La fontaine du square st-louis a mauvaise mine. Ce n’est pas la faute de la ville mais il y a systématiquement des déchets dans l’eau chaque fois que j’y vais.
Un des problèmes avec cette fontaine, est qu’elle est entourée de buissons qui la cachent, alors qu’elle devrait être centrale et visible de loin. Cet aménagement date d’au moins 10-15 ans.
Oui et malheureusement les bancs semblent souvent attirer une certaine “crowd”… j’en dirai pas plus.
Si j’étais architecte de fontaine je ferais le bassin moins gros pour éviter qu’il y ait autant de cochonneries qui de ramassent dans l’eau.
Voici les plans de l’appel d’offres pour les travaux au parc de West-Vancouver, à l’Île-des-Soeurs.
Les travaux visent à aménager un accès de mise à l’eau pour embarcation non-motorisées (genre kayak), qui remplacera les accès informels.
Un peu plus haut dans le parc, la placette traversée par la piste cyclable sera aussi réaménagée. L’aménagement actuel ne fonctionne pas bien, la piste est interrompue par la placette, qui est peu utilisée car pas très agréable. La piste cyclable contournera maintenant un lieu de détente plus convivial.
Il fallait aussi tenir compte du fait que le parc est utilisé pour des concerts et spectacles à l’occasion, ce qui implique de garder un grand espace dégagé, et de l’espace pour que les camions puissent accéder au terrain pour aménager la scène, notamment. Il a aussi fallu composer avec des corridors de glisse bien appréciés l’hiver.
Donc, pour l’accès à l’eau, on passe d’aménagements informels comme ceux-ci
à un escalier qui permet une entrée à l’eau plus facile. Les autres accès seront végétalisés
quant à la placette qui coupe actuellement la piste cyclable, en bas d’une pente
Voici comment elle sera réaménagée :
Des bancs et table à pique nique seront ajoutées.
Ça corrige un aménagement déficient et accidentogène sur la piste cyclable, tout en créant de nouveaux espaces de détente plus agréables.
Update printanière sur parc des Cordonniers. Cest fou comme ça change l’ambiance du coin : du ping pong, des travailleurs, des doux-reveurs, des placoteux, des pique-niqueurs, etc. Il y a toujours de la vie dans ce parc, auparavant désert.
Manque juste l’éclairage (et que le monde se ramasse un peu plus).
Cette réhabilitation est déjà un succès!
Je ne connaissais pas ce parc, alors je suis allé voir sur Google Maps. Toute une transformation. C’est clair que ça donnait pas envie avant… Genre parc à chiens, mais interdit aux chiens…
Le parc sera officiellement inaugurée vers la fin du mois.
Les NIMBYs/BANANAs de l’Île-des-Soeurs : s’opposer à la protection de milieux naturels.
Au conseil d’arrondissement du 6 mai dernier, Marie-Andrée Mauger a eu du mal à cacher son irritation face au blocage d’une partie d’un projet, présenté comme un legs du 150e anniversaire de Verdun.
La mairesse de Verdun a déclaré ne pas comprendre la volonté des 34 signataires du registre demandant un référendum sur l’ajout de sites situés sur L’Île-des-Sœurs au répertoire des milieux naturels conservés de la ville de Montréal.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs font le lien avec la controverse qui entoure le projet de réalisation d’une piste à rouleaux sur l’île. Le terrain du parc Adrien-D.-Archambault qui accueillera cet équipement est entouré en partie par les neuf hectares que l’Arrondissement souhaite protéger.
De quoi s’agit-il ?
Le conseil de Verdun a adopté lors de sa séance ordinaire du 8 avril 2025, une résolution pour modifier le zonage et ajouter 9,24 ha au répertoire des milieux naturels conservés de la Ville de Montréal.
L’Arrondissement considère cette initiative comme « un geste majeur pour préserver la biodiversité, offrir des espaces verts accessibles et renforcer notre engagement en faveur de l’environnement. »
Les sites visés sont répartis sur deux zones : 6,6 hectares au sud de l’île, près du parc Maynard-Ferguson, et 2,64 à côté du boisé du domaine Saint-Paul, près du boulevard de la Forêt.
Mais, l’opposition à ce projet a pris la forme d’un recours à la voie référendaire, en demandant l’ouverture d’un registre qui a recueilli 34 signatures le 30 avril.
Les parties ajoutées à la conservation sont celles en orange.
Merci pour ce partage et pour les informations complémentaires,
La consolidation de l’accès à l’eau est une excellente nouvelle!
Maintenant que le plan est affiché, je peux expliquer ce qui est problématique sur cette nouvelle placette.
Comme pour la plupart des projets construits à Montréal ces dernières années, il s’agit d’un aménagement de type «jetable», qui va à l’encontre de tous les principes d’aménagement de notre époque. Nous devrions être plutôt dans une logique d’aménagement durable.
À noter qu’il s’agit également d’un aménagement comportant des «artifices durables», cette nouvelle tendance qui consiste à intégrer des éléments qui donnent une impression de durabilité, mais dont l’effort de déploiement annule les effets. Dans ce cas-ci, il s’agit des deux «jardins de pluie». Ces aménagements sont fort pertinents et nécessaires dans beaucoup de cas pour assurer notre résilience climatique. Mais le parc West-Vancouver est situé à quelques mètres du Fleuve Saint-Laurent, avec une forte pente qui y dirige naturellement les eaux de pluie. Toute l’excavation, les matériaux et l’effort nécessaire pour aménager ces deux jardins est donc difficilement justifiables, alors que tellement d’autres secteurs de Verdun ont de réels besoins criants de gestion des eaux de pluie.
Il y a aussi la question patrimoniale. Nous sommes à proximité des projets de Mies van der Rohe, architecte reconnu internationalement pour son importance dans le mouvement moderniste international. D’avoir un aménagement aussi tourmenté, aussi maniéré, aussi banlieusard juste à côté témoigne d’un certain manque de culture et de respect. On aurait tout à fait pu répondre aux différents enjeux d’aménagements dans une facture qui respecte le milieu dans lequel il s’insère.
Puis vient la question de la sobriété. Le véritable nerf de la durabilité en aménagement, mais trop souvent ignoré à Montréal. J’y faisais allusion dans un autre sujet. Il faut arrêter de faire de chaque petit projet un spectacle. Comment on en arrive à avoir 5 matériaux différents dans un si petit espace? Le tout dans une mise en place tourmentée et complexe qui va générer tellement de déchets et un vieillissement prématurés. Je prends l’exemple du pavé (en jaune), avec la légère courbe qui fait qu’on va couper plein de pavés pour rien, et que ces petites pièces vont rapidement se soulever ou casser. Alors qu’on aurait pu faire un beau rectangle bien calepiné sans rien enlever au projet - au contraire!
Même chose pour le mobilier. 6 modèles différents en un si petit espace. Pourquoi? Éparpillés sans réelle réflexion un peu n’importe où, générant à chaque fois d’autres infrastructures.
Sobriété. Sobriété conceptuelle, mais aussi et surtout sobriété environnementale. C’est ça qu’on devrait viser! Pas toujours faire des pizzas excitantes qui seront à refaire dans moins d’une décennie.
Je sens qu’on arrive à la fin d’une ère, je croise de plus en plus de gens sensibles à ces questions, y compris à la ville, mais il semble y avoir quelque chose qui bloque, quelque chose qui nous garde dans le siècle dernier et qui fait qu’on se retrouve encore et toujours avec des projets jetables, alors qu’il serait tellement simple (et moins cher!) de faire quelque chose de durable et pérenne.
Mais je réitère que la consolidation des accès à l’eau sont une excellent nouvelle! Bravo pour ce bel ajout qui fera assurément le bonheur de plusieurs.