Nova va fermer l’usine de Plattsburgh. Je me demande bien comment ils vont gérer la politique “Buy America”?
Peut être qu’il y a très peu de commandes de bus qui sont financées par le fédéral après tout? À voir.
Excellente nouvelle, cela montre le dynamisme et la vitalité de cette rue et du quartier en général. On ne peut espérer mieux pour une rue commerciale traditionnelle en plein coeur de la ville.
C’est bien d’avoir des nouvelles de ces rues commerciales et surtout lorsque ca semble aller bien. Ravi de constater une vitalité certaine sur cette belle rue, c’est encourageant.
Les meilleures terrasses de Montréal
Rien ne vaut une terrasse avec vue pour apprécier l’été en ville! Photo: Montage Métro: Gracieuseté, Terrasse Nelligan / Gracieuseté, Labo culinaire
Constance Cazzaniga
22 juin 2023 à 15h25 - Mis à jour 22 juin 2023 à 16h04 10 minutes de lecture
Si le verbe «terrasser» est synonyme de «remuer la terre» et d’«abattre» ou «foudroyer», quand l’été pointe son nez, on a envie de lui donner un tout nouveau sens: passer du temps en terrasse, verre à la main, à profiter du soleil.
Parce que la belle saison est (enfin!) arrivée, Métro vous propose quelques endroits montréalais où vous aurez envie de «terrasser» vous aussi.
Terrasse Belvu
Cette toute nouvelle terrasse située au troisième étage de l’hôtel Marriott Château Champlain, qui a été considérablement rénové dans les dernières années, s’est vite établie comme destination pour les Montréalais.es comme pour les touristes. Si les mercredis, jeudis et vendredis soirs, l’ambiance est à la fête sous les beats d’un DJ, l’endroit est aussi ouvert en journée pour un lunch entre ami.e.s ou entre collègues. Au menu, des saveurs fraîches d’inspiration asiatique et des cocktails, tous disponibles aussi en version sans alcool.
1050 rue de la Gauchetière Ouest
Ouvert dès midi en semaine, à partir de 15h les week-ends
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Bivouac
En plus de sa vue imprenable sur la Place des Arts, le restaurant de l’hôtel DoubleTree by Hilton nous séduit à tous les coups avec son menu inspiré des saveurs boréales. Le chef Xavier Dahan sait s’amuser avec l’argousier, la salicorne, le bouleau ou le nard des pinèdes (une fleur qui rappelle le goût du clou de girofle), créant des plats en fonction des saisons. À essayer cet été: l’assiette de pétoncles et de panais. À goûter à l’année: le cappuccino de champignons sauvages. Vous nous remercierez!
1255 rue Jeanne-Mance
Ouvert pour le lunch et le souper en semaine, seulement pour le souper les week-ends
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Renoir
La terrasse du Renoir, restaurant de l’hôtel Sofitel, est comme une petite oasis dans le tourbillon du centre-ville. Dans un décor aux couleurs de Veuve Clicquot – «Champagne s’il vous plaît!», affiche un néon –, on déguste les plats du chef Olivier Perret. Le menu, tout droit tiré de la cuisine française, est rempli de classiques pour le dîner, le souper, l’apéro ou le brunch. Tartare, plateau de fruits de mer ou contrefilet de bœuf avec des frites, tout le monde y trouve son compte. Avec un verre de bulles, bien sûr!
1155 rue Sherbrooke Ouest
Ouvert tous les jours
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Le Balcon x Terrasse
Photo: JCheam
Située sur le parvis de l’église Saint-James, sur la rue Sainte-Catherine, cette terrasse est peut-être la plus historique et patrimoniale de tout Montréal! Et comme c’est celle de la salle de spectacle Le Balcon, elle est animée de musique tout l’été. Les jeudis soirs, les rythmes latins sont en vedette, tandis que les DJs prennent le relais les vendredis et samedis. Puisque l’endroit est aussi doté d’un restaurant, on peut manger le menu de type brasserie ou simplement prendre un verre.
463 rue Sainte-Catherine Ouest
Ouvert du jeudi au samedi dès 16h
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Pubjelly
Petit frère du Jellyfish, le Pubjelly s’est doté d’une ravissante terrasse en plein dans le Vieux-Montréal. Et les plats du chef Mathieu Masson-Duceppe sont toujours aussi beaux que bons! Les huîtres et le homard sont mis en valeur dans le menu (les fans de poissons et de fruits de mer sont ici servis) qui propose aussi la pizza al taglio, de plus en plus populaire de ce côté de l’Atlantique. Pour le brunch du dimanche, on repense les classiques: pain perdu frit, saumon fumé et focaccia, shakshuka avec buffala ou encore un croissant style burger au Wagyu.
600 rue Marguerite-d’Youville
Ouvert du mardi au samedi pour le souper et le dimanche pour le brunch
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Marie-Louise
L’Espace Saint-Denis, soit le célèbre Théâtre Saint-Denis magnifiquement rénové, s’est doté de deux établissements à même son complexe: le restaurant Le Molière par le Mousso et le bar-terrasse Marie-Louise. Située sur le toit, cette terrasse est l’une des rares vues en hauteur auxquelles le public peut accéder dans le Quartier latin, donnant une nouvelle perspective aux corniches des immeubles avoisinants. En écoutant de la musique live, on y prend un verre en dégustant des tapas. Daniel Vézina a travaillé en tant que consultant sur le menu du chef exécutif Samuel Sauvé-Lamothe.
1594 rue Saint-Denis
Ouvert du lundi au samedi dès 16h et le dimanche dès 14h
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Terrasse Nelligan
La terrasse du Nelli, le café de l’Hôtel Nelligan, a été complètement revampée par Zébulon Perron avant de rouvrir ce mois-ci sous son nouveau nom, Terrasse Nelligan. Située sur le toit de l’hôtel dans le Vieux-Montréal, elle offre une vue sur le fleuve d’un côté et sur la Basilique Notre-Dame de l’autre. Et on a bien pensé l’espace en jouant entre des zones d’ombre et de soleil, histoire de répondre aux différentes envies. Tour de fruits de mer, caviars, grillades et cocktails colorés: le menu appelle à l’été.
106 rue Saint-Paul Ouest
Ouvert du lundi au jeudi dès 16h et du vendredi au dimanche dès 14h
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RoseOrange
Très peu de détails sont disponibles pour le moment sur cette terrasse qui devrait ouvrir au début du mois de juillet, mais on peut d’ores et déjà affirmer qu’elle offrira une vue panoramique imprenable sur Montréal. En connaissez-vous beaucoup, vous, des terrasses au 44e étage dans le centre-ville? Celle-ci risque donc de devenir un must assez rapidement!
Au 44e étage de la Place Ville Marie
Plus de détails à venir
Labo culinaire
Le public de l’émission Les Chefs! reconnaîtra le Labo culinaire, puisque que la candidate Émilie Bégin y est cheffe depuis un peu plus d’un an. Ses plats sont créatifs et évoluent en fonction des saisons. En ce mois de juin, par exemple, on mange homard, asperges ou guédille de crevettes sur la terrasse située sur le toit de la Société des arts technologiques (SAT), juste à côté de son fameux dôme. Un des plus jolis espaces cachés du boulevard Saint-Laurent.
1201 boulevard Saint-Laurent
Ouvert du mardi au samedi de 17h à 22h
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Muze lounge & terrasse
Installée au cinquième étage du tout nouvel hôtel Honeyrose, cette terrasse couverte flambant neuve est ouverte sous le soleil comme sous la pluie. L’ambiance du lieu – à la fois bar, lounge et restaurant – évolue au rythme de la soirée dans un décor opulent inspiré de la Californie, comme son menu. Calmar frit, tataki de bœuf et brochettes font aussi place à des options sans gluten ou véganes, comme le poké bol ou le guacamole.
355 boulevard de Maisonneuve Ouest
Ouvert du mercredi au dimanche de 16h à 23h
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Poincaré
Ce n’est pas pour rien si le Poincaré s’est vu décerner le prix de la meilleure terrasse au pays (best patio, en anglais) en marge du classement des 50 meilleurs bars établi par le Canada’s 100 Best. Sur ce petit rooftop avec vue sur le quartier chinois aménagé de tables de pique-nique et d’un bar extérieur, on profite d’une ambiance décontractée en après-midi et festive en soirée. En plus, les cocktails sont originaux et délicieux – on aime notamment le Matcha Martini et le Campino aux fraises du Québec et Acérum. Et entre les burgers, brochettes de poulet, nouilles, pickles et autres bons petits plats, il y a de quoi se régaler!
1071 boulevard Saint-Laurent
Ouvert lundi, mardi et mercredi de 16h à 1h et jusqu’à 2h jeudi, vendredi, samedi
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Ciel Rose
Cette toute nouvelle terrasse de 2000 pieds carrés inaugurée cette semaine promet de vous faire voyager et de vous aider à profiter de l’été grâce à son décor digne de la Riviera Maya mexicaine. Situé sur le boulevard Saint-Laurent, en plein cœur du Plateau, le Ciel Rose sert évidemment à manger (tacos, tartares, tataki de thon, burger à la burrata, saumon etc.) et à boire avec des cocktails individuels ou à partager. Côté ambiance, on sait déjà qu’une quinzaine de DJs montréalais.es seront invité.e.s au fil de la saisons
3709 boulevard Saint-Laurent
Ouvert du jeudi au dimanche de 17h à 1h
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Terrasse Nacarat
Nichée en plein centre-ville, au troisième étage de l’hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth qui domine la Place Ville-Marie, la Terrasse Nacarat vaut certainement qu’on s’y rende. En plus d’offrir une vue sur les immeubles alentour, sur le fameux anneau géant et sur la colline du mont Royal, la place au décor chic et sobre dispose d’une belle sélection de champagnes et de cocktails maison réalisés sous nos yeux par ses trois mixologues aguerris. On y mange aussi des planches à partager, des huîtres ou des plats gastronomiques.
900, René-Lévesque Ouest (3e étage)
Ouvert du mercredi au samedi de 16h à 23h 15h à 22h le dimanche
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Perché
Surplombant le Vieux-Montréal, le Perché se décrit lui-même comme une «oasis urbaine». En admirant la vue sur la place Jacques-Cartier et sur les toits parmi les plus anciens de la ville, on s’y régale par exemple de homard, de saumon en tartare ou d’un simple burger en sirotant un verre de vin, de sangria, ou un cocktail maison.
153 rue Saint-Amable (4e étage)
Ouvert du lundi au mercredi de 11h30 à 22h, le jeudi et vendredi de 11h30 à 22h30, le samedi de 10h30 à 22h30 et le dimanche de 10h30 à 22h
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À noter que plusieurs terrasses sont fermées en cas de pluie.
En collaboration avec Zoé Magalhaès
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Supermarchés Pourquoi de nouvelles chaînes étrangères ne s’installent-elles pas ici ?
PHOTOMONTAGE LA PRESSE
À quand un premier magasin Carrefour (France) ou ALDI (Allemagne) ?
Des patrons de chaînes d’alimentation étrangères qui débarquent au pays dans le but de percer le marché, mais qui reprennent aussitôt l’avion après avoir fait plusieurs constatations : des marges peu alléchantes, des locaux qui se font rares, de grandes distances à parcourir et une réglementation coûteuse.
Publié à 1h13 Mis à jour à 5h00
Nathaëlle Morissette La Presse
C’est ainsi que Mario Bélanger, consultant en commerce de détail et ancien de Cotsco et Mayrand, décrit les nombreuses rencontres qu’il a eues avec de hauts dirigeants de supermarchés venus d’outre-mer pour se renseigner auprès de lui sur les rouages du marché canadien.
Pourquoi repartent-ils bredouilles ? Ouvrir des magasins au pays, ce n’est pas « attrayant » pour les détaillants en alimentation internationaux, soutiennent les experts consultés par La Presse.
« En discutant avec des épiciers internationaux, le Bureau a appris que certains étudient ou ont étudié l’option d’entrer au Canada, mais aucun n’a annoncé publiquement son intention de le faire bientôt », peut-on lire dans un rapport du Bureau de la concurrence intitulé Le Canada a besoin de plus de concurrence dans le secteur de l’épicerie . En moins de 30 ans, le nombre de grandes enseignes au pays est passé de huit à cinq.
Or, un plus grand nombre d’acteurs dans l’industrie des supermarchés favoriserait une baisse des prix. Et pour y arriver, le gouvernement fédéral devrait notamment favoriser l’entrée en scène d’entreprises internationales, a recommandé l’organisme dans son étude publiée mardi.
Alors que les premiers entrepôts Costco (Club Price) sont apparus dans le paysage canadien à la fin des années 1980 et que Walmart y a fait son entrée dans les années 1990, aucune autre grande enseigne étrangère en alimentation n’est par la suite venue faire sa marque. À quand un premier magasin Carrefour (France) ou ALDI (Allemagne) ?
« Il n’y a personne qui les empêche de venir. Mais le marché canadien n’est pas un marché facile, souligne Maurice Doyon, professeur au département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval. On a un grand pays avec une faible densité de population. Il y a plus de distance à parcourir », ajoute-t-il.
Et bien que, selon le Bureau de la concurrence, les marges de Loblaw (Maxi, Provigo), Sobeys (IGA) et Metro aient augmenté de façon « modeste » mais « significative », elles ne sont probablement pas assez « juteuses » pour susciter l’intérêt des chaînes internationales. « Au moment où on se parle, les marges sont meilleures, mais c’est récent. Quand il y a de l’inflation alimentaire, c’est plus facile d’augmenter les marges. Mais ce ne sont pas des marges juteuses », observe M. Doyon.
« Une enseigne présente partout aux États-Unis y vend en un mois ce qu’elle fait en une année au Canada », illustre pour sa part Christian Desîlets, professeur de publicité à l’Université Laval.
Autre élément dissuasif : « l’étiquetage, la francisation » ; ça coûte une fortune, dit Mario Bélanger. Il tient toutefois à ajouter qu’il est le premier à défendre l’importance de cette réglementation. Ce point a également été soulevé lors de discussions entre les fonctionnaires du Bureau de la concurrence et les dirigeants de certaines enseignes étrangères.
La rareté des locaux s’ajoute aussi à la liste des arguments en défaveur d’une implantation au pays. « De bons emplacements, il n’y en a plus, souligne M. Bélanger. Et l’immobilier est devenu très cher. »
Il mentionne par ailleurs que dans certains centres commerciaux où l’on compte déjà une épicerie, il est parfois impossible pour une autre enseigne de s’y installer aussi.
Y a-t-il de la place ?
Malgré les obstacles à surmonter, un marchand étranger qui décide de s’établir ici a-t-il des chances de réussite ? À ce sujet, les avis sont partagés. « Carrefour pourrait venir s’installer. Mais il y a quelqu’un qui va crever, lance sans détour Maurice Doyon. Ça va être une guerre de prix jusqu’à ce que quelqu’un lâche le morceau. »
Le spécialiste nuance toutefois son point de vue en affirmant qu’une enseigne à bas prix aurait – peut-être – plus de chances de survie sans nécessairement en faire tomber une autre. « Mais ce n’est pas clair qu’il y a suffisamment de place », précise-t-il toutefois.
Mario Bélanger n’est pas du même avis. Il affirme que « personne ne tomberait » avec l’arrivée d’une nouvelle enseigne. « Ce sont trop des grosses organisations. Elles ne tomberont pas. Est-ce qu’elles vont perdre de temps en temps une vente de livre de beurre ? Oui. »
Christian Desîlets croit aussi que le marché est assez grand pour d’autres acteurs et que leur entrée en scène serait bénéfique pour les consommateurs. « Les joueurs vont gruger dans leurs profits. Ils ont de la marge. Ils peuvent couper. Ils ont plus de gras qu’une baleine. »
Ce qui dissuade les enseignes étrangères de venir au pays
Concurrence intimidante
Certains épiciers internationaux interrogés par le Bureau de la concurrence s’attendraient à une « rude concurrence de la part des épiciers canadiens » s’ils entraient au pays. Ils ont ajouté qu’il serait difficile d’afficher des prix aussi concurrentiels.
Échec de Target
« Les épiciers internationaux à qui nous avons parlé ont reconnu que même si certaines entreprises, comme Costco et Walmart, avaient réussi à entrer au Canada, d’autres, comme Target, avaient raté leur entrée », relate-t-on également dans le rapport. Deux ans après avoir ouvert son premier magasin au pays, l’américaine Target a annoncé en 2015 qu’elle jetait l’éponge, fermant 133 magasins.
Produits multiculturels
Les entreprises étrangères estiment que les détaillants en alimentation canadiens sont reconnus pour offrir une large gamme de produits répondant aux besoins de clients issus de différentes communautés culturelles. « Tout épicier qui tente d’entrer dans l’industrie devra offrir une sélection de produits semblable, ont indiqué plusieurs représentants d’entreprises étrangères. Pour cette raison, l’entrée dans le secteur de l’épicerie au Canada pourrait être difficile et coûteuse. »
Hormis les chaines internationales, on aurait dû prévenir les consolidations locales. Métro qui achète Adonis, Loblaws qui achète T&T, c’est aussi ça qui réduit le nombre de joueurs.
It’s a good observation.
Un peu comme les services de télécom, avec Bell, Telus et Rogers. Pas de place pour les autres, ils les achètes tous, donc sans vrai concurrence.
Désolé mais les télécoms au Canada c’est la mafia. Bell en mène beaucoup trop large c’est pas normal. Le CRTC est d’une inutilité et archaïque. Ce sont les canadiens qui perdent au change.
Le CRTC prend des bières avec Bell
Et voilà! Le simple fait que HBO n’existe pas au Canada et qu’il faille payer pour Crave (Bell) qui pendant longtemps offrait le néant total mais qui maintenant offre pratiquemment tous les shows de HBO. Y’a anguille sous roche, Bell voulait mettre la main sur ce butin et ils ont réussi à l’avoir… je me demande comment…
Avec de l’argent!
Would be so great to see Carrefour expresses, mostly in dense or new areas like they have in Europe.
Un projet de restaurant sur 3 étages dans ce bâtiment de la rue de la Montagne
Démarche en vue de faire approuver des modifications au bâtiment situé au 1181 de la Montagne pour installer un restaurant sur 3 étages ainsi que 2 café-terrasses (un au RDC et l’autre au 3e étage)
La vie, la ville Une virée au Supermarché T&T
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
C’est en décembre dernier que la chaîne T&T a fait son apparition au Québec avec un premier supermarché à Montréal.
Notre journaliste se balade dans le Grand Montréal pour parler de gens, d’évènements ou de lieux qui font battre le cœur de leur quartier.
Mis à jour à 11h00
« C’est un Toys “R” Us pour moi », lance Cong-Bon Huynh.
Aller à l’épicerie peut-il à ce point être une source d’excitation ?
Ce l’était certainement pour les gens qui formaient une longue file avant que les portes du Supermarché T&T s’ouvrent pour la première fois dans l’arrondissement de Saint-Laurent, en décembre dernier.
« Il y avait tellement de monde », raconte Cong-Bon Huynh, qui était curieux d’assister à l’introduction officielle au Québec de la plus importante chaîne d’épiceries asiatiques au pays.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Cong-Bon Huynh, notre accompagnateur chez T&T
Histoire de faire des découvertes parmi les 20 000 produits en vente, nous avons demandé au chef enseignant à l’École des métiers de la restauration et du tourisme de Montréal de nous accompagner d’une allée à l’autre chez T&T.
Dans la section des fruits et légumes, le Montréalais d’origine vietnamienne a d’abord attiré notre attention sur le fruit du dragon, qui s’avère plus beau que goûteux, et sur la présence du jacquier, à ne pas confondre avec le durian, dont l’odeur est très prononcée.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Evelynne Barten devant les différentes variétés de champignons
Cong-Bon s’est dit ensuite impressionné par le grand choix de champignons (une cinquantaine !), et il n’était pas le seul… « Je suis émerveillée et même sous le choc. Je n’ai jamais vu autant de variétés », s’enthousiasmait Evelynne Barten, enseignante au cégep Vanier – situé tout près – qui faisait un premier saut chez T&T pour acheter des champignons pour un laboratoire de sciences naturelles.
Mais LA chose qui frappe le plus le regard chez T&T est sans contredit le vivier à poissons et fruits de mer. On trouve du crabe, de la palourde royale, du homard, du tilapia et même des anguilles.
La section des abats est aussi impressionnante, ainsi que celle avec des produits de boulangerie et de pâtisserie (vos enfants raffoleront du pain brioché).
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Le vivier à poissons et fruits de mer est sans contredit ce qui impressionne le plus les clients chez T&T.
Grâce à Cong-Bon, nous avons ensuite appris que des bougies sont composées à 100 % de gras de bœuf, que les œufs de canard salé sont issus d’une longue tradition en Chine et que si des poulets sont de couleur très foncée, presque noire, c’est parce qu’il s’agit d’une race ancienne venue d’Asie : la poule soie (silkie chicken en anglais). Le professeur de cuisine a ensuite poliment rectifié le tir quand nous avons osé dire que les langues de canard étaient peu appétissantes alors que c’est plutôt considéré comme étant un mets raffiné.
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Parmi les croustilles de toutes sortes, celles de shiitake ont attiré notre attention.
Nous avons jasé avec Long Duc Ong, un client habitué de T&T venu de l’Ouest-de-l’Île. Il a par ailleurs entendu dire qu’une deuxième succursale pourrait ouvrir sur la Rive-Sud, ce qui pourrait en effet être annoncé sous peu selon nos informations.
« J’aime venir ici : c’est grand, c’est propre et agréable. Je regarde les rabais », a-t-il ajouté en soulignant que l’inflation frappe aussi les produits asiatiques.
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C’est journée pédagogique. Van Vo est avec son fils, qui adore T&T, et un ami. Il y a des mangues plein leur panier. Des dumplings aussi. La mère vante le comptoir de plats cuisinés.
Des plats pour emporter populaires
Il n’est pas encore 11 h que des gens font la file pour le comptoir de plats préparés, à emporter ou à manger sur place. « Le midi, c’est toujours plein », confirme Alex Chen, directeur du magasin.
Dire que Tina Lee, cheffe de la direction et fille des fondateurs de T&T, était réticente à l’idée de s’implanter au Québec. « C’est au-delà de mes attentes », se réjouit celle à qui nous parlons par visioconférence après notre visite.
De toute notre chaîne, c’est celle qui attire le plus de clients non asiatiques. J’ai compris que la nourriture fait partie de la culture québécoise à un autre niveau.
Tina Lee, cheffe de la direction et fille des fondateurs de T&T, à propos de la succursale de l’arrondissement de Saint-Laurent
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Le Supermarché T&T est situé avenue Sainte-Croix, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, près de la station de métro Du Collège. Le magasin d’une superficie de 6500 mètres carrés est le plus grand de la chaîne au pays.
T&T compte 31 magasins au pays. Depuis 2009, la chaîne appartient au groupe Loblaw. Quand Tina Lee a fait visiter un Supermarché T&T au Montréalais Robert Sawyer, qui venait d’interrompre sa retraite pour devenir chef de l’exploitation de Loblaw, ce dernier lui a dit : « Il faut un T&T à Montréal ! »
« Notre arrivée au Québec est un grand pas en avant pour nous », affirme Tina Lee avec le recul.
La tâche était toutefois colossale en matière de langue et d’étiquetage. « Nous avons engagé une équipe de sept traducteurs à temps plein pendant un an », précise-t-elle.
PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE
Des produits de beauté qui prennent habituellement des mois à faire livrer de l’Asie au Canada sont en vente chez T&T.
Tina Lee se félicite de voir que se mélangent dans ses supermarchés des clients d’origine asiatique, pour qui les produits relèvent de la nostalgie et des traditions, et d’autres avides de découvertes. « Ceux qui suivent des cours de cuisine en voyage », illustre-t-elle.
Tina Lee a grandi à Vancouver, où il n’y avait pas un quartier chinois comme celui de Montréal, souligne-t-elle. « Il y avait des petits commerces, mais aucun où on pouvait tout retrouver comme au Safeway », expose-t-elle.
Sa mère, comme bien des parents pressés, rêvait d’un supermarché asiatique « propre, moderne et grand », raconte sa fille, si bien que son mari et elle ont fondé le premier T&T en 1993.
Le geste de cuisiner
« Plus on devient âgé, plus on revient aux sources », dit par ailleurs Cong-Bon Huynh, pour qui la soupe tonkinoise demeure le plat le plus réconfortant.
« La conception de la cuisine pour moi, c’est l’amour qu’on donne à quelqu’un », souligne-t-il.
Chose certaine, il y a de quoi s’inspirer pour de nouvelles recettes chez T&T.
Un cloud québécois et vert pour entraîner l’IA
PHOTO FOURNIE PAR CATAPULTE
Micro Logic et QScale annonceront ce mardi leur partenariat pour l’ouverture d’un centre de traitement informatique vert destiné à l’intelligence artificielle.
Alors que l’intelligence artificielle (IA) consomme des quantités astronomiques d’énergie souvent polluante, deux partenaires québécois, Micro Logic et QScale, pourraient avoir trouvé une solution alléchante : un centre de traitement de données vert à Lévis propulsé par une plateforme infonuagique 100 % québécoise.
Publié à 1h30 Mis à jour à 6h00
Les deux partenaires annonceront ce mardi une collaboration qui, selon le communiqué, « fera du Québec un incontournable de l’IA à travers le monde ». Un des rares fournisseurs infonuagiques au Québec, Micro Logic installera dans le centre de données de QScale des serveurs très puissants consacrés aux calculs dits de « haute densité ». Très énergivores, ils sont notamment utilisés pour l’entraînement de l’intelligence artificielle, ainsi que la simulation pour des applications industrielles, commerciales, scientifiques et universitaires. On s’attend à ce que les installations desservent les premiers clients à la fin de l’été.
Cette solution logicielle, vante en entrevue le PDG de Micro Logic, Stéphane Garneau, est basée sur « un cloud 100 % souverain », pouvant donc garantir à ses clients que les données demeurent sous juridiction canadienne.
Serre fin 2024
Ces serveurs seront installés dans la première phase, sur les huit prévues, du centre de données QScale à Lévis, en banlieue de Québec. Cette installation est la première au Canada à avoir reçu l’attestation OCP Ready pour son efficacité énergétique. Elle profite notamment du climat québécois, d’un système de refroidissement liquide et d’un bloc d’approvisionnement de 142 mégawatts d’hydroélectricité pour proposer à ses clients « de 80 à 90 % de réduction d’émissions de gaz à effet de serre », précise Martin Bouchard, président de QScale.
PHOTO FOURNIE PAR CATAPULTE
Stéphane Garneau (à gauche), PDG de Micro Logic, et Martin Bouchard, PDG de QScale
« Fin 2024, début 2025 », affirme-t-il, une serre utilisant la chaleur émise par les serveurs commencera ses activités. On pourrait théoriquement y faire pousser quelque 82 000 tonnes de tomates par année.
Nuance importante pour attirer des clients internationaux, le centre de données exploité par Micro Logic dans les installations de QScale sera spécialisé dans le traitement des données, et non dans leur stockage et leur utilisation en temps réel. Autrement dit, le délai de réponse, la « latence » qu’on tente de réduire avec des centres de données plus proches, a moins d’importance.
« On offre une solution qui n’existe à peu près pas à travers le monde, estime M. Garneau. Un client en Grande-Bretagne embarqué dans un processus de réduction de ses émissions de GES, et qui a des besoins pour traiter ses données, va perdre plusieurs années d’efforts s’il recourt à des installations utilisant de l’énergie fossile. »
« Un gros aimant »
En entrevue, les deux PDG se montrent particulièrement enthousiastes au sujet de l’impact que pourrait avoir ce centre de traitement des données pour le Québec. « La demande mondiale est folle, note M. Garneau. On veut s’assurer que le Québec, le Canada aient une espèce de souveraineté du traitement informatique. Si ce sont seulement les géants de l’industrie qui le contrôlent, que va-t-il arriver à nos entreprises ? […] C’est comme une course à l’armement. Comme l’autonomie alimentaire, il faut s’assurer de ne pas donner ça à l’étranger. »
M. Bouchard, lui, estime en outre que ce centre sera « un gros aimant qui va attirer beaucoup de projets ». Les ententes d’approvisionnement pour la phase 1 du centre, à hauteur de 142 mégawatts, sont signées avec Hydro-Québec. Pour la suite des choses, « on est en attente de certaines décisions », laisse-t-il tomber.
Avant février dernier, la société d’État avait l’obligation de brancher tous les projets de moins de 50 MW. Le gouvernement et Hydro-Québec doivent maintenant de concert autoriser les projets de plus de 5 MW. « On pense qu’on coche beaucoup de cases dans les nouveaux critères », estime M. Bouchard.
Il reconnaît qu’un centre de données n’est pas un grand créateur d’emplois, mais insiste sur son effet sur l’écosystème. Stéphane Garneau estime que Micro Logic est un « exemple concret » de cet impact. « On est rendus à 350 emplois, on va doubler. Le volet avec QScale va créer encore des centaines d’emplois », annonce-t-il.
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- 300 millions
Tonnes d’émissions en équivalent CO2 émises par les centres de données dans le monde en 2021
Source : Agence internationale de l’énergie
Taux d’inocupation des locaux sur l’avenue du Mont-Royal
Le taux de vacance des locaux commerciaux de l’avenue du Mont-Royal depuis la piétonnisation
2018 : 14,5 %
2023 : 5,6 %Depuis la piétonnisation, l’avenue est plus dynamique et fréquentée que jamais et les affaires sont bonnes. Un grand succès!
#polmtl Eva Blue
C’est la démonstration que la fréquentation supérieure d’une rue attire les affaires. Ainsi la piétonisation est une formule qui contribue à l’économie, les emplois et à la qualité de vie des résidents des quartiers concernés.