Nouvelles économiques et commerciales

C’est déjà un Maxi depuis un bon moment lui

Changement de nom pour le McLean’s Pub


Aussi le local du magasin Empire (Maisonneuve) est vide et en travaux

7 « J'aime »

Drôle de choix d’avoir choisi cette traduction plutôt que de simplement ajouter par exemple “restaurant • bières” ou “depuis 1992”.

Par ailleurs, ça m’a fait apprendre aujourd’hui que pub est un diminutif de public house.

4 « J'aime »

Pub dans le sens de « établissement typiquement anglo-saxon où l’on sert des boissons alcoolisées » est un terme privilégié par la OQLF :person_shrugging:

4 « J'aime »

Réduction importante d’effectif à la Caisse de dépôt

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Le nombre d’emplois qui disparaîtront n’est pas connu, mais il pourrait être important, selon le PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond.

L’intégration des deux filiales immobilières a déclenché un grand rebrassage des cartes à la Caisse de dépôt, qui se traduira par des pertes d’emplois importantes dans l’ensemble de l’organisation.

Publié à 0h57 Mis à jour à 5h00

Partager


Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

Résumé

Un nombre substantiel d’emplois, qui pourrait atteindre la centaine, serait éliminé dans cette vaste restructuration en cours. « Tout le monde va être fixé sur son statut d’emploi le 29 avril », a précisé la porte-parole de la Caisse, Kate Monfette.

L’intégration des filiales immobilières Ivanhoé Cambridge et Otéra Capital annoncée à la fin du mois de janvier vise à réduire les coûts de 100 millions. Mais ces économies ne proviendront pas uniquement de ces deux filiales, précise la Caisse.

La restructuration touchera aussi toute l’offre de services de l’organisation, comme les technologies de l’information, les ressources humaines et les communications, a fait savoir la porte-parole.

Le nombre d’emplois qui disparaîtront n’est pas connu, mais il pourrait être important, selon le PDG de la Caisse, Charles Émond. « Est-ce que ce sera des dizaines ? Non. On parle de quelque chose de plus substantiel au niveau des emplois », a-t-il dit lors de la publication des résultats financiers de 2023, la semaine dernière.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Charles Émond, PDG de la Caisse de dépôt et placement du Québec

Ivanhoé Cambridge et Otéra Capital ont 680 employés. Les synergies recherchées ne viendront pas toutes d’une réduction des emplois, a indiqué la Caisse, mais aussi de l’amélioration du fonctionnement de l’ensemble de l’organisation, où il existe beaucoup de doublons.

Charles Émond a donné l’exemple de la multiplication des conseils d’administration, des comités de direction et des comités d’investissements qui accaparent trop de temps, en plus de systèmes informatiques différents qui nuisent au partage de l’information.

Selon lui, l’objectif de la restructuration est de passer d’un coût de fonctionnement « raisonnable » à un coût de fonctionnement « optimal ».

Les deux filiales immobilières ont un coût de fonctionnement annuel de 300 millions, comparativement à 800 millions pour les autres activités de la Caisse, a-t-il précisé.

Les frais de fonctionnement de la Caisse de dépôt sont passés de 48 cents par tranche de 100 $ d’actif en 2022 à 59 cents par tranche de 100 $ d’actif l’année dernière. Selon ses dirigeants, ce bond s’explique par les primes à la performance versées à ses gestionnaires internes et externes. Sans ces primes, les charges d’exploitation ont été de 22 cents par tranche de 100, un niveau similaire à l’an dernier.

Intégration des filiales

Otéra Capital a déjà été intégrée au portefeuille existant de revenus fixes de la Caisse et Ivanhoé Cambridge deviendra un portefeuille distinct, comme ceux de placements privés et d’infrastructures.

L’intégration des deux filiales aux autres activités de la Caisse de dépôt s’étirera sur 18 à 24 mois. C’est long, a expliqué la présidente et cheffe de la direction d’Ivanhoé Cambridge, Nathalie Palladitcheff, parce qu’il ne s’agit pas de coupes, mais d’optimisation. Mme Palladitcheff quittera son poste à la fin d’avril.

La Caisse affiche un rendement de 7,2 % pour 2023, une performance qui a été tirée à la baisse en partie par ses investissements immobiliers. Son secteur immobilier a réalisé un rendement de - 6,2 % dans un marché difficile où l’indice de référence a fait pire, à - 10 %.

Avec l’hiver très doux et sec, la voie maritime s’est déjà libérée de la glace, sans même que des brises-glace ait eu besoin d’intervenir. On est encore en février, c’est exceptionnel.

Pour cette année, je ne suis pas sur si la voie maritime ouvrira beaucoup plus tôt, mais dans un futur plus ou moins lointain, il est à se demander si la voie maritime ne restera pas ouverte à longueur d’année.

3 « J'aime »

Pour l’instant on peut considérer tous ces changements météorologiques comme ponctuels et plutôt de nature exceptionnelle. Toutefois on constate certaines tendances qui se dessinent à l’horizon et tendent à confirmer l’arrivée de changements plus durables dans l’avenir. Ce qui aura éventuellement un effet direct plus soutenu sur l’économie à plus long terme.

À noter finalement que l’amplitude des changements varie beaucoup d’une région à l’autre et selon les années. Donc il est trop tôt pour déterminer des actions précises et ainsi engager des budgets ou des pratiques prématurément.

Usine de 300 000 pi² à Pointe-Claire au 5501 Transcanadienne
Sheertex fait des bas-collants

Fabricant montréalais Sheertex : 140 M$ pour une nouvelle usine

Le fabricant montréalais de bas collants Sheertex déménage dans une nouvelle usine. Son objectif : multiplier par 10 sa production et fabriquer sa propre fibre.

Le reportage de Marie-Claude Morin

5 « J'aime »

Dans une autre nouvelle, le Panier bleu c’est fini! Le site Web a été débranché!

Il y a un message sur la page d’accueil

https://www.lepanierbleu.ca/

22 millions de brulé. Au moins ce n’était pas une étude ou un rapport. Next.

Il est difficile de blâmer quelqu’un (ou un gouvernement) d’avoir essayer quelque chose. Parfois ca fonctionne bien et parfois non. Cette fois-ci l’idée était bonne mais nous ne sommes pas assez gros et ni assez discipliné pour favoriser les produits d’ici alors vaut mieux arrêter l’expérience dès maintenant.

Je suis en désaccord avec cette affirmation. Cette initiative à l’origine pue le coup de tête aveugle. Comme les propositions de TeC et autres décisions de cette administration.

Dans un monde où les Walmart, Costco et Amazon n’existeraient pas, et que le Québec aurait une population de 80 millions, peut-être que ça aurait fonctionné. Dans quel monde est-ce que l’État peut compétitionner le libre-marché?

3 « J'aime »

C’est un peu drôle de parler de libre-marché alors qu’on parle d’un nombre extrêmement restreint de joueurs, dans un marché hyper concentré.

Visiblement le Panier Bleu n’est pas la solution, mais Amazon n’est pas “le libre-marché” qui fonctionne parfaitement non plus.

1 « J'aime »

Il n’y a rien de restreint, d’où le terme libre-marché.

J’ai simplement listé les plus gros. Et rien n’empêche que ces gros joueurs de tomber (ex: Sears, Target Canada, etc.). Même les Fermes Luffa seraient techniquement un compétiteur au panier bleu.

La SAQ ne fonctionnerait pas économiquement si elle n’avait pas le monopole qu’elle a.

1 « J'aime »

Pour la SAQ, si elle n’existait pas, il y aurait d’autres entreprises locales pouvant prendre la place. Comme n’importe quelle épicerie. Je ne sais pas pourquoi elle est mentionnée d’ailleurs?

Je trouve juste que c’est contradictoire de dire qu’il faut un marché de 80 millions de personnes pour avoir un compétiteur viable, et ensuite vanter le libre-marché qui n’est pas capable par lui-même d’avoir un écosystème réellement diversifié au Québec. Techniquement, ce serait un argument en faveur de l’intervention de l’État dans le marché. Parce qu’on avoue qu’on n’a pas les conditions requises pour que celui-ci fonctionne.

La part de marché de Amazon est tout simplement incompatible avec un marché réellement diversifié. C’est un concurrent écrasant qui n’a jamais été gêné d’utiliser sa position pour renforcer un monopole. Ce n’est pas un marché sain pour le moment. Les autres joueurs sont minuscules.

3 « J'aime »

Je veux dire que la SAQ ne serait pas assez compétitif dans un libre-marché. Une ou plusieurs entité privée l’aurait battu en termes de d’effience opérationnelle. Elle survit et vit à cause de sa situation monopolistique.

Le but de mon intervention est qu’une entité d’état n’est pas compétitif dans un libre-marché. Insérer une entité d’état dans un environnement de libre-marché n’est qu’un gaspillage de fonds qu’elle a été.

Amazon est né et a grandi dans un marché diversifié. Elle a sur-innové et sur-performé ses compétiteurs. C’est ce qu’une entité d’état ne peut faire de par sa nature. Est-elle trop grosse, trop monopolistique? C’est une question valide, mais annexe au sujet discuté.

Dans ce cas, ce n’est pas une question d’avoir un marché de 80 millions de personnes qu’une telle entreprise est vouée à ne pas fonctionner. Le problème est d’avoir eu une initiative du gouvernement plutôt que d’encourager des joueurs privés.

Mais un libre-marché n’est pas fondamentalement sain parce qu’il est simplement occupé par des entreprises privées. C’est courant qu’un marché n’est pas capable de se régulariser de lui-même, sans intervention de l’état.

Je pense aussi que Amazon s’est imposée assez tôt dans son créneau pour bénéficier d’une forte inertie de sa clientèle. Sans bien entendu lui retirer ses avantages importants et mérités. Ce n’est pas différent de Steam pour les jeux vidéo par exemple, une entreprise très aimée, mais qui bénéficie d’un quasi-monopole où sa simple taille suffit à garder la clientèle captive.

Mon point est que le libre-marché ne fonctionne pas plus où nous en sommes. Nous sommes dans une position où un joueur contrôle la majorité du marché, au détriment du choix et de la compétition. Je ne sais pas la bonne solution, mais ne rien faire va nous laisser avec une option qui ne peut que perdre de ses qualités (bien entamé tant qu’à moi) en l’absence d’autres joueurs sur le marché. C’est le client qui est perdant.

On peut bien tapocher le Panier Bleu pour son échec, avec raison vu qu’il ferme, mais personnellement j’aimerais qu’on trouve un moyen de stimuler des alternatives. Le libre-marché ne fonctionne pas plus dans cette optique, en ce moment.

2 « J'aime »

On peut inviter ali express a venir s’installer comme ils sont déja present en europe. Je crois meme qu’ils ont déja une certaine présence ici. Et il y a aussi un autre joueur (mercado libre ) un competiteur d’amazon d’origine argentine tres present en amerique latine que l’on pourrait avoir sur notre marché.

Je n’ai jamais dit que le gouvernement ne devrait pas réglementer un marché ouvert. L’intervention autour du Panier Bleu est que le gouvernement ne devrait pas y participer.

Vous mélangez 2 notions ensemble. Et pour le souligner, au cas où, je suis absolument contre le Libertarianisme.

Amazon s’est imposée tôt parce qu’elle a innové et offert un bénéfice tôt. Creative Disruption. Comme Walmart jadis. Comme Ikea. Comme Steam. Comme SpaceX.

Je suis en désaccord, et c’est la difficulté que les agences américaines ont pour réglementer Amazon et Walmart: leur apport à l’économie des gens fut un accès à beacoup de produits à tous les niveaux de prix. C’est dur de leur poursuivre quand la plupart des consommateurs se disent: oui maintenant les produits sont moins chers.

Il y a aussi le fait que la technologie est de par sa nature déflationniste (ex: loi de Moore).

Dans le libre-marché, et le capitalisme en général, le client choisi où il consomme. Je me souviens des articles autour de l’arrivé de Walmart au Québec où on déclarait haut et fort que c’était trop Américain et que ça allait échouer.

Mais bien sûr, le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument. La règlementation du libre-marché ne nie pas le fait que le libre-marché fonctionne.

En fait, un des risques potentiels est la sur-règlementation, qui stratifie les joueurs en place et empêche la venue des nouveaux joueurs (Regulatory capture). La francisation du système commercial est un exemple de cela. Ou les subventions qui dépassent leur temps (ex: Ubisoft). Les clauses de non-compétition pour les employés en sont un autre. Un des attributs qui a fait le succès de la Silicon Valley est que les clauses de non-compétitivités sont illégales, donc les entreprises n’avaient qu’un moyen de garder leurs talents: leur payer plus.

Il y a d’autres moyens de simuler les alternatives que d’y participer directement, surtout quand on est une entité gouvernementale. Le Panier Bleu était un échec du moment où c’était sorti de la bouche du gouvernement.

J’apportais simplement une nuance qui n’avait pas été discuté dans l’énoncé initial, qui me semble importante. “Two wrongs don’t make a right” comme nous dit souvent un grand sage :wink: . Merci des précisions sur ta pensée.

Oui on est d’accord, c’est ce dont je parlais fondamentalement. C’est bien souvent une bonne chose. Mais il en résulte parfois un quasi-monopole difficile à ébranler sur le long terme. C’est difficile de diversifier des marchés figés, sans avoir des poches très profondes en partant.

À titre personnel, qu’est-ce qui me sort, par exemple, du marché de Steam pour le jeu vidéo? Une entreprise comme Microsoft qui offre quelque chose comme le GamePass, qui nécessite des fonds immenses pour démarrer et s’établir (et on peut voir l’argent englouti par Epic pour créer de la compétition sans trop de succès, ou les difficultés de GOG et à être rentable…).

Bref, la compétition est difficile.

À mon avis cela décrit surtout la période que tu as énoncé plus haut: "innové et offert un bénéfice tôt". Cependant, sauf si on accepte une notion de “monopole bienveillant” qui s’installe pour garder des prix bas et un service hors pair, je crois que l’absence de compétition mènera toujours à cela:

Je ne pense pas que le mot “pouvoir” est celui que j’utiliserais, simplement une position écrasante et sans compétition importante, qui tue la compétitivité, qui est assez centrale à beaucoup de tes opinions je crois. Et cette absence de compétition sérieuse compromet aussi cette notion: “Dans le libre-marché, et le capitalisme en général, le client choisi où il consomme”.

C’est bien vrai que de nombreux compétiteurs ont été lents à réagir dans le commerce en ligne. En dehors de l’électronique, où des enterprises ont été plus réactives à s’investir massivement sur le web, c’est un désert compétitif bien souvent. Ce n’est pas une remise en question des mérites d’Amazon (ou autre) sur sa prise de position sur le marché (enfin, on pourrait critiquer bien des choses mais ce n’est pas le point ici). Juste de la résultante.

Plus de joueurs, c’est mieux, je crois qu’on est d’accord sur ça.

Ce n’est pas faux dans ce cas. Je veux juste bien appuyer mon opinion qu’on doit faire de quoi, parce que comme consommateur, je ne pense pas que j’ai assez de choix. Et si je pense ne pas avoir de choix, par définition le marché ne fait pas son job et c’est son échec.

Mais j’ai l’impression qu’on va juste arrêter de regarder les problèmes du marché de l’achat en ligne et se résigner au statuquo d’une dominance écrasante d’un seul joueur (ou à peu près).

1 « J'aime »