L’inflation étant désormais maîtrisée au pays, la Banque du Canada retranche 50 points de base à son taux directeur, qui passe de 4,25 % à 3,75 %. Une baisse qui sera bienvenue pour tous les emprunteurs.
Il s’agit de la quatrième baisse depuis juin du taux directeur de la banque centrale, qui poursuit sa politique de détente monétaire à la faveur d’un ralentissement soutenu de l’inflation au pays depuis le début de 2024.
En septembre, l’indice des prix à la consommation (IPC) s’établissait à 1,6 % sur une base annuelle, en recul de 0,4 point de pourcentage, soit la plus faible progression de l’inflation depuis février 2021.
Il faudra bien un jour qu’on ferme les robinets d’investissements publics risqués du gouvernement. Une pratique qui nous appauvrit comme citoyens et qui protège indument les actionnaires privés.
Résumé
Technologies médicales Un labo pour robots-chirurgiens ouvre à Montréal
PHOTO FOURNIE PAR THINK SURGICAL
Le système robotisé TMINI Miniature de Think Surgical
La société californienne Think Surgical se spécialise dans la fabrication de robots-chirurgiens pour le remplacement du genou. Après deux feux verts de la FDA américaine pour la commercialisation de sa technologie, l’entreprise ouvre un laboratoire à Montréal où elle continue d’y développer le logiciel qui anime ses robots.
Mis à jour hier à 9h00
C’est en quelque sorte l’entêtement à ne pas déménager en Californie de Sunil Rottoo, le directeur établi à Montréal qui supervise la technologie appelée TMINI System, qui a mené Think Surgical à investir dans la métropole québécoise pour la première fois en 2017, puis à nouveau cet automne, explique à La Presse son patron, le PDG Stuart Simpson.
« Tout ça a débuté à l’époque sur la table de cuisine de Sunil, et nous ouvrons aujourd’hui un laboratoire où nous mettrons au point le logiciel derrière ce système. Cela fait dix ans que nous développons la technologie, il y a beaucoup d’innovation et de propriété intellectuelle impliquée dans le projet, et une bonne partie vient du logiciel de Sunil », dit-il.
Le laboratoire prend la forme de bureaux situés au centre-ville, rue Sainte-Catherine. Avant cela, la douzaine d’ingénieurs en logiciel qui travaillent pour Think Surgical à Montréal le faisaient à partir de bureaux locatifs.
En plus de centraliser ses activités montréalaises, cet investissement d’une valeur qui n’est pas divulguée permet à Think Surgical de se rapprocher des universités montréalaises, notamment Concordia et McGill, avec qui elle collabore déjà.
« Ça nous donne un meilleur accès à la recherche universitaire et au talent qui sort de ces universités », ajoute Stuart Simpson. « Nous collaborons avec elles, mais nous engageons aussi des ingénieurs issus des deux universités. »
Une opération recherchée
Créer un robot-chirurgien spécialisé dans le remplacement du genou peut sembler être une activité commerciale plutôt nichée. Mais le genou est une des articulations qui demandent le plus de traitements, ces jours-ci, et la demande pour des interventions chirurgicales ne fera que grandir partout dans le monde.
Aux États-Unis seulement, on estime à 1 million le nombre de patients en attente d’un remplacement du genou chaque année. Cela devrait passer à 2 millions de personnes par année d’ici 2030, calcule Think Surgical, puis à 3 millions au cours de la décennie suivante.
« C’est une chirurgie curative, dont le succès dépend de la précision de l’opération. Si on peut combiner la robotisation à un implant de bonne qualité, on améliore grandement la qualité du résultat », explique Stuart Simpson.
Pour les patients, l’opération robotisée a aussi ses avantages : ils peuvent souvent sortir de l’hôpital et retourner à la maison dans la journée suivant l’opération. La douleur et la réadaptation nécessitent moins de médicaments antidouleur, ce qui est aussi un avantage.
Un robot-chirurgien est en réalité un appareil manipulé par un chirurgien et qui permet d’effectuer ces opérations plus rapidement et avec plus de chances de succès, dit M. Simpson. À l’heure actuelle, environ 20 % des remplacements de genou aux États-Unis sont effectués de manière robotisée. Cette proportion est beaucoup plus faible au Canada, ce qui est perçu comme une occasion de croissance pour Think Surgical, qui pense que les chirurgiens canadiens adopteront eux aussi progressivement la technologie.
« Quand ils voient notre robot, les chirurgiens sont généralement surpris par son potentiel, et par le simple fait que c’est offert », ajoute Sunil Rottoo.
Montréal se recentre sur les technos de la santé
C’est Montréal International qui a aidé Think Surgical à prendre de l’expansion à Montréal. L’organisme dont la mission est d’attirer l’investissement étranger dans la métropole multiplie les efforts depuis quelques années pour redonner un peu de vie au secteur montréalais de la santé, qui a connu des années difficiles avant la pandémie.
Aujourd’hui, en partie grâce à la recherche universitaire qui se fait dans des secteurs comme l’intelligence artificielle, le secteur compte sur une masse critique d’entreprises spécialisées dans les technologies médicales. Montréal International espère d’ailleurs que des annonces comme celle de Think Surgical attireront d’autres investissements dans la région.
En savoir plus
- 240
Nombre d’entreprises spécialisées dans les technologies médicales dans la région montréalaise
Source : Montréal International
25 octobre 2024
Le Groupe Sélection revient hanter le gouvernement Legault, deux ans après la déconfiture de l’ex-promoteur immobilier et exploitant de résidences privées pour aînés (RPA). Québec devra remettre un chèque qui risque d’atteindre 60 millions aux banquiers de l’entité autrefois dirigée par Réal Bouclin.
Les coûts de l’agrandissement de l’usine de biométhanisation de Varennes, détenue par des MRC de la Montérégie, ont explosé de 40 %, a appris La Presse. Québec est appelé en renfort pour éponger une partie de la facture alors que l’usine maintient ses activités grâce à une marge de crédit de plus de 50 millions de dollars.
Après ses banquiers, Vincent Guzzo voit le gouvernement s’attaquer à son entreprise. Revenu Québec réclame plus de 2,6 millions de dollars aux Cinémas Guzzo. L’entreprise aurait conservé dans ses coffres l’argent déduit de la paye des employés pour payer leurs impôts, depuis avril 2023.
Au téléphone, le PDG Vincent Guzzo assure avoir appris par La Presse que Revenu Québec avait enregistré des recours hypothécaires contre son entreprise et lui. « On a une entente de paiement avec eux depuis six mois. Je n’ai rien reçu ! » Il ajoute avoir également conclu un tel accord avec le gouvernement fédéral.
Le recours de Québec vise un vaste terrain que détient le groupe Guzzo à Laval, à l’angle de l’autoroute 13 et du boulevard Saint-Martin. Le fisc a déposé son hypothèque légale sur la propriété mercredi pour ne pas perdre ses droits dessus. La veille, la Ville de Laval avait déposé son propre recours pour taxes foncières impayées.
Par ailleurs, Revenu Québec réclame aussi 110 365 $ en impôts, pénalités et intérêts à Vincent Guzzo personnellement, pour les années 2020 et 2023.
Toutes les boutiques la source du centre-ville deviendront des Best Buy express. Déjà ouvert au Centre Eaton
Varennes est l’une des seules villes dans la region métropolitaine à avoir des terrains industriels.
Imaginez il y a 2 ans à peine…un entrepreneur avait mis un terrain en vente à 25$ le pied carré…tout le monde le traîtait de fou.
2 ans plus tard…les terrains se vendent à 45$…et imaginez la ville possède certains de ces terrains…vive le profit!!
Cela fait une décennie que les tx résidentielles ont pas monté d"une cenne à Varennes.
Au cours de l’année 2024, 34 épiceries Maxi auront ouvert leurs portes au Québec. Un chiffre encore jamais atteint, alors que 12 ont vu le jour en 2022 et 25 l’an dernier. Et pour certains de ces projets, le détaillant aux couleurs jaune et bleu s’établit là où on ne l’attend généralement pas : au centre-ville, dans les petits quartiers. « On va ouvrir à l’angle de Papineau et Sainte-Catherine, sans stationnement. On va ouvrir dans Griffintown sans stationnement. On a ouvert le magasin de Beaubien, dans Rosemont, sans stationnement », énumère Patrick Blanchette, vice-président de Maxi, au cours d’une entrevue accordée à La Presse, dans un Maxi fraîchement rénové de l’arrondissement de LaSalle.
En 2025, l’enseigne débarquera même sur la Plaza Saint-Hubert, où aucune épicerie n’a actuellement pignon sur rue, dans le local d’un détaillant de meubles. À Outremont, c’est la célèbre épicerie Les 5 saisons qui cédera sa place au détaillant que l’on associe maintenant à l’humoriste Martin Matte.
« Trouver un 30 000 pieds carrés au centre-ville de Montréal, ce n’est pas facile, ajoute pour sa part Richard Dufresne, chef de la direction financière chez Loblaw, également présent lors de l’entrevue. Mais des 10 000-12 000 pieds carrés, c’est plus facile. Ça nous donne la chance d’aller dans des sites où on n’aurait pas pu aller. C’est ça qu’on est en train de tester. »
Si je me base sur ma propre expérience, car un Maxi réduit a remplacé l’ancien Provigo de mon quartier à Québec (Moncalm). Il y a effectivement plus d’achalandage mais moins de choix. Cependant les soldes disparaissent plus vite et il en manque souvent. Ce qui demandera plus d’employés pour remplir les tablettes pour éviter les pénuries répétitives de produits vedettes de la semaine.
Effervescence commerciale en 1973. Ouverture du Hypermarché au Centre 2000, Laval et du Mail Cavendish à Côte-St-Luc.
Les contribuables ont allongé dès le mois de mai près de 44 millions de dollars pour rembourser une dette du Groupe Sélection auprès d’un syndicat bancaire. Pressé de questions par La Presse à ce sujet la semaine dernière, Québec n’a pourtant rien dit de ce paiement, affirmant seulement que l’État ne savait toujours pas combien il perdrait dans la déroute du géant des résidences pour aînés.
L’ampleur des sommes que le gouvernement a remboursées à la place de Sélection a finalement été révélée devant la Cour supérieure par un créancier de l’ancien PDG Réal Bouclin, lui-même sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité.
Québec s’est retrouvé à devoir payer la dette de Sélection à un syndicat bancaire mené par la Banque Nationale, en vertu du Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE). Il visait à aider les compagnies face à la crise sanitaire liée à la COVID-19, en fournissant des garanties de remboursement aux banques qui leur accordaient des prêts.
On ne compte plus les mauvaises décisions comptables de ce gouvernement qui prend tous les risques à la place des entreprises. La CAQ a subventionné à tour de bras des compagnies qui font des profits, tout en protégeant les revenus des actionnaires comme si cela leur était dû. Pas étonnant que l’on ait le plus gros déficit budgétaire jamais vu au Québec, sans parler des largesses que ce gouvernement continue de cacher à la population et qu’on ne cesse de découvrir grâce à la vigilance des médias.
Les producteurs ovins du Québec sont généralement forcés de jeter la laine de leur bête, par dépit. Parce qu’il n’y a rien de mieux à faire avec cette laine piquante, malodorante et sale, sous-produit de l’agneau que l’on mange ou de la brebis que l’on trait pour faire du fabuleux fromage.
Marie-Ève Faust est professeure à l’École supérieure de mode de l’ESG UQAM. Comme bien des personnes impliquées dans cette histoire, c’est la dévalorisation de notre laine locale qui la motive.
« Ça n’a pas de bon sens, dit-elle. On importe la laine et on jette la nôtre. »
Jusqu’à récemment, plusieurs producteurs québécois vendaient leurs ballots de laine pour trois fois rien à une entreprise ontarienne qui l’exportait en Chine par l’entremise d’un courtier.
Ce qui est la pire des hérésies, explique Jane Underhill, du Conseil canadien de la laine. « On vend notre laine en Chine, où elle est transformée, et elle revient ici. »
La Chine a des infrastructures qui permettent d’accepter la laine dans un état lamentable, car elle peut être traitée et intégralement utilisée.
En savoir plus
176 000
Nombre de moutons au Québec, au deuxième rang des provinces ayant le plus de moutons, après l’Ontario (274 000) et devant l’Alberta (171 500). Suivent le Manitoba et la Saskatchewan avec autour de 80 000 moutons chacune.
sources : Statistique Canada, Conseil canadien de la laine
Les 3 SDC du Sud-Ouest (Quartiers du Canal, Pointe-Saint-Charles et Monk) lancent une nouvelle campagne de socio-financement sur la plateforme La Ruche
à chaque 20 $ de certificat à dépenser dans les commerces du Sud-Ouest, on reçoit 30 $
La SDC Quartiers du Canal avait fait ça durant la pandémie, je n’ai jamais dépensé tous mes certificats avant que certains commercent ferment
Il faut choisir les commerces dans la liste; certains sont déjà épuisés comme Allô Vélo
Cette campagne donnera la possibilité aux consommateurs d’acheter des bons au prix de 20 $ parmi les commerces participants et ce bon d’achat sera ensuite bonifié de 10.$.
La bonification de 10.$ provient du support financier de la Caisse Desjardins du Sud-Ouest de Montréal, la SDC Pointe-Saint-Charles, la SDC Monk, la SDC Quartier du Canal et de l’arrondissement le Sud-Ouest.
Au total 4175 bons d’achats seront disponibles.
La campagne profitera ainsi d’une contribution financière additionnelle offerte par la Caisse Desjardins du Sud-Ouest de Montréal qui remettra un total de 9 000$ à trois organismes caritatifs du Sud-Ouest soit, Partageons L’Espoir, Station Familles et Solidarité Saint-Henri.
https://laruchequebec.com/fr/projets/jaime-mon-sud-ouest-au-coeur-des-commerces