PL 96, débat sur les langues et discussions connexes

Pourtant j’entend souvent des chansons en espagnols sur des stations radio anglophone. Pourquoi ne pas diffuser quelques chansons en francais en heures normal . Juste une suggestion comme ca.

Je me souviens par exemple que la chaine de videoclip muchmusic avait une emission qui s’appelait French Kiss et qui diffusait des vidéoclips en francais seulement.Et c’était bien apprécié du public qui faisait même des demandes spécial pour certaines chanson.

Un extrait ici quand John Mcgale d’Offenbach avait passé a l’émmision.

Le français se porte à merveille à Montréal :blush:


Rapport de l’OQLF | L’école en français gagne du terrain au Québec


PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE
Pas moins de 91 % des élèves fréquentent l’école en français au Québec. C’est deux points de pourcentage de plus qu’il y a 20 ans.

L’école en français continue à progresser au Québec. Et c’est en bonne partie grâce à la région de Montréal, où anglophones et allophones sont de plus en plus nombreux à fréquenter le réseau scolaire francophone.

Publié à 2h09 Mis à jour à 5h00
HENRI OUELLETTE-VÉZINA
LA PRESSE

Un portrait qui évolue

L’Office québécois de la langue française (OQLF) a publié mardi un nouveau rapport pour mettre en lumière la manière dont la forte immigration des 20 dernières années a profondément changé le portrait des écoles de la province. Alors qu’ils représentaient 83 % des élèves au tournant des années 2000, les jeunes de langue maternelle française représentent désormais un peu moins de 76 %. Si la part des anglophones est demeurée stable à un peu plus de 8 %, celle des allophones a pratiquement doublé, passant de 9 % à 16 %.

Le français en bénéficie

Malgré cet apparent recul pour le français, tout indique que les écoles francophones en ont profité pour faire le plein. En effet, pas moins de 91 % des élèves fréquentent l’école en français. C’est deux points de plus qu’il y a 20 ans. Cette hausse est principalement due aux élèves de langue maternelle anglaise ou autre. Sur une période d’environ 20 ans, entre 2000 et 2021, « la proportion des élèves de langue maternelle anglaise fréquentant une école de langue française a nettement augmenté, passée de 18,4 % à 31,9 % », note l’OQLF à ce sujet.

L’école se francise à Montréal

Les gains du français sont en grande partie attribuables à Montréal. Alors qu’un petit Montréalais sur quatre fréquentait l’école en anglais en 2000, ils sont désormais moins d’un sur cinq. La part des élèves anglophones de Montréal fréquentant l’école en français a presque doublé, passant de 17,7 % à 31,9 %. Chez les allophones, la proportion est passée de 78,3 % à 90 %. Pendant ce temps, elle est demeurée stable chez les francophones, à 97 %. À partir de 2011, Montréal comptait plus d’élèves allophones que francophones, mais « cette situation s’est renversée en 2021 », entre autres en raison de la pandémie de COVID-19 et la baisse de l’immigration. Cela pourrait toutefois être « temporaire », selon l’OQLF.

Moins d’élèves admissibles en anglais

Pourquoi tant d’élèves anglophones et allophones fréquentent-ils l’école en français ? Parce qu’ils sont de moins en moins admissibles à l’école en anglais, note l’OQLF. En vertu des règles en vigueur, seulement 72 % des élèves de langue maternelle anglaise sont admissibles à l’école en anglais. Ce taux d’admissibilité était de 85 % en 2000. La diminution d’admissibilité se constate aussi chez les allophones, ce qui s’explique par une migration qui vient de plus en plus de l’international – plutôt que du reste du Canada – et le fait « qu’on trouve de plus en plus de personnes nées ici qui constituent la deuxième ou la troisième génération de leur famille scolarisée en français », lit-on dans le rapport.


PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE
Les élèves anglophones et allophones sont de moins en moins admissibles à l’école en anglais, note l’OQLF.

Forte hausse en séjour temporaire

L’un des rares groupes où l’anglais gagne du terrain se trouve chez les élèves effectuant un séjour temporaire au Québec. L’OQLF note que le nombre d’autorisations à étudier en anglais a triplé depuis 20 ans, avec une hausse majeure de 216 %. Sans surprise, l’Office attribue d’abord et avant tout ce changement à la hausse au nombre de résidents non permanents qui augmente au sein de la population québécoise. Fait inusité, pas moins de 29 % des élèves ayant obtenu une autorisation à étudier en anglais ont le français comme langue maternelle. Alors qu’au début 2000, à peine 83 élèves francophones en séjour temporaire avaient demandé à étudier en anglais, ils étaient plus de 1355 en 2021.

Avec Pierre-André Normandin, La Presse

4 « J'aime »

Chronique d’Allison Hanes dans La Gazette

Allison Hanes: Quebecers are inclusive and bilingual, despite the government

The Two Solitudes share a strong sense of belonging, polls show, in the face of attempts to divide people based on language.

Allison Hanes • Montreal Gazette
Published Jan 04, 2024 • Last updated 4 hours ago • 5 minute read


Recent polling shows that the Two Solitudes are actually in step. PHOTO BY PIERRE OBENDRAUF /Montreal Gazette

With the rights of the English community recently under attack by the Quebec government, one might expect anglophone Quebecers to be feeling alienated in their own province.

With all the handwringing over the decline of French in Quebec, one could be forgiven for expecting francophones to be resentful toward English.

But contrary to the punitive language policies and divisive identity politics that have been so prevalent, recent polling shows that the Two Solitudes are actually in step when it comes to their sense of belonging, positive interactions with each other and pride in their increasing bilingualism.

The Léger Marketing poll of 1,000 Quebecers conducted for the Association of Canadian Studies back in September offers a snapshot of cordial relations during turbulent political times.

For instance, two-thirds of the English-speaking Quebecers surveyed said they feel they are part of the Quebec nation. Three-quarters of francophones agreed that anglophones belong to the nation, as did 92 per cent of allophone respondents.

Jack Jedwab, the president and CEO of the Association of Canadian Studies and the Metropolis Institute, said although talk of the Quebec nation is commonplace, the concept is open to interpretation.

Some anglophones may think of “nation” as a country rather than a political or sociological construct and thus equate it with support for sovereignty. This, more than recent events, may explain slightly lower rates of affiliation. However it is defined, the vast majority of English-speaking Quebecers are nevertheless invested.

“That’s a very dominant theme in political discourse here, that reaffirmation that Quebec is a nation. And so I think it’s had that effect on anglophones, that ‘We need to be included, we are part of that nation,’ whatever it implies,” he said. “My sense was that English-speaking Quebecers don’t want to feel excluded. … So if Quebec is going to frame issues in terms of who is part of the nation and isn’t part of the nation, then English-speaking Quebecers are going to say, like they did in the survey, ‘We’re part of that nation.’ And francophones, for the most part, also say (anglophones are) part of the nation.”

The high levels of belonging as many English speakers feel their language and institutions are being targeted also speaks to the strength of those ties — no matter the prevailing political winds.

“Some may feel that that’s out of line with some of the gestures the government takes, that make a lot of anglophones feel like they don’t belong to the Quebec nation,” Jedwab said. “But rather than expressing that, they’re saying ‘We do belong, we are part of that nation.’”

Similarly, populist resentment is not reflected in the attitudes of most francophone Quebecers. To some extent that may be due to the fact French speakers are unaware of or unaffected by measures that have angered the anglophone community, like new restrictions on who can access public services ushered in by Bill 96.

“I think more francophones are separating out the legislative measures that have been adopted and the ways in which they affect our sense of belonging or not, and the sense that francophones have of Quebec as a nation, which is an inclusive vision,” Jedwab noted.

Since the survey was conducted, francophone Quebecers did back the English-speaking community in contesting damaging tuition hikes for out-of-province students that would disproportionately harm McGill, Concordia and Bishop’s universities. With its very survival threatened, the whole community in Sherbrooke rallied around Bishop’s and helped it win a partial reprieve from the higher fees.

And business groups, the rectors of most French universities, students and ordinary Quebecers decried the proposed doubling of tuition for students from the rest of Canada while supporting the three institutions’ offer to ensure 40 per cent of their graduates master an intermediate level of French. The results of this show of solidarity were mitigated, with the government ultimately deciding to raise fees to $12,000 from $9,000 and impose the requirement that 80 per cent of their students graduate with intermediate knowledge of French. But the support was heartening nonetheless.

It has become easier to blame English and English speakers for the slide of French — even as more anglophones use the language and more francophones become bilingual.

“If you look at downtown Montreal, the government seems to be increasingly concerned with what they call the spread of English in downtown Montreal, hence they’re justifying some of their measures with McGill and Concordia on that basis, because in Sherbrooke it doesn’t seem to be as much of a threat any more. But on the ground, people’s behaviours and their interaction in the two languages operates in a parallel universe to the government vision of bilingualism,” said Jedwab. “The government is hesitant to suggest that its measures are addressing the threat of bilingualism and rather prefers to identify the threat as being English, because bilingualism is popular with Quebecers — francophones, anglophones and allophones alike.”

The 2021 census showed the 68 per cent of Montrealers whose mother tongue is English are bilingual, as are 54 per cent of native French speakers and 53 per cent of allophones.

The Léger survey found an overwhelming 97 per cent of anglophones and 96 per cent of allophones regularly encounter French speakers. Meanwhile, 45 per cent of francophone respondents interact often or sometimes with anglophones, even more frequently in Montreal where the rate is 58 per cent.

“The survey shows the more people have contact with each other — and they do because they are able to communicate across those language lines — the more it supports and enhances bilingualism and the more that becomes important to our identity as Montrealers,” Jedwab said. “It’s almost like there’s a parallel universe: the one in Montreal where people increasingly interact across language lines, value bilingualism, become increasingly bilingual, are very comfortable with that, and the government — which is very uncomfortable with it in terms of using it to justify its legislation — will say this about English, not about bilingualism.”

There may be room for improvement on both sides, with anglophones polled rating their French skills as superior to francophones’ English abilities — and vice-versa.

But despite using language as a wedge, politicians are not turning the Two Solitudes against each other.

7 « J'aime »

Affichage commercial Le français devra occuper les deux tiers des façades et des vitrines

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Pour l’ensemble des entreprises, le coût pour se conformer à cette nouvelle exigence est évalué entre 7 et 15 millions par le gouvernement.

(Québec) Les commerces qui ont pignon sur rue au Québec ont jusqu’au 1er juin 2025 pour ajuster leur affichage commercial afin que le français occupe au minimum les deux tiers des façades et des vitrines.

Publié hier à 14h43


Hugo Pilon-Larose
Hugo Pilon-Larose La Presse

Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, a précisé vendredi la portée de la loi 14 sur le français (anciennement le projet de loi 96), adoptée en 2022, et qui prévoit que « le français doit figurer de façon nettement prédominante » dans l’affichage public visible de l’extérieur d’un local.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge

Par voie réglementaire, Québec précise désormais que « nettement prédominante » signifie les deux tiers d’une vitrine. Pour l’ensemble des entreprises, le coût pour se conformer à cette nouvelle exigence est évalué entre 7 et 15 millions par le gouvernement. Selon M. Roberge, les nouveaux règlements, qui viennent préciser la loi 14, facilitent une compréhension commune de la part de l’industrie face aux exigences linguistiques qu’elles doivent respecter.

INFOGRAPHIE FOURNIE PAR LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC

Concrètement, une entreprise dont la marque de commerce est dans une autre langue que le français pourrait ajouter des descriptifs, un slogan ou d’autres informations dans la langue de Molière, pour s’assurer de respecter la loi. Par exemple, les cafés Second Cup n’auraient pas à devenir des « deuxièmes tasses », explique-t-on. Ils pourraient toutefois préciser qu’ils vendent des viennoiseries, du thé et d’autres produits, afin que l’affichage en français occupe les deux tiers de la vitrine.

Selon Québec, la « grande majorité des commerces » respectent déjà ce nouveau règlement, qui entrera en vigueur dans 18 mois. Le gouvernement affirme avoir collaboré avec les entrepreneurs et les chambres de commerce, entre autres, afin que sa réforme réglementaire soit « applicable ».

Dans un mémoire déposé en décembre dernier au Conseil des ministres, en prévision des modifications réglementaires qui ont été publiées mercredi dans la Gazette officielle, le ministère de la Langue française rappelle que l’Office québécois de la langue française (OQLF) a évalué en 2017 que « le français était minimalement présent (au moins un mot) dans l’affichage général dans une proportion de 94,1 % » sur l’île de Montréal. L’OQLF a également noté que 65 % des messages observés dans l’affichage public dans la métropole (noms d’entreprises et autres messages) étaient rédigés en français, alors que « 7,8 % l’étaient à la fois en anglais et en français et 5,1 % étaient exclusivement en anglais ».

« Selon les données récoltées en 2017, sur l’ensemble de l’île de Montréal, le taux de conformité de l’affichage général se situait à 77,5 %, ce qui signifie que 22,5 % des entreprises étaient non conformes. Le taux de conformité a connu une augmentation par rapport à 2010, alors qu’il se situait à environ 72 % », précise le mémoire.

Bon un autre règlement encore inutile qui va servir totalement à rien et régler aucun problème… dans la liste d’enjeu de société le pourcentage de superficie d’affichage était tellement haut placé dans les enjeux que le gouvernement doit régler…

9 « J'aime »

Le fait que, 2 ans après avoir été la société occidentale la plus enfermée à cause du Covid, en raison notamment du système de santé le plus fragile du monde occidental, malgré les impôts les plus élevés encore un fois du monde occidental… le fait qu’on puisse avoir un gouvernement dont la priorité semble être de légiférer de telles sottises, me met profondément mal à l’aise. Serait-il temps d’aller voter? Est-ce qu’on aurait collectivement choisi d’ignorer les durs apprentissages et à la place de s’occuper d’affaires anodines?
Croyez-vous que c’est la stratégie du gouvernement, de prendre un sujet comme celui de la lamgue, pour recentrer le débat là où il ne doit pas être confronté au désastre que nous avons vécu?

En 2023, il nous faut un peu plus de “Je me souviens” par rapport à ce qu’on a vécu en 2020-2022. Enfin, c’est mon opinion personnelle.

7 « J'aime »

Une forme d’infantilisation de la population. Ridicule.

5 « J'aime »

C’est une stratégie qui a souvent été efficace. Il y a une certaine base de l’électorat qui est même prête à fêter une dégradation brutale de la situation sociale et économique au Québec si elle peut s’accompagner non pas d’une simple rayonnement du français, mais de sa suprématie - et pas seulement face à l’anglais. C’est quand même spécial quand des gens se font invectiver dans la rue pour oser parler espagnol ou créole entre eux.

2 « J'aime »

C’est ce que je me disais aussi, peu d’entreprises n’ont pas déjà le français qui prime sur les façades. Les entreprises où le français est affiché au minimum sont bien peu nombreuses et souvent assez connues pour ça.

Cette frange est-elle si importante que ça? J’en ai pas l’impression, la majorité des personnes est suffisament critique pour ne pas tomber dans cet extrême. Aussi, est-ce que ce n’est pas un peu exagéré de parler de volonté de suprémacie du français pour ce réglement?

2 « J'aime »

Beaucoup d’entres elles ont un petit descriptif en français qui accompagne. C’est une mesure qui avait été introduite par les libéraux. Mais je n’en ai pas vu qui ont un descriptif plus gros que leur marque. D’ailleurs je trouverai ça assez ridicule de voir RESTAURANT, MAGASIN DE JOUETS, LINGERIE partout. C’est générique et franchement caricatural. Ça ne fait rien pour sauver quoi que ce soit.

À mon avis cette frange est très importante. Beaucoup de gens n’en ont rien à faire de l’impact social ou économique ! Quand on parle de français il n’y a aucune nuance possible. Dès que tu dis que tu n’es pas d’accord avec telle mesure tu es traité de colonisé si t’es blanc ou alors on te dit de rentrer chez toi si tu ne l’es pas. C’est facilement le sujet le plus radioactif au Québec.
Depuis quelques années, la politique linguistique est beaucoup plus revancharde que pragmatique. Et tout cela alimenté par des gens comme Bock Côté ou Frédéric Lacroix qui lui par exemple n’hésite pas à compter le nombre « d’immigrants » par école pour montrer que les enfants blancs sont submergés par les étrangers. Et cela sans faire de distinction entre immigrant de 1ere ou de 2e génération. Des enfants pourtant francophones. Pour beaucoup d’acteurs très influents du débat public, qui ont une tribune parfois offerte par le gouvernement, ce n’est plus qu’une question de langue. C’est littéralement une question de survie de la « race » canadienne française. Et on amalgame ce nouveau combat à la protection de la langue pour que ça passe mieux. Mais c’est de moins en moins flou.

1 « J'aime »

Même si je suis daccord que ce règlement ne va pas changer grand chose pour la protection du français, je trouve l’argument “qu’on a des enjeux plus importants à régler” assez faible. Juste parce que ce type d’enjeu prend plus de place sur la scène médiatique, cela ne veut pas dire que les ministères de l’éducation et de la santé restent les bras croisés. On peut prendre l’exemple du Projet de loi 12 qui change, entre autres, le fardeau de preuve pour la déchéance de l’autorité parentale d’un parent ayant agressé sexuellement ses enfants. C’était un enjeu plus important pour les familles vivant ce type de situation, mais le sujet était moins présent dans la scène médiatique.

5 « J'aime »

Non je ne réfère pas au règlement mais à une frange de l’électorat et plus généralement à des orientations pour les courtiser. Au pire ce règlement seul agit comme appel du pied pour des citoyens pour qui c’est l’objectif, mais ce n’est pas moins décevant si des élus exploite la chose même s’il ne partagent pas personnellement de telles attitudes.

2 « J'aime »

Sauf c’est de quel mesure le gouvernement va se venter et qu’on va entendre dans les médias, certainement pas le projet de loi 12…

L’autre jour je me suis plains au service a l’auto d’un tims horton. Ils avait mis une note en anglais seulemenf (cash only no card) sur le haut parleur pour passer la commande.

Je leur ai meme proposé de l’ecrire moi meme en francais.

Pour ce qui est d’ecrire en gros restaurant ou hotel ou magasin. Je trouve que ca ne rapporte franchement rien pour proteger le francais.

Juste imaginé ecrire Restaurant plus gros que le M de Mcdonald.

Autant que ca m’énerve de voir un commerce avec affichage en anglais rue Saint-Denis, autant je suis assez à cheval sur le défense de la langue française à Montréal…autant je crois que ce genre de politique ne sert plus la cause de la langue.

Avec les 7 à 15 millions de dollars prévus pour cette initiative et si on ajoute le budget de l’OQLF, on pourrait avoir une méga école de langue française quelque en plein quartier latin tout en étant associé à l’UQAM pour offrir des cours de langue au plus grand nombre de personnes possible et cela à tous les niveaux, il me semble que ce serait une meilleure utilité.

6 « J'aime »

Corrige-moi si je me trompe, mais je pense que c’est une estimation des dépenses qui devront être faites par les entreprises pour se conformer, et non pas de l’argent du gouvernement?

4 « J'aime »

ah mince, on va leur dire que ça ne sert à rien.
image
et eux aussi d’ailleur
image

1 « J'aime »

C’est littéralement écris "McDonald’s’’ dans d’autre caractères que l’alphabet Latin, aucunement écrit ‘‘Restaurant’’ qui déforme la marque ou le nom de l’établissement qui enlaidissent l’espace public. Dans une langue où des gens ne comprennent pas un type de caractère, c’est pas du tout la même chose qu’un nom qui sonne anglais, mais que tous locuteurs francophones peuvent quand même lire.

Pour les Premières Nations, c’est leur droit de faire ce qu’elles veulent sur leur territoire.

3 « J'aime »

et nous on peut pas?