Parcs de Montréal - Discussion générale

Une histoire touchante pour le nom d’un parc à Côte Saint-Luc

Le parc est ici (Park with no name)

Texte complet

Community that rallied around sick boy has a park named in his memory

What for years some Côte-St-Luc residents were already calling “Joshua’s park” is now to be made official: Joshua Ezekiel Alexander Park.

Katelyn Thomas
Montreal Gazette
Oct 24, 2022 • 3 hours ago • 3 minute read


Victoria Wignal and Jephet Alexander, parents of Joshua Ezekiel Alexander, in the newly renovated park in Côte-St-Luc that is taking on their son’s name. “All of these children, they will fly high,” Wignal says of the kids who will play there. “And Joshua will be there flying with them.” PHOTO BY JOHN MAHONEY /Montreal Gazette

The Côte-St-Luc community that wrapped its arms around a boy with health issues while he was growing up continues to hold on tight to his memory, nearly nine years after his death.

When the city asked residents where Joshua Ezekiel Alexander grew up to suggest names for a revamped park, where Emerald Ave. meets Wavell Rd., their choice was clear: For years, they had already been referring to it as “Joshua’s park” — after the boy who received a heart transplant days before he turned a year old and spent the rest of his young life in and out of hospital.

“He used (the park) a lot from a very young age and he was an inspiration for the neighbourhood with all the health issues that he had over the years,” said Mayor Mitchell Brownstein. “He overcame a lot and lived to the age of 19, and that was the centre of his life … that area and using that park.”

The gesture means a lot to Joshua’s mother, Victoria Wignal, who said the community rallied around her son during his childhood and teenage years to make sure he was always taken care of. Some community members helped with transportation, while others helped financially, she said.

“It wasn’t easy for him,” Wignal told the Montreal Gazette. “And his friends, the young guys around him, they made sure he was OK.”

Wignal shared that Joshua’s heart came from a Toronto boy who died when he was three years old.

“When I pray, I pray for him,” she said. “I pray for the family … I give God thanks, and sometimes I say, ‘you know, Victoria, you cannot be ungrateful because this little baby that died, he was three years old and he gave your son to you for 19 years.’

“Although he had a rough time. But when he had a good time, we made sure he lived his life abundantly. When he could play, go and play with your friends.”

A naming ceremony is to be held Tuesday evening to officially designate the space as the Joshua Ezekiel Alexander Park.

Soliciting name suggestions from residents for public places is new in Côte-St-Luc, Brownstein said. In the case of Joshua’s park, the city asked 238 residents in the area to choose “an exceptional person of historical and/or cultural importance to you, or someone who has directly impacted the lives of Côte-St-Luc residents for at least 15 years.”

“After getting to know Joshua through his parents Victoria and Victor, I have a much better understanding about what made this young man tick and the reasons the Emerald community rallied to have the park named in his memory,” Councillor Mitch Kujavsky said in a statement. “It is my hope that naming the park after Joshua will encourage both residents and visitors to the park to ask about his story and help keep his spirit alive.”

The city invested $112,000 in the park in 2022, bringing in a slide, climber and swing for children ages of five and 12, as well as LED lighting, a drinking fountain, a half-basketball court, protective netting, benches, picnic tables and landscaping.

While the park will have her son’s name, Wignal said it will belong to all children taken from their families too soon.

“All of these children, they will fly high,” she said. “And Joshua will be there flying with them. … And all the children that belong here, every little baby, they will go to that park. It belongs to them, and they will have fun. They will play until they’re tired, and they will go home to their parents.”

L’invitation à la cérémonie de nomination du parc

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Travaux au parc Daniel-Johnson dans RDP-PAT

Nouveau terrain de soccer et nouvelle piste d’athlétisme au parc Daniel-Johnson

Publié le 24 octobre 2022 à 15 h 06
Mis à jour le 24 octobre 2022 à 15 h 44
Relié à Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

L’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles annonce le début des travaux au parc Daniel-Johnson, dans le quartier de Pointe-aux-Trembles.

Plus précisément, l’arrondissement procèdera au réaménagement de l’ensemble du terrain de soccer synthétique (nivellement, drainage, nouvelle surface synthétique), de la piste d’athlétisme (démolition, drainage, reprofilage, nouvelle surface en asphalte), à l’engazonnement des surfaces adjacentes ainsi qu’à l’installation de mobilier et d’équipements sportifs (banc des joueurs, banc des officiels, gradins). Les travaux, qui s’échelonneront jusqu’à la fin du printemps 2023, totalisent près de 3,19 M$ d’investissements, dont une somme de 2 152 000 $ qui provient du Programme des installations sportives extérieures (PISE). À noter que cette section du parc, de même que la patinoire et l’anneau de glace, seront fermés en raison des travaux.

Les entreprises Construction Vert dure inc. et LML Paysagiste et frères inc. sont respectivement en charge des contrats d’infrastructures et de revêtement. La firme Expertise Sports Design LG inc. a quant à elle été mandatée pour la conception des plans et devis et la surveillance des travaux.

Je pense que c’est un euphémisme de dire que ces travaux étaient attendus par la population et je suis fière d’annoncer le commencement de ceux-ci, aujourd’hui. Grâce aux efforts de l’arrondissement et au soutien de la ville de Montréal, la piste d’athlétisme et le terrain de soccer seront restaurés et mis aux normes au grand bonheur des citoyens et citoyennes. Il est primordial d’offrir des installations sportives diversifiées, attrayantes et sécuritaires afin d’appuyer la population dans ses efforts pour maintenir une vie active et une bonne santé. Le début de ces travaux tant attendus est une excellente nouvelle pour les résidents de RDP-PAT et ça me réjouit au plus haut point.

Mme Caroline Bourgeois, mairesse d’arrondissement et également responsable des grands parcs, des sports et loisirs, d’Espace pour la vie et de l’Est de Montréal au comité exécutif de la ville de Montréal

https://montreal.ca/actualites/nouveau-terrain-de-soccer-et-nouvelle-piste-dathletisme-au-parc-daniel-johnson-39010

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Un espace vert à protéger près de l’aéroport Trudeau

PHOTO FOURNIE PAR TECHNOPARC OISEAUX

Le champ des monarques, un terrain en friche situé à proximité de l’aéroport Trudeau

Dans quelques semaines, le monde entier aura les yeux rivés sur Montréal, qui accueillera la conférence de l’ONU sur la biodiversité (COP15). Les attentes sont élevées pour ce grand rendez-vous de la communauté internationale. Alors que les signaux d’alerte sur l’effondrement de la biodiversité sont au rouge partout dans le monde, le temps n’est plus aux discours, mais à l’action. Des gestes forts sont nécessaires pour renverser rapidement la tendance.

Publié à 13h00

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Jeanne-Hélène Jugie et Emmanuel Rondia Respectivement responsable de Solutions fondées sur la nature et directeur général du Conseil régional de l’environnement de Montréal

Dans ce contexte d’urgence d’agir, le gouvernement du Canada a l’occasion de marquer un grand coup en assurant la protection des terrains dont il est propriétaire à proximité de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau et en collaborant avec la collectivité montréalaise pour définir et concrétiser la vision d’avenir pour ce grand espace vert.

Les terrains concernés font l’objet d’une attention particulière depuis plusieurs années maintenant. En 2021, un projet de développement industriel dans la partie nord a rappelé que, bien qu’actuellement vert, c’est la vocation industrielle qui prédomine dans les documents de planification d’Aéroports de Montréal, organisation responsable de leur administration. L’été dernier, c’est la fauche d’un champ d’asclépiades qui a réveillé les craintes et remis les projecteurs sur l’avenir du secteur.

Une unanimité à l’échelle métropolitaine

Des organisations montréalaises (Coalition verte, Technoparc Oiseaux, CRE-Montréal) multiplient les démarches pour assurer la protection des espaces verts situés à proximité du projet de parc-nature des Sources. Elles ont été rejointes, au cours des dernières semaines, par les municipalités de l’île de Montréal alors qu’une quinzaine d’arrondissements et de villes liées ainsi que le conseil d’agglomération de Montréal ont adopté des résolutions appelant à la collaboration du gouvernement du Canada pour préserver et protéger les terres fédérales. Tout récemment, la Communauté métropolitaine de Montréal a ajouté le Golf Dorval dans son Règlement de contrôle intérimaire concernant les secteurs présentant un potentiel de reconversion en espace vert ou en milieu naturel.

Bref, l’engouement est plus grand que jamais, tant à l’échelle locale que métropolitaine.

La nature comme solution incontournable

Cette mobilisation se déroule alors que les rapports scientifiques sur l’urgence d’augmenter la résilience de nos milieux de vie se multiplient, rappelant chaque fois le rôle primordial de la nature et des infrastructures vertes dans l’adaptation aux changements climatiques.

Au cours des dernières semaines, plusieurs études (Centre Intact d’adaptation au climat⁠1, Union des municipalités du Québec⁠2) ont mis en évidence le coût de l’inaction pour les municipalités en matière d’adaptation. Ce coût est souvent bien supérieur à celui des mesures concrètes, notamment l’implantation d’infrastructures vertes et bleues et leur multitude de services écosystémiques : filtration des pollutions de l’eau, de l’air et des sols, amélioration de la perméabilité des sols, réduction des îlots de chaleur urbains.

Le projet de grand parc est une formidable occasion de créer un milieu diversifié composé d’écosystèmes complémentaires et de consolider la connectivité écologique entre les milieux naturels et les espaces verts, seule solution pour renforcer la résilience et la biodiversité dans des milieux très fragmentés.

Faire du rêve une réalité

Dans ses documents officiels, le gouvernement du Canada affirme sa volonté de créer de nouveaux parcs urbains et d’améliorer l’accès à la nature pour l’ensemble de la population. La pandémie a mis en lumière le manque d’accès à la nature en milieu urbain, mais aussi l’impact positif d’un contact régulier avec la nature pour la santé mentale. Le lancement prochain du REM de l’Ouest offrira un lien rapide et facile en transport collectif à un pôle de nature de plus de 100 hectares. Il améliorera l’accès à la nature pour un grand nombre de travailleurs et de travailleuses des secteurs d’emploi avoisinants, pour l’ensemble des résidants de la région métropolitaine et pour les touristes en visite à Montréal.

On le constate, rarement un alignement aussi parfait n’a été observé dans la région métropolitaine en matière de protection d’un espace vert d’une telle superficie. C’est au gouvernement du Canada, en collaboration avec les différentes parties prenantes, de faire de ce rêve une réalité et ainsi démontrer son leadership en faveur de la biodiversité en milieu urbain et dans l’adaptation aux changements climatiques.

1. Lisez l’étude du Centre Intact d’adaptation au climat

2. Lisez l’étude de l’Union des municipalités du Québec

[Qu’en pensez-vous? Exprimez votre opinion](mailto:debats@lapresse.ca?subject=Un espace vert à protéger près de l’aéroport Trudeau)

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Une microforêt au parc Laurier

Une microforêt poussera sur Le Plateau

Mis à jour le 2 novembre 2022

Temps de lecture : 2 min

Afin de favoriser la biodiversité et réduire les îlots de chaleur urbains, l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal va aménager une microforêt dans le parc Laurier.

Cet aménagement s’inspire de la méthode Miyawaki, développée par le botaniste japonais Akira Miyawaki, qui consiste à créer des forêts denses à croissance rapide sur de petits espaces en ville. Une microforêt pousserait plus vite, créerait plus de biodiversité et capterait plus de carbone qu’une forêt conventionnelle.

Emplacement, taille et composition de la microforêt

La microforêt sera dans le nord-ouest du parc Sir Wilfrid-Laurier, près de l’aire d’exercice canin…

La microforêt sera de 400 m2, soit la taille de deux terrains de tennis! En tout, 1 200 arbres et arbustes indigènes y seront plantés. C’est trois arbres par mètre carré! Cette méthode de plantation serrée s’avère très efficace, parce que chaque arbre trouve sa place et rentabilise chaque puits de lumière et les racines s’entraident en créant une sorte de microclimat. La proximité des arbres rendra aussi la forêt plus résiliente face aux aléas climatiques (vent, froid, gel, canicule…) En clair, plus c’est dense, mieux c’est!

La vingtaine d’espèces indigènes qui y seront plantées seront variées. Chêne rouge, érable argenté, arbustes, noisetiers d’Amérique, amélanchier à feuille d’aulne, aronie noire, sureau banc, camérisier etc. Des petits arbres pouvant atteindre de 25 à 40 cm de diamètre et 50 cm de hauteur seront privilégiés. Le sol sera également recouvert de paillis et de compost.

Échéancier

Nos équipes vont procéder à la préparation du terrain avant le gel. Ils vont notamment creuser et retourner la terre et installer des clôtures qui resteront en place au moins cinq ans. .

Dès la mi-mai 2023. un semis de sarrasin sera fait comme engrais vert. Ce dernier combat les herbes indésirables et sert de nourriture aux pollinisateurs. Les plantations devraient débuter au mois de juin 2023.

La microforêt sera entretenue, arrosée et désherbée pendant au minimum trois ans. En quelques années un couvert végétal dense rappelant celui d’une forêt primaire émergera. Une canopée fermée sera atteinte en cinq ans, et une forêt adulte en 20 ans.

Avantages de la microforêt

En plus de créer un poumon supplémentaire pour filtrer l’air dans Le Plateau, la microforêt :

  • constitue un îlot de verdure supplémentaire;
  • augmente la canopée en ville;
  • favorise la biodiversité;
  • est un puits de carbone considérable;
  • retient les eaux de pluie
  • participe à la réduction des îlots de chaleur et à la transition écologique;
  • améliore la qualité de vie et offre une expérience contemplative à la population.
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Biodiversité Montréal annonce un plan pour mieux protéger les pollinisateurs

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La mairesse de Montréal Valérie Plante en conférence de presse à l’insectarium de Montréal mercredi, pour annoncer des initiatives et mesures de protection pour les insectes pollinisateurs.

Dans la foulée de la COP15 qui se tiendra à Montréal en décembre prochain, la métropole a annoncé mercredi l’adoption d’un plan pour la biodiversité, qui vise notamment la protection des pollinisateurs. Une initiative saluée par le Secrétariat de la Convention sur la biodiversité biologique de l’ONU.

Publié à 16h27

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Éric-Pierre Champagne

Éric-Pierre Champagne La Presse

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a dévoilé mercredi un plan pour la biodiversité destiné à « améliorer les conditions de vie des pollinisateurs et à promouvoir des actions pour les favoriser ». Le plan qui s’échelonnera sur 5 ans prévoit plusieurs mesures visant les pollinisateurs, dont le déclin inquiète les scientifiques depuis plusieurs années.

La Ville veut notamment faire passer de 8 à 10 % d’ici 2030 la superficie terrestre de milieux naturels protégés sur son territoire. Un objectif qui nécessitera l’ajout de 1000 hectares de territoire protégé, soit l’équivalent de cinq fois le mont Royal. Montréal sera toutefois loin de l’objectif de 30 % de territoire protégé d’ici 2030, auquel adhère la Communauté métropolitaine de Montréal.

L’administration Plante souhaite aussi créer au moins 5 projets de corridors écologiques favorables aux pollinisateurs. La mairesse a également mentionné la volonté de la ville de promouvoir la réduction de la fréquence de la tonte du gazon sur son territoire, afin de favoriser les pollinisateurs. La fréquence de la tonte va d’ailleurs diminuer dans la ville centre dès le printemps prochain, a précisé Mme Plante.

La Ville veut aussi revoir sa réglementation afin de permettre l’aménagement de potagers en façade et non seulement dans les cours arrière.

L’annonce de la Ville de Montréal a lieu à quelques semaines de la COP15 sur la biodiversité qui se tiendra au Palais des congrès du 7 au 19 décembre.

« Celle de cette année n’a jamais été aussi importante parce qu’on fait face à une perte de biodiversité critique partout dans le monde », a rappelé Valérie Plante, qui dit s’attendre à ce que cette rencontre internationale génère « des actions concrètes ».

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La mairesse de Montréal Valérie Plante et la secrétaire exécutive de la Convention sur la biodiversité de l’ONU Elizabeth Maruma Mrema, à l’insectarium de Montréal, mercredi

Le rôle « majeur » des villes

« Comme la majorité de la population habite en milieu urbain partout à travers la planète, les villes ont un rôle majeur à jouer dans la protection de la biodiversité et dans le maintien de la qualité de vie », ajoute la mairesse. Elle rappelle que les pollinisateurs sont extrêmement importants, puisqu’un tiers de l’alimentation mondiale dépend de la pollinisation.

La secrétaire exécutive de la Convention sur la biodiversité biologique, Elizabeth Maruma Mrema, a salué « une initiative prometteuse et opportune » de la Ville de Montréal.

« Nous sommes heureux que l’administration Plante honore enfin l’engagement qu’elle a pris il y a quatre ans en adoptant la motion d’Ensemble Montréal pour que la Ville de Montréal élabore une stratégie de protection des pollinisateurs, a déclaré Stéphanie Valenzuela, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’environnement. C’est toutefois dommage d’avoir attendu si longtemps et qu’il ait fallu la prochaine COP15 pour motiver l’administration à la présenter. Maintenant que c’est chose faite, notre formation veillera à ce qu’on n’ait pas besoin d’un autre quatre ans pour que les engagements dévoilés aujourd’hui soient mis en place. »

En savoir plus

  • 435
    Nombre d’espèces d’insectes pollinisateurs répertoriés sur le territoire de la Ville de Montréal en 2020

Ville de Montréal

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Plus d’un demi-milliard pour financer les installations sportives et les parcs de Montréal


L’étude publique s’est tenue à l’hôtel de ville, le 8 novembre. | Photo: Gracieuseté, Guillaume Techer

Journal Métro | MONTRÉAL | Isabelle Chénier | 10 novembre 2022 à 9h45

La Ville de Montréal a investi plus d’un demi-milliard de dollars dans ses installations sportives et ses parcs au cours de la dernière décennie. Au total, l’enveloppe budgétaire allouée aux différents arrondissements par la ville-centre a permis de financer 266 projets d’ouest en est et de refaire une beauté à bon nombre d’installations sportives extérieures ou aquatiques désuètes, d’arénas municipaux vieillissants et de parcs minéralisés.

Le 8 novembre, la Commission sur la culture, le patrimoine et les sports a mené une assemblée publique durant laquelle le Service des grands parcs, du Mont-Royal et des sports a fait état de l’impact global qu’a eu ce soutien financier de la ville-centre, offert à travers quatre programmes distincts et bonifié notamment par le gouvernement provincial.

«Nos installations ont été majoritairement construites entre les années 1960 et 1980, ce qui fait en sorte qu’elles ont beaucoup de problèmes de vétusté et il y a des mises aux normes à faire», a expliqué le directeur des sports et de l’activité physique à la ville de Montréal, Luc Denis.

La mise aux normes des arénas a obtenu la majorité de l’enveloppe budgétaire avec 295 M$, suivie par l’amélioration des équipements aquatiques existants de la métropole, grâce à un financement de 118 M$, puis du développement d’installations sportives extérieures avec 61 M$. Un budget de 57 M$ a également été alloué à la rénovation et au verdissement des parcs locaux.

Cette distribution «n’a pas été choisie de façon aléatoire», a précisé Luc Denis. Le financement aurait d’abord été accordé aux projets qui concernaient les «actifs du parc immobilier» de la Ville de Montréal.


Les membres de la Commission sur la culture, le patrimoine et les sports ainsi que Caroline Bourgeois (extrémité gauche). Photo: Isabelle Chénier, Métro

L’équité des investissements

Concernant la répartition stratégique des subventions, la commissaire et conseillère du Plateau–Mont-Royal Maeva Vilain a soulevé une «tendance à toujours reconduire les mêmes infrastructures sportives» utilisées majoritairement par les hommes, comme les terrains de soccer et les patinoires de hockey. Celle-ci note pourtant que durant la pandémie, il y aurait eu un essor de certaines pratiques sportives chez les femmes, particulièrement dans les parcs.

«Est-ce que la ville-centre serait prête à accompagner des arrondissements pour l’idéation de nouveau types d’infrastructures extérieures qui correspondent plus aux besoins émergents des femmes?», a-t-elle demandé à la direction des sports.

En guise de réponse, Luc Denis a d’abord précisé que la cause de ce biais provenait du fait que les projets financés étaient principalement axés sur la mise aux normes d’installations sportives historiquement dirigées vers les hommes.

Cet enjeu d’inclusion admis, la Ville de Montréal devra faire preuve de vigilance dans les investissements à venir, selon lui, notamment au chapitre de l’analyse différenciée selon les sexes et plus (ADS+), un outil de prévention des discriminations systémiques dans les politiques et programmes publics de la Ville. Celle-ci compte d’ailleurs développer l’offre d’aménagements sportifs extérieurs plus versatiles, moins dispendieux et pouvant mieux «considérer des pratiques de tous les genres».

Plus d’ententes de partenariat privé-public?

Questionné par le maire de Pierrefonds-Roxboro, Dimitrio Jim Beis, quant à l’implication du privé dans le montage financier de projets axés sur le développement du sport au Québec, Luc Denis a fait valoir que cette idée «n’était pas du tout exclue».

Bien que ce ne soit pas une pratique courante au Québec comparativement au reste du Canada et aux États-Unis, le directeur du sport croit que «le financement privé devrait avoir sa place», surtout en contexte d’augmentation généralisée des coûts associés aux projets.

Faire bouger les Montréalais

Devant l’ampleur des investissements octroyés, le Service des grands parcs, du Mont-Royal et des sports s’attend à un impact majeur: faire bouger au quotidien l’ensemble des Montréalais.

«Afin d’atteindre cet objectif global, les associations sportives régionales se doivent, selon le Conseil du sport, d’être beaucoup mieux soutenu [financièrement]», a soutenu le seul citoyen présent à l’événement, Vincent Dumas, responsable du développement sportif régional au sein du Conseil du sport de Montréal.

Sur ce point, le directeur des sports et de l’activité physique s’est montré rassurant en annonçant qu’une nouvelle «politique de reconnaissance en sport régional serait adoptée par le conseil municipal dans les prochains jours, ce qui n’existait pas à la Ville.»

«On avait des ententes avec des organismes régionaux à la pièce qui n’étaient pas encadrées par une politique. On espère pouvoir raviver et mieux structurer la pratique du sport régional avec cette politique et par un soutien financier qui vient avec la reconnaissance des organismes régionaux.»

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Excellente idée pour une ville où on se fait régulièrement piller notre boîte à déchets pour des contenants consignés.

Ce seront des espèces de jardins communautaires privés je suppose.

Fouiller dans les bacs pour récupérer les contenants consignés est une forme de récupération pratiquée par les plus démunis (que je n’associerais pas à du vol), qui en bout de ligne cause peu de dommage à la communauté. Je ne généraliserais pas dans le domaine des potagers de façade, on ne parle pas ici d’objets abandonnés sur la voie publique, contrairement aux espaces privés et leur végétation pour lesquels les gens seraient moins tolérants.

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Les gens ouvrent (déchirent) les sacs et les déchets partent au vent et la vermine viens s’amuser ensuite dedans (écureuils et raton-laveur) donc oui ça peut nuire. Combien de sac déchirés jai vu se reprendre et polluer partout.

Oui c’est un geste noble et ça les aides, mais si ceux qui le font empirent le problème de propreté, ça devient nuisible

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C’est définitivement un problème d’avoir des sacs éventrés. On peut éviter cela aussi en séparant les contenants consignés des ordures. Plusieurs personnes font cela dans les quartiers centraux, et des poubelles publiques sont même équipées dans ce but. C’est gagnant-gagnant pour tout le monde (pas de sac éventré, une personne dans le besoin fait quelques sous, et les contenants sont mieux mis en valeur). Mais bon ce n’est pas une solution universelle, si on a pas de contenants consignés, le sac peut se faire éventrer inutilement…

Anyway à Montréal on devrait réfléchir à une façon d’imposer de vrais poubelles solides. Au moins les déchets restent dans un contenant plutôt que de partir sur le trottoir. Il y a des défis, mais les sacs fonctionnent mal pour la propreté, qu’ils se fassent éventrer volontairement ou non.

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Au point 40.005 de l’ordre du jour du comité exécutif du 16 novembre

Nommer le parc des Fondatrices-de-Saint-Léonard dans l’arrondissement de Saint-Léonard

Il est recommandé de nommer « parc des Fondatrices-de-Saint-Léonard » le nouveau parc en cours d’aménagement sur la rue Jarry, à l’est de la rue Joubert, et constitué du lot numéro 1 334 085 du cadastre du Québec, dans l’arrondissement de Saint-Léonard, comme indiqué sur le plan joint au dossier.

Fondatrices de Saint-Léonard
Le nom proposé afin de nommer ce parc se justifie de deux façons. D’une part, il s’explique par le fait que le terrain sur lequel est aménagé ce parc appartenait à l’ancienne Ville de Saint-Léonard, avant les fusions municipales. Plus précisément, il s’agit de l’emplacement où était situé le premier hôtel de ville de la municipalité, qui abritait également sa première bibliothèque publique. Il s’agit donc de rappeler, par ce toponyme, que cette parcelle de terrain représente un pan important de l’histoire de la fondation de Saint-Léonard.

D’autre part, l’arrondissement possédant peu de rues, de parcs ou de places publiques commémorant des femmes, la désignation collective suggérée réfère également à l’idée que les femmes ont joué un rôle dans la fondation et le développement de Saint-Léonard, notamment en contribuant à façonner les institutions de la municipalité à ses débuts. À cet égard, la première bibliothèque a été fondée par une femme, madame Huguette Deschênes. Le nom « parc des Fondatrices-de-Saint-Léonard » vise à rendre hommage à ces femmes.

image

Comme dit @vincemtl, c’est davantage un problème de contenant que de contenu et bien sûr de civisme. Il faudra vraiment réfléchir pour améliorer la collecte et penser un contenant qui soit mieux refermable. Malheureusement dans les secteurs plus denses (duplex, triplex et plus) gérer les déchets individuels peut poser problème autant par les dimensions des bacs que dans le type de collecte (manuelle plutôt qu’automatisée.

Je serais curieux de savoir comment les collectes se font dans les autres grandes villes dans le monde.

Mes sacs ne contiennent généralement pas de contenants consignés…

Mais bon je ne suis pas en guerre non plus, c’est juste qu’on vient fouiller sur mon terrain dans une boîte fermée, j’imagine un potager avec de beaux légumes mûrs…

Statue du square Dominion Pas de retour de John A. Macdonald sur son socle, propose un comité

PHOTO GRAHAM HUGHES, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

La sculpture de bronze avait été arrachée et décapitée par des militants d’extrême gauche à l’été 2020. Depuis, son avenir est incertain.

La statue de John A. Macdonald ne devrait pas être réinstallée sur son socle de granit du square Dominion, a récemment conclu un comité d’experts et de fonctionnaires municipaux.

Publié à 11h10

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

La sculpture de bronze avait été arrachée et décapitée par des militants d’extrême gauche à l’été 2020. Depuis, son avenir est incertain.

Dans un « avis préliminaire » rendu public lundi, le comité chargé de déterminer son avenir affirme qu’il faut « exclure la possibilité d’une restauration intégrale du monument qui impliquerait la réinstallation à l’identique de la statue de bronze sur son socle et sous le baldaquin ».

Les membres du comité croient qu’il faudrait plutôt conserver les éléments restants du monument et y ajouter une plaque commémorative. Ils voudraient aussi « favoriser une réinterprétation pluridisciplinaire utilisant notamment des marqueurs physiques et virtuels » pour reconnaître les groupes discriminés par sa politique.

« Son rôle central dans la mise en place de politiques discriminatoires envers plusieurs peuples, notamment les Autochtones, les Métis, les Canadiens-Français et les travailleurs chinois, en fait un personnage controversé de l’histoire canadienne », indique le comité.

Cet avis préliminaire fera l’objet de consultations auprès des élus et du public dans les prochaines semaines. Un avis final sera rédigé par la suite.

Le comité chargé d’étudier le dossier était composé de sept membres externes - dont la sénatrice Michèle Audette et trois universitaires -, et de quatre fonctionnaires de la Ville de Montréal.

Le monument à John A. Macdonald date de 1895. La statue de l’homme politique a été réalisée par George Edward Wade, un sculpteur londonien. Le socle et le baldaquin sont faits de granit.

« Le monument souligne les faits majeurs du gouvernement de Macdonald qui ont contribué à l’expansion du Canada, indique le site internet de la Ville de Montréal. Parmi les monuments érigés à la mémoire de Macdonald, celui de Montréal demeure le plus imposant et le plus élaboré. »

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Parfait

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En effet, on ne peut pas refaire le passé, mais on peut au moins en corriger certains effets. Il ne s’agit pas ici bien sûr d’effacer un personnage de l’histoire, mais plutôt de cesser de l’honorer pour des gestes racistes, commis à l’encontre de certaines populations et les injustices profondes et la souffrance qui en ont découlé durant des décennies.

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En lien avec la Trame verte et bleue du Grand Montréal

TRAVAUX D’ENVERGURE AU PARC CLÉMENTINE-DE LA ROUSSELIÈRE : POUR UN MEILLEUR ACCÈS AU FLEUVE

Montréal, 25 novembre 2022 — La mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Mme Caroline Bourgeois, a donné le coup d’envoi à un vaste chantier qui prendra place au parc Clémentine-De La Rousselière pour les douze prochains mois. Pour l’occasion, elle était accompagnée de la ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire et députée de Pointe-aux-Trembles, Mme Chantal Rouleau, du directeur général de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), Massimo Iezzoni, ainsi que des membres du conseil d’arrondissement.

L’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles souhaite donner un nouveau souffle à ce grand parc riverain situé à l’intersection de la rue Notre-Dame et du boulevard De La Rousselière qui est très fréquenté par la communauté et le voisinage. Des travaux d’aménagement, d’embellissement et de mise aux normes seront réalisés sur une grande partie du site, et ce, jusqu’à la fin novembre 2023. Ils visent entre autres à améliorer les équipements, à augmenter la canopée et à offrir un meilleur accès au fleuve, afin de répondre aux besoins de toutes les générations, en toute saison.

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de la Trame verte et bleue du Grand Montréal et ont été confiés à l’entreprise Construction Vert Dure inc. Les principaux aménagements sont :

  • La plantation d’un grand nombre d’arbres et d’arbustes indigènes en berge et dans la plaine inondable afin de densifier la bande de protection riveraine et de favoriser la biodiversité sur le site;
  • La construction d’une terrasse de bois à partir de laquelle sera installé un quai flottant, des sentiers éclairés avec des percées visuelles, ainsi que du mobilier urbain;
  • La construction d’un abri offrant une vue sur la berge et le fleuve;
  • L’aménagement d’un stationnement écologique de 41 places et des bornes de recharge électriques;
  • La bonification des zones de jeux pour enfants par l’ajout d’éclairage, d’un jeu d’eau et la réfection des sentiers pour y accéder;
  • L’intégration d’un espace ouvert pouvant accueillir une scène mobile en période estivale et une patinoire en hiver;
  • La reconstruction de terrains de tennis, l’ajout d’équipements sportifs sur le terrain de balle en bordure du fleuve, ainsi que l’amélioration de l’éclairage autour de la patinoire;
  • La création de zones nourricières écologiques.

FINANCEMENT

D’une valeur de près de 6,7 M$, ce projet bénéficiera d’un investissement de plus de 5 M$ de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles ainsi que d’un montant de 1,5 M$ provenant, à parts égales, du gouvernement du Québec et de la CMM par l’entremise du programme de la Trame verte et bleue du Grand Montréal. Un financement de 150 000 $ est aussi accordé pour la réalisation de zones nourricières écologiques intégrées au parc, dans le cadre du budget participatif 2021 de la Ville de Montréal.

CITATIONS

« Le réaménagement du parc Clémentine-De La Rousselière est une belle opportunité de mettre en valeur cet accès privilégié au fleuve Saint-Laurent. Avec sa vocation sportive, le parc offre un milieu de vie attractif, propice à l’activité physique, aux loisirs et à la détente, mais a encore un fort potentiel à être développé. Les nouveaux aménagements permettront d’améliorer la qualité de la vie urbaine et l’accès au fleuve tout en favorisant les saines habitudes de vie. Je tiens à souligner l’engagement et la mobilisation de citoyens et d’organismes du quartier qui nous ont épaulés dans nos démarches à faire de ce parc un lieu où tous pourront s’y retrouver. Avec le soutien financier de la Communauté métropolitaine de Montréal et du gouvernement du Québec, l’arrondissement souhaite créer un lieu accueillant et dynamique, grâce à des espaces interconnectés et ouverts sur le fleuve », explique la mairesse de l’arrondissement, Mme Caroline Bourgeois.

« Notre gouvernement est fier de soutenir les travaux de réaménagement du parc Clémentine-De La Rousselière; ils permettront de renforcer l’attractivité et la disponibilité d’espaces verts que peuvent s’approprier les citoyennes et citoyens. À terme, ce projet contribuera à améliorer les accès aux berges du Saint-Laurent et à faire rayonner le secteur dans l’ensemble de la région métropolitaine. Comme ancienne mairesse de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, j’ai eu l’occasion de participer à la mise en place d’installations de qualité, dans ce parc. C’est maintenant à titre de députée et ministre que je me réjouis de la poursuite des travaux qui auront des effets extrêmement positifs sur la vitalité de notre communauté », a mentionné Mme Chantal Rouleau, députée de Pointe-aux-Trembles et ministre responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire.

« Ce projet de réaménagement du parc Clémentine-De La Rousselière rejoint clairement notre vision de protéger et de mettre en valeur les berges et les cours d’eau métropolitains comme le fleuve Saint-Laurent, et d’en permettre l’accès aux citoyens(ennes) et aux visiteurs de la région. En soutenant des initiatives comme celle-ci, la CMM concrétise sa volonté d’offrir des milieux de vie attrayants, agréables et durables à la population, dans le respect de l’environnement », a souligné M. Massimo Iezzoni, directeur général de la Communauté métropolitaine de Montréal.

À PROPOS DU PARC CLÉMENTINE-DE LA ROUSSELIÈRE

Dans son état actuel, le site comprend un bâtiment de services accessible, construit en 2019, où on retrouve une salle polyvalente et des locaux pour des organismes sportifs et de loisir. Le parc compte également deux terrains de baseball, dont le principal est le domicile de l’équipe montréalaise de la Ligue de baseball majeur du Québec, un terrain de basketball, des terrains de tennis inutilisables, des jeux de fers, une aire de jeux pour enfants qui inclut un module plateforme interactif, ainsi qu’une patinoire à bandes aménagée en période hivernale. Ayant un fort potentiel de mise en valeur, la plaine inondable en terre battue sert actuellement de grand stationnement non aménagé et de zone de circulation.

Pour suivre le projet, consultez la fiche sur le site Web à la page montreal.ca/lieux/parc-clémentine-de-la-rousseliere

À PROPOS DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DU GRAND MONTRÉAL

La Trame verte et bleue est un réseau récréotouristique qui protège et met en valeur les milieux naturels, les paysages et le patrimoine bâti du Grand Montréal, au bénéfice des citoyens et des citoyennes. Financés par la Communauté métropolitaine de Montréal, le gouvernement du Québec et les municipalités, les multiples projets de la Trame favorisent le transport actif et collectif, et contribuent notamment à maintenir la biodiversité, à atténuer les impacts des changements climatiques, à améliorer la qualité de vie des citoyens et des citoyennes ainsi qu’à renforcer l’attractivité de la région métropolitaine.

Communiqué de la CMM : Travaux d’envergure au parc Clémentine-De La Rousselière : pour un meilleur accès au fleuve

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Trois ans de «révolution verte» pour MHM

Tonte différenciée au parc Félix-Leclerc Photo: Gracieuseté, Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve

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Alexis Drapeau-Bordage

25 novembre 2022 à 15h45 - Mis à jour 25 novembre 2022 à 16h49 3 minutes de lecture

Depuis 2020, plus de 6 M$ ont été investis dans la plantation de presque 14 000 arbres sur le territoire de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, dont la moitié sur le domaine public.

De grandes opérations de plantation ont notamment eu lieu dans les trois dernières années au parc Félix-Leclerc, dans le boisé Jean-Milot et pour la création du boisé Honoré-Mercier, près du port.

Dans les parcs de l’arrondissement, plus de 150 000 m² sont désormais entretenus en tonte différenciée, une méthode d’entretien qui vise à favoriser la biodiversité et à lutter contre les îlots de chaleur.

Le parc Carlos-D’Alcantara s’est quant à lui doté d’un jardin collectif comportant des arbres fruitiers et des terres cultivables pour les résidents du quartier.

L’Arrondissement, qui a dressé le bilan des actions de verdissement qu’il a posées depuis 2020 à l’aube de la COP15, se félicite également du retrait de plus de 7200 m² d’asphalte et de béton du domaine public. Ce résultat a pu être obtenu par l’ajout d’une vingtaine de ruelles vertes, différentes activités citoyennes de verdissement et l’installation de 60 saillies drainantes.

L’opposition souhaite plus d’ambition

Si les chiffres du bilan dressé par l’Arrondissement paraissent forts, ils ne veulent pas dire beaucoup, selon la conseillère de Ville du district de Louis-Riel pour Ensemble Montréal, Alba Zuniga Ramos.

«Il ne faut pas seulement voir la plantation, mais aussi l’entretien de ces arbres. Savoir combien ont survécu, car des citoyens me disent que certains sont morts déjà», précise-t-elle à Métro, tout en rappelant qu’il n’y a pas de registre pour suivre l’entretien des arbres sur le territoire.

Bien qu’elle se réjouisse des acquisitions d’espaces verts comme celui du boisé Steinberg, la conseillère invite l’administration à «être plus ambitieuse et à adopter une vision globale pour les espaces verts, plutôt que d’agir pièce par pièce».

Leader de la transition écologique?

MHM dévoilera bientôt son Plan climat 2022-2030 qui «positionne Mercier–Hochelaga-Maisonneuve comme un leader en transition écologique à Montréal», indique le maire de l’arrondissement, Pierre Lessard-Blais.

Une transition bien nécessaire, selon Alba Zuniga Ramos, qui considère le secteur comme étant le «poumon noir» de la Ville de Montréal.

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Des résidents du Mile End aux abois contre un projet de parc à chiens


Jacques Nadeau Le Devoir
Des propriétaires de chiens estiment qu’un parc de la rue Clark, appelé le parc Sans Nom, serait tout désigné pour accueillir une aire d’exercice canin.

Jeanne Corriveau
2022-11-28, 04 h 00
Société

Un projet de parc à chiens divise les résidents du Mile End. Des propriétaires de chiens estiment qu’un parc de la rue Clark, appelé le parc Sans Nom, serait tout désigné pour accueillir une aire d’exercice canin. Des résidents du quartier s’opposent toutefois à ce que cet espace vert soit sacrifié pour un tel projet.

Lors du conseil d’arrondissement du Plateau–Mont-Royal du 7 novembre dernier, Dominique Trudel, avec en main une pétition de plus de 600 noms, s’est adressé aux élus pour présenter le projet. « Il n’y a aucune aire d’exercice canin dans le Mile End, le plus proche se trouvant à deux kilomètres », a fait valoir ce propriétaire de chien. « Depuis la COVID, le nombre de chiens dans le quartier a considérablement augmenté. Il faut que ces chiens aient un espace pour socialiser et pour faire de l’exercice. »

Selon lui, le parc Sans Nom serait parfait pour cet usage. Il s’agit d’un ancien site d’entreposage situé à côté du parc Lhasa-De Sela et dont une partie se trouve sous le viaduc Van Horne. En 2016, cet espace minéralisé a été verdi pour devenir un parc. Les propriétaires de chiens le fréquentent déjà régulièrement.

Nuisances appréhendées

D’autres résidents du quartier ne sont pas de cet avis. « S’ils ont fait le choix d’avoir des chiens de traîneau dans le Mile End, c’est leur choix à eux. Je ne pense pas que ce soit aux familles de perdre leur espace vert pour qu’eux, aient un endroit pour faire courir leurs chiens de traîneau », a soutenu Luc Martin, membre du Comité des résidents de la rue Clark, lors de l’assemblée du conseil d’arrondissement.

Au cours des derniers mois, ce comité citoyen a obtenu la collaboration de l’arrondissement et de la police pour mettre un terme aux incivilités dans le parc Sans Nom qui attirait les fêtards le soir. Ces citoyens craignent maintenant de perdre cet espace vert et de subir les nuisances liées aux aboiements des chiens à toute heure du jour.

La conseillère d’arrondissement du Mile End, Marie Sterlin, ne s’en cache pas : le parc Sans Nom se prêterait bien à un parc à chiens. « Ce serait l’endroit idéal pour un parc à chiens. […] C’est une possibilité qui est étudiée avec beaucoup d’ouverture de notre part » , explique-t-elle au Devoir. « Je suis contre le « Pas dans ma cour ». Dans des quartiers denses, il y a des contraintes qu’il faut accepter. Je suis rassurée par le fait que ceux qui portent ce dossier sont extrêmement responsables et préoccupés de la cohabitation avec le reste des gens. »

Selon elle, ce dossier n’est pas sans rappeler celui d’une aire d’exercice canin dans le parc Baldwin dans l’est du Plateau-Mont-Royal. Avant son aménagement en 2014, le projet avait suscité une vive opposition de la part de résidents du secteur, opposition qui s’est résorbée avec le temps, dit l’élue. « Il faut faire confiance à la civilité des gens », dit-elle, tout en disant comprendre les appréhensions des opposants.

Partager l’espace public

Selon l’élue, c’est toute la question du partage de l’espace public qu’il faut prendre en considération. Aucun autre endroit dans le secteur ne se prête à ce type d’aménagement, ajoute-t-elle. « Un ménage sur quatre — et c’est probablement plus avec la pandémie — a un chien en ville. Alors, quels aménagements fait-on pour ces chiens ? » demande-t-elle. Pour l’instant, l’arrondissement n’a pas fixé d’échéancier pour réaliser le projet.

Alain Petel, du Comité des résidents de la rue Clark qui s’oppose au projet, déplore que les citoyens n’aient pas été consultés sur le projet. « Dans nos pourparlers avec les élus, il était toujours question d’une grande tablée avec les différents services, les résidents et les élus pour voir quel avenir on pourrait donner à ce parc-là, dans une perspective d’un parc multifonction », dit-il.

M. Petel souligne que le Plateau-Mont-Royal va à l’encontre de la tendance observée dans plusieurs villes, dont Québec, Charny, Beloeil, et Lévis, qui ferment des aires d’exercice canin près des résidences en raison des nuisances.

Dominique Trudel, lui, espère que les discussions autour du projet permettront d’atténuer les tensions dans le quartier. « Je pense qu’il n’y a aucun projet d’aire d’exercice canin qui s’est fait à Montréal sans que les voisins immédiats “badtrippent” un peu », admet-il. Enclavé et en partie sous un viaduc, le parc Sans Nom n’est pas l’espace le plus convivial pour les familles et les activités de détente, fait-il valoir.

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Selon lui, le parc Sans Nom serait parfait pour cet usage. Il s’agit d’un ancien site d’entreposage situé à côté du parc Lhasa-De Sela et dont une partie se trouve sous le viaduc Van Horne. En 2016, cet espace minéralisé a été verdi pour devenir un parc. Les propriétaires de chiens le fréquentent déjà régulièrement.

Je n’ai jamais vu un seul chien dans ce parc :thinking:

AJOUT: Bienvenu dans le forum @AlainPetel. Oups un doublon. Je n’avais pas vu que tu publiais en même temps @ScarletCoral