Plan de relance pour le centre-ville

  1. Je n’arrive pas à retrouver les mêmes valeurs que le graphique en allant jouer moi-même. J’ai tweaké plusieurs paramètres, sans succès. Ce que j’obtiens pour toutes zones, tous types de traffic:

Et zone urbaine, tous types de traffic:

  1. Comme on ne peut pas remonter à avant le 1er janvier 2020 pour les données Canadiennes, j’aimerais attendre d’avoir les données de janvier 2022 pour comparer en éliminant (en partie) la saisonnalité.
    Il y a tellement de variance dans les données semaine après semaine que comparer une date à une autre bien spécifique pour établir une variation de volume en % peut-être trompeur.

  2. C’est quoi un visiteur? Quelqu’un en dehors de la ville ou de la zone considérée? Comment sont délimités les marchés? Est-ce seulement les centre-villes, les villes, les RMR? Il y a un filtre urban, suburban, rural… à quoi cela correspond?

  3. En discrétisant selon les catégories de propriétées visitéss, il y a des trucs qui ne corrèlent pas avec d’autres faits, par exemple:

  • Healthcare, les établissements seraient autant moins fréquentés à Toronto et Vancouver?:

  • Education, Montréal aurait un taux de fréquentation de très loin supérieur aux deux autres villes par rapport à mars pré-covid? Et 60-80% de plus en Novembre 2022 par rapport à debut mars 2020? What?

  • Transit, en zone urbaine, serait de 40%-50% de début mars 2020 pour toutes les villes sur l’année 2022?

J’ai envoyé un courriel pour avoir plus de précision sur la méthodologie; j’espère obtenir réponse satisfaisante!

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Relance du centre-ville Le défi de 282 étages de Montréal

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Le taux d’inoccupation dans le quartier des affaires atteint les 18 %.


Maxime Bergeron
Maxime Bergeron La Presse

Bonne nouvelle : Montréal a réussi à stopper son hémorragie démographique.

Publié à 5h00

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La métropole a gagné 14 000 habitants l’an dernier, a-t-on appris cette semaine, après en avoir perdu 48 000 pendant la première année de pandémie. Ce gain est essentiellement attribuable à l’immigration, puisque des milliers de Montréalais ont continué à s’exiler vers d’autres régions du Québec.

Il n’y a pas de quoi sabler le champagne, mais c’est déjà mieux qu’une perte nette.

Autre nouvelle encourageante : le centre-ville a retrouvé en décembre les trois quarts de son trafic piétonnier prépandémique. C’est beaucoup plus qu’à Toronto (44 %) et à Vancouver (58 %), selon un « indice de la vitalité » calculé par la firme Avison Young grâce aux données cellulaires de milliers d’utilisateurs.

Le patient montréalais est stabilisé, donc.

Mais son état risque de se détériorer, et pas qu’un peu.

Le télétravail, qui n’est pas une mode, continuera de vider des étages entiers dans les tours de bureaux. Le taux d’inoccupation a doublé dans le quartier des affaires depuis le début de la pandémie, à 18 %.

On retrouve aujourd’hui plus de neuf millions de pieds carrés de bureaux vacants ou offerts en sous-location. C’est l’équivalent… de six fois la Place Ville Marie !

Comme si on empilait 282 étages de bureaux, complètement vidés de leurs travailleurs, qui n’iront plus manger au restaurant, magasiner et voir des spectacles.

Et la situation va continuer de se dégrader. Selon le groupe Altus, le taux d’inoccupation pourrait grimper jusqu’à 29 % dans les bureaux du centre-ville d’ici quatre ans.

Ça augure très mal.

Montréal devra encore une fois se réinventer. L’administration Plante ne pourra pas tergiverser si elle veut éviter que le centre-ville se retrouve aux soins palliatifs.

Les petits gestes à faire rapidement pour rendre le quartier des affaires plus attirant sont nombreux.

Parmi ceux-ci : vider les poubelles et ramasser les déchets qui jonchent de nombreux bouts de rue. Remiser les cônes orange et les panneaux de signalisation orphelins qui pullulent pendant la pause hivernale des chantiers. Appliquer de l’abrasif – ou utiliser les fameux « croque-glace » – sur les trottoirs souvent aussi glissants qu’une patinoire, ce qui n’a visiblement pas été fait partout ces derniers jours.

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Des petits gestes pourraient aider à revitaliser le centre-ville, comme ramasser les poubelles ou remiser les cônes orange et autres panneaux de signalisation qui ne sont pas utilisés dans l’immédiat.

Bref, garder la maison en ordre si on veut accueillir de la visite.

Plusieurs voyants sont au rouge, mais Montréal est en bien meilleure posture que plusieurs autres grandes villes nord-américaines pour affronter les défis des prochaines années.

L’une de ses grandes forces, c’est que son centre-ville est habité. Plus de 20 000 nouveaux résidants ont emménagé dans l’arrondissement de Ville-Marie depuis une décennie. Ils sont environ 105 000 aujourd’hui, et des milliers d’autres s’y ajouteront sous peu, car plusieurs grandes tours résidentielles sont en voie d’être achevées.

Ces habitants continueront à faire vivre au moins une partie des commerces du centre-ville.

Un autre élément me rassure quelque peu : la Ville a créé l’automne dernier un nouveau poste de responsable du développement économique et de la stratégie immobilière. Celui qui en a hérité, Philippe Krivicky, a une longue expérience du milieu des affaires, comme en retrouvait trop peu dans l’administration Plante.

Avec son équipe, il est en train de mettre de l’ordre dans les dizaines de priorités qui avaient été établies depuis deux ans pour la future « Stratégie centre-ville ». L’objectif : recentrer l’exercice sur une poignée de priorités, concrètes, qui viendront donner une direction claire à la relance du quartier des affaires.

Cet élagage pourrait éviter de se retrouver avec une stratégie aux allures de pizza toute garnie, mais bourrée de calories vides.

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Plusieurs commerces du centre-ville ont fermé leurs portes durant la pandémie.

La Ville déposera ce plan stratégique en mars ou en avril prochain, m’a confirmé jeudi Luc Rabouin, membre du comité exécutif responsable de développement économique et commercial. Le plan a été élaboré en collaboration avec plusieurs acteurs de haut niveau du monde culturel ou des affaires, dont Phyllis Lambert, Michel Leblanc et Monique Simard. C’est prometteur.

La Ville n’est pas du tout en mode « panique » par rapport à la désertion des tours de bureaux, m’affirme Luc Rabouin.

L’administration Plante est persuadée que le centre-ville demeurera le « cœur économique » du Québec et que de nouvelles entreprises en démarrage et organisations internationales viendront occuper une partie des locaux vacants.

Au-delà de la pensée positive, Montréal entend réduire la bureaucratie pour simplifier la réalisation de projets immobiliers, entre autres la conversion de bureaux en logements. Une annonce en ce sens sera faite d’ici un mois environ, comme je l’écrivais samedi dernier. Le diable se nichera dans les détails.

Parmi les autres moyens pour (re)donner du lustre au quartier des affaires, la Ville veut investir 1 milliard d’ici 10 ans pour embellir et verdir des espaces publics comme l’avenue McGill College. Elle essaiera aussi de renforcer encore davantage le caractère culturel du centre-ville.

Les prochains mois nous diront si l’administration Plante sera capable de livrer un plan concret et réalisable. La survie du centre-ville en dépend.

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18% vacancy? Other studies have our downtown between 14-16% vacancy

Je sais que c’est qu’une anecdote, mais la plupart de mes amis et mes collègues au travail (age moyenne 25-30) ont tous le désir d’habiter dans un quartier où les besoins “day-to-day” comme une épicerie, un gym, quelques restos qui sont à 10mins à pied ou moins. Pas nécessairement dans un quartier centrale, mais qui a accès à ces quartiers facile par le TeC. De plus, je dirais la moitié préfèrent aller au travail chaque jour, et les autres 2-3x par semaine. La raison? On aime avoir une raison de sortir de la maison.

En plus, j’ai grandi à Pierrefonds et la plupart de mes amis de l’Ouest de l’Île sont maintenant au Plateau, HoMa, CdN, etc. Ceux qui ont démenagé à Saint-Eustache, Blainville, disent assez souvent qu’ils souhaitent retourner sur l’île, mais vu que les enfants sont dans les plans, ne souhaitent pas rester soit dans un condo 600pi2 près du métro où payer plus cher pour une maison/4 - 5 1/2 là où un char est quasiment obligatoire et ne serait pas un grosse amélioration de St-Eu.

J’espère qu’on serait en mesure d’imposer la densité autour des stations de REM et du REM (?) de l’est avec une superficie médiane de l’unité de genre 750pi2 par projet. Si y’en a assez, théoriquement ils seront plus abordables. Je crois que les jeunes d’aujourd’hui son beaucoup plus intéressé au vie urbaine que la vie banlieusard “traditionnelle”.

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Bon, enfin quelqu’un qui critique cette négligence de la ville qui pourtant revient à chaque année et est connue de tous. Mais personne ne fait rien. Et il y en a partout de ces panneaux qui trainent et qui parfois bloquent le trottoir ou d’autre fois sont complètement dangereux au point ou je dois occasionnellement les déplacés moi-même pour ne pas que quelqu’un se blesse. Et je ne parle même pas de ceux qui sont enfoui sous la neige en ce moment et qui vont endommager la machinerie lorsque celle-ci va procéder au ramassage.

Je suis bien conscient que ce n’est pas cela qui va relancer le centre-ville, loin de là, mais cela me choque de constater que la ville n’est pas capable de solutionner un problème qui m’apparait assez facile à gérer. On n’a pas besoin de demander au fédéral ou à Québec pour cela.

Pour le reste de l’article, et bien je suis ravi qu’un journaliste semble finalement être dédié aux affaires municipales et qui, d’après ce que je lis, semble être assez terre à terre et pas dans les nuages. Il soulève de très bons points et met l’accent, selon moi, sur les bonnes solutions. À défaut d’avoir une opposition forte et crédible à Montréal, il est bon d’avoir des journalistes qui font le travail.

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Entièrement d’accord. Pour avoir voyagé un peu partout au Canada mais surtout aux États-Unis, j’ai toujours trouvé que Montréal était une des villes les plus malpropres du continent nord-américain, surtout le centre-ville ,et ça ne s’est pas amélioré au cours des dernières années, bien au contraire.

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Le fait qu’il y ait des chantiers publics et privés partout en ville, notamment les travaux d’infrastructures souterraines et de surface n’aident pas à l’apparence général de la ville. La multiplication des cônes oranges et la négligence de leur gestion ajoutent une couche d’irritants supplémentaires.

Les collectes diverses, rebuts et autres, contribuent aussi à leur part de déchets abandonnés sur la voie publique. Reste à voir ensuite qui en est responsable, la Ville centre ou les arrondissements, car on sait bien que la gérance de la ville est plus complexe qu’ailleurs et nuit vraiment aux opérations de nettoyage sur une base permanente.

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I agree/disagree. It is much cleaner than most major U.S cities, but it was in much better shape under the Coderre admin. With our current admin and with the circumstances from covid, teleworking, all the construction. private companies blocking sidewalks etc… It’s like they stopped caring (and this critique goes to all levels of government too). We also have to realise cleanliness does not stop or stay within the downtown borders, the city at large is relatively clean. But yes, the city centre has taken a steep nosedive.

Meanwhile everyone is twiddling their thumbs waiting for a miracle to happen, there’s no leadership or accountability.

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Maudit qu’ils sont désespérés à remettre le dentifrice dans le tube :man_facepalming:

Ils doivent accepter que l’environnement a changé et s’adapter à la nouvelle réalité. Plus ils tergiversent, plus ça va gangréner.

En quoi c’est tergiverser ? C’est justement ce qu’ils font, ils s’adaptent à la nouvelle réalité, que c’est pas tout le monde qui sera au centre-ville 5 jours par semaine, donc justement ils essayent de rendre l’endroit plus attirant, en essayant de garder les gens plus longtemps et de les faire sortirs de leur sous-sol de banlieues…

Ça va pas enlever le télétravail de l’équation. Oui la réalité a changée, mais faut réaliser que cette nouvelle réalité a crée d’autres problèmes. C’est pas normal d’avoir un commerce juste ouvert 2 jours par semaines et juste l’après-midi ou un café ouvert de 7am à 12am.

Temps mieux si leur effort vont attirer ou garder les gens un peu plus longtemps aux centre-villes, qui n’aurait peut être pas resté au centre-ville, s’il n’avait pas de raison de la faire. On veut pas se retrouver avec le centre-ville de la plus grande ville de la province, sans service, avec peu de choix de restaurants ou d’activités à faire. Dans le 1250 René-Lévesque, dans le foodcourt il ne reste que 3 restaurants sur 6.

C’est pas les résidents de tours à condo qui vont faire vivre les restaurants et cafés dans les immeubles à bureaux.

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Tergiverser dans le déni de cette réalité. Ils ne s’adaptent pas, ils essaient de ramener le monde au bureau. Au final ce sera de l’argent dépensé pour offrir ce que les gens ne veulent pas.

Aux états-unis les bureaux n’arrivent pas à atteindre 50% de capacité (Ref: Datatrek Research):

Montréal n’échappera pas à la règle si la tendance est irrimédiable.

Si le commerce n’est ouvert que 2 jours semaines et le café de 7-12, alors c’est des commerces qui ne sont pas adaptés à l’environnement actuelle.

Le Starbucks de l’autre côté de la rue fonctionne bien, autant que divers cafés indépendants et autres commerces qui ont ouvert dans les quartiers résidentielles.

L’humain doit se nourrir, se divertir et consommer. Le lieu a peut-être changé, pas l’activité.

C’est surtout sur ceci que nous sommes en désaccord. La nouvelle réalité font que les food-court dans les immeubles à bureaux sont à repenser.

Tu sembles vouloir ignorer le résident de condo. Pourquoi? Montréal fait mieux que Toronto et Vancouver justement parce qu’il y a beaucoup de résidences au centre-ville pour contre-balancer l’absence des travailleurs.
Si le commerce ne sert pas aux besoins des résidents locaux ou prospèrent dûes aux touristes (locaux et régionnaux), alors il n’a peut-être pas lieu d’exister à cet endroit. René-Lévesque n’est certainement pas adapté pour cette réalité.

J’ai déjà travaillé au 1250. Il n’y a rien d’attrayant pour un résident de condo d’y mettre le pied. Le fait qu’il faut prendre un ascenseur pour atteindre le food court sur la mezzanine signe son arrêt de mort. Même le Madisons au rez-de-chaussé n’a plus sa vocation.

Finalement, c’est beau d’avoir des bureaux ouvert 2-3 jours semaines, pour l’instant. Si les conditions économiques se déterriorent plus, les comptables vont commencer à pitonner pour chercher ce qu’ils peuvent couper.
Une ressource qui servait 71% du temps (5 jours sur 7) fait du sens, mais pas nécessairement celle qui ne sert que 42% du temps (3 jours) ou pire, 28% (2 jours) alors que la compagnie paie 100% de la ressource (le pi2). Soit que cette ressource coute moins cher, ou qu’on élimine la ressource.
Après, si les conditions économiques s’améliorent, la compagnie va avoir le problème contraire: il n’aura pas assez d’espace pour faire revenir tout le monde. Une fois que le dentifrice est sorti, difficile de le remettre.

Reste que c’est bien beau le télétravail mais ça l’a ses limites pour certains domaines. Pour certains compagnie ou type d’emploi que la personne ne côtoie personne ou reste chez elle ça peut aller, mais c’est pas toutes le compagnies ou ça peut fonctionner.

Si on veut plus de gens en ville, faut que les compagnies forcent plus un retour. C’est pas normal avoir des collègues qui font le même travail que toi et de jamais les rencontrés, socialisés ou juste les voir pour leur parler de sujet qui ne sont pas le travail. Pas grand monde qui small talk sur un Teams… C’est que que c’est différent si c’est une compagnie qui à 50 ou 3000 employés…

Oui Montréal on s’en tire bien, mais comparer avec des villes américaines où leur centre-villes étaient mort après 5h avant la pandémie, je ne pense pas que c’est le meilleur comparatif. De plus, si c’est une tendance, alors essayons quelle ne nous frappe pas aussi fort que certaines autres viles alors.

Les gens se sentent force de retourner au bureau si c’est juste pour 2 jours, mais combien réalisent qu’ils sont plus productifs, qu’il peuvent enfin socialisé avec quelqu’un d’autre que leur partenaire our famille et que ça change de toujours voir les mêmes 4 murs.

Oui les résidents du centre-ville sont un énorme plus, mais on a combien de locaux dans des immeubles qui ne seront pas utilisés, si on ne fait rien pour encourager les gens à utiliser les services qu’ils procurent. On aura bien beau vouloir les transformer en whatever, certains ne trouveront jamais preneurs et on va rester avec des baux vident…

Un travailleur de Brossard qui est déjà au centre-ville, va être beaucoup plus en clin à y rester le soir et faire un activité que de devoir prendre sa voiture, se trouver un parking quelque part et ensuite devoir retrouver chez lui.

Je ne crois pas que la Chambre de commerce essaye de ramener 100% des gens, tout le monde le sait que c’est impossible, sauf reste que le plus grand nombre de travailleur qui retournera en ville, le meilleur ça sera pour l’économie. Tout le monde veut une ville vivant et vibrante, sauf que les secteurs où c’est plus des centres d’affaires ont besoin de gens pour les faire vivre.

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Je suis en accord en principe, mais ces certains domaines où le présentiel est requis ne sont probablement pas dans des tours à bureaux du centre-ville justement. Il n’y a pas de médecins aux urgences dans le 1250.
Le genre de compagnie qui opère au centre-ville est justement celle qui a le plus à s’adapter avec la réalité du travail à distance. C’est des avocats et des comptables et des consultants et c’est eux qui poussent pour le changement parce qu’historiquement le patron avait le gros bout du bâton. Le problème est beaucoup plus structurel, non-seulement parce que le travail à distance est une voie viable, mais aussi par la convergence de la force de l’économie et de la démographie (retraite des baby-boomers sans remplacement suffisant).
Voici des en-têtes récents. Essaie de forcer les employés dans ce contexte:
https://www.wsj.com/articles/law-firms-trade-corner-offices-for-hot-desks-and-hybrid-work-11671801624
https://www.wsj.com/articles/why-so-many-accountants-are-quitting-11672236016
https://www.wsj.com/articles/struggling-to-find-accountants-businesses-boost-salary-offers-hire-temporary-workers-11671221526

Non totalement en désaccord. Forcer un retour est l’équivalent de se départir du talent productif. À condition que la compagnie soit la référence et l’envie de ses pairs et des travailleurs de l’industrie (ex: Google), la compagnie va -avec le temps- finir avec des ressources qui soit veulent travailler sur site, ou n’ont pas le choix, notamment parce qu’ils n’ont pas le talent de leurs pairs.

Surtout dans cette économie, le talent compétent sera en demande et aura ce qu’il veut. Un des effets secondaires du travail à distance qui est peu discuté est que le périmètre d’activité a complètement changé aussi. En termes de ressource humaine, le compétiteur de l’employeur du centre-ville n’est plus la compagnie à 2 coins de rue dans ce même centre-ville, mais aussi la compagnie de la ville d’à côté, de la province d’à côté, du pays à l’autre bout du monde. La patinoire n’est plus de la taille du centre-ville mais du globe.

Justement, où sont les chiffres? Les études sur le sujet sont soit inconclusifs soit prouvent le contraire. C’est pour cela que les employeurs pivotent de la productivité à la culture de la compagnie. La culture n’est pas mesurable et donc plus malléable pour servir le discours.

Don’t spend time optimizing something that shouldn’t exist.

Le problème dans cette réflexion se trouve dans la prémisse de base: le travailleur de Brossard ne veut pas être au centre-ville en premier lieu, et va tenter de tout faire pour régler ce problème, immédiatement ou à terme.

La prémisse derrière ce raisonnement est très discutable. Pour moi, moins de gens en déplacement = plus de productivité. Certes ce sera meilleur pour l’économie du centre-ville, mais à plus grande échelle je crois que les gains sont dans l’autre sens: moins de temps perdu, moins de dépenses (véhicules, entretient du/des véhicules, essence), à termes moins de dépenses en infrastructure de transition (ponts, routes).

Oui, sauf que cette ville vivante et vibrante n’est pas nécessairement le centre-ville de Montréal pour tout le monde concerné dans cette déclaration.

Comme mentionné précédemment, ce n’est pas parce que le résident de banlieue ne vient plus travailler au centre-ville qu’il ne mange plus et ne consommes plus. Ironiquement on agit comme si c’est le cas, et cela ne sert qu’à l’agenda du messager (Montréal, ses commerçants du centre-ville et les propriétaires de bureaux).

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Le passeport d’activité coute “rien” à instaurer. C’est un bundle. L’employé est même pas obligé de travailler au centre ville pour se le procurer. Ils sugèrent des activités entre collègues du genre ‘team building’ dans l’article. Si les employés d’une compagnie veulent se rencontrer, le centre ville demeure le meilleur endroit pour le faire. Je vois pas de raison de critiquer l’initiative.

Beaucoup de personnes veulent retourner au bureau. Au Canada 33% veulent revenir 5 jours semaine et 7% 4 jours par semaine. Seulement 22% ne veulent jamais y aller. [1] J’avoue que ces chiffres varient énormément d’une étude à l’autre et que celle-ci est très positive, mais le point reste que la majorité du monde veulent revenir un ou plusieurs jours par semaine, la majorité du temps pour socialiser. Donc, offrir cette offre est un “plus value” pour l’employé, pour l’entreprise et pour la ville.

Quand ça vient à l’importance d’avoir un centre-ville avec de l’achalandage. Ça permet à des commerces spécialisés de s’y installer et d’offrir une plus grande variété de services. C’est plaisant pour les touristes, les résidents et les travailleurs.

Les attractions comme la patinoire, les musées et le magasinage restent une bonne façon d’attirer du monde au centre-ville et de le rendre interessant à tous. On peut pareil augmenter l’offre de services en banlieue. Un empêche pas l’autre. Je suis d’accord qu’il faut rétablir un équilibre, mais ça ne fait pas de mal d’offrir des activités au centre pour encourager son rayonnement.

Je suis aussi d’accord qu’il ne faut pas forcer des déplacements qui polluent. Ça c’est une autre discussion par contre.

[1]Survey shows opinions about work after COVID-19 pandemic | World Economic Forum

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Rien ne coute rien à instaurer. Toute la gestion de ce passeport à un coût. Inscription, facturation, gestion, inventaire, etc.

Comme tu le mentionnes les chiffres sont très variables d’une étude à l’autre.

Je peux contre-argumenter avec ceci de Ryan Roslansky (CEO de LinkedIn) lors des derniers états financiers. C’est une mesure plus active (action) et moins passive (sondage). Bien sûr ce n’est pas une image claire et beaucoup de variables sont en jeu là aussi (ex: une même personne soumet pour plusieurs postes):

“Pre-pandemic, ~1% of all jobs posted on LinkedIn were remote. As of today, that number is ~14%…but that’s not the fascinating part. What’s fascinating is north of 50% of all job applications on a daily basis on LinkedIn go to that 14% of remote jobs”

Lien du Tweet avec son commentaire avec des informations sur les générations de travailleurs en plus:
https://twitter.com/TheTranscript_/status/1601693401568509952

L’optimisme n’est pas partagé par tous. Après tout, le taux d’inoccupation dans les immeubles de bureaux s’élevait à 17,1 % au quatrième trimestre au pays, une hausse de 0,7 point de pourcentage comparativement au deuxième trimestre, selon la firme immobilière CBRE.
La situation varie grandement au pays. Le taux d’inoccupation atteignant plus de 30 % à Calgary, mais « seulement » 9,8 % à Vancouver et 11,2 % à Ottawa. Il s’élevait à 16 % à Montréal.

L’article est un peu misleading, on parle de foire alimentaire, mais on montre le Time Out Market, qui est un ‘‘food hall’’ qui sont 2 choses différentes. Malheureusement plusieurs foires existantes sont beaucoup moins achanlandée, mais les food halls comme le Central ou le Time Out, c’est très occupé, quand on s’entend que c’est pas destiné à la même clientèle, ni au même moment d’achalandage.

Pour avoir travaillé sur Bay Adelaide, les foires alimentaires classiques se ré-invente c’est ce qui est important, si elle veulent continuée d’être rentables et d’exister.

I see Time-Out, I’m there daily and it’s always packed. Thursdays are the busiest days for sure too.

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En tout cas pour l’anecdote je suis allé au bureau 4 jours la semaine dernière et chaque fois le métro (ligne verte) était plein et le bureau aussi… Il semble y avoir beaucoup plus de gens depuis le retour des fêtes.

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Oui vraiment, le mois de décembre était très calme, mais les rush de midis sont revenus à ma job, la ligne orange est pas mal remplie les matins et soirs.

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