centre-ville que Montréal. Je pense que la meilleure performance de Montréal est principalement due aux aménagements piétons de certains sous-secteurs et ses places publiques. C’est anecdotique mais je vois beaucoup plus de gens sur la nouvelle rue Sainte-Catherine et à la place des arts que dans le quartier des gares par exemple.

Entièrement d’accord sur ce point. Je ne savais même pas que le 1250 avait une foire alimentaire. Ça me fait penser à celui de la banque nationale sur la Place d’Arme qui est aussi caché dans leur sous-sol.

Le pire exemple que j’ai vu, c’est la rue du Collège entre la station et Sainte-Croix. Déjà en été, la largeur du trottoir n’est pas suffisante pour l’important achalandage piétonnié engendré par le Collège Saint-Laurent et Vanier.

La configuration de la rue est si horrible que le passage déblayé (pour une personne de large), n’est plus le trottoir, mais l’emprise municipale sur les terrains des résidences.

Je ne suis pas familier avec les tarifications à Paris, mais j’imagine que c’est des programmes dans le style d’OPUS et cie qui est déjà existant à Montréal?

Le programme existe, mais les employeurs ne sont pas trop motivé à l’utiliser , pour preuve, mon employeur qui voulait y participer prépandémie à décidé de reculer puisque selon ses calculs (que je remets en doute) une majorité d’employés n’en bénéficierait pas.

Quand je travallais chez Desjardins, on avait accès à Opus & Cie. Il me semble que ma carte Opus annuelle me coûtait 20-25 % de moins que le prix régulier et j’avais le 13e mois gratuit. J’ai gardé mon abonnement même après avoir déménagé près du centre-ville et que j’allais travailler à pied ou à vélo. La carte annuelle me revenait moins chère que d’acheter des billets en liasse de 10 pour mes déplacements occasionnels

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L’un de mes anciens emplois offrait un rabais de 10% sur les titres de transport à travers les programmes OPUS&cie de la STM et de Exo (pré-refonte tarifaire). Je me retrouvais à payer 76$ pour une passe mensuelle STM au lieu des 90$ à l’époque. Je l’ai gardé jusqu’à la pandémie où mes déplacements sont tombés bien en deçà du 2 jours semaine.