Nouvelles économiques et commerciales

Je viens de passer au Kale Mart - c’est assez spécial car vu que c’est un dépanneur ‘santé’, je ne connaissais pratiquement aucune des marques ou produits vendus :sweat_smile: J’avais une crainte que ça cannibalise l’offre du Couche-Tard à côté mais mis à part quelques boissons, barres énergétiques et croustilles, c’est pratiquement complètement différent. À voir si ça aura un succès, mais j’imagine que si l’entreprise tente une ouverture à cet emplacement, ils ont fait des études de marché!

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De toutes façons je pense que la dernière compagnie pour laquelle faut s’inquiéter au Canada c’est Couche Tard :rofl:

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hahahaha oui je crois que je voulais plutôt dire l’inverse hehehe

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Est-ce que les prix sont raisonnables?

Je n’ai pas regardé en détail mais vite fait ça m’avait l’air pas trop mal!

Ils vendent beaucoup de produits différents, dont la majorité qu’on peut trouver dans de plus grosses épiceries. Ce qui a attiré mon attention, c’est les boites de céréal Croque-Matin à 10$.
On verra combien de temps il dure, à Jarry je vois rarement des clients depuis sont ouverture il y a quelques jours.

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Je trouve que le concept est très cool et je pense que ça peut définitivement répondre à un besoin, mais je trouve ça très dommage que leurs réseaux sociaux soient 100% en anglais, leur déco en boutique (voir la vignette de l’article) aussi et leur nom pas mal anglophone malgré le fait qu’ils soient basés à Montréal.

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Je les verrais bien s’installer à la Gare Centrale!

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Ce serait parfait, surtout que le dépanneur actuel n’a pas de prêts-à-manger et il y a beaucoup de voyageurs qui font des longs trajets à partir de la Gare Centrale comme les voyageurs avec VIA (où la bouffe est correcte, mais très, très chère), avec Amtrak (un peu cher, peu de choix santés) ou avec le REM (30 minutes pour aller jusqu’à l’autre bout environ).

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ouais, je ne suis pas surpris. Personne ne ferait ce genre de carrelage “Bonjour Hi” de bonne foi :joy:

Ce qui est drôle, c’est que l’une des meilleures exécutions de ce type de magasin – des aliments « sains » à emporter – se trouve en Angleterre. Le nom de l’entreprise : Prêt à Manger (en français!)

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Personnellement, c’est justement un Prêt à manger que j’aimerais voir à la gare centrale. L’enseigne est présente dans plus de 15 pays maintenant et même à Vancouver et Toronto depuis peu.

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La firme Spruce Point a fait un rapport très peu reluisant sur la firme WSP:

Spruce Point est une firme de short-sellers; ils ont tout intérêt à peindre un portrait le moins reluisant possible afin de semer la panique et en tirer profit. Bien que le rapport a eu un certain effet cette semaine, les analystes s’entendent pour dire qu’il n’y a rien de trop inquiétant là-dedans.

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Iconoglace va ouvrir une deuxième succursale à quelques pas de l’intersection Laurier et Saint-Laurent le 26 avril.

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Only the rbc bank still has its drive threw tho…

a fabrication de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable est en voie d’être surmultipliée aux États-Unis grâce aux généreuses subventions de l’Inflation Reduction Act (IRA) du président Biden. Un programme qui profite aussi par ricochet à l’entreprise montréalaise 5N Plus, spécialisée dans la production de semiconducteurs et de matériaux de haute performance.

Résumé

Inflation Reduction Act Des retombées pour le Québec

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

5N Plus est le fournisseur exclusif de cellules solaires du fabricant américain First Solar, le plus gros fabricant de panneaux solaires terrestres à base de cadmium-tellure au monde.


Jean-Philippe Décarie
Jean-Philippe Décarie La Presse

La fabrication de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable est en voie d’être surmultipliée aux États-Unis grâce aux généreuses subventions de l’Inflation Reduction Act (IRA) du président Biden. Un programme qui profite aussi par ricochet à l’entreprise montréalaise 5N Plus, spécialisée dans la production de semiconducteurs et de matériaux de haute performance.

Publié à 1h29 Mis à jour à 6h30

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Les subventions de l’IRA pour la construction d’usines de batteries pour véhicules électriques ont forcé les gouvernements du Canada, du Québec et de l’Ontario à garantir des milliards de fonds publics aux fabricants pour être concurrentiels avec les États-Unis. On en a pour des années avant d’espérer un jour retrouver notre mise.

Les subventions à l’implantation de nouvelles unités de fabrication de panneaux solaires n’ont pas eu le même effet de surenchère et ont permis à l’entreprise 5N Plus de considérablement asseoir son emprise dans le marché des cellules solaires.

C’est que 5N Plus est le fournisseur exclusif de cellules solaires du fabricant américain First Solar, le plus gros fabricant de panneaux solaires terrestres à base de cadmium-tellure au monde.

À la différence des panneaux solaires à base de silicium que produit la Chine, les panneaux utilisant des cellules solaires au cadmium-tellure sont recyclables une fois leur fin de vie utile atteinte, après 25-30 ans d’usage.

Les panneaux solaires à base de silicone des producteurs chinois doivent être détruits et ensevelis lorsqu’ils ne peuvent plus être utilisés.

First Solar, qui est un acteur mondial, fabriquait ses panneaux solaires au Viêtnam, en Inde et en Malaisie, mais depuis l’adoption de l’IRA, l’entreprise américaine a ouvert un site de fabrication en Ohio et ouvrira cette année deux nouvelles usines en Louisiane et en Alabama, créant ainsi plus de 5000 nouveaux emplois « bien payés », comme le veut la formule.

Pour 5N Plus, c’est le pactole. L’entreprise montréalaise a doublé en deux ans ses revenus dans la fabrication des cellules solaires et a investi 20 millions dans ses usines de Montréal et Francfort pour augmenter ses capacités de production.

5N Plus vient de reprendre les baux des entreprises entourant ses installations à Saint-Laurent et augmentera de 20 % la superficie de sa production manufacturière.

De la matière première au produit fini

Il y a deux ans, j’ai raconté l’histoire de 5N Plus, une entreprise montréalaise méconnue qui était au départ l’unité de valorisation des résidus de la raffinerie de cuivre de la fonderie Noranda à Montréal qui a été rachetée par ses cadres au début des années 20001.

À partir de résidus de cuivre et de zinc, 5N Plus raffine et produit des métaux purs, principalement du cadmium, du tellure, du zinc, du bismuth, du germanium et de l’indium, des métaux qui servent à la fabrication de semiconducteurs, de cellules photovoltaïques et même de produits pharmaceutiques, qu’elle produisait sous forme de lingots ou de poudre.

L’entreprise a toutefois pris un virage commercial et a entrepris de fabriquer elle-même ses semiconducteurs qu’elle vend à ses clients selon leurs spécifications.

5N Plus a des usines à Montréal, en Utah, trois en Allemagne et une plus petite en Chine. Elle emploie 850 personnes dans le monde, dont près de 200 à Montréal.

« On fait des semiconducteurs de cellules solaires pour les panneaux terrestres de First Solar, mais on fait de plus en plus de semiconducteurs de cellules solaires spatiales pour les satellites. Notre carnet de commandes a doublé en deux ans.

« On a le tiers du marché mondial des cellules solaires spatiales pour satellites et on vient d’augmenter de 35 % nos capacités de production », souligne Gervais Jacques, le PDG de 5N Plus, qui a œuvré durant 30 ans chez Alcan et Rio Tinto Alcan, où il a succédé à Jacynthe Côté.

Les semiconducteurs des cellules solaires qui permettent à la sonde spatiale Clipper de la NASA de se rendre jusqu’à Jupiter sont fabriqués par 5N Plus.

L’entreprise vient d’ailleurs de profiter elle-même des largesses de l’IRA, puisque le ministère de la Défense des États-Unis lui a octroyé une subvention de 14,4 millions pour le développement de matériaux destinés à la fabrication de cellules solaires qualifiées pour l’espace à son usine de St. George en Utah.

L’entreprise montréalaise réalise 90 % de ses revenus à parts égales aux États-Unis et en Europe, le reste provenant de différents pays comme le Japon et l’Inde.

La vente de métaux de haute pureté sous forme de poudre ou de lingots ne représente plus que 15 % des revenus de 5N Plus, alors que ses semiconducteurs spécialisés génèrent 85 % de son chiffre d’affaires.

Outre les semiconducteurs pour panneaux solaires terrestres et spatiaux, 5N Plus fabrique des composantes électroniques en imagerie et détection.

« Les fabricants de scanneurs médicaux et IRM comme Samsung, Sony, GE ou Philips utilisent nos détecteurs de fréquences qui sont installés tout autour des scanneurs cylindriques », souligne Gervais Jacques.

Il y a moyen au Québec de valoriser nos matières premières, et 5N Plus en est la parfaite illustration.

1. Relisez la grande entrevue de Gervais Jacques, PDG de 5N Plus : « Produits critiques pour industries critiques ».

Plaidoyer de Maxime Bergeron pour les commerces locaux

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Québec investira 20 millions dans l’ARN

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Chantier de l’usine Moderna, à Laval, en octobre dernier. La société de biotechnologies américaine exploite les propriétés de la technologie de l’ARNm.

Le gouvernement Legault annoncera ce mardi un investissement de 20 millions sur deux ans pour faire du Québec un pôle d’innovation des thérapies basées sur l’ARN, dans l’espoir de mettre au point de nouveaux traitements contre le cancer et les maladies rares.

Publié à 0h49 Mis à jour à 5h00

Alice Girard-Bossé
Alice Girard-Bossé La Presse

C’est le Consortium québécois sur la découverte du médicament (CQDM) qui chapeautera ce projet visant à développer une nouvelle filière industrielle dans le domaine des thérapies basées sur l’acide ribonucléique (ARN).

L’ARN a gagné en notoriété pendant la pandémie grâce aux vaccins à ARNm contre la COVID-19. Ces vaccins, contrairement aux vaccins traditionnels qui utilisent un virus vivant pour déclencher une réponse immunitaire, enseignent aux cellules du corps humain comment fabriquer une protéine qui déclenchera une réponse immunitaire.

Or, l’ARN ne se limite pas aux vaccins. Les thérapies fondées sur l’ARN peuvent servir à prévenir ou à traiter des maladies infectieuses, des cancers et des maladies rares.

[L’ARN] est un volet des sciences de la vie qui va permettre au Québec de remonter la pente pour être sûr qu’on ait une notoriété en [biotechnologie].

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie

Il dit avoir découvert la technologie entre autres avec l’entreprise Moderna. La société de biotechnologies américaine, qui exploite les propriétés de la technologie de l’ARNm, s’est implantée dernièrement au Québec. Son usine de vaccins a été inaugurée en février à Laval.

Créer « un momentum »

Ce projet est doté d’une enveloppe de 37,9 millions, dont 20 millions proviendront du gouvernement du Québec. Le reste des fonds viendra notamment d’ARN Québec, des Fonds de recherche du Québec, de Médicament Québec et de Génome Québec.

Québec souhaite que son investissement stimule l’innovation, permette la mise en place d’un programme de formation sur l’ARN pour attirer des jeunes et ultimement contribue à la création d’un laboratoire industriel en ARN. « On veut créer des start-up et un momentum », dit M. Fitzgibbon.

Le projet permettra à terme d’attirer des « forces vives » dans le domaine des sciences de la vie et de créer des emplois « très, très payants », soutient le ministre.