Place des Fleurs-de-Macadam (2022)

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Via le fil Twitter de Claude Deschênes:

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Inauguration officielle aujourd’hui

Place des Fleurs-de-Macadam - De station-service à place publique résiliente

25 août 2022

Montréal, le 25 août 2022 - C’est aujourd’hui que le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Rabouin, accompagné du directeur de la Société de développement de l’Avenue du Mont-Royal, Claude Rainville, et des représentants de la famille Ferland, a officiellement inauguré la toute nouvelle place publique résiliente des Fleurs-de-Macadam.

« Située sur le site d’une ancienne station-service, l’aménagement de la place des Fleurs-de-Macadam permet aujourd’hui de récupérer les eaux de pluie et de préparer la Ville aux défis climatiques auxquels nous faisons face. C’est un exemple idéal pour illustrer comment les décisions politiques que nous prenons peuvent concrètement améliorer la résilience environnementale des quartiers et améliorer la qualité de vie de la population. Nous sommes très fiers d’offrir cette nouvelle place publique et nous invitons toute la population montréalaise à se réapproprier cet espace », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Le choix toponymique en hommage à la chanson Fleurs-de-Macadam de Jean-Pierre Ferland n’est pas étranger à la plantation massive d’arbres, d’arbustes et de végétaux, là où l’asphalte était roi, en vue d’en faire un véritable îlot de fraîcheur qui donne directement sur l’avenue du Mont-Royal. « Les végétaux choisis en fonction du caractère inondable de la place et le jet de bruine à même les grosses pierres de rivière contribueront grandement à rafraîchir petits et grands pendant la saison chaude. Cette nouvelle place dispose aussi d’un nouveau mobilier de grande qualité qui contribuera positivement à l’expérience commerciale sur l’avenue », a ajouté le maire du Plateau-Mont-Royal et responsable du développement économique et commercial au comité exécutif de la Ville de Montréal, Luc Rabouin.

En attendant que la canopée se développe, une œuvre d’art interactive et poétique fournira de l’ombre aux passants pour les trois prochains étés. « C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons participé à l’aménagement de la Place des Fleurs-de-Macadam, avec l’installation de l’œuvre Partiellement nuageux avec de fortes probabilités de wow ! réalisée par l’atelier EN TEMPS ET LIEU, dans le cadre d’un concours de design organisé par la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal, en collaboration avec Odace Événements et l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal. Un projet qui contribue clairement à l’appropriation de l’espace public par l’art, le design et la technologie », a expliqué Claude Rainville, directeur général de la Société de développement de l’avenue du Mont-Royal.

https://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,42657625&_dad=portal&_schema=PORTAL&id=34572

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Sensibilisation environnementale au cœur de la place des Fleurs-de-Macadam


La place des Fleurs-de-Macadam. | Photo: Gracieuseté, Ville de Montréal, Mélanie Dusseault

Jounal Métro | LE PLATEAU-MONT-ROYAL | Roxane Téjérina | 4 octobre 2022 à 15h51

Ouverte au public cette année après trois années d’expérimentation, la place des Fleurs-de-Macadam, située au cœur du Plateau Mont-Royal, se veut un vecteur d’engagement et de sensibilisation.

Preuve en est: à travers un cahier d’exercices disponible en ligne et sur papier ainsi qu’un concours, l’Arrondissement souhaite sensibiliser le public, jeune et moins jeune, aux enjeux des changements climatiques.

Ainsi, en partenariat avec le Comité ZIP Jacques-Cartier, un cahier d’exercices est mis à la disposition des citoyens. Au programme, activités éducatives sur le cycle de l’eau et les changements climatiques, fonctionnement de la place des Fleurs-de-Macadam ou enseignement sur son écosystème.

Pour rappel, cette place multifonctionnelle inondable, surplombée tout l’été par un nuage lumineux, a été conçue pour capter les eaux de pluie en son centre et dans les îlots de végétation autour du site. La place des Fleurs-de-Macadam peut accueillir jusqu’à 30 cm d’eau, qui est drainée dans le sol en moins de 48 heures. Le but là encore: éveiller les consciences et sensibiliser à la gestion de l’eau.

L’Arrondissement a également mis en place un concours, ouvert jusqu’au 13 octobre, en collaboration avec Espace pour la vie. En jeu, trois laissez-passer familiaux pour la Biosphère, l’Insectarium et le Jardin botanique. Pour participer, il suffit de vous prendre en photo près de l’une des plantes gravées dans le béton.

Pour les personnes qui voudraient voir le watersquare à l’oeuvre, ça se passe jeudi

Un test sur la place des Fleurs-de-Macadam

Publié le 27 octobre 2022 à 11 h 47
Mis à jour le 1 novembre 2022 à 13 h 54
*Relié à Le Plateau-Mont-Royal

Ce jeudi 3 novembre, Le Plateau réalisera un test d’inondation de la place des Fleurs-de-Macadam, en collaboration avec le Service de l’eau et un groupe de chercheurs de l’INRS et de l’Université de Montréal.

Le test aura lieu pendant une bonne partie de la journée et par conséquent, l’accès à la place sera partiellement restreint.

Le test vise à mesurer la performance hydraulique et hydrologique de la place, qui rappelons-le, a été conçue pour gérer durablement les eaux pluviales. Ainsi, une pluie de récurrence 25 ans (qu’on ne voit en général qu’une fois tous les 25 ans) sera simulée, ce qui équivaut à une précipitation de 51mm en trois heures. Ce test d’inondation s’ajoute aux nombreuses actions de l’arrondissement pour documenter la performance de la place.

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Une place publique montréalaise sert d’éponge lors de fortes averses


Jacques Nadeau, Archives Le Devoir
La place des Fleurs-de-Macadam peut contenir des dizaines de mètres cubes d’eau quand les égouts sont pleins.

Alexis Riopel
Pôle environnement
9 novembre 2022

La pluie n’a qu’à bien se tenir ! La place des Fleurs-de-Macadam, sur Le Plateau-Mont-Royal, a été aspergée l’été dernier de deux averses particulièrement abondantes, l’une en juin, l’autre en septembre. Elle a maintenant fait l’objet d’un test contrôlé d’inondation qui donne aux autorités municipales de précieux détails sur son potentiel pour éponger les pluies diluviennes.

Jeudi 3 novembre, 14 h. Des tuyaux de pompier crachent de l’eau sur la place publique. Les cols bleus simulent une pluie de 50 mm qui tombe en trois heures. Des flâneurs se prélassent sur les bancs de parc, alors que la flaque d’eau fait tache d’huile à leurs pieds. Le liquide s’écoule vers les côtés, où il emplit une légère dépression dans le sol. À mesure que l’eau monte, les copeaux de bois se soulèvent et dansent.

« On mesure le niveau de l’eau, tant sur la place publique que dans le jardin de pluie tout autour. Puis, on verra combien de temps s’écoule avant que l’eau soit complètement absorbée », explique Marie Dugué, cheffe de l’équipe des infrastructures vertes au Service de l’eau de la Ville de Montréal, en marge de l’étang temporaire.

Des débitmètres relèvent le volume d’eau injecté sur la place inondable. Jusqu’à 120 mètres cubes d’eau peuvent normalement se loger dans ce réservoir naturel constitué de pierres, de plantes et d’arbres. Après une forte averse, l’eau s’infiltre dans le sol et chemine tranquillement vers la nappe phréatique. Autrement dit, ce « jardin de pluie » réduit le volume d’eau qui aboutit dans l’égout. Ce faisant, il protège les infrastructures environnantes des inondations inopinées.

En cette belle journée d’automne, une partie de l’eau envahissant la place publique provient d’un tuyau déposé sur la rue Mentana. En raison de la topographie locale, le liquide coule vers le parc inondable. Des abaissements dans la bordure de béton permettent à l’eau d’entrer sur le site. Ces aménagements n’ont rien de bien sophistiqué, mais seront d’une grande importance pour adapter la ville aux changements climatiques.

« Avant, le paradigme dominant, c’était toujours d’évacuer l’eau le plus rapidement possible, pour qu’on ne la voie pas », souligne Rémi Haf, un conseiller en planification au Service de l’eau de la Ville de Montréal. Désormais, les architectes du paysage intègrent le cycle de l’eau à leurs concepts. Ils peuvent « lâcher leur fou », souligne M. Haf, qui a joué un rôle crucial dans l’avènement des jardins de pluie dans la métropole.

Par ailleurs, bâtir une place inondable ne coûte pas plus cher que de bâtir une place publique traditionnelle, indique-t-il. « Il y a souvent moins d’ouvrage d’ingénierie souterraine quand on fait un jardin de pluie. » Nul besoin de puisards qui évacuent l’eau vers les égouts. En outre, les parcs résilients réduisent la nécessité de construire des réservoirs souterrains de rétention des eaux de pluie, dont la construction est très onéreuse.

En plus de la place Fleurs-de-Macadam — nommée en l’honneur de l’auteur de la chanson du même nom, Jean-Pierre Ferland, dont le père tenait un garage à cet endroit au siècle dernier —, la Ville de Montréal compte trois autres « parcs résilients » qui épongent l’eau de pluie.

Plusieurs autres projets sont en branle, notamment celui du parc Irma-LeVasseur, dans Outremont, qui pourra stocker 3000 mètres cubes en surface, soit l’équivalent d’une piscine olympique. En tout, 9000 mètres cubes s’ajouteront à la capacité municipale d’ici avril 2025.

À court terme, la Ville crée des espaces inondables par « opportunisme », en fonction des projets de parc des arrondissements, explique Mme Dugué. « À moyen terme, on regarde le plan directeur des espaces verts des arrondissements, pour les aider à prioriser quels parcs faire en premier en fonction des enjeux d’inondation », poursuit-elle. L’adaptation aux changements climatiques deviendra donc la norme, et pas l’exception.

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There’s a new art installation (for the winter?), a giant light bulb filament.

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Visiblement on va alterner les oeuvres dans cette place publique. C’est quand même sympathique l’espèce d’élément chauffant, ça “réchauffe” l’ambiance de la place en hiver.

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L’œuvre d’art estivale en train d’être posée:


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Monté!

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https://twitter.com/AvenueMontRoyal/status/1660673875179618305?s=20

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Pour moi cette place publique est un véritable petit chef-d’oeuvre d’aménagement urbain, autant visuellement que techniquement parlant. J’ai eu la chance de visiter l’endroit l’an dernier et il m’avait fortement impressionné.

Maintenant avec sa végétation en croissance, l’oasis s’embellira avec le temps. Je note au passage son emblématique nuage artistique saisonnier, dorénavant indissociable de ce magnifique joyau de verdure en plein coeur du Plateau.

Signe des temps et de la révolution environnementale en cours. On sera passé d’une station d’essence (symbole de l’automobile en ville) à un aménagement durable à caractère social qui fait maintenant le bonheur de la population.

Comment ne pas se réjouir que ce site qui était préalablement un véritable désert minéral, un ilot de chaleur et une surface imperméabilisée, soit devenu un agréable lieu de rencontres et d’échanges qui contribue aujourd’hui grandement à la qualité de vie du quartier.

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