Nouvelles économiques et commerciales

J’ai l’impression que les rues est-ouest ont un coté plus local alors que les nord-sud sont plus des rues de destinations. Je parle ici des rues dans Plateau et non au centre-ville.

5 « J'aime »

Il y a moins de distance entre chaque coin de rue sur les rues est-ouest. Genre 50m sur Mont-Royal, Saint-Viateur, Beaubien, Wellington, etc., alors que sur Saint-Laurent, Saint-Denis ou Saint-Hubert, c’est souvent 200m ou plus. Comme disait Jane Jacobs, « the advantages of short blocks are simple. » Chaque coin de rue représente une opportunité d’introduire un nouveau client sur une rue commerciale.

6 « J'aime »

Les studios de Paris et Montréal de Quantic Dream acquis par NetEase


PHOTO TIRÉE DU SITE QUANTICDREAM. COM | Quantic Dream, qui vient d’être acquis par le géant chinois NetEase Games, s’est démarqué depuis 25 ans par ses trames narratives. Le studio a lancé cinq jeux depuis ses débuts qui ont remporté plus de 250 prix.

Après 25 ans comme développeur indépendant, le mythique studio français Quantic Dream, installé à Montréal depuis février 2021, a été acquis par le géant chinois NetEase Games.

31 août 2022 | Publié à 11h14 | KARIM BENESSAIEH | LA PRESSE

NetEase était déjà actionnaire minoritaire de Quantic Dream depuis janvier 2019. Pour un montant qui n’a pas été dévoilé, elle a acquis 100 % des actions du studio fondé par son directeur créatif actuel, David Cage. Sur son site web, le studio français explique avoir accepté l’offre afin de disposer d’investissements « pour poursuivre [son] développement et [sa] présence dans le monde, mais aussi pour financer d’autres studios et devenir un éditeur international. » Sa première aventure hors France a été l’ouverture d’un studio d’une cinquantaine d’employés à Montréal, avenue Atwater, dirigé par le vétéran montréalais de l’industrie Stéphane D’Astous, un ancien directeur d’Ubisoft Montréal qui a fondé et dirigé pendant sept ans Eidos-Montréal. M. D’Astous a quitté Quantic Dream en janvier dernier.

Indépendance et croissance

Quantic Dream s’est démarqué depuis 25 ans par ses trames narratives. Le studio a lancé cinq jeux depuis ses débuts qui ont remporté plus de 250 prix. Il a signé un contrat d’exclusivité avec Sony à partir de 2010, réservant ses œuvres à la PlayStation. Les trois jeux qui ont suivi, Heavy Rain, Beyond : Two Souls et Detroit : Become Human, sont considérés comme des bijoux de narration, avec des scénarios émouvants et d’une profondeur rarement égalée dans le jeu vidéo.

Le plus grand succès du studio, Detroit : Become Human lancé en 2018 et qui s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires, est par exemple basé sur un script de 4000 pages qui a nécessité le recrutement de 300 acteurs et 360 jours de tournage, révélait Cage en entrevue en 2019. La prédominance du scénario sur les mécaniques de jeu a parfois valu à ses jeux d’être qualifiés ironiquement de « cinéma interactif ».

« Quantic Dream a toujours été particulièrement attaché à sa liberté de création et à son indépendance, peut-on lire sur le site web du studio. Cette liberté nous a permis de créer des jeux différents, de développer notre technologie propriétaire, de nous doter d’une infrastructure dédiée à nos besoins, et surtout de créer les jeux dont nous rêvions pour des millions de joueuses et de joueurs. »

Quantic Dream travaille présentement sur une adaptation de l’univers de Star Wars, Star Wars Eclipse, en collaboration avec LucasFilm.

Deuxième studio montréalais

Sur son site web, le studio français assure en outre qu’il va poursuivre sa croissance dans le giron de NetEase. « Nous conservons notre indépendance sur notre ligne éditoriale, la direction artistique des projets et la gestion du studio, peut-on lire. Nos équipes, qui sont pleinement associées à cette opération et qui en bénéficient directement financièrement, sont bien évidemment intégralement préservées et vont continuer de croître et de se renforcer. »

Avec l’acquisition de Quantic Dream, NetEase hérite d’un deuxième studio à Montréal. Le plus important éditeur et développeur de jeux vidéo en Chine avait annoncé la création d’un studio dans la métropole québécoise en juillet 2019.

1 « J'aime »

Pharmascience triplera sa capacité à Candiac Après Moderna, une autre pharma reçoit 25 millions de Québec

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

La société Pharmascience vient d’obtenir 25 millions de Québec afin de tripler la capacité de production de son usine de médicaments située à Candiac, en banlieue sud de Montréal.

Après Moderna le mois dernier, c’est au tour de Pharmascience d’obtenir 25 millions du gouvernement Legault afin de tripler la capacité de production de son usine de médicaments située à Candiac, en banlieue sud de Montréal. La société pharmaceutique québécoise a également frappé à la porte d’Ottawa pour obtenir du financement.

Publié à 12h00

Partager

Julien Arsenault

Julien Arsenault La Presse

Attribué par l’entremise d’Investissement Québec (IQ), ce prêt-subvention (« prêt pardonnable ») avait obtenu l’assentiment du Conseil des ministres avant le déclenchement de la campagne électorale. Les détails ont cependant été dévoilés mercredi.

Il n’a pas été possible de s’entretenir avec un représentant de Pharmascience, qui se présente comme le plus « grand employeur pharmaceutique au Québec » avec plus de 1200 employés dans la province et 300 autres ailleurs dans le monde. L’entreprise fondée en 1983 a fourni quelques détails à La Presse par courriel.

« Pharmascience disposerait des leviers nécessaires pour travailler avec les administrations fédérales et provinciales en vue de renforcer la Réserve stratégique nationale d’urgence pour les médicaments injectables essentiels, ainsi que pour les formes posologiques orales solides », a-t-elle souligné.

La pharmaceutique n’a pas précisé l’ampleur de son investissement. Cependant, il est rare que la contribution financière d’IQ soit supérieure à une fourchette allant de 20 à 25 % d’un projet. Le chantier pourrait donc être supérieur à 100 millions.

L’entreprise qualifie de « grand pas en avant » le soutien financier obtenu auprès du gouvernement Legault. Certaines questions, comme l’échéancier du projet ainsi que le nombre d’emplois créés, demeurent sans réponse pour l’instant. On ignore également les paramètres (seuil d’emplois, taille des investissements, etc.) à respecter par Pharmascience afin de ne pas avoir à rembourser le prêt dans son intégralité.

Réduire une dépendance

Pharmascience prévoit ajouter 26 000 pi2 (2415 m2) à la superficie de son site de Candiac. On installera également de « nouveaux équipements plus efficaces ». L’endroit se spécialise notamment dans la fabrication de médicaments injectables qui sont approuvés par Santé Canada, l’agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et l’Agence européenne des médicaments.

Cette pharmaceutique québécoise se spécialise dans le créneau des médicaments génériques – moins chers puisqu’ils sont copiés sur les médicaments d’origine quand leur exclusivité arrive à échéance. Citant un sondage de la firme EY, l’entreprise affirme que 12 % de la consommation locale de médicaments génériques est produite au pays.

« Le projet constituera un grand pas en avant pour rétablir la perte de capacité de production nationale du Canada au cours des 20 dernières années », estime la société.

Son siège social se trouve à Montréal, où s’effectue la production de comprimés, tandis que Dorval abrite le centre de distribution.

Accélérer le rattrapage

Ce projet d’agrandissement à Candiac ne figurait pas sur le radar d’organisations comme Montréal InVivo et BioQuébec, qui représentent les intérêts de l’industrie des biotechnologies et des sciences de la vie. Sans surprise, la nouvelle a été accueillie favorablement chez BioQuébec. Sa directrice générale, Emmanuelle Toussaint, se réjouit de l’augmentation de la capacité de production.

Des investissements de la sorte permettent de réduire la dépendance aux autres pays dans la chaîne d’approvisionnement, mais aussi de développer l’expertise locale. C’est une expertise [la production] qui a été perdue dans les dernières années. On pourra la ramener.

Emmanuelle Toussaint, directrice générale chez BioQuébec

La Ville de Candiac étudie toujours la demande de Pharmascience visant à obtenir le permis en ce qui a trait aux travaux d’agrandissement. La pharmaceutique n’a pas sollicité le soutien financier de la municipalité, affirme Jacinthe Lauzon, directrice du service des communications et relations avec le citoyen à Candiac.

En ce qui a trait au gouvernement fédéral, l’entreprise avance que les pourparlers vont bon train. Selon une source gouvernementale qui n’est pas autorisée à s’exprimer publiquement, les échanges sont « préliminaires » pour l’instant.

C’est la deuxième fois en deux mois qu’une société pharmaceutique reçoit 25 millions de la part du gouvernement Legault. En juillet, Québec avait officialisé l’attribution d’une subvention de 16,6 millions et un prêt-subvention de 8,4 millions à Moderna pour son usine de fabrication de vaccins qui verra le jour à Laval.

L’aide financière n’avait pas été divulguée en avril lorsque l’arrivée de la pharmaceutique américaine au Québec avait été annoncée en grande pompe par les gouvernements Trudeau et Legault.

Lisez Québec a avancé 25 millions pour convaincre Moderna

En savoir plus

  • 1400
    Il s’agit du nombre de produits offerts par Pharmascience aux grossistes pharmaceutiques. Ils sont exportés dans plus de 50 pays.

Univers PME Palmex remporte la palme des palmes pour le train Maya

PHOTO FOURNIE PAR PALMEX INTERNATIONAL

Un des bâtiments de la ligne ferroviaire du Train Maya, au Mexique, en cours de recouvrement avec les palmes synthétiques de la québécoise Palmex International

Les feuilles de palmier de Saint-Sauveur vont recouvrir les toits des gares du train Maya, au Mexique.

Publié à 5h00

Partager

Marc Tison

Marc Tison La Presse

Les palmes synthétiques de Palmex International ont été retenues pour la toiture des bâtiments du réseau ferroviaire en construction, long de 1554 km, qui traversera la péninsule du Yucatán pour relier les destinations touristiques et patrimoniales de la région. Le consortium Bombardier-Alstom doit fournir le matériel roulant de ce projet controversé.

« On a été sélectionné pour toutes les toitures des infrastructures, les stations de train, par exemple, décrit Noémie Bond, directrice des exportations chez Palmex. C’est vraiment un très, très gros projet, parmi les plus grands qu’on a faits. »

L’entreprise de Saint-Sauveur a mis au point une palme en plastique qui remplace les palmes naturelles.

Les palmes synthétiques sont texturées par thermoformage dans une mince feuille de polyéthylène colorée, dont les teintes brunes striées de noir reproduisent les couleurs des feuilles de palmier naturelles.

Les pièces résultantes ressemblent à de grands peignes de 0,6 m sur 1 m, dont les dents souples simulent les folioles.

Elles sont fixées à clin sur les membrures des toitures, à raison de 8,5 feuilles par mètre carré.

PHOTO FOURNIE PAR PALMEX INTERNATIONAL

Une palme synthétique de Palmex mesure environ 60 cm sur 100 cm.

« La palme naturelle devra être remplacée après trois, quatre ou cinq ans, alors que le produit qu’on fabrique a une durée de vie estimée à 50 ans », fait valoir Noémie Bond.

L’idée était venue au tournant des années 2000 à un entrepreneur français originaire de Tahiti. Il a soumis le projet à Richard Maillé, qui détenait à l’époque une entreprise d’extrusion de plastique. « Il n’avait pas de produit, raconte celui-ci. Il est venu me voir avec son idée. »

Ils ont mis le concept au point et ont fondé Palmex International en 2003.

« Je l’ai racheté et depuis 2007, je suis seul dans l’entreprise, poursuit Richard Maillé. Et maintenant, j’essaie de transférer ça à mon garçon de 29 ans. »

Une vingtaine de personnes travaillent au siège social de Saint-Sauveur, où une partie de la fabrication est effectuée. Le surcroît de production est confié à deux sous-traitants.

« Ils moulent et ils découpent pour nous avec nos machines et nos moules, indique Richard Maillé. Ça fait travailler peut-être une cinquantaine de personnes. »

L’entreprise couvre environ 200 000 m⁠2 de toiture par année. À raison de 8,5 palmes par mètre carré, Palmex fabrique quelque 1 700 000 palmes par an.

« On les met en paquet comme des bardeaux d’asphalte et on expédie ça dans les îles par conteneur, décrit l’entrepreneur. Je dis dans les îles parce que c’est là qu’on a le plus de business. On est dans 65 pays environ. »

Palmex a ouvert une usine en Thaïlande en 2012 pour desservir l’Asie, et une autre en 2020 à Salvador, au Brésil, qui se consacre strictement au marché brésilien.

« On fait des parasols, des gazebos, des hôtels, des bars autour des piscines, des zoos, des parcs aquatiques, énumère-t-il. Même le train au Mexique ! »

Le contrat a été conclu en 2021 au terme de longues négociations, par l’intermédiaire du représentant de Palmex au Mexique – un Belge, souligne Richard Maillé. « Il fait le Mexique au complet. »

Jusqu’à présent, la commande du Mexique concerne une superficie de 8049 m⁠2.

« La totalité, on ne le sait pas encore, parce que c’est un projet qui continue, indique Noémie Bond. Il y a une première phase d’installation, puis il va y en avoir une autre, et une autre. »

Le plus gros des petits

PHOTO FOURNIE PAR KANATRAC

La succursale de Rimouski lors du dévoilement de la nouvelle image de marque Kanatrac le 1erseptembre 2022

Le plus gros détaillant de mini-excavatrices au Canada. C’est le résultat de l’amalgame, sous une nouvelle enseigne, de quatre succursales québécoises d’une même entreprise, toutes concessionnaires des tracteurs miniatures Kubota, mais qui affichaient des identités disparates. Les concessions et centres de services des Entreprises Laporte arboreront dorénavant un même logo, celui de Kanatrac, contraction de Kubota et Kanata (Canada et tracteur, ce qui constitue un amalgame en soi). À l’origine microentreprise spécialisée dans la distribution d’équipements agricoles, les Entreprises Laporte ont vu le jour en 1937. Ses propriétaires ont acquis le Centre Kubota des Laurentides en 2011, puis Cam-Trac Bernières et Cam-Trac Rimouski en 2014, qui avaient toutes jusqu’à aujourd’hui conservé leur raison sociale. Le regroupement des quatre concessions et de deux centres de services sous un même toit fait de Kanatrac le plus grand détaillant Kubota au Canada, indique l’entreprise. Outre une enseigne commune, cette homogénéisation permettra de simplifier la gestion de l’entreprise, des fournisseurs et des communications, fait-elle encore valoir. Le spécialiste des mini-tracteurs pourra en tirer de plus grosses affaires.

Drôle d’agence de pub

PHOTO FOURNIE PAR MINIVAL

L’agence de pub Minival a reçu de la Ville de Lévis le mandat de réduire l’empreinte des déchets sur l’environnement.

Montrer des poubelles et des ordures sur des panneaux publicitaires ne constitue pas nécessairement de la pollution visuelle. C’est la réponse de l’agence de pub Minival à l’intéressant mandat qu’elle a reçu de la Ville de Lévis : « réduire l’empreinte des déchets sur l’environnement ». Elle y a paradoxalement répondu en affichant deux slogans, deux personnages et leurs ordures : Fais comme Solange, trie tes vidanges et Fais comme Marcel, trie ta poubelle. Ils apparaissent en grand format sur les panneaux publicitaires et les abribus de la ville. Mais ce ne sont pas des propos orduriers. « Pour ce projet, nous voulions joindre l’utile à l’agréable en créant deux porte-parole colorés comme Solange et Marcel. Le défi était de faire passer un message à caractère environnemental avec légèreté et réussir à capter l’intérêt du public, les motiver à participer au mouvement », a expliqué dans un communiqué Dany St-Onge, directeur général Québec et stratège chez Minimal. Fondée en 2006, Minimal compte des bureaux à Montréal et à Québec. Elle se distingue d’une autre manière : elle a été la première agence de publicité à lancer sa propre marque de bière, Steeve Microbrasserie, en août 2021. On suppose que les canettes ne se retrouvent pas à la poubelle.

Québec Loisirs se livre à InMédia

Ce n’est pas un prêt, mais une acquisition. Québec Loisirs, le plus grand club de livres francophones en Amérique du Nord, passe dans le giron du spécialiste en édition de logiciels pour bibliothèques InMédia Technologies. InMédia entend investir plus de 2 millions dans le fonds de roulement de Québec Loisirs et plus de 1 million dans sa technologie et son infrastructure. Cet apport de sang neuf permettra à Québec Loisirs d’accélérer son passage au numérique et aux réseaux sociaux. InMédia Technologies se spécialise dans l’édition de logiciels pour les secteurs des bibliothèques, de l’éducation, des entreprises et du loisir. À l’aide de l’intelligence artificielle, l’entreprise veut notamment mettre en place des recommandations de lecture et des résumés de livres et développer des réseaux d’influence. Ronald Brisebois, président d’InMédia Technologies, a indiqué que son objectif était de doubler le nombre d’abonnés et les revenus de Québec Loisirs en trois ans. InMédia veut en outre ajouter une quatrième boutique aux trois que possède déjà Québec Loisirs. L’établissement sera ouvert à proximité du métro McGill, avec un café et des aires de travail. On pourra y travailler à loisir.

78 %

Près de 4 propriétaires de PME sur 5, ou 78 %, vivent un stress pandémique persistant, selon un sondage récent mené par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante. L’organisme rappelle ce chiffre pour souligner le lancement de sa nouvelle page web spécialisée dans le bien-être en milieu de travail, qui offre aux propriétaires de PME des ressources et des outils pour favoriser le bien-être dans leur entreprise.

1 « J'aime »

Tesla regarde pour une nouvelle usine au Québec…et en Ontario.

2 « J'aime »
3 « J'aime »

Ceux qui croient que le centre-ville va retrouver sa pleine capacité bientôt vont se lever avec la gueule de bois.

On va peut-être avoir une nouvelle SDC à Montréal, celle-ci pourrait englober une partie de Villeray et 215 entreprises:

L’Arrondissement appuie la création de la SDC du quartier Villeray

Lors de cette même séance, le conseil d’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension a autorisé officiellement la constitution de la société de développement commercial Quartier Villeray. La constitution d’un tel regroupement commercial permettra à 215 entreprises locales de parler d’une même voix d’enjeux communs, d’établir une collaboration efficace avec les décideurs et de constituer une force économique incontournable dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension.

En mai 2022, une requête a été déposée par des commerçants du quartier auprès de la secrétaire d’arrondissement en prévision de la formation de la SDC Quartier Villeray. Au terme d’un processus de tenue de registre, le conseil d’arrondissement a pu adopter une résolution pour autoriser la constitution de la société. De cette façon, l’Arrondissement appuie l’innovation et la créativité des entreprises des commerces du quartier Villeray pour accroître leur résilience économique et générer de la prospérité. La SDC deviendra un interlocuteur privilégié pour accompagner et faciliter la réalisation de diverses interventions municipales auprès de la communauté.

Ville de Montréal - Arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension - Communiqué (montreal.qc.ca)

2 « J'aime »

What I find odd is, even though a lot of offices here are scaling back, there’s been quite a few new to market companies too…The odd part being that a lot have not been announced or publicly disclosed / you have to search the internet rather well to find out who (for ex Wellington-Altus yesterday). So I’m curious to see who exactly is leasing downtown office space and for how long.

Those are minor. Wellington-Altus takes 12k pi2/ft2

The new 12,000 square-foot branch is located at 1250 René-Lévesque Boulevard, a 47-storey architectural landmark. The opening marks the one-year anniversary of Wellington-Altus’ expansion into Quebec.

SNC alone liberates over 10 times more:

Au 455, boulevard René-Lévesque Ouest (Place Félix-Martin), SNC-Lavalin remet sur le marché 18 000 m⁠2 (193 200 pi⁠2), une superficie suffisante pour loger plus de 650 travailleurs.

Same for CN:

Autre poids lourd du monde des affaires, le transporteur ferroviaire Canadien National a mis en sous-location 13 185 m⁠2, ou 142 000 pi⁠2

Yes, but like I said,

The odd part being that a lot have not been announced or publicly disclosed / you have to search the internet rather well to find out who

W.A is only 12K sq ft but the only others announced have been video game developers opening up offices here at 40-50K per sq ft. Others have signed leases but it’s still not disclosed to the public. We also have to factor in where the ISSB will be located and NATO’s new HQ, both of which will be downtown, but it will probably be around 50K sq ft as well for each.

Qu’est-ce que vous entendez par 40-50k per sq ft?

The biggest new leases so far have all been 40-50,000sq ft, so Saputo, MiHoYo, Gearbox and a few other gaming companies that opened up offices downtown. Every other new to market lease has been 12-20K sq ft. And then you have others that haven’t disclosed any information yet.

3 « J'aime »

« Un très bel été » en hôtellerie à la grandeur du Québec

PHOTO CAROLINE GRÉGOIRE, ARCHIVES LE SOLEIL

Des touristes en visite à Québec

(Montréal) Alors que les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration ont été durement touchés au plus fort de la crise sanitaire, le milieu souffle enfin un peu après avoir connu « un très bel été », selon la présidente-directrice générale (PDG) de l’Association Hôtellerie Québec (AHQ), Véronyque Tremblay.

Publié hier à 23h15

Partager

Katrine Desautels et Martin Leblanc La Presse Canadienne

La saison estivale a été « au-delà » de ses attentes. Elle évalue que l’achalandage a été similaire à celui de 2019, avant que la pandémie ne paralyse une panoplie de secteurs économiques.

L’été dernier avait été particulièrement positif pour le tourisme dans des régions comme la Gaspésie ou la Côte-Nord, des milieux de villégiature qui étaient recherchés par les Québécois.

Cette année, à Montréal, à Québec et en Outaouais, on ressent que les touristes sont revenus, explique la PDG de l’AHQ, tout en spécifiant que la saison estivale a été bénéfique pour toutes les régions de la province. « On ne pensait pas que le retour des touristes se ferait aussi rapidement », commente Mme Tremblay.

Bien que cela soit une bonne nouvelle, le manque de personnel cause des maux de tête à bien des gestionnaires. « La demande est là, le problème, c’est vraiment la pénurie qui nous frappe encore plus que les autres secteurs », affirme Véronyque Tremblay.

La PDG alerte aussi qu’il y a de l’épuisement au travail, notamment chez les dirigeants. Elle affirme qu’elle « a des hôteliers » qui travaillent présentement 90 heures par semaine. Ils font des quarts de travail de nuit, ou encore l’entretien dans les chambres d’hôtel pour pallier le manque de personnel.

Des entreprises refusent des contrats et doivent même parfois fermer en raison du manque de travailleurs, se désole Mme Tremblay. « C’est un frein au développement économique du Québec », lance-t-elle.

Certaines solutions ont été mises en place, comme de remplacer les serviettes de douche uniquement sur demande ou de réduire les heures d’ouverture des restaurants.

« Le souhait pour le Québec, c’est d’offrir le meilleur aux touristes […], faire vivre une expérience incroyable, mais en ce moment c’est difficile avec le manque de travailleurs », mentionne Mme Tremblay.

Dans le contexte de la campagne électorale, elle compte se faire entendre par les dirigeants des partis politiques. Elle souhaite entre autres que les chefs « prennent position » sur le manque de main-d’œuvre et le recrutement à international.

« Il y a des éléments de l’immigration qui sont dans la cour du provincial », indique la présidente de l’AHQ. Elle souligne que les procédures pour engager des travailleurs à l’étranger sont trop longues, de sorte que certains demandeurs laissent tomber.

« On demande aussi la levée des études d’impacts sur le marché du travail, qui (sont) totalement inutiles, dit-elle. On sait qu’on n’a personne pour faire le travail. On tente de recruter désespérément. »

Selon Mme Tremblay, l’industrie de la restauration et de l’hôtellerie « n’a pas le choix » de recruter à l’étranger faute de personnel. Elle souligne que la population québécoise est vieillissante. En ce sens, l’AHQ demande au gouvernement de donner plus d’incitatifs pour les travailleurs de 55 ans et plus afin de les maintenir à l’emploi.

1 « J'aime »

Économie 40 000 emplois ont disparu en août

PHOTO SARKA VANCUROVA, ARCHIVES LA PRESSE

Statistique Canada ajoute qu’au Québec, le taux de chômage du mois d’août a été mesuré à 4,5 %, en hausse de 0,4 point.

(Ottawa) Le taux de chômage au Canada s’est établi à 5,4 % en août, enregistrant sa première hausse en sept mois, alors que l’économie commence à ralentir.

Mis à jour le 9 septembre

Partager

Nojoud Al Mallees La Presse Canadienne

L’économie a perdu 40 000 emplois le mois dernier, a indiqué vendredi Statistique Canada dans sa plus récente enquête sur la population active. Les pertes se sont concentrées dans le secteur public.

Le taux de chômage était de 4,9 % en juillet, ce qui représentait son plus faible niveau depuis que des données comparables sont devenues disponibles, en 1976.

L’emploi a diminué en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Nouvelle-Écosse, mais il a augmenté au Québec. En plus des 27 000 emplois créés dans la province – tous à temps partiel –, un plus grand nombre de Québécois étaient à la recherche d’un emploi et le taux de chômage a été mesuré à 4,5 %, en hausse de 0,4 point de pourcentage.

Les autres provinces ont enregistré peu de variation.

Le mois d’août était le troisième mois consécutif de pertes d’emplois au Canada. L’économiste Sal Guatieri, de la Banque de Montréal, a estimé que l’économie commençait à montrer une certaine faiblesse après avoir été remarquablement forte au premier semestre.

L’économie se portait très bien jusqu’à il y a quelques mois et elle semble maintenant avoir frappé un nid-de-poule.

Sal Guatieri, économiste à la Banque de Montréal

Selon Statistique Canada, les gains d’emploi dans les services professionnels, scientifiques et techniques ont été contrebalancés par des baisses dans les services d’éducation et la construction.

La Banque CIBC a observé que la perte de 50 000 emplois dans le secteur de l’éducation témoignait probablement de difficultés saisonnières et pourrait s’inverser plus tard.

La Banque du Canada attentive

La Banque du Canada surveille toute évolution de l’économie au moment où elle mène une campagne de hausse des taux d’intérêt pour tenter de juguler la forte inflation. Un ralentissement économique est attendu alors que les taux d’intérêt continuent de grimper.

« Alors qu’une autre enquête sur la population active doit être publiée avant la rencontre d’octobre [de la banque centrale], il semble toujours probable qu’au moins une nouvelle hausse des taux soit prévue avant qu’une pause ne soit observée », estime l’économiste Andrew Grantham, de la CIBC, dans un courriel.

Les pertes d’emplois ont été principalement concentrées chez les femmes de 15 à 24 ans et les personnes âgées de 55 à 64 ans, alors que le taux d’activité est demeuré stable dans l’ensemble, a indiqué Statistique Canada.

Le salaire horaire moyen en août a augmenté de 5,4 % par rapport au même mois l’an dernier, ce qui montrait une accélération en regard de l’augmentation annuelle de 5,2 % de juillet.

M. Guatieri a affirmé que le rythme de la croissance des salaires « allait faire hausser quelques sourcils » dans un contexte d’inflation élevée.

« Cela va rendre la Banque du Canada nerveuse pour les perspectives d’inflation, au moins suffisamment pour que nous soyons soumis à une autre hausse des taux à la fin d’octobre, probablement d’environ 50 points de base », a prédit M. Guatieri.

Statistique Canada a prévenu que les employeurs continueraient probablement à devoir faire face à des défis de recrutement, alors que de nombreux Canadiens atteignent l’âge de la retraite. En août, 307 000 Canadiens avaient quitté leur emploi pour prendre leur retraite à un moment donné au cours de la dernière année, comparativement à 233 000 un an plus tôt.

Le rapport a également examiné le taux de chômage chez les immigrants arrivés au Canada au cours des cinq dernières années. Ce taux s’est établi à 7,6 %, un taux inférieur à celui de n’importe quel mois d’août depuis que des données comparables sont devenues disponibles, en 2006.

Le rapport a également révélé que le pourcentage de travailleurs cherchant à quitter leur emploi était en augmentation. Selon l’agence fédérale, 11,9 % des employés permanents prévoyaient quitter leur emploi au cours des 12 prochains mois, soit près du double du taux de janvier.

L’enquête sur la population active a également interrogé les travailleurs sur les caractéristiques de l’emploi qu’ils considèrent comme essentielles ou très importantes. Le principal facteur nommé par les répondants était le salaire et les avantages sociaux, 85,4 % d’entre eux le classant comme le facteur le plus important.

Alors que de plus en plus de personnes font un retour au bureau, Statistique Canada a observé que le travail exclusivement à domicile diminuait tandis que la proportion de personnes travaillant de manière hybride augmentait.

Makes me wonder what the true unemployment rates are in Quebec and Canada. That 4.5% figure for Quebec is pure bull, especially with a 200,000+ labour shortage.

The employment and shortage can be incompatible for multiple reasons (geography, skillset, experience, etc.)

Short of a totalitarian regime, it’s practically impossible to have 0% unemployment.

2 « J'aime »