PL 96, débat sur les langues et discussions connexes

Vraiment pas étonnant, ma langue maternelle m’a été transmise naturellement, puis le français est devenu ma langue d’usage en allant à l’école et j’ai appris l’anglais (et un peu plus tard l’espagnol) grâce aux cours et à la pression à apprendre la langue.

Dans mon chez-nous, deux langues sont parlées, la langue maternelle et le français et ça l’a toujours été comme ça pour tout mon entourage immigrant.

Bref, c’est vraiment cool cette ouverture à apprendre de nouvelles langues à Montréal (et au Québec en général aussi), pouvoir entendre tant de langues mais que tout le monde puisse se comprendre, c’est vraiment un heureux mélange de circonstances.

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Ce programme représente combien de personnes par an ? 500 ? On s’en prive sous prétexte que ça va changer quelque chose ? Gros n’importe quoi… Moi qui pensais que Christine Fréchette allait apporter plus de pragmatisme.

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Les entrepreneurs c’est minimine.

Dans le plan d’immigration 2023 :
Les entrepreneurs font parti de la catégorie « gens d’affaires »

Le programme des gens d’affaires rapportent au gouvernement, car les frais sont + élevés. La majorité des autres provinces ont annulé les programmes des investisseurs, car considérés comme un moyen d’acheter son visa de résident permanent.

Les tarifs

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It may be a “small” program, but a lot of Montreal startups rely on VC funding via this program. After this news, a prospective client cancelled their plans in Montreal, was ready to open up their pocketbook for VC’s here… lots of money gone.

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Changement de nom pour le pub « Ye Olde Orchard »

Ye Olde Orchard Pub changes to ‘Maison publique Orchard’ to comply with Quebec language law

Pub chain co-owner says no one in the government can explain its guidelines on signage, but “we are doing our best to comply.”

René Bruemmer
Published Nov 09, 2023 • Last updated 2 hours ago • 3 minute read


A new sign outside Ye Olde Orchard Pub on Monkland Ave. The pub changed its name to avoid trouble with the Office québécois de la langue française. PHOTO BY JOHN KENNEY /Montreal Gazette

After 27 years of being known as Ye Olde Orchard Pub, the sign outside the Monkland Ave. restaurant and bar changed this week, to Maison publique Orchard.

Owners of the establishment made the changes after a complaint was lodged with the Office québécois de la langue française (OQLF) last spring. Quebec’s French-language watchdog told the owners the sign would have to be altered to include French words that describe its business activities. They were also told more stringent signage rules would be coming into effect in 2025 — but Quebec had not yet disclosed what those rules would be.

Rather than having to spend thousands of dollars changing their signs twice, the owners of the Orchard Group chain of eight pubs, of which the Monkland location is the flagship operation, came up with a solution they believe will also comply with stricter regulations coming into effect as of June 1, 2025 under the Charter of the French Language as amended by Bill 96.

But they’re not exactly sure.

“We (made the change) based on the guidelines the OQLF gave us when we first reached out,” said Joe Pilotte, co-owner and vice-president of operations for the Orchard Group. “According to my understanding of the guidelines, no one understands the guidelines. No one has the answer, and to be honest, no one is very confident with their answers.”

Pilotte said one “incredibly nice lady” from the OQLF did tell them: “‘I don’t know what to tell you, but if they’re giving you warnings now, as of June 1, 2025, it’s only going to get worse.’ So we are doing our best to comply. Obviously we don’t want to get fined, we’re still coming out of COVID, it’s always a hard time for restaurants to survive, you throw in COVID and the threat of fines …


Nouvelle reprise par City News

Montreal pub changes sign to comply with OQLF orders

“It’s never fun to be threatened with fines,” says Joe Pilotte of the Orchard Group, which owns the Orchard pubs in Montreal. The pub added a French descriptor to its signs in order to comply with the OQLF. Swidda Rassy reports.

une chance que l’OQLF existe, sinon Montrealgazette serait en faillite :joy:

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Moi je suis un grand défenseur de la langue française et la situation fragile de celle-ci dans le contexte nord-américain me préoccupe au plus haut point. Je trouve même que le gouvernement n’en fait pas assez pour faire la promotion là ou c’est nécessaire.

Cela étant dit, de s’en prendre à des petites entreprises locales pour qu’elle francise leur nom de cette façon là me désole beaucoup. Un pub c’est un pub. Une pizzeria c’est une pizzeria, un dim-sum c’est un dim sum, un sushi c’est un sushi, une binerie c’est une binerie etc…

Dans un pub, je veux me sentir dans un pub, et un pub c’est anglais, irlandais peut-être écossais. Et j’aime que la déco, la musique, la bouffe et le nom reflètent un pub, que ce soit anglais ou irlandais.

Il me semble qu’on est capable d’absorber, en tant que société et en tant que grande ville, des dénominations de commerces en d’autres langues et qui représentent exactement l’activité qui s’y trouve à l’intérieur et qui enrichissent l’animation visuelle urbaine de façon ludique, créative et coloré. Et, de surcroit, qui sont reconnus mondialement comme tel.

Il me semble aussi que nos ‘‘inspecteurs’’ seraient beaucoup plus utiles de donner des cours de français à des étudiants étrangers, à des nouveaux arrivants, à des jeunes enfants en difficultés scolaires ou à tout simplement à des gens intéressés à apprendre ou parfaire leur Felix Leclerc, leur Michel Tremblay ou leur Yvon Deschamps.

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Je suis d’accord avec toi, mettons nos énergies là où ça compte et surtout évitons les situations ridicules qui nuisent à l’image du Québec en étant contre-productrices.

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Tu es beaucoup trop sensé.

Non faut se « venger » taper sur la tête du monde le plus possible. Le fait qu’il y a inscrit de façon générique « Restaurant » devant tous les Burger King et Subway de la province a sauvé le Français. J’ai jamais rien vu d’aussi con. Alors que comme toi j’ai toujours trouvé que la loi 101 était bonne.

Tu t’imagines qu’au travail je dois maintenant fournir à mes clients anglos des copies versions françaises de tout ce qu’ils doivent signer alors que ça va direct dans la poubelle avant même de sortir de mon bureau. Qu’est ce que ça change ? Ça n’a aucun sens.

Sinon le déchirage de chemise parce qu’au supermarché T&T, il y a des produits très prisés dans la communauté chinoise dont la note n’est disponible qu’en Chinois et qu’il n’y a pas de Français. C’est quoi la solution ? Qu’on perde accès à ces produits là ? Qu’ils ne soient pas dans notre face ? Et qu’il faille se casser la tête à aller les chercher dans une autre province ? Une chose que j’aime dans cette ville c’est qu’on trouve de tout. C’est frustrant qu’on veuille nous limiter ça.

Je ne débat avec personne mais je suis vraiment fatigué de cette dynamique toxique. C’était juste pour exprimer mon sentiment. Personne ne changera d’avis suite à mes écrits et je ne changerai pas d’avis non plus. C’est dire le niveau de polarisation et de toxicité de cette question.

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Je suis en partie d’accord. Qui plus est, « Maison publique » ne me sonne aucune cloche sur le type de commerce (voire que c’est un commerce tout court), contrairement à l’ancien nom. C’est peut-être un mauvais choix des propriétaires, mais ça reste une conséquence fâcheuse.

Toutefois, dans un contexte où le français en Amérique est fragile et que les langues étrangères se multiplient dans la province, je m’attendrais tout de même à un minimum d’effort des commerçants pour s’afficher dans notre langue commune pour clarifier le type de commerce. Pub, restaurant, magasin de…Or, ce respect de notre spécificité ne semble pas du tout acquis et a été mis en place grâce à une loi, par la force, ce qui est plutôt triste.

Je comprends pourquoi ce débat est polarisant sur le forum. Il y a un gros manque de respect en traitant les défenseurs de la langue de cons, par extension. Aussi, j’entends souvent l’argument que tout le monde sait ce qu’est un « McDonald’s ». Évidemment, mais j’aimerais rappeler qu’une loi n’est pas parfaite, qu’elle est généralisante et que certaines situations sont dommages, mais l’objectif reste qu’elle permette aux personnes unilingues francophones ainsi qu’aux visiteurs unilingues francophones, de savoir où ils vont quand ils croisent un « Applebee s», « Chick fill A », etc. C’est là où le mot français en avant prend tout son sens, si ces commerces venaient au Québec. Et pour les grandes chaînes, c’est adorable et ça contribue à nous rendre unique.

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En fait, ce n’est pas vraiment ça le but de ces dispositions-là. Le but des règles de l’affichage en français, c’est d’établir dans l’espace public que la langue commune d’usage au Québec est le français. Ce n’est pas parce que les gens ne sauraient pas qu’un Home Hardware est une quincaillerie, mais plutôt pour que la personne qui se promène dans l’espace public voit le français partout.

Il faut se rappeler que ces lois-là sont en réaction à l’omniprésence de l’anglais dans l’espace public avant. Il suffit de regarder une photo de Montréal des années 50 pour voir comment tous les commerces ou presque, même sur des rues francophones comme St-Hubert ou Mont-Royal s’affichaient comme “jewlery”, “grocery”, etc.

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Un texte intéressant sur la genèse des conflits linguistiques modernes, la crise de St-Léonard dans les années 60.

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Programmes d’appui pour l’anglais Ottawa finance l’anglicisation du Québec à coups de milliards, dénonce le Bloc

PHOTO SIMON GIROUX, ARCHIVES LA PRESSE

« Ça démontre que ça devrait être le Québec qui soit le maître d’œuvre de sa politique linguistique », a soutenu le député bloquiste Mario Beaulieu en conférence de presse lundi.

(Ottawa) Plus de 2 milliards en fonds fédéraux ont servi à financer des programmes d’appui pour l’anglais au Québec entre 1995 et 2022, selon une compilation effectuée par le Bloc québécois. Le député Mario Beaulieu fait valoir que de telles sommes devraient plutôt servir à soutenir le français qui est en déclin.

Publié à 11h35

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Mylène Crête
Mylène Crête La Presse

« Ça démontre que ça devrait être le Québec qui soit le maître d’œuvre de sa politique linguistique », a-t-il soutenu en conférence de presse lundi.

L’élu de la circonscription de la Pointe-de-l’Île a épluché les comptes publics pour avoir le détail des subventions accordées en vertu de la Loi sur les langues officielles et a ensuite compilé les sommes. Il arrive à la conclusion qu’un peu plus de 2 milliards ont été alloués par l’entremise de quatre programmes, soit celui du développement des communautés d’expression anglaise, de mise en valeur des langues officielles, du Fonds d’appui à l’accès à la justice dans les deux langues officielles et de la contribution pour les langues officielles en santé.

« Ce financement-là devrait plutôt servir au français langue de travail, faire du français la langue commune et non pas servir à appuyer l’anglais au Québec », a-t-il affirmé.

Le dévoilement au printemps dernier du dernier Plan d’action sur les langues officielles avait soulevé la controverse au Québec. Une fonctionnaire avait confirmé qu’environ 20 % du 1,4 milliard sur cinq ans serait destiné à la communauté anglo-québécoise, comme c’est le cas historiquement. De cette somme, un montant de 138 millions financera divers projets de la communauté anglophone.

Le ministre de la Langue française et responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, avait réclamé que ces 138 millions servent plutôt à la francisation.

C’est nouveau ca le quebecois une langue ha bon?

Je parle le francais qui est ma langue maternelle.

Je dit Ma tante pas Mamatante. Ni Monmoncle. Et je dit Ils étaient et non Sontaient.
Et quand je dit moteur je ne dit pas motauye.

J’ai essayer de trouver un dictionnaire avec le mot matante je n’ai pas trouvé.

Si on veut que les gens apprennent une autre langue ca prend un standard et des regles sinon on abouti a rien.

J’aimerai apprendre l’arabe. Par contre désolé de le dire c’est quasi impossible de l’apprendre il ya trop de difference entre les different dialecte. Un syrien ne va rien comprendre quand un marocain parle.
Ils doivent parler l’arabe classique entre eux. Un arabe que personne ne parle vraiment dans la vie de tout les jours.

Les algeriens parle un arabe truffé de mot francais.

Un saoudien va rien comprendre de ce qu’ils disent.

On peut dire la meme chose pour l’anglais. Un neo-zelandais qui parle dans son anglais regional est difficile a comprendre pour moi.

Matante est une univerbation. Il y en a des tonnes dans le français. Ça n’empêche personne d’apprendre le français ou d’être fonctionnel au Québec. La langue ici n’est franchement pas décalée au point d’être incompréhensible.

On s’éloigne vraiment des enjeux de francisation à l’université qui est question ici à mon avis.

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Des immigrants qui apprennent le francais a l’école m’on affirmé que ce n’est pas trop évident quand on t’apprend a parler d’une maniere et qu’ensuite les gens te parlent d’une autre facon.

On s’eloigne peut etre du sujet mais je ne crois pas. On parle d’accesibilité et de facilité a apprendre le francais. Toujours ca le but finalement.

:wink: https://usito.usherbrooke.ca/définitions/matante

Une version québécoise du Urban Dictionary?

C’est d’une plus grande rigueur je crois:

Usito est le premier dictionnaire électronique à décrire le français standard en usage au Québec, tout en faisant le pont avec le reste de la francophonie.

Il propose un contenu ouvert sur l’Amérique du Nord et sur le monde. Usito est le seul à offrir d’une manière aussi détaillée une description du monde à laquelle les Québécois et les autres francophones d’Amérique du Nord peuvent s’identifier.

Le dictionnaire Usito décrit tous les mots du français standard actuellement en usage au Québec, attestés dans les écrits de langue soignée (registres neutre et soutenu). Il couvre tous les domaines de la vie courante et professionnelle : il fait une large place aux domaines des institutions politiques et juridiques, du système d’éducation, du sport, de l’alimentation, de l’histoire et du territoire (référence aux peuples autochtones), de la faune et de la flore, etc.

C’est l’oeuvre de plusieurs docteurs en linguistique, plutôt que d’être écrit par les internautes.

Bref, le mot “matante” est attesté dans les écrits de langue soignée.

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Usito devrait être inclu dans la Vitrine linguistique de l’OQLF!

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