Cet édifice a eu des travaux illégaux, qui ont banalisé les portes. Le CCU rejette les changements, et donc la demande de permis qui a suivi les travaux.
Curieux de voir ce qui va arriver.
Cet édifice a eu des travaux illégaux, qui ont banalisé les portes. Le CCU rejette les changements, et donc la demande de permis qui a suivi les travaux.
Curieux de voir ce qui va arriver.
J’aimerais bien un projet du style 1933 Old Millfun à Shanghai; un vieil abattoir qui a été converti en site commercial/bureaux mais qui attire beaucoup de touristes par sa conversion réussie. Bon, le building à Shanghai a un peu plus de cachet architectural que l’incinérateur mais je pense quand même qu’il y a potentiel…
PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE
Une petite équipe d’archéologues s’affaire à exhumer des artéfacts des premières « foires des fourrures » dans une ruelle du Vieux-Montréal.
Armée de truelles et de patience, une petite équipe d’archéologues s’affaire à exhumer des artéfacts des premières « foires des fourrures » dans une ruelle du Vieux-Montréal. Une rare occasion d’explorer ces vestiges de la Nouvelle-France avant qu’ils ne soient emportés par les pelles mécaniques.
Publié à 5 h 00
](La Presse | Tristan Péloquin)
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](La Presse | Martin Tremblay)
« Ici, on a retrouvé quelque chose de rare : la garde d’une courte épée ou d’un poignard. C’est un objet assez raffiné, voire luxueux, qui appartenait possiblement à un bourgeois gentilhomme ou à un aristocrate qui la portait pour pavaner », explique l’archéologue Simon Santerre, chargé de projet pour la firme Ethnoscop, qui mène les fouilles pour la Ville de Montréal.
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La ruelle minuscule où s’affaire son équipe s’appelle Chagouamigon.
C’est une des seules ruelles qui ont été préservées des nouvelles constructions. Il y a tout près de deux mètres d’accumulation d’histoire dans les couches de sédiments.
Marie-Claude Morin, archéologue à la direction de l’urbanisme de la Ville de Montréal
Dans les prochaines semaines, la ruelle sera entièrement excavée et remise à neuf, dans le cadre d’un projet de réfection de la rue Saint-Paul, la plus ancienne artère commerciale de Montréal.
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La ruelle Chagouamigon
Avant d’être aménagée par les Sulpiciens en 1673, la rue Saint-Paul était un sentier déjà fréquenté par des autochtones il y a près de 4000 ans, indiquent des données archéologiques.
À la fin du XVIIe siècle, des centaines de commerçants et d’autochtones se rencontraient pendant l’été dans trois ruelles près de l’ancienne place Royale, dont la ruelle Chagouamigon, pour faire le commerce de la fourrure. Du bois extrêmement bien préservé trouvé dans la glaise témoigne de la présence d’anciens étals de bois qui étaient installés pour cette grande foire. « C’étaient des petites boutiques volantes, comme un marché de Noël », illustre Mme Morin.
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Une archéologues récolte la terre que ses collègues ont d’abord minutieusement inspectée, à la recherche d’artéfacts intéressants.
« Il pouvait y avoir jusqu’à 800 autochtones qui venaient troquer et traiter avec les commerçants », ajoute-t-elle.
« Les autochtones campaient de l’autre côté [du fleuve] et venaient chaque matin voir les arrivages de marchandises. Ils échangeaient de tout. On a trouvé beaucoup de couteaux pliants et des couteaux croches [qui pouvaient servir à travailler le bois] dans les couches, et qu’ils échangeaient contre des fourrures », indique Simon Santerre.
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Simon Santerre (à droite), archéologue, et des membres de son équipe
Son équipe a trouvé près de la place Royale, à quelques mètres de la ruelle, « plusieurs centaines » de perles de verre, dont les autochtones « étaient très friands ». « Les Européens arrivaient avec des tonneaux chargés de perles, qu’ils pouvaient échanger facilement. Pour les autochtones, c’était impressionnant d’avoir accès à une telle quantité de perles. »
Les archéologues ont aussi découvert des retailles de chaudrons de cuivre, que les autochtones découpaient pour se faire des parures clinquantes.
« Ça, c’est un calumet, que les gens portaient au cou, montre M. Santerre. On ne l’a pas vidé, parce qu’il y a peut-être encore un peu de tabac dedans, qu’on pourrait éventuellement faire analyser en laboratoire, si c’est possible, pour voir de quelle variété il s’agissait et d’où il venait. »
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Un calumet complet, trouvé sous la ruelle. « Les calumets étaient fabriqués la plupart du temps par les Canadiens et leur forme ainsi que leur décoration étaient inspirées de la culture autochtone, comme c’est le cas ici avec les ponctuations sur les bords de la tête de pipe, explique M. Santerre. Plus résistants que les pipes en argile blanche, les calumets étaient adaptés à la vie des coureurs de bois, mais aussi à celle des agriculteurs et autres travailleurs qui pouvaient en transporter un sans craindre de l’abîmer. »
Beaucoup des objets exhumés « témoignent d’un transfert de connaissances et de technologies, mais aussi de cultures mixtes », constate Marie-Claude Morin.
Ce sont dans bien des cas des objets fabriqués par des Européens, mais qui s’inspirent du contact avec les autochtones.
Marie-Claude Morin, archéologue à la direction de l’urbanisme de la Ville de Montréal
Dans les prochains jours, le chantier archéologique laissera place à de l’équipement lourd qui viendra excaver la ruelle pour y installer de nouveaux équipements de canalisation ainsi qu’une nouvelle chaussée de granit.
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À genoux au sol, la petite équipe d’archéologues est dans une course contre la montre pour documenter pour la dernière fois ce pan de l’histoire qui s’apprête à disparaître pour de bon sous la chaussée.
À genoux au sol, la petite équipe d’archéologues est dans une course contre la montre pour documenter pour la dernière fois ce pan de l’histoire qui s’apprête à disparaître pour de bon sous la chaussée.
Les objets trouvés seront analysés, puis conservés dans la collection archéologique municipale de Montréal. Un rapport public sera ensuite rédigé et distribué.
« C’est exceptionnel comme contexte, et on ne reviendra pas. Alors on va prendre notre temps », affirme Mme Morin.
D’autres trouvailles, rue Saint-Paul
Lancés en 2015, les travaux de réaménagement de la rue Saint-Paul ont permis aux archéologues de fouiller plusieurs sites qui ont marqué l’histoire de cette artère commerciale. Voici quelques-unes de leurs trouvailles au fil des ans.
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Sources : Ethnoscop et Ville de Montréal
Patrimoine «un peu moins» en péril:
03 1259173009 Octroyer à la firme BC2, pour un montant maximum de 58 125,61 $, taxes incluses, un contrat de services professionnels afin de réaliser une étude pour évaluer le potentiel de vocation économique du 7070, avenue Casgrain - Autoriser un virement de crédits du compte de surplus de gestion affecté - divers au montant maximal de 53 076,43 $ (Contrat 25-067-SG)
C’est une très bonne nouvelle qu’on s’intéresse à ce bâtiment patrimonial avant qu’il ne soit trop tard!
je l’apprécie particulièrement ce bâtiment.
Les propriétaires d’une maison ancestrale de Saint-Bruno-de-Montarville se disent découragés devant le désintérêt de la municipalité à son égard. L’avenir de cette demeure, une des plus vieilles de la région, apparaît en suspens, entre préservation et abandon, à l’heure où un projet immobilier promet de créer plus de 2000 logements dans ses environs. Après avoir été sauvé par un immigrant polonais, le bâtiment a un avenir incertain.
Le promoteur immobilier Luc Poirier est lié à ce projet de développement. « Le secteur Sabourin est le plus grand site restant de la ville de Saint-Bruno-de-Montarville appelé à s’urbaniser », indique le site Internet de l’homme d’affaires. L’ensemble projeté vise à « créer un quartier avec une centralité forte ».
Situés aux abords de la route 116, les lieux sont pour l’instant encore champêtres. Que va-t-il rester avant longtemps du cadre naturel où se trouve cette vieille maison de pierres ?
Il ne s’agit pourtant pas de n’importe quel bâtiment : selon la présidente de la Société d’histoire de Montarville, Colette Deslières, cette demeure pourrait être la plus ancienne de Saint-Bruno, voire de toute la Montérégie. Difficile de fixer son année de construction. Sans doute vers 1779, affirme le Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Mais peut-être avant.
McGill
L’OQLF… si on mettait l’argent pour faire la chasse au sorcière au enseigne aux nom non francophone à l’entretien de leur bâtiment…
Reportage radio le patrimoine industriel à l’émission Tout terrain
On y parle de Griffintown et du Bâtiment 7