Oups…
La banque est le plus important prêteur du magnat québécois du grand écran. Elle doit s’adresser vendredi à la Cour supérieure pour obtenir sa mise sous séquestre.
Si le juge accède à sa demande, le cabinet Raymond Chabot sera responsable de la gestion des activités de Guzzo. La CIBC compte ensuite demander la liquidation de ses actifs en vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité selon sa requête, que La Presse a obtenue.
En vertu de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité (LFI), l’entreprise pourrait poursuivre ses activités jusqu’à sa revente en pièces détachées.
eh boy…
La fin d’une époque. Le PFK Préfontaine est définitivement fermé, et relocalisé sur la Promenade Ontario, près de la rue Aylwin. C’est leur nouvelle “location”
Oh wow! je me demande si un projet va venir remplacer le bâtiment
Oui ce sera ce local, à côté du Subway, face au Jean-Coutu.
Le PFK est déjà ouvert. Ça le mérite d’avoir rénové une façade défraichie sur une artère commerciale.
Talonné par des créanciers qui veulent prendre le contrôle de ses cinémas, Vincent Guzzo prétend discuter avec des investisseurs prêts à venir à la rescousse de l’entreprise familiale, qui multiplie les défauts de paiement.
« Se cacher la tête dans le sable ne fera pas disparaître les problèmes financiers du groupe Guzzo. » C’est ce que conclut un jugement cinglant de la Cour supérieure, qui ordonne au magnat québécois du cinéma de montrer ses livres à la firme Raymond Chabot.
Plusieurs succursales des Cinémas Guzzo semblent avoir des problèmes de chauffage. Ces observations surviennent à un moment où les affaires vont mal pour la chaîne de cinémas, dont un juge vient d’ordonner la mise sous séquestre intérimaire.
Le président américain désigné Donald Trump a confirmé lundi que ses premières mesures économiques après son investiture en janvier seraient d’augmenter les tarifs douaniers sur les produits venant de Chine, mais aussi du Canada et du Mexique, décisions qu’il justifie par les crises liées aux opiacés et à l’immigration.
« Le 20 janvier, dans le cadre de l’un de mes nombreux premiers décrets, je signerai tous les documents nécessaires pour imposer au Mexique et au Canada des tarifs douaniers de 25 % sur TOUS les produits entrant aux États-Unis », a écrit le président désigné dans une publication sur son réseau Truth Social.
« Cette taxe restera en vigueur jusqu’à ce que les drogues, en particulier le fentanyl, et tous les immigrants illégaux arrêtent cette invasion de notre pays! », a-t-il ajouté.
Avec Trump on est toujours dans l’imprévisibilité et l’improvisation. C’était le cas dans son premier mandat et il semble que ce sera sûrement pire dans ce deuxième mandat, puisqu’il est nettement plus fort et presque sans opposition.
Disons qu’à prime abord c’est un personnage grandement émotif, ignorant, instable et à l’égo démesuré, comme l’ont été et le sont tous les grands dictateurs de ce monde, qu’il admire ouvertement. Il a par conséquent une capacité de nuisance et de malveillance considérable, surtout qu’il s’est entouré d’une équipe tout aussi inexpérimentée et très mal préparée pour gouverner un pays de l’importance des USA.
Par ailleurs on ne gouverne pas un pays comme une entreprise privée, en se basant sur les seules valeurs économiques. Car la société est bien plus complexe, beaucoup moins malléable que des employés, tandis que ses besoins et ses attentes sont innombrables et immédiats. Les américains en général refuseront d’ailleurs tout recul et perte de service qui conduiraient à plus de précarité, à davantage de déséquilibre de la richesse, d’instabilité économique, de pauvreté et d’insécurité publique.
On se demande d’ailleurs s’il ne sera pas le pire ennemi de son pays, de sa population et de son avenir, si on se base sur l’Histoire. Avec sa propension à l’autorité et ses manières dictatoriales, tout peut arriver et la menace est bien réelle autant pour ses amis, ses alliés, que pour ses ennemis.
Pas très rassurant, il faut l’admettre…
À l’heure qu’il est, on ne devait plus avoir d’auto.
Les bouchons de circulation devaient être un lointain souvenir.
Des voyageurs devaient loger chez nous sur des matelas gonflables.
Et nos ordinateurs devaient fournir de la puissance de calcul à des projets de recherche scientifique quand on ne les utilise pas.
Il y a 10 ans, le David de la collaboration promettait de faire plier le Goliath du capitalisme.
Aujourd’hui, la magie de l’économie collaborative se résume souvent au pouvoir de faire apparaître à sa porte un pad thaï tiède et cher un soir de pluie.
Qu’est-ce qui s’est passé ?
« Il y a 10 ans, il y avait une hype autour de l’économie collaborative », explique Laurence Audette-Lagueux, directrice générale de Garage&co, un incubateur de start-up en technologie matérielle à Montréal.
On croyait que ça allait transformer notre quotidien. Qu’on allait pouvoir tous collaborer, tout produire localement…
Laurence Audette-Lagueux, directrice générale de Garage&co
L’effet de nouveauté n’a pas duré, observe-t-elle.
Les raisons de ce désenchantement sont multiples. Par exemple, les prix très bas d’Airbnb et d’Uber ont augmenté et cessé de se démarquer des choix traditionnels à plusieurs endroits.
À ses débuts, Uber promettait de transformer la société en réduisant le trafic et en nous libérant du besoin de posséder une voiture. Depuis, de nombreuses études, dont une du Massachusetts Institute of Technology1, ont démontré qu’Uber et Lyft augmentaient la congestion routière : les usagers ne sont pas des gens qui délaissent l’auto solo, mais surtout des gens qui autrement auraient emprunté les transports en commun. Uber est en voie de remplacer l’industrie du taxi : près de 70 % des véhicules qui font du transport de personnes au Québec sont affiliés à Uber.
L’histoire est semblable dans le cas d’Airbnb. Créé pour permettre à de jeunes adultes d’arrondir leurs fins de mois en accueillant chez eux des visiteurs sur des matelas gonflables (d’où le nom), Airbnb est devenu un géant mondial coté en Bourse dirigé par des milliardaires, et qui provoque un sentiment de colère de Madrid à New York sur fond de pénurie de logements et d’accusations de « surtourisme ».