Nouvelles économiques et commerciales

Il est tout à fait possible d’avoir une hausse du taux de chômage et une hausse des postes vacants durant la même période.

Si les postes ouverts ne correspondent pas aux compétences des chômeurs ou à leurs attentes salariales, ils n’appliqueront pas sur ces postes.

Également, plusieurs des secteurs avec des taux élevés de postes vacants sont des secteurs durement touchés par la pandémie, tel que l’hébergement et la restauration (12,2 %), les arts, spectacles et loisirs (6,7 %) et les soins de santé et assistance sociale (6,3 %). Ces secteurs ont perdu de nombreux employés qualifiés, certains ayant changé complètement de secteur depuis le début de la pandémie.

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https://governor.vermont.gov/press-release/transcripts-governor-scott-secretary-kurrle-and-commissioner-goldstein-discuss

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Sports related but Montreal will be getting another Basketball team in the TBL (The Basketball League), first in Canada. 50+ team league.

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Really sad but expected. High taxes + labour shortages are the main causes. Really hope we sort those both, Montreal and Quebec are culinary capitals, but compared to our neighbours South, we are losing out big time. The amount of restaurants opening there that are top notch, elegant, classy/world class is absurd, meanwhile we’re stagnating hard. Lets hope 2023 treats us better (and let’s hope we also reduce taxes on restos and small businesses).

It’d be nice to know what those opening and closing rates look like, normalized over the pandemic, then compare to see what it looks like compared to the before times. While I’m still expecting it to be higher than usual, I think that some of this year’s closures are a correction from the lower rates we saw during the first years because of the COVID financial aid.

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Which neighbours to the south? The whole united states? If we want to compare apples to apples the city matters. Im assuming you mean the tri state area?

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I started going back downtown for work near the Bonaventure area and its practically dead at lunch time compared to pre-covid. Theres no way most of these places are going to stay open. And with inflation and rising rates making most ppl go broke, most ppl are not eating out anymore especially when all restaurants prices have doubled.

Raison, pour laquelle je suis certain qu’on est en déficit net, c’est plutôt l’ampleur que je voulais valider avec des données normalisées.

Il faut dire, aussi, que le quartier des gares, est particulièrement vulnérable au travail à distance. Le secteur est presque entièrement dédié aux programmations événementielles du centre Bell et de la place Bonaventure, puis au 9-5 des travailleurs. Ce n’est pas un milieux de vie en tant que tel. Dans tous les quartiers adjacents, même dans le quartier international qui a fortement développé son offre résidentielle et ses commerces de proximité dernièrement, on observe un écosystème beaucoup plus balancé et beaucoup plus résilient. Je pense que les restaurants du reste de la ville (Vieux-Montréal, Griffintown, Saint-Henri, Centre-Sud, Plateau, Villeray, Rosemont, NDG-CDN etc) ont de bien meilleures chances de survie, même si les fermetures sont inévitables.

J’avoue cependant, fortement m’inquiéter de la scène de la restauration dans les quartiers plus périphériques qui hébergent une population plus pauvre ou plus de commerces de destination (moins accessibles à pied) comme, l’ouest de l’île, Montréal-Nord, Saint-Michel, RDP, PaT.

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Un article dans la Presse qui rappelle les rapports de @vincemtl :wink:

Comment se porte votre artère commerciale préférée ?


PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE
Les rues Masson, Beaubien, Jarry, du Mont-Royal et Saint-Hubert ont toutes ont un taux de locaux vides inférieur à 8 %.

Après deux ans de pandémie et l’essor du commerce électronique, les artères commerciales du Québec tiennent le coup envers et contre tout, indique une étude récente. Mais le défi demeure entier pour la rue Sainte-Catherine.

Publié à 5h00
André Dubuc
LA PRESSE

Dans la région montréalaise, le portrait est plus reluisant en banlieue et dans certaines rues de quartier.

Les rues principales en région ont connu une amélioration de leur sort cette année par rapport à 2021, d’après une étude de la firme Côté Mercier, Conseil immobilier, rendue publique lundi.

C’est notamment le cas à Québec, à Lévis, à Saguenay et à Trois-Rivières.

Dans ce chef-lieu de la Mauricie, le pourcentage des locaux vacants est passé de 5,7 %, en 2021, à 3,8 %, un an plus tard.

L’étude de Côté Mercier jauge la vitalité des rues commerciales en se concentrant sur l’occupation des locaux commerciaux situés au niveau de la rue. Ses auteurs s’intéressent aux locaux ayant une vitrine, une enseigne et un numéro d’immeuble en propre. Sont exclus de son étude les bâtiments dont la façade est condamnée. Les centres commerciaux en sont aussi exclus.

Autre mise en garde méthodologique, un local inoccupé peut être loué en dépit d’apparences trompeuses, alors que l’inverse, un local occupé qui ne serait pas loué, reste anecdotique.

La proximité a la cote

Dans la banlieue de Montréal, les boutiques sur rue affichent une belle vitalité à Terrebonne et Repentigny avec moins de 5 % de locaux vacants. La scène commerciale montre aussi des signes encourageants sur la Rive-Sud, où le taux de locaux vides se maintient autour de 5 %.

« On est en train de vivre une transformation, dit Christian-Pierre Côté, conseiller en recherche et analyse de données immobilières chez Côté Mercier. On a perdu des restaurants, mais on a gagné des détaillants. »

Exercice annuel, L’étude d’inoccupation commerciale couvre pour le moment un territoire limité dans l’ouest du Québec. Ainsi, des villes comme Laval, Saint-Jérôme et Saint-Jean-sur-Richelieu ne sont pas encore couvertes.

En revanche, le rapport répertorie pas moins de 29 artères sur l’île de Montréal. Sur plus de 3000 locaux, le taux de boutiques vides est passé de 7,6 % à 10,3 % en un an.

Les rues Masson, Beaubien, Jarry, du Mont-Royal et Saint-Hubert en ressortent gagnantes. Toutes ont un taux de locaux vides inférieur à 8 %.

« Ces rues se situent [près] de leur clientèle respective avec leur lot de commerces de proximité : fleuristes, boulangeries, fruiteries, restos de quartier », explique-t-on dans l’étude.

« Saint-Hubert est surprenante, dit, dans un entretien, Christian-Pierre Côté, conseiller en recherche et analyse de données immobilières chez Côté Mercier. Elle a été moribonde pendant quelques années. Les travaux sont finis. J’avais des clients qui me disaient éprouver des difficultés à exiger des loyers qui justifient la valeur économique de l’immeuble, mais là, ça se replace. Les investissements qu’on y a faits ont porté leurs fruits. »

Autre matière à réjouissance, la correction est amorcée pour la rue Saint-Denis, qui a connu une descente aux enfers. Le taux de locaux vacants avoisine les 15 %, mais il s’est réduit de 1,3 point de pourcentage en 12 mois.

« Sur le terrain, avec mes collègues des SDC [sociétés de développement commercial], on constate les mêmes conclusions que celles du rapport », dit Billy Walsh, DG de l’Association des SDC de Montréal. Mais l’étude ne dit pas tout, ajoute-t-il. « C’est fragile. Les commerçants sont à bout de souffle, ils courent après la main-d’œuvre », dit-il. Pendant la pandémie, il y avait des programmes d’aide et une campagne vigoureuse en faveur de l’achat local. Aujourd’hui, les programmes d’aide sont terminés et on entend moins parler du commerce de proximité, déplore-t-il. M. Walsh souhaiterait la mise en branle d’une nouvelle campagne encourageant l’achat local.

Pitié pour Sainte-Catherine

La relance de la « Sainte-Cath » reste un chantier encore inachevé. Côté Mercier a dénombré 79 locaux vides de Papineau à Atwater, soit un taux de disponibilité de 17,3 %, une détérioration par rapport à l’année précédente.

À titre de comparaison, Groupe Altus, qui suit une méthodologie différente, recensait en mai dernier 18 % de commerces fermés sur une base permanente ou temporaire sur l’artère commerciale montréalaise par excellence.

« Quand on tombe dans Sainte-Catherine Est, qui est le Village gai, essentiellement, ça devient problématique », mentionne M. Côté.

Il y a deux phénomènes qui se croisent : des bâtisses vides en manque d’amour côtoient des constructions neuves dont le rez-de-chaussée commercial à louer trouve difficilement preneur.

Christian-Pierre Côté, conseiller en recherche et analyse de données immobilières chez Côté Mercier

La situation est plus encourageante à l’ouest, explique Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville, société de développement commercial couvrant le tronçon qui va de De Bleury à Atwater.

« Pour le tronçon allant de la rue De Bleury à l’avenue Robert-Bourassa, pour lequel les travaux de réfection de la rue Sainte-Catherine viennent d’être refaits, on a déjà touché le creux pour ce segment, croit-il. Avant, c’était un no man’s land. Aujourd’hui, ça déborde de petits restaurants. Je suis très optimiste pour l’avenir.

« Pour ce qui est du tronçon Metcalfe-Atwater, qui sera en construction éventuellement, ça risque d’être difficile. On l’a vu, c’est très difficile de cohabiter avec un chantier. Je suis très inquiet. »

Inflation aidant, les ventes des détaillants de la Sainte-Catherine dépassent celles de 2019, mentionne M. Castanheira.

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Il y a des différences de méthodologie par rapport à mes comptages (je compte les locaux condamnés, je ne sépare pas en deux locaux une enseigne occupant plusieurs adresses), mais ça semble être relativement comparable quand on compare une rue à l’autre.

Des comparaisons:

  • Rue Saint-Hubert: 186 locaux, 12 inoccupés. J’ai calculé 299 locaux 32 inoccupés. Visiblement on n’a pas calculé la même longueur de rue!
  • Rue Laurier Ouest: 111 locaux et 14 inoccupés. J’ai calculé 109 locaux et 10 inoccupés. On n’est pas loin là (et ça dépend du moment que le décompte a été fait, plus la connaissance du status d’un local).
  • Boulevard Saint-Laurent: 397 locaux et 40 inoccupés. Je compte “La Main” de Saint-Jospeh à Sherbrooke, ils doivent aller un brin plus loin jusqu’à Laurier au moins (la SDC s’est étendue jusque-là dans les dernières années). J’ai compté 320 commerces et 44 inoccupés. Saint-Laurent a plusieurs locaux condamnés que je compte. Je ne sais pas comment ils sont arrivés à 29 en 2021, j’avais personnellement compté 48 locaux inoccupés en 2020. Ça me semble une anomalie, ou peut-être que plusieurs locaux condamnés sont arrivés sur le marché, ce qui est à mon avis une bonne chose.
  • Rue Saint-Denis: 281 locaux et 45 inoccupés. On a compté 324 locaux et 69 inoccupés @SteveQ et moi. Mais nous avons compté de Laurier à Sherbrooke, donc plus large que la SDC.
  • Avenue du Mont-Royal: 399 locaux et 31 inoccupés. J’ai compté 418 locaux et 35 inoccupés. Mon décompte est la rue au complet, extrémités compries. Assez similaire.
  • Rue Wellington: 229 locaux et 17 inoccupés. J’ai compté 213 locaux et 9 inoccupés. Ici la différence me surprend un peu plus, car il y avait peut-être 2-3 locaux que j’avais un doute sur l’occupation ou non. Plusieurs locaux étaient en rénovation pour un nouveau locataire annoncé, peut-être que cette étude considère ces locaux inoccupés. Comme mentionné au niveau de la méthodologie, je suis généralement plus “sévère”, alors ici ça se demarque.
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Pour Saint-Hubert, je suppose que tu as inclus la section entre Villeray et Jean-Talon?

Non, juste la section couverte par la marquise! Je ne pense pas être dans le champ non plus, la SDC annonce 400 commerces et services (probablement en comptant en dehors du rez-de-chaussée) et @danny avait compté 200 commerces juste sur la moitié de la rue aussi, dans un autre comptage plus ancien.

Walmart va ouvrir un centre de distribution à Vaudreuil-Dorion

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À propos de cette nouvelle:

Un centre de traitement des commandes de 100 M$ pour Walmart à Vaudreuil-Dorion

Portail Constructo | 20 septembre 2022


Crédit : Walmart Canada

Walmart Canada investit la somme de 1 G$ dans ses infrastructures cette année, dont la pierre angulaire comprend une somme de plus de 100 M$ consacrée à la construction d’un nouveau centre de traitement des commandes à Vaudreuil-Dorion.

Le centre de traitement des commandes aura une superficie d’environ 44 456 mètres carrés et sera situé dans le nouveau parc industriel de Harden, Le Campus Henry Ford. Il servira de plaque tournante pour la livraison de commandes aux clients au Québec et des provinces de l’Atlantique. L’ouverture de la nouvelle installation est prévue pour 2024.

L’investissement d’un milliard de dollars comprend également des plans de rénovation et de mise à jour à travers le Canada sur une période d’un an. Les changements en magasin comprennent notamment l’intégration d’espaces supplémentaires consacrés à l’omnicanal, afin de traiter un plus grand nombre de commandes en ligne, le rafraichissement de l’intérieur et de l’extérieur des succursales, la mise à jour des salles de repos des associés, la rénovation des salles de toilettes ainsi que l’ajout d’un éclairage à DEL dans les rayons clés.

Source : Walmart Canada Corp.


Et autre article:

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On peut aller lire l’étude d’inoccupation de Côté Mercier maintenant:

ÉTUDE D’INOCCUPATION 2022 - Côté Mercier (cotemercier.ca)

L’étude fait une différence entre inoccupé (un local à louer) et vacant (un local sans commerce). Toujours intrigué par leur comptage de la Plaza à 186 commerces, de Bellechasse à Jean-Talon

Le commerce de détail profite de l’après-confinement à Montréal

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Les nouveaux aménagements réalisés par la ville de Montréal sur la rue Sainte-Catherine ont permis d’accroître l’attrait de l’artère auprès des entreprises. (Photo: 123RF)

Offert par Les Affaires
Édition du 21 Septembre 2022
Charles Poulin

Le secteur de l’immobilier commercial lié au commerce de détail à Montréal se refait une santé depuis la fin des mesures de confinement.

Les commerçants montréalais, qui ont tenu leur entreprise à bout de bras pendant la pandémie, ont pu profiter du retour des clients, mais aussi des touristes, cet été, indique la firme immobilière JJL dans son rapport « Perspectives du commerce de détail — Canada — automne 2022 ».

Notant des conditions plus favorables pour la deuxième moitié de l’année, JJL observe une tendance soutenue à la baisse du taux d’inoccupation. Les taux de location réels ont dépassé ceux du premier trimestre de 2020.

« C’est une bonne nouvelle, estime la première vice-présidente au commerce de détail chez JJL, Manon Larose. On a vu bailleurs et commerçants revenir vers le centre-ville, certains avec des baux à plus court terme ou avec des formules pop-up pour tester le marché. On voit tout ça de façon positive. »

Manon Larose souligne également que de grandes bannières s’installent au centre-ville actuellement avec des baux à long terme. Certaines, comme Nike, au Centre Eaton, ont créé des magasins-phares.

Diversification et flexibilité

Cet « après-pandémie » permet de voir que les propriétaires d’espaces commerciaux ont décidé de s’adapter et de trouver des solutions de rechange pour tenter de louer leurs locaux en des temps décidément difficiles.

Le vice-président associé chez CBRE, Christopher Rundle, indique que les locateurs affichent une nouvelle flexibilité pour tenter d’attirer des locataires.

« Ils sont très accommodants, souligne-t-il. Ce qui a le plus changé d’avant la pandémie, c’est qu’ils sont prêts à négocier leur offre pour s’assurer qu’un contrat est signé. »

Les locateurs sont aussi prêts à trouver des usages peu habituels pour de grandes artères commerciales ou des centres commerciaux.

« On voit également des usages non traditionnels voir le jour, comme des demandes pour des salles d’exposition de concessionnaires automobiles électriques et de luxe ou encore des centres médico-esthétiques, mentionne Manon Larose. Les épiceries et les centres d’entraînement avaient été délaissés, mais on les voit revenir. Il y a des occasions en ce moment parce que les loyers sont devenus un peu plus abordables. »

Rue Sainte-Catherine

Le centre-ville, et surtout la rue Sainte-Catherine, a particulièrement profité des conditions du marché des derniers mois. Le taux d’inoccupation des espaces commerciaux sur la rue Sainte-Catherine se situe à environ 19 % cette année, comparativement à 24 % et à 34 % l’an dernier.

Autant Manon Larose que Christopher Rundle pointent vers les nouveaux aménagements réalisés par la Ville pour améliorer l’environnement extérieur de cette artère.

« Ce n’est pas le seul endroit où on a procédé à ce genre d’améliorations, rappelle Christopher Rundle. On l’a vu au Carrefour Laval, à la Plaza Saint-Hubert et au Centre Eaton. On aperçoit cette façon de faire aussi dans les projets Royalmount et du Fairview Pointe-Claire. »

La tendance lourde est au développement d’espaces multiusages, ajoute Manon Larose.

« La majorité des bailleurs regardent comment ils peuvent développer leur propriété commerciale et voient comment ils peuvent les transformer en projets multiusages où on peut vivre, travailler et magasiner. »

Tourisme

Cet enthousiasme quant à la location de locaux est propulsé par les clients qui se présentent en plus grand nombre depuis le début de 2022 aux portes des commerces. La levée des restrictions sanitaires a permis autant aux Québécois qu’aux touristes de revenir dans les boutiques.

Manon Larose note l’effet qu’a eu le retour du Grand Prix de F1 ainsi que les nombreux festivals. Sans compter des records d’organisation d’événements privés, comme les mariages, qui ont augmenté l’achalandage.

« Les restaurants étaient remplis cet été, tout comme les bars et les boutiques du Vieux-Port, ajoute Christopher Rundle. Ils avaient été durement touchés par la COVID ; c’est incroyable de les voir aller depuis quelques mois. »

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