Nouvelles économiques et commerciales

Est-ce que c’est le même groupe que Tata communications sur Carrie-Derick?

même maison mère, Tata Group
Il y a plein de filiales dans toutes sortes d’industries!

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Sur St-Paul

Sur Notre-Dame

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Bagel Place sur l’avenue du Mont-Royal devient le Café Magnolia (même commerce, nouveau nom).

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Ah, je préfère de loin ce nouveau nom.

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100% d’accord. Le changement de nom est peut-être dû à cause du plainte déposée à l’OQLF?

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Effets visuels et animation : les grèves d’Hollywood ont fait mal

Montréal, avec Londres et Los Angeles, est une des plaques tournantes des effets visuels en cinéma. Or, la grève des acteurs et des scénaristes d’Hollywood a fait très mal.

Est-ce que les emplois en effets visuels et en animation vont revenir à la hausse?

Olivier Bachand a quelques réponses.

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Le chantier maritime Davie obtient enfin son premier contrat officiel depuis son intégration à la Stratégie nationale de construction navale du Canada, il y a un an. D’une valeur de 19 millions $, l’entente prévoit les « travaux initiaux » de conception des six brise-glaces de taille moyenne promis par Ottawa, lesquels doivent ensuite être bâtis dans les cales lévisiennes.

Résumé

Stratégie navale : un premier contrat officiel, mais modeste, pour Chantier Davie

Le coût et les échéanciers de construction des brise-glaces promis par le fédéral demeurent inconnus à ce jour.

Un navire entouré de plaques de glace sur un cours d'eau.

Les brise-glaces de programme visent à remplacer des navires vieillissants comme le NGCC Amundsen. (Photo d’archives)

Photo : Elie Dumas-Lefebvre / Résean Québec maritime

Publié à 0 h 24 HAE

Le chantier maritime Davie obtient enfin son premier contrat officiel depuis son intégration à la Stratégie nationale de construction navale du Canada, il y a un an. D’une valeur de 19 millions $, l’entente prévoit les « travaux initiaux » de conception des six brise-glaces de taille moyenne promis par Ottawa, lesquels doivent ensuite être bâtis dans les cales lévisiennes.

L’octroi du contrat sera confirmé ce mardi par le député de Québec Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement du Canada, dans le cadre du Symposium canadien sur la maintenance navale, tenu à Brossard. Chantier Davie entreprendra la réalisation des travaux initiaux de la conception des nouveaux brise-glaces de programme, confirme le cabinet de M. Duclos à Radio-Canada.

Ce premier contrat ne représente toutefois pas la panacée attendue pour Chantier Davie et ses quelque 1000 fournisseurs. Le contrat devrait permettre de créer et de maintenir environ 35 emplois par an, indique le fédéral.

Logo de Davie sur une de ses installations industrielles.

L’entrée de Davie dans la Stratégie navale confirmait que le chantier maritime satisfait aux exigences techniques pour construire les navires de la flotte canadienne. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Marc Andre Turgeon

Or, selon une étude de la firme Deloitte, dévoilée à l’automne 2022, les retombées économiques de Chantier Davie sont projetées à 21 milliards $ d’ici 2040. Cette même étude soutient que le chantier pourrait permettre le maintien ou la création de 4700 emplois au cours de cette période.

Ce bilan est cependant conditionnel aux contrats promis par Ottawa.

Comme prévu après la pré-qualification du chantier en 2019, le fédéral a ajouté Chantier Davie à la stratégie de construction navale en avril dernier, aux côtés d’Irving et Seaspan, afin de répondre aux besoins de renouvellement de la flotte de la Marine royale canadienne et de la Garde côtière.

À Lévis, l’objectif est de faire construire six brise-glaces de taille moyenne et un brise-glace de classe polaire. L’an dernier, le premier ministre Justin Trudeau évoquait la somme de 8,5 milliards $ pour les sept navires, alors que d’autres estimations évaluent la cagnotte à plus de 10 milliards $ pour Chantier Davie.

Pas de coûts ni d’échéancier

Dans son annonce de mardi, le cabinet de M. Duclos ne précise pas encore de coûts ni d’échéancier précis, même pour les six navires dont la conception s’amorcera prochainement. Le calendrier de la construction sera précisé au fur et à mesure que le gouvernement du Canada et Chantier Davie progresseront dans les différentes phases de préparation de la construction, précise-t-on au gouvernement fédéral.

Ces éléments cruciaux seraient toujours en négociation, selon nos informations.

Maquette d'un brise-glace de la Garde côtière canadienne.

Six brise-glaces de programme doivent être construits au Chantier Davie, en vertu de la Stratégie nationale de construction navale du Canada.

Photo : Chantier Davie

Chose certaine, les six brise-glaces de programme, prévus pour être similaires l’un de l’autre, doivent prendre la relève des navires vieillissants de la Garde côtière canadienne (GCC) utilisés pour le déglaçage. Plusieurs des navires actuellement en service sont en voie d’atteindre leur fin de vie utile d’ici les 15 prochaines années.

Les nouveaux brise-glaces de programme remplaceront les brise-glaces de la GCC qui desservent les voies navigables du Canada atlantique et du fleuve Saint-Laurent pendant l’hiver, ainsi que l’Arctique pendant l’été, ajoute le fédéral dans son annonce.

Ces brise-glaces de programme assureront les services de déglaçage, escorteront les navires dans les eaux couvertes de glace et dégageront la glace des ports et des quais, ce qui est essentiel pour les pêches commerciales.

Les brise-glaces de programme en bref…

  • Maintien d’une vitesse de 3 nœuds dans 1,4 mètre de glace;
  • Capacité de chargement général et de conteneurs;
  • Capacité de recevoir et de maintenir un hélicoptère de taille moyenne;
  • Autonomie de 20 000 milles nautiques sans ravitaillement à 12 nœuds;
  • Possibilité d’accueillir plus de 30 membres d’équipage et des équipes de programme de 34 personnes;
  • De 100 à 110 mètres de long; largeur inférieure à 23,8 mètres pour les Grands Lacs;

Source : Chantier Davie

Des milliards investis

Avant de lancer la construction des brise-glaces, Chantier Davie doit compléter la modernisation de ses infrastructures du secteur Lauzon. Des investissements de 840 millions $ ont déjà été annoncés l’an dernier. Du montant, 519 millions $ proviennent du gouvernement provincial.

Québec a aussi prêté 67 millions $ pour aider Chantier Davie à faire l’acquisition de Helsinki Shipyard Oy, l’automne dernier. L’entreprise finlandaise compte sur 400 employés et a sorti de ses cales près de 60 % de la flotte mondiale de brise-glaces.

Depuis 2015, le gouvernement fédéral a investi 2,2 milliards $ en contrats à la Davie sans qu’il fasse partie de la Stratégie navale pour entre autres la reconversion de brise-glaces achetés à l’étranger et pour la modernisation de frégates.

Davie a aussi obtenu, en 2019, les contrats de construction des traversiers fédéraux des Îles-de-la-Madeleine et de la Nouvelle-Écosse.

À lire aussi :

En attendant le polaire

En plus des six brise-glaces de programme, Chantier Davie s’est aussi vu promettre la construction du second brise-glace polaire de la flotte canadienne, aux côtés du John F. Diefenbaker.

Ce dernier est en cours de construction à l’autre bout du pays, au chantier Seaspan de Vancouver. Concurrent de longue date à Chantier Davie, l’entreprise a dévoilé une étape importante, le mois dernier.

Le chantier naval Seaspan a construit un bloc prototype pour tester les nouveaux procédés et outils nécessaires pour travailler avec l’acier spécial du navire, annonçait la Garde côtière canadienne en février.

Ce bloc doit garantir à la garde côtière un navire à la fine pointe, capable de naviguer aux latitudes arctiques les plus inhospitalières. La construction du bloc prototype se concentre sur les défis potentiels qui peuvent être rencontrés lors de la construction utilisant de l’acier plus épais.

Deux grues au-dessus de chantiers navals.

Le groupe Seaspan, basé à Vancouver, développe actuellement le premier brise-glace polaire. (Photo d’archives)

Photo : Radio-Canada / Catherine Dib

Chantier Davie devrait en théorie profiter des innovations réalisées chez Seaspan, si Ottawa lui confère comme prévu la construction du deuxième. Selon le ministère fédéral, les leçons générales tirées de ce processus seront utilisées dans l’ensemble du programme des nouveaux brise-glaces polaires.

La Garde côtière canadienne détient les droits de propriété intellectuelle sur la conception de base du brise-glace polaire. Cette propriété intellectuelle servira de base à la construction des deux navires, indique Pêches et Océans Canada.

Seaspan doit pour sa part livrer son navire, annoncé bien avant celui de Davie, d’ici 2030. Chantier Davie, pour sa part, n’a toujours pas d’indication à savoir quand elle obtiendra le contrat de construction pour son brise-glace polaire.

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L’ancien local de Juliette & Chocolat au coin de Saint-Laurent et Prince-Arthur a été mis à louer.

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Les chefs d’entreprise du pays considèrent que la crise du logement est le plus grand risque pour l’économie canadienne, révèle un nouveau sondage de KPMG Canada.

Parmi les 534 dirigeants d’entreprises qui ont participé au sondage, 94 % ont convenu que les coûts élevés du logement et le manque d’offre constituent le principal risque pour l’économie, et que le logement devrait être la grande priorité du prochain budget fédéral.

Au Québec, où 112 chefs d’entreprise ont été sondés, cette proportion passe à 96 %.

Texte complet : Pour les entreprises, la crise du logement est le plus grand risque pour l’économie

Pour les entreprises, la crise du logement est le plus grand risque pour l’économie

*Ian Bickis *
La Presse canadienne
à Toronto
07 h 27
Économie

Les chefs d’entreprise du pays considèrent que la crise du logement est le plus grand risque pour l’économie canadienne, révèle un nouveau sondage de KPMG Canada.

Parmi les 534 dirigeants d’entreprises qui ont participé au sondage, 94 % ont convenu que les coûts élevés du logement et le manque d’offre constituent le principal risque pour l’économie, et que le logement devrait être la grande priorité du prochain budget fédéral.

Au Québec, où 112 chefs d’entreprise ont été sondés, cette proportion passe à 96 %.

Les problèmes liés au logement obligent les entreprises à payer davantage pour la main-d’oeuvre et nuisent à leur capacité d’attirer et de retenir des talents déjà rares, ont fait valoir 87 % des personnes interrogées à l’échelle nationale.

« Ce que nous constatons dans le sondage, c’est que les entreprises doivent payer plus pour permettre à leurs travailleurs d’absorber la hausse du coût de la vie », a expliqué Caroline Charest, qui est économiste et associée de KPMG à Montréal.

Cette nécessité de payer plus pour la main-d’oeuvre affecte non seulement directement les finances des entreprises, mais rend également plus difficile la lutte contre l’inflation, alors que les taux d’intérêt restent à des niveaux élevés pour compenser, a souligné Mme Charest.

Les coûts élevés du logement et les taux d’intérêt mettent à rude épreuve les ménages qui sont déjà aux prises avec un endettement élevé, a-t-elle ajouté.

« Cela rend les bilans des ménages plus vulnérables, en particulier en période de ralentissement économique. Cela crée donc des zones de vulnérabilité dans l’économie », a-t-elle mentionné.

La hausse des coûts du logement contribue largement à l’inflation, ce qui pousse la Banque du Canada à attendre avant de commencer à baisser son taux directeur, a soulevé Mme Charest.

À ce sujet, les entreprises tirent la sonnette d’alarme depuis un certain temps.

Un rapport publié l’an dernier par la Chambre de commerce de l’Ontario soulignait également à quel point la crise du logement affecte la capacité des entreprises à recruter de la main-d’oeuvre qualifiée.

Près de 90 % des entreprises souhaiteraient voir davantage de collaboration entre le public et le privé pour aider à résoudre la crise, selon le sondage de KPMG.

« Comment est-ce qu’on pourrait travailler ensemble pour rassembler tous les intervenants, c’est-à-dire les gouvernements, les organismes à but non lucratif, la communauté et le secteur privé, pour trouver des solutions afin de trouver des façons de construire des logements plus vite ? » a affirmé Mme Charest.

« Cela ressort assez clairement de notre sondage auprès des entreprises. »

Le gouvernement fédéral s’efforce de déployer davantage de soutien financier pour les autres ordres de gouvernement et a introduit des mesures comme un remboursement de la TPS pour la construction de logements locatifs, mais il n’a qu’un contrôle direct limité sur ce dossier.

Une partie du financement fédéral a servi à lier le financement aux mesures adoptées par les provinces et les municipalités qui pourraient contribuer à accroître l’offre.

La grande majorité des personnes interrogées dans le cadre du sondage de KPMG sont en faveur des mesures fiscales visant à rendre les loyers plus abordables, comme la déductibilité fiscale des intérêts hypothécaires, mais souhaitent également maintenir l’exonération fiscale des plus-values pour une résidence principale.

Pour son sondage, mené du 3 au 27 février, KPMG a utilisé la plateforme de recherche en ligne Methodify de Sago. Tous les répondants étaient des propriétaires d’entreprise ou des décideurs membres de la haute direction.

Environ un tiers des dirigeants travaillaient dans des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 millions $, environ la moitié ont un chiffre d’affaires compris entre 100 et 500 millions $, le reste étant inférieur.

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Depuis 40 ans, le niveau de vie du Canada a dégringolé par rapport à celui de 19 pays développés de l’OCDE, comme le souligne le dernier bilan annuel du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal1.

En 1981, le Canada se classait bon cinquième. En 2022, il n’occupait plus que la 12e place, bien en dessous de la moyenne. Et le Québec, désormais au 16e rang, n’a pas échappé à la glissade.

Et ce n’est pas près de s’améliorer.

Résumé

Urgence productivité Pourquoi notre niveau de vie prend le bord ?

PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

« La productivité des entreprises a carrément fondu au Canada en 2023, pour la troisième année consécutive, après des décennies de gains faméliques par rapport au reste de la planète », écrit notre éditorialiste.


Stéphanie Grammond
Stéphanie Grammond La Presse

Ça ne saute pas aux yeux. Ça fait rarement les manchettes. Mais la prospérité de notre pays prend le bord.

Publié à 1h37 Mis à jour à 5h00

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Depuis 40 ans, le niveau de vie du Canada a dégringolé par rapport à celui de 19 pays développés de l’OCDE, comme le souligne le dernier bilan annuel du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal1.

En 1981, le Canada se classait bon cinquième. En 2022, il n’occupait plus que la 12e place, bien en dessous de la moyenne. Et le Québec, désormais au 16e rang, n’a pas échappé à la glissade.

Et ce n’est pas près de s’améliorer.

Alors que les États-Unis carburent à fond, notre produit intérieur brut (PIB) réel par habitant, qui donne la mesure du niveau de vie, a carrément baissé au cours des derniers trimestres, alors qu’il a affiché la troisième croissance parmi les plus lentes de l’OCDE19 pendant quatre décennies.

Ces chiffres peuvent sembler abstraits. Mais cette érosion tranquille de notre prospérité a des conséquences très concrètes dans nos vies.

Ça limite notre capacité à livrer des services publics à la hauteur des attentes des citoyens, des services qu’on ne cesse d’étendre (garderies, assurance dentaire et médicament, etc.) sans prévoir de revenus supplémentaires pour les financer.

Ça freine aussi la capacité des ménages à obtenir des augmentations de salaire, à épargner et à consommer, au moment où l’inflation gruge leur pouvoir d’achat.

Bref, il s’agit d’un enjeu critique pour le Canada. « Il y a péril en la demeure », a prévenu la numéro deux de la Banque du Canada, Carolyn Rogers, cette semaine2.

Le message est clair : il y a urgence d’agir.

Mais d’où vient le problème ? De notre manque de productivité chronique.

Plus ça va, pire c’est. La productivité des entreprises a carrément fondu au Canada en 2023, pour la troisième année consécutive, après des décennies de gains faméliques par rapport au reste de la planète.

Au milieu des années 2000, l’ancien premier ministre du Québec Lucien Bouchard avait mis le doigt sur le bobo, en dénonçant notre piètre productivité. « Quoi ? Serions-nous des paresseux ? », s’étaient braqués les travailleurs.

Là n’est pas la question !

La productivité ne mesure pas la quantité d’efforts que les travailleurs déploient, mais plutôt l’efficacité de ces travailleurs à transformer leurs efforts en production, grâce à la technologie.

Or, pour chaque heure de travail, les Canadiens dégagent beaucoup moins de valeur que les Scandinaves, les Américains, les Allemands ou les Français, par exemple.

Les Québécois ne font pas exception. Chaque heure travaillée génère 23 $ de moins, à parité des pouvoirs d’achat, que dans la moyenne des pays de l’OCDE, un écart d’environ 24 %.

Comment expliquer cet écart ? La réponse se trouve en bonne partie du côté du manque de concurrence qui n’encourage pas les entreprises à investir, comme le démontre une étude récente de Statistique Canada3.

De nombreuses grandes entreprises canadiennes sont protégées par des règles empêchant leur prise de contrôle par des sociétés étrangères. On peut comprendre qu’un pays cherche à protéger des secteurs névralgiques – télécoms, transport aérien, banques – pour ne pas devenir une économie de succursales. Sauf que le Canada est devenu le paradis des oligopoles et c’est toute la société qui en paie le prix, avec une économie ankylosée et des prix à la consommation gonflés.

Pour les petites et moyennes entreprises (PME) – très présentes dans notre économie, mais aussi moins productives –, la faiblesse de notre taux de change agit comme un respirateur artificiel, en rendant le prix de leurs exportations plus abordable. Mais lorsque le huard vole bas, les Canadiens écopent par la bande. Ils paient plus cher pour tous les produits étrangers vendus au Canada et se sentent bien pauvres lorsqu’ils voyagent à l’étranger.

Au lieu de se fier à des béquilles pour rester dans la course, les entreprises canadiennes devraient se creuser davantage les méninges en misant sur la recherche et le développement (R et D).

Il y a du chemin à faire ! Au Canada, les investissements en R et D stagnent à 1,9 % du PIB, alors qu’ils ont grimpé dans tous les autres pays du G7 depuis 2000. Les États-Unis font pratiquement deux fois plus d’efforts que nous.

Après cela, comment se surprendre du fait que le Canada soit le pays du G7 qui enregistre le plus faible nombre de demandes civiles de brevets par habitant ?

C’est bien mauvais signe, car la productivité dépend de notre capacité de transformer les découvertes en nouveaux produits plus concurrentiels et en processus qui permettent d’en faire plus avec moins.

Mais pour cela, il faut sortir le chéquier… ce que les entreprises canadiennes ne font pas assez. En fait, seule la Nouvelle-Zélande investit moins que le Canada.

C’est très inquiétant.

Dans son budget de 2022, le gouvernement fédéral lui-même a reconnu que si les entreprises continuaient à investir aussi peu, le Canada se retrouverait avec la croissance économique par habitant la plus faible de tous les pays de l’OCDE, au cours des 40 prochaines années4.

On n’a pas le choix. Si on veut améliorer notre niveau de vie au Québec, c’est par la productivité que ça passe. Comment s’y prendre ? On s’en reparle demain…

1. Consultez le bilan du CPP de HEC Montréal 2. Lisez le discours de la Banque du Canada 3. Lisez l’étude de Statistique Canada 4. Consultez le budget de 2022 du gouvernement fédéral

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Pour moi c’est ce passage qui résume tout. On a tendance à subventionner/protéger absolument tout, alors il n’y a plus de risque pour les établissements investit. On n’empêche pas l’oligopolie (chemin de fer, alimentation, banques, télécoms) en permettant des consolidations (RBC acquiert HSBC, Rogers acquiert Freedom Mobile, ou même les subventions techno pour Ubisoft) et on protège ceux-ci après le fait parce qu’ils sont devenus too big to fail.

Le protectionnisme/NIMBY-isme a eu priorité sur le bien commun. On récolte ce que l’on sème.

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Le Kale Mart du métro Jarry est maintenant ouvert - je n’ai pas pu m’y arrêter mais j’irais voir à mon retour chez moi :slight_smile:

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