This entire thing is getting ridiculous. I agree that more money should be spent on teaching french to immigrants, to anglos, to just about anyone who lives in this province. Mais je suis un peu tanné des ‘‘inspecteurs’’ qui surveillent tous les petits détails qui n’ont aucune incidence sur la vitalité de la langue.
Faites la promotion du Français partout, partout et partout, je suis tout à fait d’accord avec cela, mais il faut arrêter de faire la police, cela ne donne rien de positif.
Les délais qui s’accumulent chez Francisation Québec sont une nouvelle preuve de l’« échec » du gouvernement de François Legault à intégrer les immigrants, estiment les partis d’opposition à l’Assemblée nationale.
« Je trouve ça tout à fait, tout à fait navrant », a lancé le porte-parole libéral en matière d’immigration, André A. Morin, lorsqu’interrogé sur de nouvelles données parues dans Le Devoir, mercredi. Celles-ci révèlent notamment que le délai moyen d’obtention d’un cours de francisation est passé à l’été à 81 jours ouvrables, soit presque deux fois ce qu’il était en moyenne pendant l’année financière 2023-2024.
« Si on veut s’intégrer au Québec, il faut parler français. Et on a un gouvernement qui dit : “Nous, on va sauver la langue française.” Mais quand vient le temps de mettre l’argent au bon endroit pour aider à la francisation, ça ne fonctionne pas », a déploré le député du Parti libéral du Québec.
La réduction des services en francisation continue de s’étendre au Québec et, pour la première fois, elle se fait sentir dans la métropole. Après la couronne nord, Lanaudière, Québec et d’autres, c’est au tour du Centre de services scolaire (CSS) Marguerite-Bourgeoys, à Montréal, de réduire son offre de cours. Une situation qui touche aussi depuis peu les villes de Granby et Sherbrooke.
Mardi, le Centre d’éducation des adultes du CSS Marguerite-Bourgeoys a avisé le personnel qu’il avait été décidé de ne pas prendre de nouveaux étudiants en francisation lors de la prochaine session, qui débute à la fin octobre. « En effet, l’orientation retenue nous permettra de continuer d’accompagner nos élèves déjà inscrits, et ce, jusqu’à la fin de leur parcours », a indiqué par écrit au Devoir le Bureau des communications du CSS.
Une autre démonstration de la nullité de la CAQ et son incompétence à bien gérer ses dossiers. Ce qui mène le Québec a de multiples reculs depuis l’accession au pouvoir de Legault dès son premier mandat. Voilà ce que ça donne un gouvernement populiste qui ne travaille qu’en surface, à très court terme, par improvisation et avec une vision purement clientéliste.
Des centaines de classes de francisation ont été ou sont en train d’être annulées en cours d’année dans les centres de services scolaires. Dans certaines régions, comme en Estrie et en Abitibi, des écoles de francisation ferment tous leurs services.
Le ministre québécois de l’Immigration, Jean-François Roberge, a évoqué mardi des « enjeux financiers » pour expliquer ces fermetures, se défendant de franciser moins d’immigrants cette année. C’est en fait un changement dans les règles budgétaires qui est à l’origine de cette situation. Le réseau scolaire est responsable d’environ 40 % des cours de francisation, le reste étant sous la gouverne du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).
Ce sont 159 enseignants qui sont touchés, dont 113 perdent carrément leur emploi, du côté de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ).
Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, évoque des « enjeux financiers » pour expliquer la fermeture de certaines classes de francisation au cours des dernières semaines au Québec. Il défend cependant les efforts de son gouvernement, qui ont permis, selon ses chiffres, de doubler le nombre de personnes formées en milieu scolaire depuis un an.
Dans une allocution prononcée devant le plancher du cinquième Sommet de l’immigration au Québec, mardi, l’élu de la Coalition avenir Québec a tenu à réagir aux multiples fermetures de classes et de programmes rapportées depuis quelques semaines dans les médias.
La semaine dernière seulement, Le Devoir avait fait état de réduction de services en francisation dans des centres de services scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Estrie et de Montréal. Cela s’ajoute à d’autres opérations du même genre à Québec et sur la couronne nord de Montréal, dans les derniers mois.
Des centres de services scolaires (CSS) d’un peu partout au Québec doivent supprimer des postes d’enseignants en francisation et renvoyer chez eux des immigrants qui étaient inscrits à un cours. Le gouvernement Legault, qui leur a imposé des restrictions budgétaires, s’engage à « déployer » de nouvelles ressources, mais l’inquiétude demeure.
Au Centre de formation continue des Patriotes (CFCP), à Deux-Montagnes, dans les Laurentides, les enseignants en francisation ont encaissé un coup dur.
« On a su à trois ou quatre jours de la rentrée que les groupes allaient être coupés », explique Olivier Houle. « Ça a été assez dur sur le moral ».
Des 10 groupes qui étaient en classe l’an dernier, il n’en reste plus que trois.
La CAQ qui a donné à un moment donné la priorité à la francisation, est obligé de reculer à cause de sa mauvaise gestion de l’argent public. Un dossier qui ressemble au fameux Espaces Bleus ou aux Maisons des ainées, le Troisième lien, le report du Tramway, et j’en passe. Tous des objectifs ratés marqués par l’improvisation, l’absence de planification sérieuse et des promesses sans tenir compte des indispensables budgets qui doivent les financer adéquatement.
Jamais vu un gouvernement aussi incompétent et nuisible, qui tire comme un amateur dans toutes les directions sans jamais atteindre ses cibles. On s’en rappellera aux prochains scrutins pour s’en débarrasser définitivement, car malgré le bilan plutôt négatif du PLQ, Legault et sa suite auront finalement réussi à faire pire.
Un autre dossier où à CAQ dit que ce n’est pas la faute du gouvernement
Le ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, jette le blâme sur les centres de services scolaires (CSS) pour leur incapacité à répondre à la demande en francisation. Il instaurera bientôt des « balises » pour que leurs classes restent ouvertes, dans le respect des budgets fournis par Québec.
En entrevue pour la première fois depuis qu’une série de réductions de service dans le réseau de l’éducation a été étalée au grand jour dans les pages de plusieurs médias, dont Le Devoir, l’élu de la Coalition avenir Québec (CAQ) a tenu à souligner qu’« aucune coupure » n’avait été effectuée en francisation cette année, au contraire.
Chiffres à l’appui, il a réitéré que les budgets globaux en francisation avaient de nouveau augmenté cette année. Juste cet automne, a-t-il remarqué, près de 1000 nouveaux groupes à temps partiel ont été ouverts par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI).
Quebec music store owners say new language law will hurt business
A Quebec law taking effect in 2025 will force labels on all products to include
French larger than any other language. As most music equipment is imported with English labels, store owners worry it could run them out of business.
C’est comme si la CAQ ne prenait jamais le temps d’analyser les répercussions de ses décisions…
La fermeture de classes en francisation cause des dommages collatéraux dans de nombreuses entreprises qui comptaient sur cette offre de cours pour bien communiquer avec leur personnel et garder leurs employés à long terme.
Les gestionnaires de l’usine d’Olymel à l’Ange-Gardien, en Montérégie, disent ainsi avoir « plusieurs » employés touchés par l’arrêt des cours de francisation à Granby. « Certains d’entre eux étaient rendus à des niveaux entre 3 et 5 et faisaient 12 heures de francisation par semaine. Nos employés sont inquiets quant aux ressources disponibles pour la francisation et, par le fait même, pour le renouvellement de leur permis de travail », indique la porte-parole de l’entreprise, Stéphanie Quintin.
L’abattoir de porcs emploie des travailleurs temporaires, mais aussi des réfugiés et des demandeurs d’asile. Beaucoup fréquentaient le centre de francisation pour adultes du Centre de services scolaire (CSS) du Val-des-Cerfs, à Granby, dont les cours vont cesser à compter du 8 novembre.
La CAQ exige que tous les services soient rendus obligatoirement en français aux personnes immigrantes 6 mois après leur arrivée au Québec et d’autres exigences pour les travailleurs étrangers temporaires et s’étonne que les demandes d’inscription aux cours de francisation explosent…
Le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil, soupçonne les nouvelles exigences sur la connaissance du français décrétées par le gouvernement caquiste au fil des derniers mois d’être à l’origine de l’engouement pour les cours de francisation.
Le premier ministre François Legault a annoncé le 1er novembre 2023 qu’il exigera une connaissance du français de niveau 4 à l’oral pour les participants du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), sauf les travailleurs agricoles, effectuant une demande de renouvellement de leur certificat d’acceptation du Québec après trois ans.
Il s’agit d’« une des choses qui a fait exploser la demande en francisation », a indiqué M. Dubreuil en marge d’une présentation d’études complémentaires sur la situation du français au Québec, jeudi après-midi.
La situation du français n’a pas toujours été aussi sombre au Québec, même qu’elle s’améliorait de 1971 à 2000, alors que dans la population, le taux de connaissance du français était passé de 89 % à 95 %. Plusieurs raisons expliquaient ce phénomène, notamment le départ d’un nombre important de Québécois d’expression anglaise et l’apprentissage du français par plusieurs Québécois anglophones, rapportent les études du commissaire Benoît Dubreuil. Mais la situation stagne au début des années 2000 avant de carrément s’inverser et d’aboutir aux environs de 93 %. M. Dubreuil doit présenter d’ici la fin novembre des recommandations pour renverser la vapeur.
Le français recule « dans la plupart des domaines de la vie sociale » au Québec depuis le début des années 2000. Une situation « particulièrement préoccupante » au travail et dans la culture, qui va perdurer « à moins de changements structurels », selon une série d’études du commissaire à la langue française Benoît Dubreuil.
Depuis 1997, on voit une diminution de 11 % de « la population parlant exclusivement ou en général le français au travail ».
Le commissaire Dubreuil indique que, sans être le seul facteur, l’immigration est un « point important » dans le déclin du français.
« La probabilité de parler principalement le français au travail est plus faible chez les personnes issues de l’immigration, et est encore moins élevée chez les anglophones », peut-on lire dans son rapport.
Je suis désolé mais ces chiffres contredisent directement le titre alarmiste de cet article. 95 % à 93 %, ce n’est pas un “recul marqué”, ça tombe même probablement dans la marge d’erreur statistique du recensement. Et je trouve au contraire que considérant l’augmentation soutenue de la population depuis l’an 2000, et que celle-ci vienne majoritairement de l’immigration, on s’est plutôt bien débrouillés. On ne peut pas non plus ignorer le fait qu’année après année, les principaux pays de provenance des immigrants au Québec sont des pays francophones, avec le quartet de tête France-Maroc-Algérie-Haïti, auquel s’ajoute le Liban et la Tunisie et de plus en plus de pays francophones d’Afrique subsaharienne. Ils contribuent tous au maintien du français au Québec.
Est-ce qu’en voulant améliorer son anglais, on cesse de parler en français?
Le transfert de jeunes Québécois des écoles secondaires francophones vers les cégeps anglophones préoccupe le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil. Mais Québec estime déjà avoir réglé ce problème.
À l’occasion d’une conférence de presse organisée dans la capitale nationale, jeudi, le commissaire Dubreuil a présenté aux médias une série d’études sur l’état du français au Québec. Parmi ses constats : la baisse du nombre d’étudiants fréquentant des cégeps francophones.
Selon les données du commissaire, 9 % des élèves diplômés du secondaire entre 2009 et 2021 ont choisi de fréquenter un cégep de langue anglaise. Même si cette statistique peut sembler peu élevée, elle illustre à la perfection la notion de « transfert linguistique » observée dans les dernières années au Québec, a soulevé M. Dubreuil.
C’est anecdotique, mais presque personne dans mon entourage qui est allé au cégep en anglais l’a fait pour améliorer son anglais, ils étaients tous déjà bilingues. C’était soit pour aller dans un programme unique, soit par manque d’attachement au français.