Patrimoine en péril

Un message a été fusionné à un sujet existant : 182, rue Sainte-Catherine Est - L’Eglise du Vaisseau Bip-Boup, du kidnaping, de la torture et de l’extorsion

À la suite de l’incendie de la Forge Cadieux de la semaine dernière, l’arrondissement de Ville-Marie a exigé des travaux pour rendre le bâtiment étanche pour le protéger

Le journaliste Philippe-Antoine Saulnier a fait un reportage radio sur le bâtiment

On découvre que tous les équipements ont été laissés sur place comme si les forgerons allaient revenir!

Les Forges de Montréal et la Fonderie Darling ont un projet de remettre le bâtiment et son contenu en valeur… mais il faut encore convaincre le juge Cadieux, propriétaire des lieux.

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Suite sur la maison d’enfance de René Lévesque à New Carlisle

L’Espace René-Lévesque de New Carlisle reçoit la reconnaissance muséale de l’État québécois, une avancée qui permettra à l’organisation d’accéder à davantage de financement et de donner une vocation à la maison d’enfance de l’ancien premier ministre, malmenée par des décennies d’abandon.

Établi en 2018, l’Espace René-Lévesque devait attendre de souffler cinq bougies avant de déposer la demande de reconnaissance. Cette dernière, initiée dès 2023, s’apprête à connaître un dénouement heureux pour l’institution : l’Espace René-Lévesque s’apprête à entrer dans le giron des organisations muséales reconnues par le ministère de la Culture et des Communications.

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Lourdement endommagé par les inondations en mai 2023, le bâtiment vieux de 175 ans est tombé sous le pic des démolisseurs lundi.

Résumé

Le gîte Au Clocheton à Baie-Saint-Paul est démoli

Un homme regarde le gîte être détruit.2:05

Le Téléjournal Québec

Le gîte au Clocheton de Baie-Saint-Paul est démoli

Cette grande maison de deux étages construite en 1850 et située au 50, rue Saint-Joseph fait partie des 200 maisons touchées par les inondations du printemps 2023 dans la municipalité de Baie-Saint-Paul.

Photo : Radio-Canada / Marie-Ève Trudel

Publié hier à 18 h 07 HAE

Lourdement endommagé par les inondations en mai 2023, le bâtiment vieux de 175 ans est tombé sous le pic des démolisseurs lundi.

La propriétaire des 25 dernières années, Johanne Robin, regardait la démolition le cœur léger sur la rue Saint-Joseph lundi matin.

« Hier je suis passée pour la dernière fois la saluer vers 16 h. C’était un tel désastre, le squelette qu’il restait, que j’ai dit : “Oui, vite la démolition!” » raconte la femme.

Sa maison a été lourdement endommagée par les inondations du 1er mai 2023.

Johanne Robin devant son gîte en démolition.

Avant la démolition, Johanne Robin a décidé d’offrir certains biens et matériaux qui n’ont pas été détériorés par l’eau.

Photo : Radio-Canada / Marie-Ève Trudel

AILLEURS SUR INFO : L’incendie mortel au CHSLD Saint Brigid’s Home causé par un article de fumeur

Devant des travaux évalués à près d’un million de dollars et sans aide suffisante pour rénover, elle a décidé de dire au revoir à sa propriété.

Nous, on aurait aimé que je sois dédommagée […] j’étais prête à la donner après, la maison, à un organisme public, explique Johanne Robin. Mais le programme du ministère est fermé. Tu as une allocation de départ et il faut démolir la maison.

Depuis, elle a ouvert sa maison à ses voisins pour distribuer des matériaux d’origine, afin qu’ils soient réutilisés. Pour elle, c’était la dernière étape avant la démolition complète.

La Municipalité à bout de ressources

Plusieurs personnes rencontrées dans la rue ne cachaient pas leur déception de voir une autre maison être démolie depuis les inondations.

Le panneau Gîte Au Clocheton.

Le gîte Au Clocheton était la propriété de Johanne Robin depuis 25 ans.

Photo : Radio-Canada / Marie-Ève Trudel

Quand ça fait longtemps qu’on est ici puis qu’on voit démolir des bâtisses comme ça… C’est l’eau qui a fait ça! commente Marie-Marthe Tremblay-Bouchard, voisine de l’ancien gîte depuis près de 60 ans.

Le conseiller municipal du secteur, Michel Fiset, abonde dans le même sens et dit que cela suscite une tristesse incommensurable.

Ça enlève vraiment un caractère important de la rue, ce qui attriste non seulement les citoyens, mais aussi les responsables de la Ville.

Une citation de Michel Fiset, conseiller municipal du district 2

Il ajoute que Baie-Saint-Paul a tout fait pour tenter de conserver la bâtisse, mais que les programmes en place n’étaient pas suffisants.

Une bâtisse en cours de démolition.

Le gîte Au Clocheton à Baie-Saint-Paul a été détruit lundi.

Photo : Radio-Canada / Marie-Ève Trudel

Il y en a un au ministère de la Culture qui s’est développé mais, au total, 75 000 dollars pour chaque propriété […] ce n’est pas ça qui permet de sauver une propriété comme celle-là, ajoute le conseiller.

Un devoir de mémoire

Maintenant que sa maison a laissé un vide dans la rue Saint-Joseph à Baie-Saint-Paul, Johanne Robin espère que les gens se souviendront du bâtiment construit en 1850.

Johanne Robin devant son gîte.

Johanne Robin a donné ses meubles cet hiver. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Mireille Roberge

Faut que les générations futures sachent ce qui s’est passé à Baie-Saint-Paul le 1er mai 2023. […] Qu’il y avait une super belle maison patrimoniale, mais que, malheureusement, une rivière a débordé, lance Mme Robin.

Elle pourrait d’ailleurs ne pas être la seule à subir ce sort dans la même rue et ailleurs dans le quartier.

Selon le maire de Baie-Saint-Paul, Michaël Pilote, près d’une vingtaine de maisons ont reçu un permis de démolition à la suite des inondations.

Avec les informations de Marie-Ève Trudel

À lire aussi:

Une église datant des années 1950 disparaîtra du paysage montréalais. Fermée en 2013 et laissée à l’abandon depuis, l’église Saint-Bernardin-de-Sienne, située dans le quartier Saint-Michel, sera rasée pour faire place à un autre lieu de culte. La Ville de Montréal vient de retirer l’église de la liste des bâtiments d’intérêt patrimonial et architectural afin de permettre sa démolition.

Plus d’une décennie de négligence aura laissé des traces et l’église est dans un tel état de décrépitude qu’un investissement minimal de 9 millions de dollars serait requis pour la restaurer. De facture contemporaine, l’église Saint-Bernardin-de-Sienne avait été construite en 1955 selon les plans de la firme d’architecture Duplessis, Labelle, Derome. Dans son inventaire réalisé en 2003, le Conseil du patrimoine religieux du Québec lui avait accordé une cote C (supérieure).

En 2013, l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension a ordonné sa fermeture pour des raisons de sécurité et de salubrité. L’église a été laissée sans chauffage ni entretien par la suite, avant d’être la proie des vandales. Le presbytère ayant été incendié à deux reprises, il a dû être démoli d’urgence en 2019. Comme les vitraux n’ont pas été protégés, ils ont soit disparu, ou ont été fissurés ou cassés. De nombreux autres éléments décoratifs ainsi que le mobilier ont été sévèrement endommagés ou se sont volatilisés. Quant au clocher, sa flèche a dû être retirée et la structure a été jugée instable.

Le site a finalement été vendu par la fabrique en 2019 à la corporation ecclésiastique Christ en action évangélisation, qui souhaite aujourd’hui raser ce qui reste de l’église pour y construire un nouveau lieu de cult

Un autre très mauvais exemple d’abandon d’immeubles à caractère patrimonial contemporain. Les responsables en tant que tel n’ont pas beaucoup à perdre sur le plan financier puisque le terrain (souvent très bien situé) a certainement pris beaucoup de valeur dans le processus. C’est donc l’esprit mercantile qui prévaut encore en bout de ligne et le manque flagrant de respect pour le patrimoine montréalais dans son ensemble. :-1:t2:

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Un message a été fusionné à un sujet existant : 4839 rue Cazelais - 3 étages

Je sais que l’Hôtel Saint James a fermé définitivement durant la pandémie mais sait-on s’il y a un projet qui s’en vient bientôt? J’ai vu deux personnes en sortir l’autre jour - j’imagine qu’il y a un minimum de maintenance mais si jamais quelqu’un a un scoop :wink:

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A ce fil pourrait être ajouté l’Hôpital de le Misérécorde, et aussi les pavillons de la Jamaïque et de la Tunisie, subsistants d’Expo 67 sur l’île Notre-Dame.

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Situé en retrait de la rue Saint-Louis et à quelques pas du Château Frontenac, cet espace d’à peine 1500 mètres carrés est prisé des marcheurs en quête de tranquillité.

Mais plus depuis la fin de l’automne 2021. Quand des expertises réalisées sur la fortification, seul vestige des premiers remparts français érigés au 17e siècle, ont montré une dégradation importante des murs de pierre. Et forcer la fermeture préventive du parc.

Résumé

Plus de 7 ans et 15 millions avant de revoir un parc du Vieux-Québec

Par Olivier Bossé, Le Soleil

22 septembre 2024 à 04h30

Situé en retrait de la rue Saint-Louis et à quelques pas du Château Frontenac, le parc d’à peine 1500 mètres carrés est fermé au public depuis trois ans.|800x513.3333333333333

Situé en retrait de la rue Saint-Louis et à quelques pas du Château Frontenac, le parc d’à peine 1500 mètres carrés est fermé au public depuis trois ans. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

Petite bulle de verdure du Vieux-Québec fermée au public depuis trois ans, le parc du Cavalier-du-Moulin en prendra encore au moins quatre et demi avant de rouvrir aux promeneurs. Au terme de longs travaux qui coûteront 15,4 millions de dollars, a appris Le Soleil.


L’endroit est un peu secret, mais pas tant. Trésor caché au cœur du quartier historique de Québec, lieu dérobé aux rues pittoresques et à l’effervescence des touristes.

Situé en retrait de la rue Saint-Louis et à quelques pas du Château Frontenac, cet espace d’à peine 1500 mètres carrés est prisé des marcheurs en quête de tranquillité.

Mais plus depuis la fin de l’automne 2021. Quand des expertises réalisées sur la fortification, seul vestige des premiers remparts français érigés au 17e siècle, ont montré une dégradation importante des murs de pierre. Et forcer la fermeture préventive du parc.

Depuis, des clôtures ceinturent l’endroit. Pas moyen d’y flâner. Depuis trois ans.

Ce ne sera pas possible non plus avant le printemps 2029, moment de réouverture prévu par la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ), propriétaire de l’endroit.

«On a décidé, à même notre fonds de mise en valeur, de privilégier ce projet. C’est la raison pour laquelle il s’étend sur quelques années, ce qui tient compte de notre capacité à payer comme organisation», affirme la présidente-directrice générale de la CCNQ, Marie Claire Ouellet, en entrevue au Soleil.

Les travaux de restauration des murs de fortification ont véritablement commencé il y a un an et devraient s’échelonner jusqu’en 2027. L’année 2028 servira à remettre le parc en état. Les promeneurs devraient pouvoir y remettre les pieds au printemps 2029.

On accède à ce rare îlot de verdure du Vieux-Québec au bout de la rue Mont-Carmel, qui longe le Château. Ou par la petite rue du Corps-de-Garde, où le fameux arbre au boulet accueillait les marcheurs jusqu’en 2021.

«Ce ne sont pas des petits travaux. C’est très particulier», souligne la pdg de la Commission de la capitale nationale.

La restauration de fortifications datant du 17e siècle rend la tâche très délicate. (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)

«Vous êtes dans un site historique, patrimonial. Vous devez obtenir des autorisations du ministère de la Culture, comme il se doit. Ça fait appel à une technologie particulière. Il faut enlever pierre par pierre. C’est un travail de bénédictin, un travail qui doit être fait de façon très rigoureuse et remis dans l’état d’origine», explique Mme Ouellet.

La facture globale doit se chiffrer précisément à 15,375 millions de dollars.

Mme Ouellet assure qu’il n’y aura pas de dépassement de coûts.

«Quand nous sommes allés en appel d’offres, on savait que c’était étendu sur ces années-là. Ensuite, le montant comprend les contingences. Il y a toujours un pourcentage où on prévoit l’imprévisible. Dans ce dossier, on s’est assuré d’avoir les bretelles et la ceinture. C’est un budget fermé.»

— la présidente-directrice générale de la Commission de la capitale nationale, Marie Claire Ouellet

La CCNQ disposait de 33,4 millions en budget pour l’année financière 2023-2024.



Selon la CCNQ, le nom du parc évoque deux réalités aujourd’hui disparues. Le moulin à vent, construit autour de 1663 sous le gouvernement de la Nouvelle-France. Puis le cavalier, un ouvrage militaire défensif prenant place tout en haut de la butte et qui offrait un point d’observation exceptionnel sur la ville.

Cette photo prise l’an passé montre que le parc était déjà inaccessible. Sa fermeture date de la fin de 2021. (Félix Étienne/Le Soleil)

On lit aussi sur le site internet de la société d’État qu’«afin que la détérioration des vestiges par les racines soit freinée, six arbres ont été abattus sur le site, la majorité d’entre eux étant malades. Il a été impossible de préserver un grand orme d’Amérique puisqu’il reposait en partie sur les murs de la fortification dont des sections devront être refaites».

Le parc n’est jamais accessible l’hiver.

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Des citoyens contrariés par la démolition d’une maison ancestrale en Gaspésie

La démolition de la plus vieille maison de Madeleine-Centre, le 5 septembre dernier, à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine, a fait réagir dans la petite municipalité de la Haute-Gaspésie.

La Municipalité a autorisé l’octroi d’un permis de démolition en raison de l’état de délabrement avancé de la maison ancestrale, datant du 19e siècle, avec en mains un rapport de vétusté recommandant sa démolition, comme le rapporte Martin Toulgoat.

Pour lire l’article : Des citoyens contrariés par la démolition d’une maison ancestrale | Radio-Canada

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Encore :sob::sob::sob:

Le patrimoine, c’est comme la biodiversité. On ne se soucie pas de l’érosion constante jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Tant qu’on ne se met pas des limites claires et absolues, ça va se faire ronger peu à peu.

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Pour une fois que le Gouvernement agit!

Le ministère de la Culture impose des travaux d’urgence à la propriétaire du château Zoé-Turgeon, à L’Ange-Gardien, une propriété classée comme bien patrimonial par Québec. Certains d’entre eux devront être réalisés avant l’hiver, a appris Radio-Canada.

Inhabité depuis trois décennies, le château Zoé-Turgeon recevra finalement des soins pour assurer sa pérennité. La propriétaire de l’immeuble construit en 1907, Micheline Mathieu-Letarte, a récemment déposé des demandes de permis de rénovation auprès de la Municipalité de L’Ange-Gardien.

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L’appel d’offres est lancé pour les «Services professionnels pour la confection des plans et devis ainsi que pour la surveillance en résidence des travaux de déconstruction de l’hôtel de ville»

Je rêve naïvement que par solidarité, par rigueur professionnelle et par respect du patrimoine, aucune firme d’architecture ne va soumissionner.

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à Trois-Rivières hier

L’église Notre-Dame-des-Sept-Allégresses détruite par les flammes

Un violent incendie a ravagé l’église Notre-Dame-des-Sept-Allégresses à Trois-Rivières jeudi après-midi. Le vent et l’âge de la structure datant de 1913-1914 auraient accéléré la propagation des flammes. En quelques minutes, le feu s’est transformé en embrasement généralisé.

Pour tous les détails, consultez notre article web : L’église Notre-Dame-des-Sept-Allégresses détruite par les flammes | Radio-Canada

Retour sur le 4403 Esplanade. Un permis de démolition a été émis.

Cet édifice délabré à fait couler un peu d’encre dans les dernières années.

Ça va prendre un projet de remplacement de haute qualité pour remplir ce triste trou.

2024-10-10

Démolir bâtiment résidentiel de 3 étages, 3 logements, en vertu de l’autorisation conditionnelle 142258 délivrée par le MCC.

Le MCC, je crois que c’est le Ministère de la Culture et des Communication.

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Did we end up learning if the owner had some mix of physical, psychological and financial problems explaining how it got so bad, or was it just an extreme case of negligence?

I live right next door of this eyesore; I saw the previous owner many times, and there were definitely some psychological issues…

What a pity, I was hoping for a restoration of the beautiful grey stone facades. The staircases were also entirely made of stone, a fairly rare occurrence in the neighbourhood.

Let’s hope for a good replacement project that maintains the aesthetic of the street, as despite some unsightly newer buildings and some atrocious modifications (looking at you outside staircase hidden by concrete blocks), it remains a beautiful street.

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L’ancien Musée d’Art de l’Expo 67, converti en MAC jusqu’en 1992, puis sous la responsabilité de Loto-Québec en tant qu’entrepôt, et maintenant en vente…

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