Place Boyer

Création d’une nouvelle place publique située près de la Plaza Saint-Hubert et de la station de métro Beaubien.

Information

Située à deux pas de la Plaza Saint-Hubert, à l’angle des rues Beaubien Est et Boyer, la place Boyer complètera sa transformation en 2024. Temporairement aménagé depuis 2020, cet espace public accueillera d’abondantes plantations et des aménagements éponges, dans une ambiance conviviale et animée.

Plus de la moitié de l’espace sera ainsi végétalisée, contribuant à réduire les îlots de chaleur. La plantation de quelque 1450 végétaux adaptés aux conditions urbaines est prévue, dont une vingtaine d’arbres et arbustes, qui apporteront une riche biodiversité dans ce secteur minéralisé du territoire.

Détails du concept et des aménagements prévus

  • Aménagement d’une place éponge pour recueillir l’eau de pluie
  • Création de zones de détente avec du mobilier distinctif
  • Aménagement d’un kiosque dans un conteneur
  • Installation de brumisateurs
  • Plantation d’une vingtaine d’arbres et d’arbustes et de 1450 plantes pour favoriser la biodiversité
  • Construction d’une saillie de trottoir le long de la rue Boyer pour sécuriser la traversée piétonne
  • Réfection des trottoirs en bordure de la place
  • Ajout d’éclairage d’ambiance
Liens

Ville de Montréal - Aménagement permanent de la place Boyer
Présentation
rpp-2024-01-29_-presentation_place_boyer.pdf (2,3 Mo)

Autres images

Vidéo

Concept : réaménagement de la place Boyer dans Rosemont–La Petite-Patrie

4 « J'aime »

La transformation d’un terrain vague en parc est toujours une bonne nouvelle.

Ce projet semble positif sous plusieurs aspects, mais reste problématique, à l’image de la plupart des projets d’aménagement proposés à Montréal ces dernières années.

Il semble une fois de plus y avoir confusion entre aménagement transitoire ou temporaire, et aménagement permanent. On ne peut pas, dans un aménagement qui se veut pérenne, opter pour les mêmes gestes que pour un aménagement qui dure un seul été.

Nous sommes ici dans une vision d’artifices durables. Beaucoup de végétation, récolte des eaux de pluie. On ne peut pas être contre la vertu, ces éléments sont importants. Mais le projet passe à côté de plusieurs principes d’aménagement de base. C’est une aménagement jetable, puisqu’il devra être entièrement refait dans quelques années.

Surprogrammation, quantité démesurée de matériaux, absence de vision d’ensemble, très grande complexité de l’aménagement, détails faibles (voir dessins pour appel d’offres), absence d’urbanité. Ce sont tous les symptômes d’un parc qui va connaître une très grande popularité à son ouverture, puis un long déclin jusqu’à son abandon à l’intérieur des dix premières années.

Aussi, faut arrêter d’appeler un parc une place. Cette espace est loin d’avoir les qualités d’une place publique.

1 « J'aime »

La présentation du projet a eu lieu le lundi 29 janvier en soirée. La présentation était ouvert au public. Ils ont mentionné qu’il était possible de faire part de nos commentaires à leur équipe :

rosemont-la-petite-patrie@montreal.ca

Hâte de voir le projet se concrétiser. On dirait que c’est de NIP paysage?

Au contraire, je trouve ça bien ! Pourquoi on fait toujours des parcs poche ?! Surpogrammation ? un café et un cinéma en plein air ? nous, pour vivre dans Rosemont avec mes flos, on embarques ! aussi tu parles de quantité démesurée de matériaux… moi dans le vidéo je vois du béton et un deck en métal… dur de trouver plus simple ou durable ! personellement, je trouve ça presque trop conservateur ! franchement, le vrai problème c’est l’abscence totale d’entretien de nos espaces publics, mais ça c’est culturel chez nous, et de mon avis perso ça ne devrai pas freiner les concepteurs d’aménagements mais plutôt interperler la Ville sur son rôle… j’aime mieux avoir un espace végétalisé même si il va finir en friche plus qu’en plate-bande de banlieue dans un an plutôt que rien… il est plus que temps de faire sortir de terre ce genre d’aménagements minimalements ambitieux, mais techniquement simples et fonctionnels, on est plus dans les années 60; les carrés de gazon c’est plate ! je nous trouve bin poche comparé à d’autres villes aux états ou ailleurs… en tout cas, mon avis est personnelle …

2 « J'aime »

non c’est turquoise paysage

1 « J'aime »

Malheureseument, le budget de fonctionnement ne suit pas le budget des immobilisations (qui peut être complété par des emprunts) …

Les végétaux vivaces et ou indigènes sont maintenant privilégiés par les arrondissement pour économiser sur les coûts d’entretien incluant l’arrosage

9 « J'aime »

Restriction de budget ou non, ça me semble quand même une bonne pratique à avoir. Ça sonne plus résilient.

8 « J'aime »

oui c’est aussi une pratique inscrite dans les Plans d’action locaux en transition écologique

4 « J'aime »

Il y a beaucoup de lobbyisme des compagnies de plantes / fleurs pour favoriser la plantation d’annuelles. Les concours du plus bel aménagement paysager en banlieue sont financés par ces compagnies, l’utilisation presque exclusives d’annuelles dans les plantations des villes (encore une fois, de banlieue), c’est dans le but de stimuler cette économie, qui rapporte beaucoup plus s’il faut racheter des fleurs à toutes les années.

2 « J'aime »

La Ville de Montréal a une serre municipale à Verdun et une pépinière à l’Assomption qui l’aident à réduire ses achats à l’externe

3 « J'aime »

Bonjour Simond!
Comme je disais, ce projet est une bonne nouvelle! C’est clair qu’il sera apprécié de tous, et que personne ne voudra revenir en arrière.

Je souligne simplement que, après analyse des plans d’exécution pour appel d’offres, il y a de nombreux éléments qui ne sont pas durables. Ça n’enlève rien au projet à court terme, je risque moi-même d’en être un utilisateur.

Pour durer dans le temps, un espace public doit être flexible. C’est la base, c’est la clé. Tous les espaces flexibles durent des décennies, tous les espaces trop programmés et aménagés sont jetés aux poubelles et refaits rapidement. Un cinéma en plein air c’est super! C’est une tendance forte, c’est rassembleur, c’est agréable. Mais dans 10 ans? On sait pas! Les choses changent et évoluent, les modes aussi, les envies, les citoyens. En ce moment Rosemont et vraiment un quartier familiale. Est-ce que dans 20 ans, quand tous ces enfants auront grandis, ce sera encore le cas? Peut-être pas. Mais la place, elle, sera encore là. Et si on avait plutôt fait une structure qui permet tantôt d’être écran, tantôt d’être support à oeuvre d’art comme à la place des Fleurs-de-Macadam, tantôt jeu d’enfant quand il n’y a pas de film?

Un bon espace public permet d’évoluer, de varier les fonctions. Un cinéma en plein air aujourd’hui, un marché public dans 10 ans, et une activité qu’on ne sait peut-être même pas encore qu’elle va exister dans 20 ans. Est-ce que ça veut dire un carré de béton et de gazon? Pas du tout! Surtout pas. Il y a 1000 options.

Le café est une très bonne idée! Ça anime la place. Mais il dépend de la ville. Les intentions sont bonnes, c’est clair! Mais encore là, les budgets changent, les administrations évoluent. Est-ce que dans 5 ans ce kiosque va encore être ouvert, ou est-ce qu’il va devenir un gros bloc opaque et sale sur le coin? La solution durable aurait été d’ajuster le règlement, et de donner une petite subvention au commerce adjacent pour qu’il perce son mur aveugle, et occupe la place avec une éventuelle terrasse.

Pour les matériaux vous en comptez deux, il y en a 11. C’est beaucoup trop. Vous le dites vous même, c’est pas facile l’entretien en ville! 11 matériaux, c’est 11 entretiens différents, une multiplication des jonctions. Et c’est là que les problèmes arrivent. Pour un si petit site, on aurait pu diminuer, sans rien perdre en qualité. Au contraire.

Bref, c’est un projet amusant, comme vous je suis content de l’arrivée de ce parc. Mais la ville, c’est pas une rénovation de cuisine, il faut la penser sur 50-100 ans. Cette place a une durée de vie de 20 ans. C’est dommage!

1 « J'aime »

Petite précision. La programmation de la place n’est pas encore déterminée, ni celle de la structure “conteneur “. Ce qui est présenté dans la vidéo et les images ne sont que des possibilités imaginées par les concepteurs pour les rendus.

La ville a mentionné qu’elle allait louer la structure centrale à un ou des organismes communautaire(s) et que l’usage pourrait varier.

Il n’y a pas encore d’entente avec le propriétaire de l’immeuble qui longe la future place publique et donc il n’y a rien de prévu pour ce mur pour le moment.

Merci pour les précisions!
L’appel d’offres pour la construction étant en court, la programmation ne peut plus vraiment changé.
Par programmation, on parle de la liste d’usage prévus dans l’aménagement.

Pour le bâtiment voisin, il est également trop tard. Il y a une importante bande de végétation et l’écran permanent qui empêche toutes ouvertures du commerce, à moins d’un réaménagement majeur.

Aménagement d’une oasis éponge dans La Petite-Patrie

7 février 2024

Les aménagements de la place Boyer seront pérénnisés et bonifiés par un concept adapté aux défis climatiques. Crédit : Turquoise Design

La place Boyer, qui propose depuis 2020 des aménagements temporaires en remplacement d’un ancien stationnement municipal, sera pérennisée par un concept adapté aux défis climatiques actuels signé Turquoise Design et EVOQ Architecture.

Plus de la moitié de l’espace sera ainsi végétalisée par la plantation d’une vingtaine d’arbres et d’arbustes et de 1450 plantes, contribuant à réduire les îlots de chaleur et à favoriser une riche biodiversité. Le site sera également agrémenté d’espaces de détente avec un mobilier distinctif fait de matériaux naturels, de brumisateurs, d’un éclairage d’ambiance et d’un kiosque dans un conteneur pouvant accueillir une offre variée en animation.

L’aménagement d’un bassin de rétention et d’un jardin de pluie, l’utilisation de caillebotis au sol pour maximiser l’absorption ainsi que la construction d’une saillie drainante en périphérie de la place permettront de capter les eaux de ruissellement en cas de fortes pluies telle une éponge, tout en sécurisant les déplacements piétons. À lui seul, le jardin de pluie pourra retenir jusqu’à 81,5 mètres cubes d’eau.

Les travaux d’aménagement débuteront au printemps et se poursuivront jusqu’à l’automne 2024.

Source : Ville de Montréal - Arrondissement de Rosemont - La Petite-Patrie

3 « J'aime »