PL 96, débat sur les langues et discussions connexes

Sur YouTube, il y a Ma prof de français qui fait un excellent travail de vulgarisation et explication de notre langue en comparaison aux références du français international. Son but est justement d’expliquer aux immigrants les différences pour qu’ils puissent mieux nous comprendre. J’ai aussi beaucoup appris personnellement et je me sens moins coupables de mes travers, souvent très logiques au final. D’ailleurs, ce genre d’enseignement serait essentiel au secondaire à mon avis, afin de rendre la matière plus intéressante, pour les gens qui sont comme moi et cherchent un sens / une explication à ces différences.

Ceci dit, ce n’est pas comme si on ne comprend pas le français international non plus. Il ne devrait pas y avoir d’enjeu de communication ou d’embauche pour les gens qui ne parlent pas « québécois » et nos expressions s’apprennent avec le temps. Ça fait partie de l’intégration à notre culture.

1 « J'aime »

Effectivement, mieux vaut apprendre le français parisien, bien entendu :

“Wesh trop zarbi le keum! Laisse béton osef mdr”

[sarcasme off] :innocent:

2 « J'aime »

Jamais entendu parler d’un dictionnaire semblable.

Est ce qu’il ya les mots comme Quossé et awaye icitte dans ce dictionnaire.?

L’argot qu’on appele ca non?

Sinon il ya aussi le verlan une facon de parler francais a l’envers.

Le langage populaire est une réalité dans toutes les langues auxquelles il faut ajouter les régionalismes et les accents locaux. C’est ce qui fait la différence entre disons l’allemand de Bavière, celui du nord de l’Allemagne ou celui de Suisse. Pareil en espagnol, en italien etc. Idem en anglais, l’american n’est pas le british, ni le canadian, qui lui-même se distingue selon les régions.

En d’autres mots à l’instar des autres langues, le français d’ici a ses propres particularités qui prennent racine dans son passé, en se distançant peu à peu avec le temps du français parlé en France à la même époque. Ainsi les deux sociétés ont évolué lentement en fonction de leurs propres réalités sur le terrain. On pourrait en parler longtemps, mais une chose demeure la grammaire et la base du vocabulaire (verbes etc) sont communs à la plupart des communautés françaises à travers le monde.

Donc l’enseignement du français standard se ressemble généralement d’un pays à un autre. Ce qui n’empêche pas les gens d’introduire ensuite les régionalismes propres à leur lieu de résidence s’il le souhaitent. On ne demandera pas non plus à un français d’abandonner son accent ou son vocabulaire personnel pour mieux s’intégrer, car il n’est pas nécessaire de niveler la langue pour bien se comprendre, tout en appréciant les différences.

Je termine en disant que la meilleure façon d’améliorer son langage et surtout d’étendre son vocabulaire est bien sûr la lecture. Parce qu’elle enrichit nos connaissances à tous les niveaux et fait de nous un meilleur locuteur dans l’échange avec autrui. En fait le seul danger avec la lecture assidue, toutes langues confondues, c’est le risque d’endommager durablement notre ignorance.

3 « J'aime »

Vous semblez confondre le langage familier de celui formel. Avec mon entourage, je peux très bien dire “kessé tu fait icitte”, chose que jamais je n’emploierai avec mon patron. Le langage familié existe dans toutes les langues. On a notre “pantoute”, comme l’anglais a son “ain’t”.

1 « J'aime »

Je presume que c’est beaucoup plus facile pour un anglophone apprendre le francais que le japonais.

Tu semble porter beaucoup d’attention a ceux qui emettent des propos haineux.

Il y en aura toujours faut juste les ignorer.

Oui mais quand on l’utilise dans les medias c’est autre chose.

Aussi quand tu t’adresse a une personne dont le francais n’est pas sa langue disont que c’est preferable pour te faire mieux comprendre de parler un francais disont plus standard.

Je parle espagnol le castillano plus exactement. L’autre jour un cubain me parlait mais en espagnol cubain désolé de le dire mais j’avais de la difficulté a le comprendre. Les cubains et dominicain ont tendance a couper les R quand ils parlent.

C’est un peu contradictoire ce que tu dit. Tu ne connait pas trop la musique francophone et tu dit qu’il y a beaucoup de bonne musique francophone

J’écoutait beaucoup de musique francophone comme beacoup de quebecois d’ailleurs a l’époque.

Mais bon c’est se mettre la tete dans le sable de pas voir la difference avec ce qu’on a de nos jours. Comme quantité , variété et qualité.

Fin des années 80 et années 90 jusqu’au début 2000 on a connu une effervescence dans la musique Quebecoise et aussi Francaise.

Coté quebecois Que se soit , Daniel Lavoie,Roch Vosine, Michel Rivard , Paul Piché, Pierre Flynn, Offenbach, Jerry Boulet, Les Coloc, Marjo, Noir Silence, Michel Pagliaro, Celine Dion, Marie Denise Pelletier, Richard Seguin, Jean Leloup, Il yen a tellement que j’en oublie,

Coté Francais, Indochine, Mylene Farmer, IAM ,Francis Cabrel,Berrurier Noir, Etienne Daho , Les Rita Mitsouko, Jean Jacques Goldman,Patrick Bruel, Niagara , Maurannne etc…

Bref on sort du sujet mais putain que je m’ennuie de cette époque,

Est-ce le fameux débat de « dans mon temps » c’était dont mieux? Je comprends une certaine nostalgie et je n’enlève rien des grands de cette époque. Vous faites référence à un style particulier, c’est vrai qu’on ne le retrouve plus beaucoup, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus de bons artistes québécois. Disons que vous oubliez certains artistes exceptionnels après 2000 : Ariane Moffatt, Pierre Lapointe, Karkwa/Louis-Jean Cormier, Les cowboys fringants, mes Aïeux, deux frères, Roxane Bruneau, Karim Ouellet, Coeur de pirate, les soeurs boulay, Marie-Mai, Loco Locass, Vulgaires machins, charlotte Cardin, etc. Chacun ces goûts, évidemment, mais tous des artistes québécois qui chantent fièrement en français, plusieurs ayant reçu des distinctions (qualité du texte, de la musique, etc.). J’oserais même dire qu’il y a plus de variétés qu’avant.

Aussi, j’entends souvent l’exaspération des générations plus âgées sur les plus jeunes qui consomment la culture anglo-saxonne, mais ne me dites pas que vous n’avez pas eu de tentations vers de la musique comme : Beatles, Pink Floyd, Guns n roses, Fleetwood mac, nirvana, u2, metallica, etc? Autant de groupes appréciés aussi par des québécois, pourtant la culture québécoise n’est pas disparue suite à ce « vice ».

4 « J'aime »

Un média c’est autant de l’information que du loisir, dépendamment du but recherché, ça peut être très ou pas formel du tout, en toute légitimité. Bref, on peut changer de poste pour ce qu’on recherche.

(j’ai corrigé ta citation brisée)

Non, ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai dit que bien des gens sont plus calés que moi dans le domaine. Je ne recherche pas activement la musique francophone autant que d’autres genres, et malgré cela, juste ma liste de lecture “nouvelles découvertes francophones du Québec”, des groupes récents et découverts dans la dernière année, dois faire environ 15 artistes (ajout: je suis allé compter, 22 nouveaux groupes rajoutés cette année). Cela s’ajoute à ce que je connaissais avant, c’est beaucoup de la relève. Et c’est excellent.

Sinon @Maxurb a bien répondu à la question selon mon opinion. Je rajouterais que le contexte culturel mondialisé rend plus difficile d’avoir une dominance locale comme avant. C’est à mon avis une grosse différence qui concerne affecte toutes les cultures et la production culturelle en général. Mais au niveau des artistes, non, je trouve que le talent est bien là. Mais c’est peut-être une question d’aller chercher ce qu’on veut, comme le registre de la langue à un poste de radio.

2 « J'aime »

Justement, je dirais que les années 90 et 2000 étaient un peu un creux dans la musique québécoise. Une chance que Jean Leloup et Daniel Bélangé étaient là.

Depuis 2010, il y a une effervescance musicale au Québec. Il faut chercher au delà de ce qui se joue à la radio (bien qu’elle est bonne aussi), il y a une énormr scène super vivante autant à Montréal que dans l’entièreté du Québec et dans de nombreux genres. Que ce soit du métal, du rock, du rap, de la pop, du country, il y a d’excellents artistes au Québec présentement.

Ça n’enlève rien aux artistes merveilleux des années 60 à 80 au Québec, que j’écoute majoritairement, mais pour pouvoir dire l’état actuel de la chanson, il faut être à jour et ne pas vivre que dans les succès du passé :wink:

1 « J'aime »

Les Cowboys Fringants, c’est assez incroyable comme groupe. Dure à battre. Et les Deux frères, tout comme Loco Locass, sont très bons et rien à envié à personne sur la scène internationale. Mais, je me dois de mettre mon grain de sel et rajouter quelques noms comme Les Charbonniers de L’enfer, Les Gars du nord, Salebarbe, les Chercheurs d’or, Adamus, Émile Bilodeau, Patrice Michaud, Fouki, Loud, Samia, Les Louanges, Dumas, Philippe Brach etc.

Sans oublier les Colocs, quand même ! Mais aussi Éric Lapointe, la Bottine Souriante, Vilains Pingouins, les Respectables, Zachary Richard avec 2 albums magnifiques en 96 et 2000 mais encore Daniel Boucher, Bori, Noir Silence, Mario Pelchat et mais préférés qui continuent encore à m’émerveiller depuis les années 70 et encore meilleur dans les années 90 et 2000 soit Richard Séguin et Michel Rivard.

Bon, nous sommes loin de la discussion sur les langues, c’est vrai, mais je trouve trop intéressante l’idée de parler de musique alors j’ai profité de l’occasion pour partager un petit peu de ma passion pour la chanson québécoise en évoquant les noms mentionnés plus haut. Et j’aurais pu continuer pour les années 50, 60 et 70…

6 « J'aime »

A ceux qui m’ont répondu au sujet de la musique.

Je dirai que j’ai essayer de faire écouter de la musique francophone quebecoise ou francaise plus comtemporaine a des immigrants. Pas trop interessant pour eux.

J’ai eu plus de sucess avec des chanteurs et groupes des années 90 et début 2000.

Loco Locass ca date des années 90 début 2000. Le groupe a été fondé en 1995.
Charlotte Cardin chante en anglais a part quelques chansons en francais.

Une chose de sure on entendait beaucoup plus de chansons en francais a la radio que maintenant.

Et il y avait aussi de tout les genres. Pas seulement un style particulier .

Du rap au rock en passant par le punk.

Les marmottes aplatie et vulgaire machin. ca date des années 90 et début 2000.

C’est vrai que la radio diffuse assez souvent les même chansons des même groupes du même style et c’est une situation souvent critiquée. Nos radios ne sont pas très bonnes. Il est rare, par exemple, d’entendre du Québec Redneck Bluegrass Project à la radio, mais la musique actuelle reste super diversifiée, c’est juste qu’il faut la découvrir par d’autres moyens.

C’est par des émissions radio comme Il restera toujours de la culture et Jusqu’au bout à Radio-Canada que je découvre les artistes québécois et autochtones

Je consomme la musique sur bandcamp.com
On y trouve plusieurs artistes du Québec.

3 « J'aime »

Pour que les chanteurs et groupe quebecois francophone survivent il faudrai que les radios en diffuse plus c’est le meilleur moyen de les faire connaitre plus que autre chose. Bien sure qu’avec internet ca donne une autre vitrine pour eux. En plus la vente de disque est au plus bas.
Je me demande comment ils peuvent vivre de leur musique. A part quelque concert ici et la.

Aussi on devrai obligé les stations anglophones du Quebec a diffusé un minimum de chanson francophone.

Aie aie aie aie aie… j’imagine les radios anglophones, la Gazette, CTV, le QCNG et autres chantres de la diversité (en anglais bien sur) appeler à la dictature du gouvernement qui oserait demander au CRTC d’obliger des radios anglophones de diffuser 2 chansons francophones à 3h du matin !!!

Julius Grey se lécherait les babines à l’idée d’avoir le dossier entre ses mains.