Les premières voitures du REM qui desserviront le reste du réseau ont été livrées au centre de maintenance situé à Saint-Eustache. Arrivée par convois exceptionnels sur un fardier, chaque voiture est par la suite poussée par une machine ferroviaire à l’intérieur du centre de maintenance pour être déballée.
L’enveloppe de la station Sainte-Dorothée est complétée
L’installation des façades extérieures permettant de fermer la station Sainte-Dorothée, plus communément appelées murs rideaux, est maintenant terminée. Ces travaux viennent compléter les structures du bâtiment installées l’an dernier.
Une frayère en construction dans la rivière des Mille-Îles
À proximité de Laval-sur-le-Lac, un important projet de compensation environnementale a démarré cet été. Il consiste en la construction d’une frayère à poissons dans la rivière des Mille-Îles et devrait se finaliser au courant de l’automne. À la fin des travaux, la rivière reprendra son cours de manière normale, une portion de celle-ci ayant été asséchée temporairement pour permettre de réaliser les travaux.
À venir d’ici 2024
Les équipes continuent sur leur lancée en poursuivant les travaux d’aménagement intérieur des stations amorcés en début d’année, soit notamment des travaux de finition, de céramique et de ventilation à l’intérieur des bâtiments.
L’installation des caténaires, en cours, sera finalisée sur cette antenne.
L’abaissement du niveau des rues à Laval-sur-le-Lac devrait être complété avec une couche de pavage final à l’automne.
Qui dit trains, dit aussi rails! Les rails sont en cours d’installation dans cette partie du réseau et sont déjà complétement posés entre Pierrefonds-Roxboro et Sunnybrooke.
Tout juste en aval du barrage du Grand-Moulin, situé au confluent du lac des Deux-Montagnes et de la rivière des Mille-Îles, les travaux d’aménagement d’une frayère pour le doré jaune et l’esturgeon jaune sont fraîchement complétés.
Cette frayère est le fruit du plan de compensation pour les pertes et dommages causés à l’habitat du poisson dans la foulée des travaux du Réseau express métropolitain (REM), dont la facture totale s’élève à 7,95 milliards de dollars. Le coût de construction de ce site de reproduction demeure toutefois confidentiel.
Tirée d’une vidéo tournée le 8 août, cette photo illustre le chantier de la frayère au moment où l’on creusait le lit de la rivière des Mille-Îles. (Capture d’écran d’une vidéo – REM)
7000 mètres carrés
Couvrant près de 7000 mètres carrés du côté sud de la rivière face à l’île Turcotte, la frayère se trouve à quelque 30m de la grève bordée par la rue les Érables vis-à-vis les quatre immeubles de copropriétés de Laval-sur-le-Lac.
De dimension comparable à un terrain de soccer, cette vaste surface aménagée équivaut à l’ensemble des superficies d’empiètements permanents et temporaires en milieux aquatiques ayant pu détruire ou modifier de façon irréversible l’habitat du poisson, telles que définies à la Loi sur les pêches.
«Notre démarche environnementale est inspirée des meilleures pratiques de l’industrie et est basée sur trois piliers: éviter, minimiser et compenser, tient à précise Emmanuelle Rouillard-Moreau, conseillère aux relations médias pour CDPQ Infra. Lorsque nous ne parvenons pas à éviter complètement l’impact lié à la construction du projet, nous tentons de le minimiser et nous venons, finalement, compenser ce qui n’a pas pu être évité».
À l’avant-plan, le pont ferroviaire du REM enjambant la rivière des Mille-Îles et le barrage du Grand-Moulin dont les trois vannes du secteur sud sont fermées depuis la mi-juillet. Le chantier se trouve en aval du barrage vis-à-vis les quatre immeubles de la rue les Érables à Laval-sur-le-Lac. (Photo gracieuseté CDPQ Infra-REM)
Tour de force
L’ironie du sort a voulu que la rivière des Mille-Îles, qui accueille le projet de compensation, ne subisse aucun impact lors des travaux menés sur le pont ferroviaire qui surplombe l’île Boisée, qui voisine avec l’île Turcotte.
Un tour de force attribuable à une méthode de construction novatrice utilisée par le consortium NouvLR, fait valoir en entrevue au Courrier Laval Élizabeth Boivin, directrice Environnement à CDPQ Infra.
«Notre entrepreneur a foré de nouveaux pieux à travers les piliers du pont de la structure existante pour s’ancrer dans le roc du lit de la rivière, ce qui fait en sorte qu’on n’a mis aucune jetée ni aucun nouveau pilier dans l’eau.»
Site tout désigné
En 2017, avant même la mise en chantier du REM, le promoteur avait déjà identifié cette portion de la rivière des Mille-Îles comme le site tout désigné en raison de la présence d’une «multitude de frayères» observée autour de l’île Turcotte, notamment dans le bras de rivière du côté de Deux-Montagnes, où se reproduisent le doré et l’esturgeon jaunes en période de fraie. Ce choix allait d’ailleurs être approuvé par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs ainsi que par Pêches et Océans Canada.
De la dimension d’un terrain de soccer, la frayère a nécessité le transport de 4300 mètres cubes de galets ronds de rivière pour recouvrir le lit du cours d’eau qu’on a creusé jusqu’à 1,2 mètres de profond. (Photo gracieuseté CDPQ Infra-REM)
Recréer un habitat naturel
Sous la supervision de biologistes, les travaux en rivière ont été lancés à la mi-juillet suivant la fermeture temporaire des trois vannes du secteur sud du barrage du Grand-Moulin.
«On a dû construire deux batardeaux pour étanchéiser le fond de la rivière et nous permettre de travailler à sec le plus possible», relate Élizabeth Boivin. Une fois l’eau pompée et la zone de travail asséchée, la firme Indy-Co a procédé à l’excavation du roc à l’aide d’un marteau piqueur.
Constitués d’énormes sacs de sable recouverts d’une membrane, les batardeaux installés en juillet dans la rivière des Mille-Îles ont été récemment démantelés. (Photo gracieuseté CDPQ Infra-REM)
Selon la modélisation hydraulique, le lit du cours d’eau a été creusé entre 40 centimètres et 1,2 mètre de profond. Une opération rendue nécessaire en raison de l’affleurement rocheux qui empêchait les poissons de venir frayer, explique la directrice de la division Environnement chez CDPQ Infra.
S’en est suivi le remblai de substrats propices à la reproduction du doré jaune et de l’esturgeon jaune. Au terme de l’exercice, ce sont 4300 mètres cubes de galets ronds de rivière qui ont été déversés en plus de 16 grosses pierres.
Étapes à venir
Les batardeaux ayant été démantelés, les gestionnaire du barrage ont le feu vert pour rouvrir les vannes du secteur sud, ce qu’ils prévoient faire dès le début du mois d’octobre.
En 2024, après la crue printanière, on s’affairera à la stabilisation et la remise en état de la berge où une trentaine d’arbres ont dû être abattus en mars dernier pour permettre l’accès au chantier. La revégétalisation des lieux incluant la plantation d’arbres se fera à la satisfaction du Service de l’environnement et de l’écocitoyenneté de la Ville, indique le promoteur.
Enfin, pour les sept années à venir, CDPQ Infra verra à assurer un suivi environnemental quant à l’évolution et l’efficacité de la nouvelle frayère.
Mise à jour des travaux à Deux-Montagnes. Le clip date de la fin du mois d’août; cela a certainement évolué depuis…
REM Deux-Montagnes - Mise-a-Jour de Construction Update - Aout 2023 August
A look at the progress of the entire line within Deux-Montagnes - From Laval to the maintenance facilities in St-Eustache. Recorded on August 27th 2023 with view from previous months.
Parce que les absorbeurs servent à empêcher les vibrations des rails de ce propager aux structure aériennes ce qui fait que ces structures vibrent ce qui donne le bruit de grondement. Sur les photos les structures sont au sols ou sur talus. Donc, les vibrations du rail devraient théoriquement ce diriger vers le sol.
Avoir une lisière de forêt augmente la distance entre l’infrastructure dérangeante qui est la source du bruit et ceux qui pourraient être dérangé par ce bruit.
Surement que ca aide les arbres a diminuer le son. A condition d’avoir des feuillus.
Selon cet article cela pourrait atteindre jusqu’a reduire de 10 decibel pour une frange de d’arbres ou d’arbuste feuillu de 25 pieds de larges. Ou de 50 pieds avec des coniferes. Un mix d’arbuste et d’arbes doit assuremenr maximiser la reduction du bruit.
Électrification d’une portion de l’antenne de Deux-Montagnes : les comportements sécuritaires à adopter
AVANCEMENT DU PROJET | PUBLIÉE LE 18 DÉCEMBRE 2023
Les travaux du Réseau express métropolitain (REM) avancent sur l’antenne de Deux-Montagnes et l’installation d’une portion de la caténaire sera finalisée avant les Fêtes. La prochaine étape est l’alimentation électrique de la caténaire de 1 500 volts, et cela présente des risques importants pour toute personne non autorisée qui s’aventurerait à l’intérieur des clôtures du REM.
Exemples de caténaires qui transportent du courant électrique
Exemples de caténaires qui transportent du courant électrique
L’antenne de Deux-Montagnes électrifiée graduellement à partir du nord
La première portion de l’antenne de Deux-Montagnes prête à être mise sous-alimentation électrique est celle située entre Saint-Eustache et la future station Sainte-Dorothée, incluant une portion au nord de la future station Île-Bigras.
Illustration de la portion du réseau qui sera électrifiée sur la Rive-Nord
Concrètement, cela signifie qu’en tout temps, à partir de la fin du mois de décembre, la caténaire pourrait être mise sous-alimentation électrique sur cette portion du réseau.
La caténaire, en quelques chiffres
Pendant une phase intensive de travaux réalisée entre l’été et l’automne 2023, c’est une caténaire couvrant une distance de plus de 7 km qui a été installée jour et nuit.
Cette caténaire de 1 500 volts permettra l’alimentation du REM, ce qui représente environ 15 fois la tension que l’on trouve dans nos prises de maison.
Les risques associés à l’intrusion sur les voies
S’introduire dans des zones interdites au public comporte de nombreux risques. C’est pourquoiil est important d’adopter des comportements sécuritaires en bordure du REM en restant à l’extérieur des clôtures.
Voici les risques associés à l’intrusion sur les voies :
Le risque de se faire frapper par du matériel roulant
Le matériel roulant désigne l’ensemble des véhicules qui pourraient circuler sur les voies du REM, allant des véhicules rail-route jusqu’aux voitures du REM qui circuleront à des vitesses parfois élevées sans conducteur. Le temps de freinage d’un équipement de cette nature est plus long que celui d’une simple automobile.
Exemple d’équipement rail-route
Seul le personnel ayant suivi des procédures strictes pour prévenir des accidents est autorisé à circuler sur les voies.
Il est donc essentiel que toute personne non autorisée demeure à l’extérieur des clôtures qui longent les voies du REM.
Illustration du type de clôture qui délimite les zones à accès interdit.
Le risque de recevoir un choc électrique
Dans une caténaire, le courant électrique ne se voit pas, ne s’entend pas et ne se sent pas, alors qu’il est pourtant bien présent. C’est justement pour cela qu’il faut toujours rester à l’extérieur des clôtures du REM.
Un choc électrique par contact direct ou indirect
Il est capital de ne pas s’introduire sur les voies du REM sinon un individu peut recevoir un choc électrique à la suite d’une explosion ou d’un arc électrique (qui prend la forme d’un éclair ou d’une grosse étincelle).
Ce genre de phénomène peut arriver de deux façons :
Par contact direct : en touchant directement la caténaire avec une partie du corps ou un objet
Par contact indirect : en se rapprochant de la caténaire avec une partie du corps ou un objet
À noter que le simple fait de projeter un liquide - de manière intentionnelle ou non - sur une caténaire peut s’avérer conducteur et causer des blessures mortelles.
Il est interdit à toute personne de poser une action mettant en péril la sécurité des personnes et de s’introduire dans l’emprise du REM. Tout contrevenant s’expose à une amende et à une poursuite civile.
Les premières voitures du REM sont arrivées!
À venir d’ici 2024
Exemples de caténaires qui transportent du courant électrique
Exemples de caténaires qui transportent du courant électrique
Illustration de la portion du réseau qui sera électrifiée sur la Rive-Nord
Exemple d’équipement rail-route