En quoi le titre d’un livre d’un linguiste français te fait penser à l’application de la Loi 96?
Que certains mots anglais sont d’origine française et qu’on ne devrait p-ê pas aveuglément interdir certains mots dans les enseignes pensant qu’ils ne sont pas français. .
En même temps, le Robert a ajouté des mots anglais ou d’autres langues dans l’édition 2025 de son dictionnaire, car ces mots sont entrés dans l’usage courant
On retrouve dans ces mots nouveaux les principales préoccupations de notre époque, avec les mots de l’environnement et du climat, un domaine très productif depuis plusieurs années (agrivoltaïsme, assec, climaticide, bombe carbone, intelligence artificielle frugale…) ; les mots de société (surtourisme, décolonialisme, déconjugaliser, stalker, travail sur site, urbex…) ; ceux des sciences et des nouvelles technologies (neuroatypique, neurone miroir, solutionnisme, un prompt, un vocal…) ; mais aussi ceux du sport, en cette année de Jeux olympiques et paralympiques (cécifoot, trampoliniste, rideur, escalade de bloc…), ou de la gastronomie (chimichurri, edamame, kimchi, portobello…). Enfin, plusieurs mots de la francophonie font leur entrée, comme baraki (Belgique), déguédiner (Canada) ou encore chiclette (Suisse, Belgique) ; preuve, s’il en fallait, que le français ne se limite pas à la France, mais se vit partout dans le monde.
SI un resto veut s’appeler Kimchi, est-ce que ça passerait avec l’OQLF puisque le mot est maintenant dans le dictionnaire?
Ajout : Kimchi est un mot accepté par l’OQLF depuis 2014
Language inspectors from the Office québécois de la langue française are expanding the range of their inspections beyond businesses and are now targeting hospitals in the Montreal area, even going so far as to verify whether French is being spoken in operating rooms, The Gazette has learned.
In fact, an inspection is planned for Wednesday at Santa Cabrini Hospital, an institution built in 1960 to better serve Montreal’s Italian community. In preparation for Wednesday’s visit, Santa Cabrini managers issued a memo reminding staff to speak to all patients in French first.
The visits are raising the ire of some hospital staff, who are upset that they are being taken away from their pressing medical duties to be grilled by language inspectors.
Ridiculous…
I second that, especially with the state that our public transit and infrastructure is in…
Je vois absolument pas c’est quoi le problème avec un rappel au personnel qu’on doit parler aux patients d’abord en français. Quand on est un patient, on devrait se faire servir dans notre langue, point barre. Et Santa Cabrini ne donne pas des soins uniquement à des vieux italiens unilingues comme on pourrait se l’imaginer.
Personnellement, j’ai été victime d’un accident de la route il y a une dizaine d’année et l’ambulance a été dirigée vers l’hôpital général de Montréal. C’est techniquement un hôpital bilingue, mais dans les fait la moitié du personnel me parlais en anglais. Pas du small-talk de corridor, mais me transmettre de l’information sur sur mon état de santé et obtenir mon consentement pour obtenir certains traitements.
J’en garde une mauvaise expérience, malgré que je sois parfaitement bilingue. Dans une situation stressante comme se faire hospitaliser d’urgence, on perd vite notre capacité à accomplir des tâches minimalement complexes et devoir opérer (pun intended) dans une autre langue rentre dans cette catégorie.
J’ai eu une expérience similaire dans mon entourage, avec deux immigrants qui sont au Québec depuis longtemps mais dont la partenaire n’a jamais été capable d’apprendre l’anglais (ne parle donc que sa langue maternelle et le français - très bien). L’ambulance a dirigé le blessé dans un hôpital affilié à McGill et le chirurgien n’a donné toutes les informations qu’en anglais à cette personne qui ne comprenait rien, puis le personnel interagissait majoritairement en anglais, ce fut une expérience vraiment difficile pour eux, qui s’ajoutait au stresse normal d’avoir eu un accident.
Tiré de l’article :
In fact, an inspection is planned for Wednesday at Santa Cabrini Hospital, an institution built in 1960 to better serve Montreal’s Italian community. In preparation for Wednesday’s visit, Santa Cabrini managers issued a memo reminding staff to speak to all patients in French first.
“It’s probably some (employees from nearby Maisonneuve-Rosemont Hospital who) complained, since we have a lot of McGillers using English.”
The source, who speaks French fluently and agreed to be interviewed on condition that their name not be published because they were not authorized to speak to the media, said they fully support the promotion of French in Quebec. But they criticized what they described as “coercive” measures following the Coalition Avenir Québec government’s overhaul of the Charter of the French Language with the adoption of Bill 96 in 2022.
Donc, ce que le personnel interrogé dénonce c’est qu’on les forcerait à utiliser le français avec la clientèle francophone. Le personnel serait apparement parfaitement bilingue, mais :
- L’hôpital a besoin de rappeler le devoir de service en français au personnel à l’aide d’un mémo.
- Ceux-ci semblent indiquer que des transferts intra-établissements seraient la cause de la présente vérification de l’OQLF.
Ça me semble être une vérification tout à fait justifiée dans les circonstances.
Récemment, j’ai eu une expérience similaire au CUSM. Une spécialiste ET son personnel de soutien étaient incapables de me servir en français. On parle de qq’un qui pratiquait au Québec depuis plus de 20 ans. Oui je suis parfaitement bilingue, mais je préfère me faire recommander des soins en français. Ce qui me frustre le plus est que l’on tente de nous faire sentir mal si on émet cette préférence.
400 millions vs 8 millions, la langue est aussi sinon plus importante que les infrastructures.
Un autre article sur le sujet. J’essaie toujours de comprendre les deux côtés du débat sur le sujet, mais ici je n’arrive tout simplement pas à comprendre. Aller chez le médecin ou à l’hôpital est quelque chose qui nous rend vulnérable, et être capable de bien comprendre ce que le personnel soignant nous dit est primordial. Pourquoi ajouter des barrières à ça? Est-ce que le français est vraiment en danger parce que quelqu’un veut savoir quel traitement il doit recevoir en anglais parce que c’est sa langue première? Voyons donc! Notre système de santé est déjà complètement ankylosé par la bureaucratie et est plein de problèmes, pourquoi en rajouter???
I respect your opinion, I however do not agree with it. We should not be nit-picking when it comes to hospital workers. We already have so few.
The Office québécois de la langue française (OQLF) has clarified the reason behind why it was at Santa Cabrini Hospital in Montreal this week, following rumours that language inspectors had visited.
The OQLF told CTV News it sent an “advisor” to the hospital to discuss francization measures.
“This visit was carried out as part of the process of ensuring compliance with the Charter of the French Language,” explained Chantal Bouchard, a spokesperson for the OQLF.
She had previously denied that an “inspector” had visited the hospital.
C’est effectivement important de se faire servir dans sa langue dans ce genre de contexte, ça va de soi. J’en ai dit autant plus haut dans la conversation.
Je ne suis pas un fan de la CAQ et de la façon dont elle a instrumentalisé le débat sur la langue. Ça a juste braqué la communauté anglophone pour très peu de gains pour le français.
Néanmoins, les directives sur l’usage prioritaire du français ne sont pas de la bureaucratie à outrance non plus. On commence en français et si on constate que le/la personne recevant le soin ne peut communiquer dans cette langue, on peut passer à l’anglais (ou une autre langue). C’est pas la fin du monde. Dans les faits cette étape se fait très vite. Et les hôpitaux de langue anglaise ne sont pas affectés par cette disposition de la loi 96.
La CAQ veut que les personnes immgrantes parlent français en 6 mois, mais elle coupe dans les subventions aux cours à temps partiel de francisation
Québec abolit l’aide financière offerte pour l’apprentissage du français à temps partiel, ce qui prendra effet dès lundi. Le gouvernement Legault a décidé de rediriger ses investissements dans l’offre de services en francisation, au grand dam de l’opposition, d’organismes et de milliers de nouveaux arrivants inscrits à ces cours.
À partir du 23 septembre, la participation gouvernementale de 28 $ par jour ne sera plus versée « aux personnes qui débuteront [sic] ou poursuivront un cours de français à temps partiel », peut-on lire sur le site du gouvernement. Québec mettra aussi fin à l’allocation pour la francisation versée aux employés d’entreprises de 100 employés et plus. En revanche, la compensation financière pour les cours à temps complet, qui représente 230 $ par semaine, sera maintenue.
[…]
Selon cet élu de la Coalition avenir Québec (CAQ), les allocations avaient pour but d’inciter les nouveaux arrivants à s’inscrire à des cours de français. Étant donné que les inscriptions ont explosé, cette aide n’est plus jugée nécessaire par le ministre Roberge et par son gouvernement.
La CAQ n’en n’est pas à une contradiction près. Bien hâte à un nouveau gouvernement plus pragmatique.
26 septembre 2024
J’ai été nommée première gouverneure générale autochtone du Canada sur la base de mes nombreuses années d’expérience en tant que bâtisseuse de ponts entre différentes communautés et nations, en tant que défenseure de l’éducation et en tant que défenseure des droits des Autochtones, ainsi qu’en raison de mon engagement de longue date à faire progresser la réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones. Bien que parlant couramment l’inuktitut et l’anglais, je n’étais pas en mesure de parler le français.
Étant Canadienne et Québécoise, je comprends très bien la relation critique entre l’identité, la culture et la langue. C’est pourquoi parler ma langue maternelle, l’inuktitut, fait partie intégrante de mon identité. C’est pourquoi je suis si attachée à la revitalisation et à la préservation de toutes les langues autochtones. Je comprends l’importance du français pour les Canadiens et Canadiennes francophones : c’est un élément essentiel de leur culture et de leur identité. C’est l’une des raisons pour lesquelles, lorsque j’ai pris mes fonctions de gouverneure générale, je me suis engagée à apprendre le français et à continuer de m’exercer, afin de m’améliorer et d’utiliser les trois langues.
Je reste fidèle à ce que j’ai dit dans mon discours d’installation : je m’efforcerai de jeter des ponts entre les diverses origines et cultures qui reflètent le caractère unique et prometteur de notre grand pays, tout en continuant à mettre en lumière les questions qui importent aux Canadiens et Canadiennes.
Mary Simon
Québec octroie une enveloppe de plus de 54 millions $ sur trois ans à Alloprof pour le développement d’une nouvelle plateforme destinée aux élèves du primaire et du secondaire pour l’apprentissage du français.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, en a fait l’annonce lundi dans la bibliothèque d’une école primaire de la Rive-Sud de Montréal.
Dur coup pour la Commission scolaire Eastern Townships, en Estrie. Le financement offert pour les cours de francisation est réduit considérablement par Québec. Une annonce qui est tombée au cours des dernières semaines.
C’est une situation déplorable alors que nous devons fournir un besoin tellement criant, soutient le président de la Commission scolaire Eastern Townships, Michael Murray.
Dans les trois dernières années, le nombre de personnes admises au programme est passé de 25 à 400. Ces personnes proviennent des quatre coins du monde et se voient offrir des cours de francisation gratuitement, lorsqu’elles arrivent au pays. Le budget qui sera octroyé par le gouvernement provincial reviendra donc à ces chiffres, ceux de 2021, avec 25 élèves.
CE QU’IL FAUT SAVOIR
- Les détaillants d’instruments de musique vendent de nombreux produits spécialisés en version anglaise uniquement ;
- Les demandes aux fournisseurs pour que les emballages et les documents soient traduits restent lettre morte ;
- L’OQLF juge que les détaillants ne peuvent pas utiliser ce motif pour être exemptés de l’article 51 de la Charte ;
- La loi 96 prévoit des sanctions pour chaque journée où une infraction est constatée.
Ajout : reportage vidéo de CBC News
Music stores face ‘impossible’ task of following new Quebec language law
Some Quebec music stores say they could be forced to close due to Bill 96, which mandates French-language labels on all of their products and in documents supplied with them — including directions for use and warranties. Store owners say English is the industry-standard language, even for products made in other countries.
A café where you can get service in French got dinged by the Language Police for making English language posts to an English clientele on Instagram.
I have an idea for this government… take all $120M they put in this police service and give it to public transportation. This would be a better use of our taxes.
Source on the amount (603M/5 years):