Parc du Mont-Royal - Discussion générale

Pas que je te doute, mais d’où vient cette donnée? C’est l’achalandage complet du parc?

Dans le communiqué de presse:

Présentement, 85 % des 10 000 véhicules empruntent quotidiennement la Montagne pour la traverser.

Selon ce débit, c’est 3.65 millions de déplacement dans l’année qui seront déviées. On avait vu une donnée similaire lors des consultations précédentes, de mémoire.

Spécifiquement pour le trafic qui avait la montagne comme destination, ce serait donc 15% de ce chiffre: 547 500 déplacements annuels, ou 1 500 par jour, si le trafic se maintient (on peut imaginer une plus grande popularité en fin de semaine, moins en semaine).

Tu as raison que ça ne prend pas en compte toutes les variables, mais ça ne vaut pas rien. On ne peut pas faire cet exercice dans le futur, en fonction de la pression accrue sur les routes autour de la montagne pour un projet qui sera réalisé dans plusieurs années. Et les gens ne vont pas accéder à la montagne uniquement aux heures de grande congestion, sauf si celle-ci devient permanente. C’est quand même intéressant juste pour discuter, un peu dans le sens de la rigueur que tu trouves manquante (même si c’est imparfait):

Les avantages de l’agrandissement du parc peuvent se faire sur leurs propres mérites. Qu’on décide d’augmenter la superficie d’un parc, donc sa vocation, ses qualités et ses intérêts, c’est un projet justifiable en soit. Un projet de TEC a quand même des cibles objectives assez précises pour le juger. Personne ne va construire du TEC, “parce que c’est beau dans le décor”, par exemple. Pour un parc, c’est différent. Je crois d’ailleurs que tu illustres bien la chose ici:

C’est plus large que le développement durable à mon avis, l’agrandissement d’un parc se fait pour des raisons plus larges que celles environnementales: c’est une bonification des activités aussi. En bout de ligne, c’est une raison d’être fondamentale du projet. Pour certains, ça justifie les inconvénients, mais pour toi, ce que je trouve complètement légitime, cela n’occulte pas la qualité de l’accès pour tous les types de transport. C’est une question de priorité sur un projet complexe.

Personnellement je trouve que c’est un excellent point. La question du transport aurait dû se faire chiffrer. Surtout pour le TEC, des solutions auraient dû être présentées avec l’annonce. Je pense que c’est une question importante d’accès. C’est une déficience de la présentation.

Cependant, passer cela, nous sommes tous dans le noir sur l’impact réel. On peut juste faire des hypothèses, tenter de trouver des scénarios de rechange pour l’accès, et discuter de ce qui peut fonctionner ou non en fonction de ce changement de vocation de Camillien-Houde. Mais c’est pas à personne ici de faire une preuve, c’est à l’administration municipale.

Et en passant, le projet va se construire après les prochaines élections, du moins pour la fermeture de la rue. Ça peut être un enjeu électoral si le sentiment populaire va dans ce sens.

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Personnellement j’aurais vraiment voulu qu’on garde un accès pour la 11. Là c’est tous l’est de Montréal qui verra son temps de trajet augmenter considérablement pour se rendre en haut de la montagne. Personnellement j’aime bien monter à pied l’été, mais l’hiver…

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Oui, il s’agit d’une donnée d’achalandage complet du parc.

Ce n’est pas tout à fait vrai. La ville avait mesuré que les impacts sur la circulation environnant le Mont-Royal pouvait atteindre jusqu’à 12 mins si la circulation de transit était interdite sur la voie Camilien Houde, il s’agit du document 3.2 de la consultation de l’OCPM sur le Mont-Royal en 2018. Bizarrement, c’était aussi en utilisant google maps. Vives les études approfondies.

Tout à fait d’accord, et que l’on justifie le projet de cette façon, tout en expliquant l’impact/le sacrifice sur l’accessibilité, je n’aurais aucun problème.

Que PM sort une cassette à peine croyable sur l’amélioration de l’accessibilité et la démocratisation de l’accès à la Montagne à des fins électoralistes, soit. Mais je suis quand même choqué de voir des personnes plutôt bien informé sur ce forum accepter ces punchlines dénués de tout fondement logique. Pire de les voir défendre avec des sophismes d’épouvantail.

Ce projet est loin d’être abouti. Ça sent tellement mauvais.
Madame Plante ne semblait pas posséder son dossier lors de l’entrevue avec Patrice Roy ( entre autre sur la question d’accès des services d’incendie ). Elle me fait peur cette chialeuse municipale !!!
Je le répète, il devrait y avoir un concours de design international, qui pousse la réflection et propose les meilleurs solutions. Elle devrait plutôt en profiter pour offrir aux Montréalais un leg qui transcendera ces malheureuses improvisations, mais sera plutôt magnifié et sublimé par un concours qui réunira les meilleures firmes d’architectes de la planète. N’oubliez jamais qu’on parle ici d’un des plus beau parc urbain d’Amérique du nord et d’un joyaux de l’architecture de paysage. Dire qu’on va “rajouter du vert” est une insulte et un grand manque de respect. Voyez plus loin que votre nez madame la “mairesse” !

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Premièrement, ce n’est pas nécessaire d’insulter personne.

Ensuite, absolument rien du projet n’est fait. Il est un peu tôt pour dire que ça sent mauvais.

La ville a annoncé des intentions.
Il n’y a aucun projet, aucun dessins concrets.

La ville va aller en appel d’offres pour sélectionner une frime d’architecture de paysage qui va prendre soin de dessiner un projet qui répond parfaitement aux qualités de ce parc, que personne ne sous estime.

Les concours sont amusants mais c’est pas non plus la panacée. Surtout pour un site aussi sensible. Une firme belge ou sud coréenne, aussi bonne soit elle, n’a pas nécessairement la sensibilité et la connaissance pour implanter un projet sur un site aussi délicat, aussi montréalais. Je ne suis pas contre l’idée, mais faut pas voir ça comme de la magie salvatrice.

D’ailleurs, le concours du futur musée de l’Holocauste en est un bon exemple. 32 concurrents de partout dans le monde dans un concours 100% anonyme, et le gagnant est la firme qui a son bureau littéralement la porte à côté. Il y avait d’excellentes propositions, mais le projet lauréat était le seul qui faisait Montréal, le seul qui faisait boulevard Saint-Laurent.

Bref, pour Camillien-Houde, ça vaut la peine de prendre un peu de recul, on est loin de la première pelleté de terre. D’ici là, des dizaines de professionnels, autant du côté de la ville que des firmes sélectionnées, vont modeler, préciser, remettre en question et bonifier le projet.

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On a changé de forum il y a 2 ans entre autre pour s’éloigner de ce genre d’insultes. Est-ce que c e serait possible de s’en tenir à un langage correct et des arguments.

“Great Minds Discuss Ideas. Average Minds Discuss Events. Small Minds Discuss People.”

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Une montagne d’appuis pour le « nouveau » mont Royal

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

La voie Camillien-Houde sur le mont Royal

Il y a des décisions majeures qui tracent le chemin et qui ont potentiellement l’impact d’engendrer des changements à plus grande échelle par leur audace : le réaménagement de l’axe Camillien-Houde/Remembrance annoncé cette semaine par la Ville de Montréal est de ces décisions.

Publié hier à 15h13

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colleen thorpe

colleen thorpe Directrice générale d’Équiterre, et 15 autres signataires

Selon nous, en faisant sciemment le choix de transformer la voie Camillien-Houde en la réservant uniquement aux piétons et aux cyclistes, la Ville fait un geste courageux et surtout cohérent.

Cohérent, parce que c’est le genre de geste qu’il nous faut pour être en phase avec le monde dans lequel nous évoluons désormais collectivement. Ce monde à la biodiversité menacée et fragilisée. Celui qui surchauffe et où s’enchaînent des évènements climatiques extrêmes. Un monde où, plus que jamais, les humains ont besoin de la nature pour se ressourcer et respirer un peu mieux.

Cohérent, parce qu’il est en adéquation avec les engagements que la Ville a pris lors de la COP15 sur la biodiversité et avec ce que le GIEC recommande pour s’adapter aux effets d’un climat en crise.

Dans nos futures décisions publiques, il faudra ainsi que la nature l’emporte le plus souvent possible sur l’asphalte.

Nous invitons donc l’ensemble des municipalités et villes du Québec à embarquer dans ce mouvement d’avenir auquel se joint Montréal en redonnant à leurs forêts urbaines leur vocation première. C’est ce qu’ont récemment fait Toronto avec High Park, Boston avec Franklin Park, New York avec Prospect Park, Washington avec Rock Creek Park ou encore San Francisco avec son légendaire Golden Gate Park.

Prendre soin de nous

Bien sûr, certains diront qu’en agissant ainsi, on restreint l’accès à la montagne. Nous croyons plutôt que la montagne sera plus accessible que jamais. Une desserte améliorée en transport collectif a aussi été promise par la Ville et nos attentes seront élevées quant à celle-ci. Ainsi, les Montréalais, Montréalaises et touristes pourront renouer avec une portion non négligeable de cet espace vert et unique en son genre : l’équivalent de trois terrains de football leur sera redonné.

Cette forêt urbaine verra son travail de climatiseur géant pour lutter contre les îlots de chaleur renforcé, son rôle d’éponge pour absorber les eaux de pluie amélioré et sa capacité de filtrer et purifier l’air augmentée.

Bref, en prenant soin de la montagne, la montagne prendra soin de nous.

Une expérience améliorée

Nous avons aussi bon espoir qu’au-delà de tous les bénéfices environnementaux, sociaux et économiques que ce réaménagement entraînera, l’expérience qu’on pourra vivre sur la montagne sera transformée pour le mieux.

On se rapprochera de la vision originelle du créateur du parc du Mont-Royal, Frederick Olmsted, qui proposait initialement de plonger ses visiteurs dans une succession apaisante de huit environnements naturels distinctifs, dont une clairière, un étang, un belvédère et des escarpements.

Le nouvel aménagement de la montagne tire donc les bonnes leçons du passé… tout en se tournant vers l’avenir.

Soulignons de plus que, contrairement au projet pilote ayant achoppé en 2018, la Ville a fait les choses dans l’ordre. On est aussi parvenu à obtenir l’appui d’acteurs importants, comme les services d’urgence et les pompiers.

Il demeure malgré tout quelques questions et des inquiétudes concernant certains aspects du projet. La bonne nouvelle, c’est que nous avons collectivement encore plusieurs années pour y répondre et trouver des solutions afin d’aboutir au meilleur résultat possible, pour tous et toutes.

Redonner de la place à la nature et aux humains, comme ce sera fait sur le mont Royal dans les prochaines années, ne devrait plus jamais être considéré comme un pari perdant.

Cosignataires : Sandrine Cabana-Degani, directrice générale, Piétons Québec ; Patricia Clermont, coordonnatrice, Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME) ; Alain Branchaud, directeur général, SNAP Québec ; Alice-Anne Simard, directrice générale, Nature Québec ; Suzanne Lareau, présidente du C.A. de la Maison du développement durable ; Jean-François Rheault, président-directeur général, Vélo Québec ; Karel Ménard, directeur général, Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets ; Véronique Fournier, directrice générale, Centre d’écologie urbaine de Montréal ; Emmanuel Rondia, directeur général, Conseil régional de l’environnement de Montréal ; Julie Lafortune, directrice, Chaire de recherche du Canada en économie écologique ; Johanne Elsener, présidente, Santé Urbanité ; Sarah-Katherine Lutz, directrice générale, ENvironnement JEUnesse ; Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie, Greenpeace Canada ; Sabaa Khan, directrice générale, Québec et l’Atlantique, Fondation David Suzuki et Gabrielle Spénard-Bernier, coordonnatrice générale, Mères au front

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Tant mieux

Me suis essayé avec ça aujourd’hui. Différence de 5 minutes pour les résidents du Plateau. Et comme publié précédemment, les résidents qui habitent plus loin n’ont, à toute fin pratique, aucun impact, que ce soit en auto ou en transports en commun.

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"L’équipe de Mme Plante a refait avec le mont Royal ce qu’elle a fait avec le boulevard Saint-Laurent dans la Petite Italie et avec les parcomètres du centre-ville : faire semblant de consulter. C’est un travers détestable qui s’assimile à une forme de dissimulation.

Il y a cinq ans, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) a sondé les Montréalais-zé-les-Montréalaises sur l’avenir de Camillien-Houde. Des milliers de personnes ont soumis leur point de vue. Et l’OCPM a recommandé un réaménagement de la voie d’accès… avec de l’espace pour les voitures."

"There was something inappropriate about Mayor Valérie Plante’s forced smile when she announced that she would simply ignore the key recommendation of the massive public consultation she had herself ordered. Did she really think she’d get away with scrapping the only eastern access into Mount Royal Park?

Here was one of the best politicians of her generation, elected and re-elected on a promise of positive change, reverting to the style that Montrealers rejected with Denis Coderre.

After that consultation, the key takeaway was that Camillien-Houde Way into Mount Royal Park would remain open. Now, she was slamming the door on citizens who had, in good faith, taken part in that democratic process.

On Monday, Dominique Ollivier, who headed up the public consultation (and today is chair of the Plante’s executive committee), looked like she was imitating Doug Ford as she tried to rationalize her administration’s about-face. When Ford opened large tracts of Toronto’s protected Greenbelt to developers, he pleaded that he’d followed all of the recommendations of Ontario’s auditor general, except one — the most important one: to reconsider.

So too with Plante and Ollivier. They try to excuse their betrayal by saying they’ll follow all of the proposals, except one — the most important one: to leave the road open. No one is being duped.

It takes some time for a political movement to show they’ve stopped listening. The Plante administration is no different, and as it enters its seventh year this fall, it’s begun aging badly.

I’m told on background that one of the reasons for Plante’s announcement is that she has decided that this is her last term. She’s thinking “legacy.” She appears to believe that playing to her elite base is the best way to be remembered for her time in politics. And make no mistake, this is one for her base. What’s interesting is that with a 2027 start date for Plante’s project, a new mayor elected in 2025 will thankfully have time to reverse it.

But this isn’t about shortcuts or speed or sustainable development. It’s about a person, Valérie Plante, who has decided that she and her clique know better than the thousands of people who showed up for her own consultation. This is a mixture of cynicism and arrogance.

Montrealers deserve better."

Mulcair avance certains bons points qu’on avait discuté ici, comme la position trop légère face à un projet qui ne reconduit pas une recommendation des consultations publiques. Et il reprend aussi mon idée qu’en regard de l’échéancier, ça peut devenir un enjeu électoral.

Cependant, il devient l’arroseur arrosé bien rapidement: “clique”, “élite” du langage qu’on entend depuis une décennie pour minimiser des idées opposées quand on parle de place de la voiture en ville, d’environnement, et j’en passe. Ce sont les mêmes mots qui ont été utilisés pour critiquer des projets anciens, dont personne aujourd’hui ne remettrait en question.

C’est un jeu dangereux de considérer que les gens qui ont de l’affinitié avec l’idée du retrait d’une voie d’accès représentent nécessairement une portion négligeable des citoyens. Ce que nous avons plutôt, à Montréal comme plus largement au Québec, c’est que ce sont des changements qui prennent en popularité. Et on se rend compte que les gens qui veulent du changement sont nombreux, organisés, et représentent souvent le projet des générations plus jeunes. C’est carrément le mouvement qui a gagné les dernières élections municipales de plusieurs grandes villes au Québec.

C’est le même jeu de polarisation qu’on peut reprocher à Plante, simplement de l’autre côté de la clôture.

Certains arguments de Mulcair sont tout simplement mauvais à mon avis. On ne va pas installer un photo-radar à tous les 50 mètres sur la voie pour réduire la vitesse le long du parcour. ça n’a aucun valeur sur une route en épingles. Solution simpliste qui ne sert à rien. Aussi, le rôle d’un parc n’est pas d’accomoder les déficiences de transit des rues tout autour. Si on trouve que Montréal est trop congestionné, cela concerne la mobilité dans la ville. Mulcair s’éloigne d’ailleurs de la recommendation principale de l’OCPM: avoir un chemin de plaisance. Ce n’est plus le cas si le chemin existe pour les livraisons commerciales.

Une citation très importante de Patrick Lagacée:

L’idée derrière le plan, c’est d’agrandir le parc, d’abord et avant tout. On peut en penser ce qu’on veut, mais ce n’est pas une façon d’encourager la pratique du vélo…

Pas cette fois.

Sinon, la question posée par le verdissement de Camillien-Houde est la suivante : est-ce normal qu’un parc de l’envergure du Mont-Royal soit traversé par une route qui est majoritairement utilisée pour faciliter la vie des automobilistes qui veulent rallier l’est ou l’ouest de la ville ?

Qu’importe votre réponse à cette question, ce n’est pas une question particulièrement extrême.

De toutes les critiques que j’ai lu, tous vantent la magie du mont Royal. Aucune n’aborde le sacrifice réalisé pour garder cette route: le rejet de l’agrandissement le plus substantiel de la montagne pour sa mission première. Si le mont Royal est si magique, rejeter le projet d’augmenter ce charme devrait définitivement être abordé. “Nous avons déjà un chemin principal” est un argument triste pour un parc de cette dimension. Pire, constamment considérer ce parc comme un obstacle au sommet met en relief qu’on a peut-être une déficience à vendre le mont Royal sous sa forme actuelle, que le parc autour du sommet est aussi une richesse fantastique en soit.

Le retrait de la voiture n’est pas extrémiste. Le projet ne s’adresse pas en priorité aux cyclistes. Le projet bonifie le verdissement et les parcours à travers la montagne. Les enjeux sont nuancés, et toute décision entraîne sont lot de bénéfices et de contraintes.

Finalement sur les consultations publiques: c’est impossible de gouverner et choisir des projets en fonction de l’opinion populaire. C’est tendre constamment vers l’immobilisme, qui sera toujours l’option la plus facile, la plus consensuelle et la plus prudente. Ça concerne autant les grands projets urbains que l’immobilier, ou les infrastructures lourdes. Ça ne veut pas dire que tout projet est bon, ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas suivre ces recommendations le plus souvent, ou que ces consultations sont inutiles. Ça veut dire qu’on peut parfois imposer qu’on considère, à tord ou à raison, comme mieux. Ici, je suis certains que plusieurs pensent à de nombreux projets en dehors du mont Royal :wink: .

Mais il faut assumer que d’aller contre ces consultations deviendra peut-être un test démocratique aux prochaines élections, et assumer le résultat de ce choix. Ça c’est, le pari de toutes les administrations qui gouvernement plus qu’au sondage du jour, pour le meilleur comme pour le pire. Il ne faut pas devenir complaisant par partisanerie ou opposition.

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Accès universel au Belvédère Kondiaronk à partir du centre-ville

S’il y avait une navette électrique qui pourrait rejoindre la route Olmstead à partir du stationnement près du Monument McTavish.

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C’est ce qui manque cruellement à l’annonce; un plan de mobilité préliminaire. Ça ne suffit pas de dire “on va réfléchir à augmenter le service”.

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Que proposez-vous pour franchir le dénivelé considérable?

J’ose penser que les experts en mobilité pourront trouver une solution/façon en serpentin. Croyez-vous que ce n’est pas possible de repenser ceci ?

Un petit funiculaire peut-être?

On fait juste jaser là, mais est-ce qu’un “cable car” est capable de monter ce genre de dénivelé?

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Je suis très familier avec ce secteur, passant par le chemin Olmsted pour aller au travail. La portion entre le stationnement derrière le Allan Memorial et le sentier de l’escarpement est très abrupte.

Un funiculaire serait techniquement possible, tout comme un téléphérique ou même peut-être un cable-car (je suis moins familier avec les limites de cette technologie). Cependant, je doute que le déboisement et les infrastructures nécessaires soient en phase avec les aspirations écologiques modernes. L’impact visuel, la fragmentation de cet écosystème déjà fortement altéré, la cohabitation avec les autres usages (chemin Olmsted, sentier de l’escarpement…) ne sont que quelques considérations qui me viennent en tête.

Pour ce qui est d’un nouveau chemin d’accès en serpentin, je n’y croit pas un instant. La pente est abrupte, il faudrait creuser et remblayer dans la paroi, le déboisement serait considérable…

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Selon mes calculs il y a une différence d’environ 15m en élévation entre le stationnement et la route Olmstead dans cette partie.

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Puis l’écart entre la rue Sainte-Catherine (38 m) et le Belvédère K (195 m) est l’équivalent d’un bâtiment d’une 50ène d’étages)