Patrimoine en péril

Pour ma part, c’est lorsque je suis entré dans le bâtiment pour la première fois que j’ai commencé à l’apprécier à sa juste valeur et à comprendre son intention. Je suggère à tous de le faire, en passant par le souterrain.

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La rue et l’immeuble Même combat :sweat_smile:

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J’avais même pas réalisé à quel point la rue était défoncée :sob:

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Reportage radio à l’émission Le 15-18


La devanture de la maison du bedeau à Beloeil.
PHOTO : Radio-Canada / Philippe-Antoine Saulnier

Une maison à grande valeur patrimoniale dans la Vieux-Beloeil risque fort bien d’être détruite parce qu’elle est dans un piteux état. La maison du bedeau, comme on la nomme là-bas, devrait être reconstruite en partie à l’identique par les nouveaux propriétaires, ce qui peine Pierre Gadbois, de la Société d’histoire de Beloeil et Mont-Saint-Hilaire.

Le journaliste Philippe-Antoine Saulnier est allé visiter cette maison bâtie en 1898, une des dernières de ce type au style vernaculaire états-unien à subsister dans la région.

Elle a logé le bedeau et sa famille jusque dans les années 1980, apparemment.

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Dans le Devoir


Photo: Marie-France Coallier, Le Devoir
Selon Françoise Le Gris, théoricienne de l’art et commissaire d’exposition, la bâtisse remonte «au temps où les Sulpiciens, les seigneurs de l’île, accordaient des concessions».


Photo: Marie-France Coallier, Le Devoir
Françoise Le Gris plaide avec ferveur que cette maison est importante non seulement pour VMR, mais aussi pour l’île de Montréal, voire pour l’histoire du Québec.

Une maison de pierres du XVIIIe siècle, une des rares du genre encore debout sur toute l’île de Montréal, a échappé à la démolition ce printemps à la ville de Mont-Royal (VMR). Ce bâtiment historique menacé apparaît comme un orphelin laissé sur le bas-côté de l’histoire des fusions et des défusions municipales.

En 2004, durant le court intervalle où VMR fut fusionnée à Montréal, le plan d’urbanisme statuait que la demeure était d’« intérêt patrimonial ».

L’année suivante, une évaluation du patrimoine urbain montréalais plaçait cette même maison, située au 2333, chemin Sunset, sur la courte liste de bâtiments à « valeur patrimoniale exceptionnelle ».

Mais depuis que VMR est redevenue une cité indépendante en 2006, cette maison ancestrale a été non seulement oubliée, mais laissée-pour-compte. Au point de sérieusement se détériorer et de faire face à un avis de démolition.

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Ces bâtiments négligés

La grange Bhérer sera protégée

Par Félix Lajoie, Le Soleil

3 juillet 2024 à 04h49

Selon des spécialistes en patrimoine, la grange Bhérer est un «témoin exceptionnel et incontournable» du passé agricole et de l’immigration allemande au Québec.|800x0

Selon des spécialistes en patrimoine, la grange Bhérer est un «témoin exceptionnel et incontournable» du passé agricole et de l’immigration allemande au Québec. (Félix Lajoie/Le Soleil)

La grange-étable Bhérer, un immeuble d’une valeur patrimoniale «exceptionnelle», sera finalement protégée par le ministre de la Culture, qui «a souhaité envoyer un message fort».


En avril dernier, la députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa, soulevait que le bâtiment agricole construit vers 1840 pourrait être acheté «par des gens qui seraient peut-être intéressés à rénover, des gens qui n’ont pas de lien avec la famille.»

Alors que la Ville de La Malbaie et la MRC de Charlevoix-Est ont accepté la demande de permis de démolition, le ministère de la Culture et des Communications avait jusqu’au 7 juillet prochain pour se prononcer et autoriser ou interdire la destruction du bâtiment.



Questionné à ce sujet par Le Soleil, le ministère a dévoilé que «malgré les efforts soutenus et les offres de financement, aucune solution n’a pu émerger.»

«Le ministre pose ainsi un geste significatif afin de protéger et mettre en lumière un témoin matériel remarquable du patrimoine agricole du Québec. Il s’assure également que les valeurs architecturales, ethnologiques et historiques de cet immeuble exceptionnel soient conservées, au bénéfice des générations à venir», ajoute le ministère.

Tout en notant qu’il «appuiera les propriétaires actuels et futurs dans toute démarche visant à assurer la conservation de ce bien», le ministère de la Culture confirme que «la démolition ou tout autres travaux sur le bâtiment devront être autorisés par le ministre en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel.»

La grange-étable Bhérer a été construite sur la rue Saint-Raphaël vers 1840 par l’Allemand Hans Georg Bhürer selon les techniques de son pays d’origine. Débarqué au Canada en 1817, le patronyme de ce pionnier sera francisé en Bhérer au fil des années.

Selon des spécialistes en patrimoine, il s’agit d’un «témoin exceptionnel et incontournable» du passé agricole et de l’immigration allemande au Québec.

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La demeure ancestrale est depuis entre les mains d’une planificatrice financière ainsi que d’un agent immobilier. Les deux ont saisi la Ville, au printemps 2024, d’une demande de démolition, selon le certificat public qu’a consulté Le Devoir . Ils souhaitaient aménager sur le terrain une nouvelle construction.

Il faut vraiment être rapace pour acheter une maison vieille de 250 ans pour la mettre à terre

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Le mot est faible.

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C’est souvent des maisons construites sur des grands terrains. Alors oui, des promoteurs y voient de l’argent facile en rachetant, rasant, et construisant un nouveau développement plus dense. C’est tout le dilemme aussi dans notre propre discours, lorsqu’on parle de densifier pour éviter l’étalement urbain, tout en s’offusquant lorsqu’un «rapace» veut détruire une vieille maison.

Tant qu’il reste des stationnements de surface superflus, des terrains vagues et des “strip malls” à moitié vides, je ne vois pas l’intérêt de détruire des bouts de notre histoire au nom de la densification.

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qu ils construisent autour.
325 Boul. Pierre-Bernard – Google Maps

Je disais ça de même ! Quand on regarde sur Google Maps pour le 2333 chemin Sunset, on voit bien de toute façon que ce ne sont que des bungalows dans le coin, ou des semi-détachés. Alors pourquoi les propriétaires la laisse à l’abandon me dépasse ! La voie des promoteurs sont impénétrables ! Peut-être un agent immobilier qui pensait pouvoir la revendre à gros prix et qui est pris avec maintenant.

J’espère que l’acheteur va la préserver
Je ne comprends pas pourquoi elle n’est même pas citée par le ministère de la Culture…

Un bâtiment qui date de 1697 a été mis en vente à Batiscan. Il s’agirait de la seule maison d’établissement coloniale de l’époque de la Nouvelle-France à toujours exister au Québec.

Cette modeste maisonnette serait ce qu’on appelle une habitation d’établissement, la dernière toujours debout au Québec. Elle a été occupée jusqu’à récemment.

Un colon français l’aurait construite à Sainte-Anne-de-la-Pérade en s’établissant sur sa terre à la toute fin du 17e siècle.

Dans les années 1980, la maison avait été démontée, déménagée et reconstruite à Batiscan. Son propriétaire, ébéniste de métier, l’avait restaurée dans les règles de l’art. Serge Brousseau est décédé il y a quelques mois.

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