Plan de relance pour le centre-ville

La CCMM annonce 6 nouveaux projets

La Chambre annonce une contribution financière de 2,4 M$ pour soutenir 6 nouveaux projets créatifs aux travailleurs du centre-ville

Montréal, le 8 août 2022 ‒ La Chambre de commerce du Montréal métropolitain est fière d’annoncer les gagnants de son appel à projets créatifs, mené dans le cadre de la phase 2 de l’initiative « J’aime travailler au centre-ville ». Cet appel à projets sur invitation a permis aux créateurs, idéateurs et designers locaux qui s’étaient démarqués dans le cadre du processus de sélection en phase 1 de proposer des projets originaux pour mettre en valeur des lieux fréquentés par les travailleurs, en collaboration avec les propriétaires immobiliers du centre-ville. Au terme d’un rigoureux processus d’évaluation, la Chambre a retenu 6 projets qui se sont démarqués par leur qualité et leur capacité à renforcer l’achalandage au centre-ville.

Grâce au soutien du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), la Chambre appuiera le déploiement de ces projets avec une enveloppe de 2,4 millions de dollars. Ces projets seront aménagés au cours des prochains mois dans plusieurs lieux privés et semi-privés du centre-ville. Ils s’inscrivent dans la deuxième phase d’une initiative couronnée de succès qui a donné lieu à de nouveaux symboles pour Montréal, dont deux œuvres permanentes : l’Anneau, par Ivanhoé Cambridge, et Générations glorieuses, par les Canadiens de Montréal, LNDMRK et Lumenpulse.

« Nous sommes heureux de pouvoir bonifier l’offre de projets créatifs pour le centre-ville. L’engouement autour de la première phase de notre programmation ré·CRÉATIONMTL a démontré que la mise en place de projets créatifs signature contribue à l’attractivité du centre-ville. L’engagement de la Chambre, avec le soutien du MEI, permet également de renforcer la collaboration entre les leaders des industries culturelles et créatives, et les propriétaires immobiliers du centre-ville. Ces 6 nouvelles installations artistiques permettront de rehausser le caractère vibrant de notre centre-ville et l’expérience offerte aux travailleurs », a déclaré Michel Leblanc.

« En soutenant ces projets, nous contribuons concrètement à redonner aux travailleurs l’envie de se retrouver plus souvent au centre-ville de Montréal grâce à de nouveaux espaces inspirants et divertissants. C’est aussi l’occasion pour des artistes de chez nous de recréer l’expérience de ce lieu central tout en exprimant leur originalité et leur talent. Assurément, cette initiative aura d’importantes retombées sur l’activité économique au cœur de la métropole », a fait savoir Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

En mars 2021, le ministère de l’Économie et de l’Innovation avait octroyé à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain un mandat pour contribuer à la relance économique du centre-ville de Montréal, grâce à une contribution de 8,5 millions de dollars. Un an plus tard, la Chambre a obtenu un appui supplémentaire de 6 millions de dollars pour bonifier et prolonger ses actions les plus porteuses pour la relance du centre-ville de Montréal.

Dans le cadre de cette deuxième phase, la Chambre va enrichir sa programmation ré CRÉATIONMTL avec l’installation de projets créatifs additionnels dans les espaces privés et semi-privés. La Chambre et le gouvernement du Québec souhaitent amplifier l’effet de ces projets grâce à un plus grand volume d’interventions créatives et un foisonnement d’offres originales qui feront vibrer le centre-ville pour une période prolongée. Pour ce faire, la Chambre a mené un appel de projets sur invitation destiné aux déposants s’étant démarqués lors du premier appel à projets, afin de reconnaître le travail des déposants qui avaient soumis des projets de grande qualité.

L’aide financière se répartit comme suit :


Les noms de projets sont sujets à changements.

Le détail des projets sera dévoilé au cours des prochaines semaines. Les contributions annoncées seront fournies sous réserve d’une entente officielle avec les promoteurs. L’ensemble de la programmation sera disponible sur le site Web de la Chambre.

À propos de l’initiative « J’aime travailler au centre-ville »
« J’aime travailler au centre-ville » est une initiative de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain réalisée grâce à l’appui du ministère de l’Économie et de l’Innovation dont l’objectif est d’accélérer la relance du centre-ville de Montréal.

À propos de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Forte d’un réseau de 8 000 membres, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (ci-après « la Chambre ») agit sur deux fronts : elle porte la voix du milieu des affaires de la métropole et offre des services spécialisés aux entreprises et à leurs employés. Depuis 200 ans, elle intervient dans des dossiers déterminants pour la prospérité des entreprises et de la métropole. Avec l’appui de ses experts Acclr, la Chambre vise à accélérer la création et la croissance des entreprises de toutes tailles, ici et à l’international.

Communiqué http://info.mescommunications.qc.ca/T/OFSYS/SM3/158/2/S/F/813/1057912/EmPVK9en.html

Voir le détail des projets ici :

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Je trouve qu’ils visent la mauvaise cause. Si le mouvement de travail à distance est structurel, c’est pas ces investissements qui vont ramener les travailleurs. C’est comme implémenter un projet de “J’aime les chevaux” en voyant l’arrivé de l’automobile au dernier siècle.

Ils devraient plutôt promouvoir les autres avenues d’activités (tourisme, résidents de proximité, etc.) et viser la substitution.

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Personnellement, je pourrais aller travailler 2 fois / semaine au bureau situé dans le Quartier des Spectacles à 10 minutes en Bixi de la maison, mais ça ne me tente pas de traîner mon ordinateur, ma bouteille d’eau, mon lunch, etc… et de devoir travailler sur un bureau partagé

Et tant qu’on fait encore des rencontres en mode hybride (en salle et sur Teams), je ne vois pas l’intérêt de me déplacer pour jaser avec des personnes sur mon écran.

Je suis mieux installée chez moi pour travailler avec mes deux écrans, ma chaise confortable et mon bureau qui me permet aussi de travailler debout.

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https://twitter.com/B_Chapdelaine/status/1556686155478966272

Vidéo partagée par la CCMM dévoilant 8 expériences sensorielles pour “rehausser votre journée de travail au centre-ville”:

ré-CRÉATION MTL

15 juin 2022

- Chambre de commerce du Montréal métropolitain

On parle du retour vers le centre-ville, mai pour avoir parler a plusieurs collègues qui sont encore à la maison, le problème c’est l’accessibilité au centre-ville. Jusqu’à l’ouverture du REM, les bus de Brossard c’est un mess et ce qui faisait venir ma collègue, c’était le parking à 10$ dans la tour IBM au lieu du 22-25.

C’est bien beau les installations, mais c’est pas les gens de l’extérieur que ça va pousser à rester plus tard en ville. Oui ça rend l’expérience plus agréable, mais reste que la rapidité et l’accessibilité au lieu de travail pèse pour beaucoup, car pourquoi perdre 2heures dans le transport en commun quand on peut rester chez soi…

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Entièrement vrai. Les collègues des banlieues viennent juste quand on a des 5a7, et ils viennent en char.

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Égayer le centre-ville pour ramener les travailleurs au bureau à Montréal


La CCMM mise sur des projets d’aménagement et des expériences sensorielles pour séduire les travailleurs.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

Radio-Canada
Publié à 10 h 57

Des projets d’aménagement, des réalisations artistiques et des expériences sensorielles sont au menu de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), qui veut ramener les travailleurs au centre-ville de Montréal.

En entrevue à Tout un matin, le président de la CCMM Michel Leblanc explique qu’il s’agit d’une initiative, « J’aime travailler au centre-ville », qui remonte à l’année dernière, en pleine pandémie.

On a fait appel à des créateurs pour égayer le centre-ville à l’image de l’Esplanade Place Ville Marie, où trône déjà un monumental anneau suspendu.


L’Anneau, une installation artistique de 23 tonnes et de 30 mètres de diamètre, flotte au-dessus de l’Esplanade Place Ville Marie à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

On avait 20 invités qui ont déposé 17 projets. On en a sélectionné six, destinés à différents endroits du centre-ville. Cela va de la Place Dupuis, la gare Viger et dans les souterrains des métros, précise M. Leblanc.

« L’idée est de surprendre le travailleur, l’intéresser et faire en sorte que le centre-ville parle aux gens. »

— Une citation de Michel Leblanc, président de la CCMM

Cela va contribuer à créer cette atmosphère, cette ambiance au centre-ville […] il va y avoir des legs permanents et d’autres temporaires, ajoute le président de la CCMM.

Il faudra plus que des projets artistiques

Cela ne suffira pas pour ramener les travailleurs, reconnaît M. Leblanc. Je crois qu’il faut agir pour que le centre-ville soit égayé, mais il faut que les transports collectifs soient extrêmement efficaces.

Tout dépendra de la fluidité du réseau de transport, insiste-t-il.

« Quand on a sondé les gens, on a 25 % des gens qui veulent revenir [au bureau], il y a 10 % d’irréductibles du télétravail. Ils vont probablement réorienter leur carrière. »

— Une citation de Michel Leblanc, président de la CCMM

M. Leblanc mise sur les 65 % restants, composés de gens qu’il croit indécis et qui pourraient être séduits par un accès facile au centre-ville, notamment par un réseau de transport collectif efficace.

Les automobilistes pourraient aussi y trouver leur compte, selon le président de la CCMM.


Tout dépendra de la fluidité du réseau de transport, selon Michel Leblanc.
PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS

La Ville de Montréal doit s’assurer de la fluidité de la circulation et de la disponibilité de places de stationnement.

Le retour au bureau prendra encore du temps. Les décideurs des entreprises doivent établir des règles claires, pense M. Leblanc. On pense que cela va se stabiliser autour de trois jours par semaine en présentiel pour la plupart des employés.

Montréal n’est pas dans le peloton de tête des retours au bureau au centre-ville, regrette-t-il. On pense que cela peut s’expliquer en partie par nos mesures [sanitaires] plus contraignantes ici et qui ont duré plus longtemps, ajoute Michel Leblanc pour qui c’est cet automne que cela va se jouer.

Le centre-ville peut-il se maintenir avec une formule hybride de télétravail et quelques jours en présentiel? Il se peut que le niveau de dépenses des travailleurs [dans les commerces] autour du bureau soit sensiblement le même, voire moins important, poursuit M. Leblanc.

On anticipe une baisse de 6 à 7 %. L’argent va être là au centre-ville, mais concentré, conclut le président de la CCMM.

Une des réalisations de relance dévoilée demain?

Le proprio préfère un mur couvert de tags à une murale qui serait entretenue?

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Entendu au Radio-Journal de 12h que le projet s’appelle « Murelle » pour murale et ruelle, un projet pour embellir les ruelles du centre-ville

Sur la page FB de la SDC Montréal Centre-Ville

Au revoir les ruelles et bonjour les Murelles ! :cityscape::framed_picture: Il nous fait plaisir de vous présenter ce nouvel espace sur Peel où vous pourrez venir y admirer des oeuvres d’arts lors de vos visites aux centre-ville. Ne manquez pas aussi celle sur la rue Stanley !
Les mots et les choses, réalisée par Rafael Sottolichio, 2022
Ce projet pilote d’embellissement des ruelles du centre-ville est issu d’une collaboration entre Montréal centre-ville, Visitez Montréal / Visit Montréal et MU avec le soutien de la Ville de Montréal.
#MontréalCentreVille

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Ce serait potentiellement parce qu’une murelle protègerait aussi le mur de toute tentative d’être détruite (via vente/redéveloppement), non?

Texte d’opinion, rédigé par Mme Magda Fusaro, rectrice de l’UQAM :

Une rentrée universitaire pour la relance du centre-ville de Montréal !


PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE | Le centre-ville de Montréal, vu depuis le parc Jean-Drapeau

Qui a dit que le centre-ville de Montréal était amorphe ? Quiconque ayant déambulé dans les rues du Quartier latin et du Quartier des spectacles a pu constater l’énergie ambiante et contagieuse des festivals, des places publiques et, bien sûr, des campus universitaires et collégiaux.

15 août 2022 | Publié à 12h00 | La Presse

MAGDA FUSARO, RECTRICE, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

D’ailleurs, la rentrée de cet automne, qui s’annonce des plus animées avec le retour de nos quelque 37 000 étudiantes et étudiants1, est l’occasion de dynamiser un secteur en pleine revitalisation. Le plan de relance économique « En route vers une stratégie renouvelée pour le centre-ville 2022-2030 »2 de la Ville de Montréal s’y affaire.

Cette relance — économique, certes, mais également verte, sociale et culturelle —, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) y participe déjà activement. Haut lieu du savoir, de la recherche et de l’innovation, l’UQAM est une institution incontournable de l’économie locale et de la vitalité du quartier, employant plus de 5000 personnes sur son campus.

Innover malgré la pandémie

L’apport de l’UQAM va bien au-delà des chiffres : sa contribution plurielle au développement de la métropole et, plus largement, à la province offre des retombées significatives, diversifiées et concrètes à l’écosystème montréalais et québécois. En aucun cas la pandémie n’aura essoufflé cette volonté de contribuer à notre société.

Le logo de l’UQAM a brillé jour et nuit tout au long de la pandémie, une présence pour toute la communauté de l’UQAM, du quartier, de la métropole.

Les nombreux défis provoqués par la crise sanitaire ont été relevés. Nos spécialistes en virologie et en santé publique ont éclairé la population, nos équipes de recherche en éducation ont déployé des outils numériques dédiés à l’enseignement au primaire et secondaire, notre Centre de recherche sur les innovations sociales a étudié les effets de la COVID-19 sur des communautés plus vulnérables… Innover, n’est-ce pas là une des forces des universités ?

Une indispensable synergie partenariale

La richesse des contributions de l’UQAM à la relance et au développement de la ville se mesure également à l’aune de la diversité de ses partenariats. La Ville de Montréal soutient activement les activités de trois chaires3 du Pôle sur la ville résiliente. Notre Chaire Ivanhoé Cambridge d’immobilier a récemment souligné ses 25 ans, l’esprit artistique du Partenariat du Quartier des spectacles s’arrime au nôtre et nos chercheuses et chercheurs du Laboratoire de recherches transdisciplinaires sur les écosystèmes informatiques œuvrent à l’avancement des technologies émergentes de l’internet.

Magnétisme et rayonnement

Quelles spécificités de Montréal font d’elle une ville incontournable pour étudier, travailler, investir et vivre, capable d’attirer et de retenir les talents ? Certains répondront, avec raison, sa vitalité économique, sa qualité de vie et son côté cosmopolite. Les universités, grâce à leur formation de pointe, leurs activités de recherche de haut calibre et leurs relations internationales, participent à l’attrait et au rayonnement de la métropole. Les expertises reconnues de l’UQAM, ses programmes et ses offres de stages et d’échanges attirent les étudiants, étudiantes et les organisations internationales. Notre campus accueille, entre autres, six chaires de recherche UNESCO, l’Alliance internationale francophone pour l’égalité et les diversités et l’Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Par cette participation active à l’UNESCO et à l’AUF, l’UQAM se démarque comme acteur essentiel de la Francophonie à Montréal, en Amérique du Nord et dans le monde.

Une relance multiple

L’UQAM souhaite, avec cette relance, allier humanisme et prospérité. Vision utopique ? Non, une quête réaliste, grâce à ses différentes expertises en environnement, en santé et en sciences sociales ; un alliage qui bénéficiera à la population montréalaise. En plus de ses visées économiques, inclusives et sociales, cette relance est aussi artistique : il est impératif de revivifier le caractère culturel et festif unique à Montréal. La créativité de nos personnes étudiantes et diplômées contribuera aux festivals, expositions et autres performances qui animeront de nouveau le centre-ville. Galerie d’art, Centre de design, Centre Pierre-Péladeau, CDEx — nos salles de diffusion ouvrent grand leurs portes.

Forte de son identité urbaine, de son audace, de ses précieux partenariats, des innovations issues de sa recherche et des services à sa collectivité, l’UQAM est présente pour les Montréalaises et Montréalais. Notre université est la concrétisation d’une vision d’avenir. Elle est devenue, à son tour, porteuse d’idéaux et de projets novateurs ; elle possède tous les atouts nécessaires à cette relance du centre-ville de Montréal. L’Université du Québec à Montréal a toujours su relever les défis. Voilà plus de 50 ans qu’elle est là pour vous ! Vive le centre-ville ! Et l’UQAM !

Consultez L’UQAM en chiffres

Consultez Le plan de relance économique « En route vers une stratégie renouvelée pour le centre-ville 2022-2030 »

3. Chaire de recherche sur la transition écologique, Chaire internationale sur les usages et les pratiques de la ville intelligente, Chaire de recherche sur la forêt urbaine

Just curious, does anyone here have any stats (for all of downtown, not just the CBD) that compares pedestrian volumes before covid and “post” covid? I always find them easy to access with American cities, but with Canadian cities, data is harder to find and the concentrated areas never include the whole downtown or a greater downtown area.

Sondage de la CCMM La majorité des travailleurs revient au moins une journée par semaine à Montréal


PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE | La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a sondé les employeurs et les employés du Grand Montréal pour une cinquième fois depuis juin 2021 afin de comprendre les comportements de chacun face au retour au travail dans la métropole.

Même s’ils boudent les lundis et vendredis, 81 % des travailleurs sont de retour dans les tours du centre-ville de Montréal au moins une journée par semaine. La progression de l’achalandage réjouit la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, mais elle en espère encore plus.

12 octobre 2022 | Publié à 10h30 | ISABELLE DUBÉ | LA PRESSE

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a sondé les employeurs et les employés du Grand Montréal pour une cinquième fois depuis juin 2021 afin de comprendre les comportements de chacun face au retour au travail dans la métropole.

Même si cet automne le centre-ville de Montréal a des airs de longs week-ends de quatre jours, il y a quand même 34 % plus de travailleurs qu’à pareille date l’an dernier. Le télétravail à temps plein a chuté laissant la place au travail en mode hybride avec une nette préférence pour deux jours par semaine.

« On fait ces constats, mais il est trop tôt pour savoir si on est en point d’équilibre, affirme en entrevue Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, qui précise que d’autres sondages seront faits jusqu’à qu’une stabilisation des comportements des travailleurs et employeurs soit observée.

Deux jours en présence : l’option la plus populaire

« Le passage du 2 à 3 jours en mode présence au bureau est un passage qui accroche, poursuit Michel Leblanc. On va voir comment ça va se stabiliser. »

Bien que la Chambre en rêve, le travail en présence à temps complet ne sera pas privilégié dans un avenir proche, indique le sondage. Car sur les 46 % d’entreprises qui exigent une certaine présence au bureau, 93 % répondent qu’elles ne demanderont une présence que d’un à trois jours d’ici les fêtes. Seulement 4 % de ces entreprises ont dit envisager d’exiger une présence de 5 jours par semaine.

C’est le mercredi qui est la journée préférée des travailleurs et employeurs pour être au bureau (66 %) suivi du mardi (65 %) et du jeudi (60 %). Ce qui donne des mots de tête aux restaurateurs et commerçants qui voient l’achalandage des travailleurs fondre à 22 % le vendredi et à 38 % le lundi et complique la gestion des transports collectifs.

À ce sujet, le métro et l’auto arrivent à égalité (46 %) lorsqu’on demande aux travailleurs le mode de transport qu’ils utilisent pour se rendre au centre-ville.

Le président de la Chambre y voit le résultat d’un enjeu au sujet de la confiance à l’égard des mesures sanitaires mises en place dans les transports collectifs qui stagne à 55 %.

« Ça veut dire qu’une personne sur trois n’a pas confiance, analyse-t-il. C’est soit je ne me déplace pas, soit je me déplace en voiture. Il y a du travail de communication à faire. Les organisations de transport collectif disent qu’elles ont fait ce qu’elles devaient faire et que c’est bien fait, mais les gens de toute évidence, un tiers, sont encore inquiets. »

Loin des yeux, loin du cœur

Le sondage brosse aussi le portrait des enjeux reliés au télétravail. Ce n’est pas la productivité qui préoccupe les répondants, mais plutôt la perte d’esprit d’équipe. Elle est pointée du doigt par 52 % des gestionnaires et 32 % des employés.

Michel Leblanc observe aussi des enjeux d’intégration et de rétention des nouveaux employés qui après 18 mois n’ont pas plus d’amis dans l’entreprise, expose-t-il. « Ils ont des collègues qu’ils ont vus une fois par mois ou une fois sur zoom. Donc, changer d’entreprise, c’est comme changer de zoom et d’ordinateur. »

C’est fou tout ce qu’on vit au centre-ville

Espérant convaincre encore plus de travailleurs et surtout les plus jeunes de venir au centre-ville, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain lance ce mercredi la campagne publicitaire C’est fou tout ce qu’on vit au centre-ville. La publicité met l’accent sur toutes les surprises que la vie peut offrir lorsqu’on ose sortir de chez soi pour aller travailler.

Les jeunes sont ceux qui sont le plus susceptibles de venir travailler en présence au bureau, explique Michel Leblanc, parce qu’ils aiment l’activité au centre-ville et qu’ils pourront y développer leur réseau professionnel.

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:rofl:
Ça sent la tentative désespéré.

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En tout cas je suis au bureau sur la Place d’armes 4 jours par semaine et mon constat est que les restaurants sont pleins tous les jours au lunch et les réservations pour le soir ne sont pas une option.

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Je remarque la même chose. Restaurants, magasins bondés, les rues aussi. Sauf autour des tours à bureau… Les Montréalais ont toujours profité de leur centre-ville bien animé. Ce qu’on constate c’est une perte des navetteurs 9-5 des banlieues. Je prends le ligne exo SJ, et c’est moins achalandé qu’avant c’est clair. Même chose en métro, heure de point ce n’est plus un écrasement d’humains. Mais hors point ça semble le même qu’avant.

Les vrais perdants sont les commerces dans le Reso, les coiffeurs et les lieux de restauration à emporter pour le lunch…et les propriétaires de tours à bureau…et Exo, mais s’ils ont une vision ils peuvent améliorer le service et attirer une nouvelle clientèle.

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Le centre-ville pas tout à fait remis de la pandémie


Photo: Jacques Nadeau, Le Devoir
Le rapport commandé par la Société de développement commercial met ainsi en lumière les problèmes d’entretien général de la chaussée, du mobilier urbain et des arbres situés sur la voie publique au centre-ville de Montréal.

Zacharie Goudreault
24 octobre 2022

Problèmes de circulation, mauvaise signalisation des chantiers et insalubrité : le centre-ville de Montréal continue de faire face à de nombreux défis, malgré sa « résistance » à la pandémie, constate l’association de commerçants du secteur, qui propose diverses pistes de solutions.

Le Devoir a obtenu copie sous embargo d’une étude de 92 pages commandée par la Société de développement commercial (SDC) Montréal centre-ville dévoilée lundi. Celle-ci s’inscrit dans le contexte de l’Alliance pour le centre-ville, qui a été créée dans le but de déterminer une série d’actions à prioriser pour assurer la vitalité du centre-ville au terme de la pandémie.

Le coeur de la métropole s’est d’ailleurs démarqué de plusieurs autres grands centres urbains du pays dans sa capacité à se relever de la crise sanitaire, qui a temporairement fait chuter l’achalandage de ses commerces, le tourisme ainsi que la présence de travailleurs dans les tours de bureaux, entre autres problèmes. Ainsi, tandis que Vancouver compte aujourd’hui un achalandage de son centre-ville équivalent à 76,6 % de ce qu’il était avant mars 2020 et que ce pourcentage atteint 86,1 % à Toronto, il grimpe à 111,9 % au centre-ville de Montréal.

« Ça veut dire qu’on a plus de gens aujourd’hui qu’on en avait juste avant l’état d’urgence sanitaire », se réjouit le directeur général de Montréal centre-ville, Glenn Castanheira. « Nous avons un centre-ville qui obtient des performances assez exceptionnelles », lance-t-il, en soulignant notamment la reprise du tourisme cet été dans la métropole, ainsi que le retour progressif des travailleurs dans les tours de bureaux. Selon lui, la présence de 60 000 résidents au centre-ville et d’entreprises oeuvrant dans des secteurs variés compte parmi les éléments clés pouvant expliquer pourquoi le coeur de Montréal a su se démarquer des autres centres urbains du pays depuis le début de la pandémie.

Des défis au quotidien

Au-delà de la « résistance » du centre-ville de Montréal à la crise sanitaire, ce secteur géographique fait toujours face à de nombreux défis, reconnaît M. Castanheira. L’étude commandée par Montréal centre-ville a d’ailleurs permis d’analyser les pratiques de nombreuses autres villes à travers le monde afin de mettre au jour des pistes intéressantes pour aider le centre-ville de la métropole québécoise à corriger certaines de ses faiblesses.

Le rapport met ainsi en lumière les problèmes d’entretien général de la chaussée, du mobilier urbain et des arbres situés sur la voie publique au centre-ville de Montréal. Des poubelles gérées par la Ville débordent régulièrement, et la collecte des ordures et du recyclage se fait en plein jour sur les artères commerciales, note le rapport. Ailleurs dans le monde, la collecte des déchets a lieu la nuit dans plusieurs centres-villes, tandis que New York a adopté un règlement qui oblige les propriétaires à entretenir les trottoirs devant leur demeure ou leur commerce, souligne le document.

En ce qui concerne les nombreux chantiers urbains, « la gestion des problèmes qu’ils occasionnent est discutable » au centre-ville de Montréal, tranche l’étude, qui rappelle l’importance d’assurer une plus grande propreté de ces sites, en plus d’en revoir la signalisation, qui n’est pas toujours adaptée « aux réalités du centre-ville ».

Mieux gérer le stationnement

C’est toutefois les défis reliés à la mobilité et à la gestion du stationnement qui interpellent le plus Glenn Castanheira. Actuellement, le temps que perdent les automobilistes à tourner en rond au centre-ville de Montréal pour trouver un endroit où immobiliser leur véhicule contribue à ralentir la circulation routière, déjà gênée par les nombreux chantiers dans ce secteur. En fait, « jusqu’à 30 % de la circulation dans les centres-villes résulterait de véhicules qui cherchent une place de stationnement », indique l’étude.

Le centre-ville de Montréal compte pourtant 48 000 places de stationnement sur et hors rue au centre-ville, « mais il est difficile, voire impossible, pour les automobilistes de savoir où elles sont », peut-on lire. Ainsi, Montréal centre-ville propose de s’inspirer de divers pays d’Europe qui ont mis en place un système de « jalonnement dynamique » qui permet aux automobilistes de savoir en temps réel, sur des panneaux situés à différents endroits sur la route, le nombre de places de stationnement disponibles dans différents lieux clés.

Cette initiative existe déjà dans le Vieux-Montréal, mais elle mériterait d’être améliorée pour régler des problèmes techniques tout comme d’être étendue ailleurs dans le centre-ville, selon ce rapport. La mise en place d’un système de « mutualisation » des places de stationnement privées en dehors des heures de bureau ferait aussi partie de la solution, estime M. Castanheira.

« Mais ce qu’on retient surtout de cette étude, c’est le besoin de reconnaître l’importance stratégique du centre-ville » afin de lui accorder l’attention et les pouvoirs nécessaires pour l’aider à répondre aux enjeux qui lui sont propres, soulève le directeur général de Montréal centre-ville. Concrètement, l’octroi d’un statut particulier pour le centre-ville de Montréal pourrait par exemple faciliter l’obtention de subventions des différents ordres de gouvernement pour contribuer à son développement à long terme, tout en stimulant la création d’un plan directeur qui déterminerait une vision claire de l’avenir de ce secteur névralgique de l’économie québécoise, explique M. Castanheira.

Il s’agirait aussi d’une manière de reconnaître que le centre-ville de Montréal joue un rôle qui dépasse les frontières de l’agglomération. « Le centre-ville de Montréal n’est pas que le coeur de l’île de Montréal, souligne M. Castanheira, c’est le centre-ville du Québec. »

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Downtown at risk of ‘spiral of devitalization’ without master plan: report

Montreal’s downtown core needs a revival based on the recognition of its strategic importance, the 92-page study asserts.

Frédéric Tomesco
Oct 24, 2022 • 4 hours ago • 2 minute read


Riley Drever and daughter Esmée in Dorchester Square in May 2022. One of the biggest challenges facing Montreal is how to revive downtown. PHOTO BY JOHN KENNEY /Montreal Gazette

Downtown Montreal would benefit from an official status and the creation of an agency to coordinate government funding aimed at revitalizing the central business district, a study released Monday concludes.

After being severely weakened by the pandemic, Montreal’s downtown core needs a revival based on the recognition of its strategic importance, the 92-page study asserts. “Without corrective action or a global master plan, the area risks being plunged into a spiral of devitalization,” its authors wrote.

The document was produced by consulting firm IdéesFX for the Montréal Centre-Ville merchants association. It looked at measures deployed in cities such as Amsterdam, Glasgow, New York City, Paris, San Francisco, Taipei and Tokyo to support activity in their downtown cores, analyzing whether these steps could be reproduced here.

“Downtown deserves its own levers of intervention, commensurate with its economic, academic and cultural weight in Quebec,” Glenn Castanheira, Montréal Centre-Ville’s chief executive, said in a statement.

Like many other city centres, downtown Montreal has lost much of its worker base since March 2020 as teleworking — initially imposed by the Quebec government to cut COVID-19 contagion risks — gained widespread acceptance among employees.

Although a Léger poll released this month found that 81 per cent of downtown Montreal staffers have returned to the office at least one day a week, 93 per cent of employers said they have no immediate plans to impose a full-time return amid concern that they could lose workers who prefer teleworking.

City hall announced its downtown strategy for 2022-2030 in February. “However, the existing structures and the city’s limited budget are not sufficient to implement it. A multiparty vehicle is necessary,” the IdéesFX report says.

Office vacancy rates downtown recently hit a pandemic-era high, climbing to 16.1 per cent on average in the third quarter, according to data compiled by the U.S.-based real-estate firm CBRE Ltd. About 108,000 square feet of office space was vacated during the quarter, mostly because of increased vacancy in Class B buildings in the city’s central business district.

“Return-to-office policies as well as the ongoing labour shortage have continued to cause market hesitancy with respect to large space commitments and long-term deals,” CBRE said.

Downtown is defined as the area bordered by Papineau Ave., Atwater and Sherbrooke Sts., Pine Ave. and the St. Lawrence River. It covers 11 square kilometres.

Montreal’s central business district is home to the headquarters of 24 companies with annual revenue of more than $1 billion, 65 international organizations, seven university campuses, 12.5 kilometres of commercial streets and 60,000 full-time residents.

Until the pandemic, about 300,000 people worked downtown five days a week, representing 17 per cent of jobs in Greater Montreal. About 7,000 companies have operations downtown, according to the report.

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Stationnement, chantiers… Plus d’efforts pour rendre le centre-ville attractif


Le centre-ville de Montréal
Photo : Josie Desmarais/Métro

Clément Bolano
24 octobre 2022 à 13h03 - Mis à jour 24 octobre 2022 à 13h42 4 minutes de lecture

Le centre-ville de Montréal s’est rapidement relevé de la pandémie qui l’a frappé, révèle une étude commandée par la Société de développement commercial (SDC) Montréal centre-ville. Selon le document de 92 pages, l’achalandage a crû de 11,9% par rapport à mars 2020. Mais il reste tout de même beaucoup de défis pour continuer à rendre le cœur de la métropole montréalaise attrayant.

«L’importance stratégique du centre-ville de Montréal, en sa fonction de moteur économique, académique et culturel du Québec, requiert un statut officiel et des mécanismes clairs d’intervention pour assurer sa vitalité et sa compétitivité à long terme», évoque Montréal centre-ville dans un communiqué.

L’Alliance pour le centre-ville créée pour se pencher sur ce dossier a identifié plusieurs freins à la revitalisation du cœur de Montréal. Parmi ceux-ci: le grand nombre de chantiers et leur signalisation, les problèmes de circulation, l’insalubrité, mais aussi la difficulté d’accès au centre-ville pour les résidents de quartiers excentrés, comme ceux dans l’est de Montréal.

«Il faut faire en sorte que les gens qui vivent en banlieue viennent ici voir des films, manger au restaurant. Pour cela, le REM est une opportunité», estime Richard G. Shearmur, directeur de l’École d’urbanisme de l’Université McGill.

«La ligne bleue avance. On commence à parler de l’est de Montréal. Le centre-ville est la porte d’entrée du monde, une porte d’entrée pour le Canada. La réponse ne viendra pas d’en haut, elle viendra de la base», renchérit Jean-Marc Fournier, président-directeur général de l’Institut de développement urbain du Québec.

Plus de propreté, le stationnement facilité

L’Alliance pour le centre-ville s’est inspirée d’autres grandes villes pour les besoins de son étude. Comme exemples inspirants, on note le Highline Park de New York ou encore le Waterfront de Toronto. «Leur attrait génère des retombées économiques. Il y a eu une revalorisation de la plus-value immobilière» dans ces zones, rapporte Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville.

Le cœur urbain de Montréal peut notamment s’appuyer sur une forte fréquentation touristique, mais aussi sur la grande part d’étudiants qui y vivent. «C’est une force vive, ce sont des clients, des personnes qui peuvent y habiter s’ils trouvent un logement abordable», note M. Shearmur. D’autant que ces derniers, s’ils s’y installent, constituent une solution à la pénurie de main-d’œuvre.

L’étude encourage les différents paliers de gouvernement à créer des programmes cohérents, «avec un financement à la hauteur des besoins», pour augmenter la capacité résidentielle et accueillir plus d’entreprises. Cela devrait passer, par exemple, par la réutilisation de bâtiments vacants.

Mais pour rendre le centre-ville attractif, il faudrait aussi réparer la chaussée mal entretenue, offrir plus de places de stationnement et mieux indiquer où elles se trouvent.

Un autre élément que souligne le rapport: la propreté médiocre du centre-ville. «L’entretien général et la mise à niveau de la chaussée, du mobilier urbain et des arbres laissent à désirer», regrettent les auteurs de l’étude. Le document recommande entre autres l’adoption de nouveaux équipements et la collecte de nuit, comme cela se fait dans de nombreuses grandes villes autour du globe.

Un statut particulier pour le centre-ville?

La mobilité, l’accessibilité, la propreté et l’attrait du centre-ville sont tous des points sur lesquels Montréal pourrait faire mieux… Mais par où commencer?

«Les gouvernements nationaux doivent s’interroger sur leur relation au monde municipal», soutient Jean-Marc Fournier. Il évoque un «décalage» entre les différents paliers décisionnels et les réalités du cœur de la métropole. Le document de 92 pages évoque à ce sujet l’octroi d’un statut particulier au centre-ville de Montréal.

Ce statut pourrait passer par une fiscalité avantageuse, afin de «faciliter l’obtention de subventions des différents ordres de gouvernement pour le développement du centre-ville», évoque Emmanuelle Allaire, responsable des relations publiques de la SDC Montréal centre-ville.

Une solution envisagée est la création d’un «véhicule multipartite», comme la structure à l’origine du Waterfront de Toronto, et qui rassemblerait différents paliers gouvernementaux ainsi que des acteurs du privé. «La clé, c’est la collaboration», résume Linda Plante, directrice principale à la gestion immobilière du Fonds immobilier de solidarité FTQ et présidente du conseil d’administration de BOMA Québec.

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