PL 96, débat sur les langues et discussions connexes

Évidemment, il y a un processus historique à très long-terme et c’est pas directement causé par les francophones… et ça n’arrive pas juste chez nous mais mondialement, en faveur de l’anglais. Quoique… si on pouvait s’élever par dessus au niveau économique et culturel, peut être pourrions nous l’inverser localement…?

Cela étant dit. Localement, à Montréal, mon expérience purement anecdotique est que les mesures genre loi 96 font perdre encore plus de prestige au français. Je vois plus d’attitude du genre “oui c’est des épais en région qui nous imposent des conneries, mais à Montréal on est une ville internationale, ouverte, fière et on va pas se faire avaler par des nationalistes”. Et c’est pas les anglophones, mais encore plus des francophones montréalais qui ont honte de ce qu’on vote dans notre Province. Comme quoi le français finit par être associé à l’intolérance, l’anti-cosmopolite, le xénophobe.

Il y a des nuances, moi même j’ai du mal avec ce sentiment (et je crois que le Canada anglais prend une virée encore plus préoccupante vers une droite américanisée à la Trump). Mais je dois avouer que de plus en plus, quand on vit à Montréal en français, on doit faire attention pour ne pas paraître intégriste et intolérant, on doit presque s’excuser d’avoir parlé en français, et ça, c’est pas la faute des immigrants ou des anglophones ou des allophones. C’est la faute de ces francophones qui sont une minorité dans la rue, mais une triste majorité aux urnes, qui votent et soutiennent ce genre de mesures qui sont honteuses et malheureusement normalisées. Imaginez si Trump interdisait demain d’offrir des services médicaux en espagnol aux US et y mettait des inspecteurs en Floride. Eh! On parlerait bien mal de lui. Et pourtant nous on fait dix fois pire, et notre “droite” et nos “progressistes” sont bien d’accord. Simplement honteux.

La version vidéo du reportage de CBC

Are there cognitive benefits to speaking 2 languages? The science says yes

Researchers in Montreal are pointing to the benefits of bilingualism for the brain’s health and efficiency — suggesting it could even help prevent diseases associated with aging, including Alzheimer’s.

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Je crois qu’il y a une nuance importante à apporter à votre réponse puisque celle-ci se base principalement sur des idées reçus souvent gerbé par le torchon journalistique qu’on appel ‘‘La Gazette’’.

Voyez ce que je veux dire? Non, c’est faux et ça l’a été démenti à plusieurs reprises. Les hopitaux ont le droit d’offrir un service an anglais et on toujours eu le droit.

Merci de répéter la Gazette. Cette fausse dualité de ‘‘anglais = ouvert sur le monde, français = fermé sur soi-même’’. Et puis quoi encore?

Ayoye.
Premièrement, on comprend que vous parler des électeurs de la CAQ, gens que pour lesquels j’ai très peu de respect en partant, mais ceux-ci représente une minorité du Québec en terme de pourcentage. Le Québec reste encore très varié en terme d’idéologies politiques, ne l’oubliez pas.

Ensuite, avoir honte de parler français? Désolé, mais comme dirait les anglais: ‘‘sounds like a you problem’’.

Ça fait plus de 200 ans que c’est le cas au Canada, on peut lire des vieilles rubriques en anglais du XIXe qui raconte la même chose. Cette perception est vieille et vient d’un endroit très sombre (théorie raciale britannique). Le contenant à juste changé.

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Commentaire creux vraiment je ne crois pas. Le gouvernement du Quebec a meme nuit aux francophone hors Quebec.

Quand je parle de s’isolé dans notre confort c’est ca. On a laissé tomber les francophones hors quebec. On s’est replié sur notre province.

Tu parles d imposer une langue c’est ce que les espagnols on fait.

Les Anglais ont plutot diffuser leur langues en envoyant des colons dans des regions encore peu habité comme l’australie et le Canada , nouvelle zelande. Les colonies comme l’inde pakistan et autres pays en afrique et ailleurs on conservé leurs langues locales.Meme si ils utilisent aussi l’anglais.

Ce n 'est pas tellement le cas en amerique du sud. A part le Paraguay. Le reste des pays latino americain on vue leur langues autochtone quasiment disparaitre.

Je n’ai pas de bac en histoire. Mais je trouve tres interessante l’histoire des États-Unis.

Il fut un temps ou il y avait une bonne proportion de locuteur allemands dans ce pays.

C’est peut etre cela qui a empecher d’avoir une langue officiel aux USA.

Lol. Je ne lis pas “The Gazette” et je ne nie aucunement les rôles historiques de l’anglais et du français au Québec, ni les dynamiques de pouvoir entre anglophones et francophones depuis des siècles, ni la mauvaise presse permanente au Canada anglais.

Je dis simplement, qu’on leur rend la tâche extrêmement simple en étant nous-mêmes soumis par du populisme linguistique et en créant des lois kafkaïennes.
Et du même coup, on éloigne les allophones qui ont choisi le Québec (communauté dont je fais partie).

Je vous demanderais où, dans mon texte, vous avez vu une défense de l’anglais ou un sentiment que “anglais = ouvert, français = fermé”. Je vous dirais que c’est ça les idées reçues et l’insécurité qu’on trouve derrière nos politiques. Mon argument était très différent…

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Tu penses que les anglais ont fait quoi ici? Que ce soit dans le reste du Canada, ou en Australie, juste te rappeler qu’il y avait des gens ici et la-bas avant qu’ils arrivent. Le fait qu’ils étaient ‘‘peu’’, ne change rien, au contraire, ça démontre que quand la résistance était minime, ils s’en sont donner à coeur joie. Et tu mentionne l’Afrique comme si ils avaient pus conserver leurs langues, au contraire. Et on parlera pas des américains sur leurs conquêtes espagnols et mexicaines.

Bref, n’importe quoi.

Et moi ce que je dis c’est que ça a toujours été le cas peu importe ce qu’on fait. Avant c’était: Québec mal parce que français, catholique, pauvre, traître, inférieur, etc. Aujourd’hui: français, péréquation, raciste, loi 101, souveraineté, etc.

Ils vont nous haïr peut importe ce qu’on fait, ils trouveront une autre raison même si on deviens les plus beaux ptits chiens canadian bien dressé.

On ne leur donne pas la job facile, ils trouveront toujours quelque chose. Dans les moments lents, bah ils trouveront un pauvre anglophone qui a pas réussi à se commander un café en anglais.

En gros, on devrait s’en foutre. On protégera le français comme ça nous tente peu importe ce que le Canada anglais en pense. On peut débattre sur la façon de le faire sans problème, c’est saint. Mais ce qu’ils en pensent les anglophones? Seigneur que j’en ai plus rien à faire quand tu regardes les tendances des deux derniers SIÈCLES quand il est question de langue.

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Je suis 100% pour le Francais je suis francophone avant tout. Juste qu’on s’y prend pas toujours de la bonne facon. J’adore le francais mais j’aime aussi l’anglais l’un n’empeche pas l’autre.

Commencer a parler de racisme ou n’importe quoi d’autre n’est pas constructif.

D’ailleurs la majorité des locuteurs francophone dans le monde ne sont pas d’origine blanche européene.

Le salut et la promotion du francais passe par eux aussi. Il faudrait que Legault se rende compte de ca.

Doit on afficher seulement en Francais : OUI
Doit on afficher le mot restaurant devant McDonald : NON

Quand a certains anglos qui peuvent me regarder de haut . Je leur rappele souvent que leur langue a plus de mot francais que le francais a de mot anglais.

Combien d’entre eux ne savent pas que la maxime sur la couverture du passeport Britannique est en Francais.

Quoi que certain disent le francais n’est pas une langue de seconde zone.

Les francais on établi le systeme métrique utilisé partout dans le monde.

Le code de loi Civil inspiré de Napoleon est utilisé dans la majorité des pays dans le monde.

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Je ne parle pas des anglos du reste du Canada. Je parle surtout des allophones au Québec, des visiteurs qui viennent des États-Unis, du Mexique, de la Finlande ou de l’Inde.

C’est triste qu’on ait autant de complexes, de peur, d’idées reçues. Le monde s’en fout de ce qu’un anglais a pu nous faire en 1760 ou 1960 ou 2020. “Move on!” Les cultures qui survivent sont celles qui rayonnent, qui sont l’envie des autres. Celles qui deviennent le “groupe de prestige” qu’on admire et qu’on veut copier…. Économiquement, dans les arts, les lettres, les sciences, la culture au quotidien, le design, etc. Socialement, on a le potentiel pour le faire, mais on préfère être victimes des immigrants, des anglos, etc. Notre politique ne fait qu’alimenter cela.

En tout cas je crois qu’on ne sera jamais d’accord, c’est bien qu’on ait des points de vue différents!

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Bref arrêtons de nous comporté en persécutés ou en victimes.

Le Francais est une tres belle langue et sonne tres bien quoi qu’en disent certains.

Le probleme est qu’on a politisé le francais. Pour certains personnes le fait de parler francais associe au mouvement souverainiste. Je ne suis pas indépendantiste.
Et je suis tres fiere de parler francais je ne me sens aucunement inférieur.

Est ce que les francophones on été rabaisser a une certaine époque oui, c’est vrai mais faut en revenir. Les femmes n’avaient pas droit de vote non plus dans le passé. Elles ont progressé.

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Après les enseignants en francisation et leurs syndicats, ce sont maintenant d’anciens élèves qui demandent au gouvernement québécois de maintenir les services dans le réseau scolaire. « Quand j’imagine ce que ma vie aurait été sans cette école de français à temps plein, je ressens une grande inquiétude », écrit Fatemeh Esmaeili Rad. Elle souhaite donner une voix aux près de 10 000 immigrants affectés par la fermeture de classes de francisation.

Dans une lettre envoyée vendredi, elle demande au ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) de reconsidérer sa décision, joignant sa voix à celles d’autres anciens étudiants qui se font de plus en plus présents, en ligne et dans les marches de soutien. « Je vous prie de laisser nos professeurs poursuivre leur travail précieux », dit-elle dans sa missive au « directeur de la francisation » du ministère.

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Un Québécois sur trois ressent de l’indifférence lorsqu’il n’est pas servi en français dans un commerce, selon un sondage de l’Office québécois de la langue française (OQLF). Ce sentiment est un peu plus bas chez les francophones – une personne sur quatre –, même si 93 % de cette clientèle dit préférer un service en français.

Toutefois, plus de la moitié des francophones (56,9 %) ont des sentiments négatifs lorsqu’ils se font servir dans une autre langue. Près de la moitié des anglophones (47,2 %) ont des sentiments positifs quand ils ne sont pas servis en français.

Chez les jeunes, le sentiment d’indifférence est plus grand que chez leurs pairs plus âgés. Les 18 à 34 ans sont 41 % à ressentir de l’indifférence, alors que 31,1 % d’entre eux éprouvent un sentiment négatif. Par comparaison, ces taux sont respectivement de 29,6 % et 41,9 % chez les 55 ans et plus.

Dans l’ensemble de la province, 70 % des répondants ont toujours été accueillis en français et 24,7 % ont déjà reçu un accueil bilingue – l’expression « Bonjour hi » par exemple. C’est donc seulement 5,4 % des répondants qui ont été accueillis au moins une fois en anglais ou dans une autre langue que le français dans un commerce au cours des six mois précédant le sondage de l’OQLF.

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Deux articles dans Le Devoir sur le déclin de la population dont la langue maternelle est l’anglais

La majorité des municipalités reconnues comme bilingues au Québec n’ont plus les 50 % d’anglophones de langue maternelle initialement requis par la loi 101 pour l’obtention de ce statut. Des données colligées par Le Devoir à partir du recensement de 2021 montrent aussi une baisse importante de la part d’anglophones dans un grand nombre de ces municipalités.

Les villes de Westmount et de Pointe-Claire, par exemple, perçues autrefois comme des fiefs anglophones, sont passées entre 2011 et 2021 sous la barre des 50 % d’anglophones de langue maternelle. Dans l’ensemble, ce sont 54 des 89 municipalités reconnues comme bilingues qui se situaient sous la barre des 50 % en 2021, soit 6 de plus qu’en 2011. Toutes ces municipalités peuvent cependant désormais conserver leur statut bilingue si elles font adopter une résolution en ce sens par leur conseil municipal.

Au milieu des années 1980, la population de l’école primaire de Sutton se divisait grosso modo moitié-moitié entre élèves francophones et élèves anglophones. Aujourd’hui, les francophones y sont majoritaires, et seul le tiers des élèves de l’établissement ont l’anglais comme langue maternelle.

Il faut dire que cette école primaire est l’une des rares à fonctionner sous l’autorité de deux réseaux scolaires, bien qu’elle ne soit gérée que par une seule direction. Les élèves francophones sont sous la responsabilité du Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs ; les élèves anglophones, de l’Eastern Townships School Board. Mais tout ce monde est sous la gouverne d’un seul directeur, un poste attribué successivement à un anglophone et à un francophone.

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L’OQLF a publié ses 12 termes de l’année 2024

L’Office québécois de la langue française publie annuellement une liste de 12 termes qui reflètent les événements ou les tendances qui ont ponctué l’actualité de l’année qui prend fin.

Nous vous invitons à prendre connaissance de cette liste :