Patrimoine en péril

Sur Saint-Dominique


La Chapelle du Bon-Pasteur , les rues sont toujours fermées, ça sens beaucoup moins la fumée et heureusement il semble n’y avoir pas eu d’effondrement des murs de pierres pour l’instants

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Reportage et entrevues au Téléjournal

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En un coup d’œil L’incendie du monastère du Bon-Pasteur en images

INFOGRAPHIE LA PRESSE

Les pompiers ont poursuivi leurs efforts vendredi pour maîtriser les flammes ravageant le monastère du Bon-Pasteur, au lendemain du déclenchement de l’incendie dans le complexe patrimonial.

Publié à 1h31 Mis à jour à 7h15

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Jeudi à 16 h 47

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Un incendie majeur s’est déclaré jeudi après-midi au monastère du Bon-Pasteur, à Montréal.

Le Service incendie de Montréal déclenche une première alarme pour un incendie au monastère du Bon-Pasteur.

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À l’arrivée des pompiers

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

L’incendie a mobilisé plus de 150 pompiers.

Le brasier semble surtout toucher la portion abritant la résidence pour personnes retraitées, mais d’épaisses volutes de fumée s’échappent de la coupole qui coiffe le complexe.

Durant la nuit de jeudi à vendredi

PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE

Pompiers tentant de maîtriser les flammes, jeudi soir

Le feu se propage dans la portion du Centre de diffusion culturelle.

Vendredi

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

La lutte contre le brasier s’est poursuivie vendredi.

Les pompiers continuent à combattre l’incendie qui s’est propagé à la coopérative d’habitation en annexe, dans la portion est du complexe.

On devra reconstruire les combles avec une structure ignifuge (acier ou autre) et certainement installer des gicleurs pour éviter la propagation d’un incendie d’une section à l’autre des différents bâtiments.

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Au moins, il semble y avoir de l’espoir pour certains précieux instruments qui s’y trouvaient. :smiling_face_with_tear: :musical_keyboard:

Incendie du monastère du Bon-Pasteur Les instruments historiques ont pu être sauvés


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE | L’incendie majeur du monastère du Bon-Pasteur a nécessité l’intervention de quelque 150 pompiers qui ont combattu les flammes pendant 42 heures.

(Montréal) Lorsqu’il a été confirmé que personne n’est mort ou n’a été blessé gravement lors de l’incendie majeur du monastère du Bon-Pasteur, qui a brûlé pendant plus de 40 heures cette semaine au centre-ville de Montréal, l’attention s’est vite tournée vers deux instruments d’une grande valeur qui se trouvaient dans la chapelle.

28 mai | Publié à 18h23 | MORGAN LOWRIE | LA PRESSE CANADIENNE

Au terme du travail acharné des pompiers, ces deux instruments – un piano Fazioli et un clavecin Kirckman datant de 1772 – ont pu être extirpés des décombres de l’immeuble encore fumant samedi, ce qui fait en sorte qu’il est encore possible de croire qu’ils pourront être réparés et utilisés à nouveau lors de concerts.

Le directeur de la programmation de la Chapelle du Bon-Pasteur, Simon Blanchet, a d’ailleurs vécu un moment fort en émotions lorsque le technicien du piano, Oliver Esmonde White, a joué quelques accords sur le Fazioli tout juste avant qu’il ne soit déplacé.

« Au moins, il sonnait, il jouait. Donc ça, c’est quand même positif. Effectivement, il y a encore de l’espoir », a-t-il souligné au bout du fil lors d’une entrevue avec La Presse Canadienne.

Les deux instruments, en particulier le piano, ont tout de même subi des dommages en raison de l’humidité. Ils devront donc être séchés complètement avant de pouvoir être évalués pleinement.

Cependant, puisque les deux instruments étaient bien protégés par des couvertures lors de l’incendie, M. Blanchet a bon espoir qu’ils pourront retrouver toute la gloire qui faisait leur réputation avant le déclenchement du brasier.

« Je pense que les nouvelles sont assez bonnes. Les instruments étaient bien protégés, donc ça nous a permis de les déménager et de les mettre dans un endroit sécuritaire. Donc ça, c’est vraiment très bien », a-t-il ajouté.

Le clavecin Kirckman de 1772 a aussi été transféré dans un atelier, où le spécialiste Benoît Beaupré demeure optimiste quant à la suite des choses.

Si de l’humidité a bien pénétré jusque dans l’instrument, il semble que l’eau n’ait pas réussi à se frayer un chemin jusqu’à l’intérieur, ce qui aurait eu l’effet néfaste de le déformer ou de le pourrir.

Selon M. Beaupré, quelques taches sont maintenant visibles sur le vernis et la marqueterie décorative du clavecin, tandis que la colle utilisée a peut-être perdu un peu de sa rigidité. Il semble toutefois que la plupart des dommages soient esthétiques, ce qui fait que l’instrument lui paraît « tout à fait réparable », a-t-il affirmé dimanche.

« Il va falloir attendre que l’humidité sorte de l’instrument et qu’il soit vraiment sec, après quoi on va pouvoir repasser à travers toute la mécanique, refaire le tour de l’instrument pour s’assurer que tout est en bonne forme et réajuster tout ce qui a besoin d’être réajusté. Ensuite, pour les dommages esthétiques à l’extérieur, c’est un moindre mal », a-t-il analysé.

« On va faire de notre mieux pour lui faire retrouver sa gloire », a ajouté M. Beaupré, qui dirige un atelier aux côtés de son père, Yves.

Morceaux d’histoire

En plus d’être l’un des plus anciens clavecins au Canada, l’instrument vieux de 250 ans possède des caractéristiques spéciales qui ont été ajoutées au moment de sa construction, ce qui lui confère un son unique, a expliqué M. Beaupré.

« C’est un instrument très particulier, on n’en a vraiment pas deux comme celui-là au Québec ni au Canada. En fait, ni vraiment dans le monde », a-t-il mentionné.

De son côté, M. Blanchet a avoué que la survie des instruments est venue apporter un petit baume au terme d’une semaine qui a été très éprouvante, lors de laquelle les musiciens de Montréal ont perdu l’une de leurs plus importantes salles de concert.

Si la salle qui était maintenant située dans la chapelle était reconnue pour son ambiance chaleureuse et pour donner une première chance à des musiciens émergents, l’ambiance qui y régnait samedi était bien différente.

« C’était une vraie scène d’apocalypse, c’est le mot qui décrit bien l’atmosphère quand on est entré. L’eau coulait de partout à partir des plafonds et tout est détruit. C’était comme un lac », a-t-il raconté.

L’incendie s’est déclaré jeudi après-midi dans cet édifice construit au XIXe siècle, qui comprend aussi une résidence pour personnes âgées, une coopérative d’habitation et une garderie, en plus de la salle de concert.

Le brasier s’est rapidement propagé sous le toit et a nécessité l’intervention de quelque 150 pompiers qui ont combattu les flammes pendant 42 heures.

La cause de l’incendie et l’estimation des dommages n’étaient toujours pas connues samedi. Le travail pour apporter des réponses à ces questions devrait s’amorcer lundi.

Bien qu’il soit heureux que personne n’ait été blessé dans l’incendie, M. Blanchet a néanmoins rappelé que les membres de la communauté artistique sont en « deuil » à la suite de la perte de cet espace de concert et qu’ils doivent maintenant trouver de nouveaux endroits pour se produire.

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Ancienne caserne 14 dans le Plateau:

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Les travaux de nettoyage ont débuté sur le site de l’incendie de la Chapelle du Bon-Pasteur sur la rue Sherbrooke. Il y a aussi une grue sur la gauche sur le site du futur Musée de l’holocauste sur St-Laurent.

Hier je croyais que les travaux de nettoyage avaient débutés mais je crois qu’ils sont encore à évaluer les dommages et la suite des choses. Les personnes sont dans des nacelles et je ne les ai pas vu débarquer sur le toit.

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Terrible. Est-ce que la ville pourrait exiger une reconstruction à l’identique pour l’extérieur ?

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Vieux-Montréal | Des immeubles du XIXe siècle démolis


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Cet hiver, la Ville avait demandé et obtenu un ordre de la justice forçant la destruction de ces bâtiments, dont la construction est estimée à 1875. Montréal blâmait l’entretien défaillant par le propriétaire précédent, qui y a opéré un petit hôtel pendant une trentaine d’années.

Des immeubles du XIXe siècle viennent d’être démolis, à l’intersection de l’avenue Viger et de la rue Saint-Hubert, en raison de leur instabilité. Au grand dam des défenseurs du patrimoine.

Publié à 13h25
Philippe Teisceira-Lessard
LA PRESSE

Les ouvriers s’activent depuis la fin de la semaine dernière pour mettre à terre ces constructions, situées à quelques dizaines de mètres de la zone patrimoniale du Vieux-Montréal et voisin immédiat du bâtiment historique des Archives nationales.

« C’est vraiment regrettable », a réagi Dinu Bumbaru, porte-parole de Héritage Montréal. « On comprend les enjeux de sécurité publique, mais en même temps, la Ville a une responsabilité claire en matière de patrimoine bâti, notamment ici aux abords du Vieux-Montréal. »

Cet hiver, la Ville avait demandé et obtenu un ordre de la justice forçant la destruction de ces bâtiments, dont la construction est estimée à 1875. Montréal blâmait l’entretien défaillant par le propriétaire précédent, qui y a opéré un petit hôtel pendant une trentaine d’années.

Une partie aurait été potentiellement réchappable, mais le nouveau propriétaire, un promoteur immobilier, se disait financièrement incapable de faire ces travaux de sauvegarde. Résultat : « Il apparaît que la démolition de tous les bâtiments constitue le seul moyen réaliste d’effectuer la démolition des bâtiments [de la rue] Saint-Hubert qui menacent indéniablement la sécurité du public », a tranché la juge Katheryne A. Desfossés de la Cour supérieure.


PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Les immeubles avant leur démolition

« De voir qu’à cause d’un mauvais entretien, on perd ces bâtiments-là, c’est absolument triste », avait déploré Robert Beaudry, l’élu responsable de l’urbanisme à la Ville de Montréal. « On trouve ça déplorable. Notre objectif, c’est vraiment de bien faire les choses et que dans le projet de remplacement, on puisse récupérer des choses. »

L’actuel propriétaire des lieux, le courtier et promoteur immobilier Kevin Hazout, n’a pas immédiatement commenté la situation.

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Ah non un autre incendie…

https://twitter.com/andrequerry/status/1666199643917627394/

Incendie à l’intérieur de l’église du Sacré-Cœur-de-Jésus rue Ontario et Plessis.

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My god c’est rendu quasiment quotidien…

Sérieux, s’en est louche rendu là

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La chapelle du Bon-Pasteur

What a sad sight.

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De l’Église et Filiatrault dans VSL

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Un autre édifice qui se fait broché

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