Nouvelles économiques et commerciales

Ouais, my bad

Le Pacini au 425 de Maisonneuve Ouest a bel et bien existé. J’y suis allé 2 ou 3 fois. Très bel endroit, confortable et super grand. Mais malheureusement il n’a pas duré plus d’un an.

Déjà la fin pour Pacini au Quartier des spectacles | La Presse

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Nothing new but, it’s really strange how slow things have been economically so far. MTL International has only helped two businesses open in Montreal so far, one of them being already based in Montreal. Usually around this time, it’s about 6-10 new companies. Hopefully this means we’ll get a flurry of activity come Spring, it is getting boring waiting around.

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Le marché de l’emploi s’enflamme

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Les secteurs du commerce de gros et de détail, notamment, sont ceux qui comptent le plus d’embauches en février.

Après avoir souffert des effets du variant Omicron en janvier, le marché de l’emploi a récupéré de façon spectaculaire en février et le Québec a retrouvé le taux de chômage le plus bas au Canada, à 4,5 %.

Publié à 7h00

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Hélène Baril

Hélène Baril La Presse

Le rebond de l’emploi était attendu, mais il a surpassé toutes les prévisions. Avec 337 000 emplois de plus en février, le marché du travail canadien dans son ensemble a récupéré les emplois perdus pendant la pandémie. Le taux de chômage est en baisse de 1 % et s’établit à 5,5 %, tout près de son creux historique de 5,4 %.

L’économie québécoise affiche 82 000 emplois de plus. Les secteurs de l’hébergement et de la restauration, de la culture et des loisirs ainsi que du commerce de gros et de détail, qui avaient le plus souffert des mesures sanitaires, sont ceux qui comptent le plus d’embauches en février.

Le taux de chômage de la région de Montréal est passé sous la barre des 5 %, à 4,9 % en février.

Forte hausse du salaire moyen au Québec

Alors que le salaire horaire moyen est en hausse de 3,1 % depuis un an au Canada et que le pouvoir d’achat des consommateurs canadiens s’érode, le Québec s’en tire mieux.

Le salaire horaire moyen est en hausse de 5,9 % depuis un an au Québec, souligne l’économiste de l’Institut du Québec, Simon Savard. « Cette croissance plus élevée des salaires au Québec qu’au Canada se remarque depuis plusieurs mois déjà », précise-t-il.

Le marché du travail plus tendu au Québec pourrait expliquer cet écart, mais on ne peut pas encore en tirer cette conclusion, selon l’économiste.

La vigueur du marché de l’emploi continue d’étonner, mais elle sera difficile à maintenir au cours des prochains mois, estime pour sa part Joëlle Noreau, économiste chez Desjardins.

La création d’emplois sera plus lente au cours des prochains mois parce que la rareté de main-d’œuvre complique singulièrement le recrutement.

Joëlle Noreau, économiste chez Desjardins

Tous les indicateurs du marché du travail se sont améliorés, souligne Statistique Canada dans son rapport de février.

Le taux de chômage des jeunes et celui des femmes sont en baisse, il y a moins de chômeurs de longue durée et le nombre d’heures travaillées, qui est un bon indicateur de la santé du marché du travail, est à un niveau record.

Statistique Canada confirme par ailleurs que les jeunes ont quitté massivement le secteur de l’hébergement et de la restauration. Depuis deux ans, il y a 89 000 jeunes de moins qui travaillent dans ce secteur. Pendant la même période, les secteurs des services professionnels, des soins de santé et du commerce de détail ont embauché plus de jeunes.

L’ombre de la guerre plane

La bonne tenue du marché de l’emploi en février devrait conforter la Banque du Canada dans sa décision de remonter les taux d’intérêt. Une deuxième hausse des taux est prévue pour le 13 avril et elle sera vraisemblablement suivie par d’autres augmentations au printemps et à l’été, croit l’économiste de Desjardins Benoit Durocher.

Les économistes de la Banque Nationale commencent à s’inquiéter des répercussions que pourrait avoir la guerre en Ukraine sur l’économie canadienne. « Le rapport d’emploi de février ne serait que de bonnes nouvelles pour la situation économique nationale si les perspectives économiques mondiales n’étaient pas assombries par l’invasion russe en Ukraine », écrivent Matthieu Arseneau et Alexandra Ducharme dans leur analyse du marché du travail.

La hausse des prix des produits de base affectera le pouvoir d’achat des ménages, prévoient-ils, mais l’épargne accumulée pendant la pandémie pourrait amoindrir le choc.

« Les consommateurs ont accumulé une épargne excédentaire importante et un marché du travail confortablement au plein emploi pourrait signifier que la consommation sera moins affectée qu’ailleurs », estiment-ils.
https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2022-03-12/le-marche-de-l-emploi-s-enflamme.php

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Bonne nouvelle pour Montréal

Montréal International rapporte 3,8 milliards d’investissements étrangers en 2021

(Montréal) Les investissements étrangers à Montréal ont atteint un nouveau record de 3,8 milliards en 2021, rapporte Montréal International (MI), lundi. Il s’agit d’une augmentation de 69 % par rapport à l’an dernier.

Publié à 11h08
STÉPHANE ROLLAND
LA PRESSE CANADIENNE

Ces sommes représentent 100 projets et près de 11 550 emplois créés, estime l’organisme. « Ces résultats sont le fruit du travail d’une équipe de 85 professionnels qui attirent des investissements étrangers, des organisations internationales ou des talents internationaux », commente Stéphane Paquet, président-directeur général de Montréal International, dans un communiqué.

Le secteur du logiciel et du jeu vidéo représentent 18 % et 17 %, respectivement, des investissements. La logistique du transport arrive au troisième rang, à 14 %, suivi des centres de données, de l’aérospatiale et de la finance, chacune à 8 %. Les sciences de la vie et des technologies, pour leur part, ont généré 6 % des investissements.

Montréal International affirme que ses démarches ont permis l’ajout de 1135 travailleurs internationaux au bassin de main-d’œuvre du Grand Montréal.

Le site talentmontréal.com, qui met en relation les employeurs locaux et le talent à l’étranger, a d’ailleurs enregistré l’inscription de 54 000 candidats internationaux en 2021, principalement en technologie de l’information.

Pour Montréal International, l’année 2021 a été marquée par l’attraction de deux organisations internationales dans la métropole : l’International Sustainability Standards Board (ISSB), qui doit établir les normes de divulgations financières environnementales pour l’ensemble des entreprises à l’échelle mondiale, et le Global Humanitarian Aviation Organisation (GHAO), qui vient bonifier la grappe d’organisations internationales en aviation civile.

Le communiqué de Montréal International

https://www.montrealinternational.com/fr/actualites/resultats-historiques-montreal-international-soutient-3765-g-dinvestissements-etrangers-et-accompagne-plus-de-1 100-travailleurs-internationaux-dans-la-metropole/

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Montréal International rapporte 3,8 milliards d’investissements étrangers en 2021

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Les investissements représentent 100 projets et près de 11 550 emplois créés, estime Montréal International.

(Montréal) Les investissements étrangers à Montréal ont atteint un nouveau record de 3,8 milliards en 2021, rapporte Montréal International (MI), lundi. Il s’agit d’une augmentation de 69 % par rapport à l’an dernier.

Publié à 11h08

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Stéphane Rolland La Presse Canadienne

Ces sommes représentent 100 projets et près de 11 550 emplois créés, estime l’organisme. « Ces résultats sont le fruit du travail d’une équipe de 85 professionnels qui attirent des investissements étrangers, des organisations internationales ou des talents internationaux », commente Stéphane Paquet, président-directeur général de Montréal International, dans un communiqué.

Le secteur du logiciel et du jeu vidéo représentent 18 % et 17 %, respectivement, des investissements. La logistique du transport arrive au troisième rang, à 14 %, suivi des centres de données, de l’aérospatiale et de la finance, chacune à 8 %. Les sciences de la vie et des technologies, pour leur part, ont généré 6 % des investissements.

Montréal International affirme que ses démarches ont permis l’ajout de 1135 travailleurs internationaux au bassin de main-d’œuvre du Grand Montréal.

Le site talentmontréal.com, qui met en relation les employeurs locaux et le talent à l’étranger, a d’ailleurs enregistré l’inscription de 54 000 candidats internationaux en 2021, principalement en technologie de l’information.

Pour Montréal International, l’année 2021 a été marquée par l’attraction de deux organisations internationales dans la métropole : l’International Sustainability Standards Board (ISSB), qui doit établir les normes de divulgations financières environnementales pour l’ensemble des entreprises à l’échelle mondiale, et le Global Humanitarian Aviation Organisation (GHAO), qui vient bonifier la grappe d’organisations internationales en aviation civile.
https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2022-03-14/montreal-international-rapporte-3-8-milliards-d-investissements-etrangers-en-2021.php

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Very happy with the results, exceeded my expectations as well. 2022 has been slow as hell though, so I wonder what will happen. It also does not help that a lot of companies don’t make announcements public. So when you see 100 projects but only 30ish news pieces on their website for new projects, it shows the gap.

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La conférence de presse de ce matin

et le communiqué de Montréal International

Avec une courte vidéo

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La montréalaise Talent.com lève 120 millions US

PHOTO FOURNIE PAR TALENT.COM

Les trois cofondateurs de Talent.com, anciennement connue sous le nom de Neuvoo, de gauche à droite : Lucas Martinez, Benjamin Philion et Maxime Droux

Tous les mois, plus d’un demi-million de personnes dans le monde trouvent un emploi par l’intermédiaire d’un site montréalais, Talent.com. En moins de cinq ans, les revenus de l’entreprise sont passés de 6 à 125 millions, manifestement de quoi appâter les investisseurs.

Publié à 6h00

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Karim Benessaieh

Karim Benessaieh La Presse

Et ce n’est qu’un début, promet le cofondateur et co-PDG de Talent.com, Lucas Martinez. « On veut faire plus de 1 milliard de revenus et devenir un des plus grands employeurs de Montréal. » Pour assumer ses ambitions, Talent.com annoncera ce mercredi avoir obtenu 120 millions US pour sa ronde de série B, auxquels s’ajoutent 30 millions US en prêt du Groupe de technologie et innovation de BMO. La ronde a été menée par Inovia Capital avec la participation de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).

Le bas de laine des Québécois avait déjà investi en 2019 53 millions sous forme de capital-actions dans l’entreprise, qui s’appelait Neuvoo depuis sa fondation en 2011.

PHOTO FOURNIE PAR TALENT.COM

Lucas Martinez, cofondateur et co-PDG de Talent.com

Le changement de nom, avec l’objectif de créer une image de marque plus forte, a été réalisé au début de 2020.

« Changer de nom, c’était comme mettre de l’essence dans un avion en plein vol, mais ç’a été un succès, raconte M. Martinez. La Caisse nous a énormément aidés à professionnaliser l’entreprise. On était le 50e site d’emploi au monde, on s’est améliorés, on a écouté, on a pédalé et aujourd’hui, on est dans le top 5. On veut être dans le top 2 dans les cinq prochaines années. »

Robots et personnalisation

Les nouveaux capitaux levés par Talent.com lui permettront essentiellement d’embaucher au Québec et à l’étranger et d’investir dans l’amélioration de sa plateforme en misant notamment sur l’intelligence artificielle. Offert dans 79 pays et 29 langues, Talent.com publie quelque 30 millions d’offres provenant de 1 million d’employeurs. Les entreprises peuvent mettre en vedette leurs offres et se voient tarifées selon les clics engendrés.

Pour réussir à compiler un tel catalogue d’emplois, on mise essentiellement sur des robots qui ratissent le web à la recherche d’offres publiées sur les sites des entreprises. L’intelligence artificielle va ensuite dresser un profil des chercheurs d’emploi pour les mettre en contact avec l’offre adaptée. Les recherches peuvent également s’effectuer selon le salaire désiré, et on propose une calculatrice d’impôts selon la province canadienne, ainsi que des tableaux précisant le taux d’imposition par pays.

Il s’agit, selon Chris Arsenault, associé chez Inovia Capital, d’« une véritable plateforme centrée sur le candidat ». Dans le communiqué qui sera publié ce mercredi, Alexandre Synnett, premier vice-président et chef de la technologie à la CDPQ, estime que Talent.com « est bien positionnée pour croître grâce à sa capacité d’adaptation à la technologie et au marché en pleine évolution ».

Un « mastodonte » mondial

Talent.com compte 400 employés dans une dizaine de bureaux dans le monde, dont une centaine à son siège social de Montréal. Des antennes au Brésil, en Europe et à Singapour sont prévues. « On est tellement excités par la suite des choses », dit le co-PDG, qui partage ce titre avec ses partenaires de la première heure Benjamin Philion et Maxime Droux.

« On va avoir des ressources pour investir dans la recherche et développement. On est toujours en constante amélioration du produit. L’objectif est de devenir un mastodonte de l’emploi au niveau mondial. »
https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2022-03-16/la-montrealaise-talent-com-leve-120-millions-us.php

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^ Gonna post an English version + another small raise a few days ago. This should put MTL at about $1.1B or close to $1.2B raised in Q1, 2022.

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Un article à propos des loyers commerciaux dans le Sud-Ouest, mais c’est probablement la même histoire dans les quartiers centraux ou ceux « à la mode »

Des loyers toujours plus chers pour les commerçants du Sud-Ouest


La rue Notre-Dame, au coin de la rue Atwater.
Photo: Métro Média - Josie Desmarais

Lila Maitre
16 mars 2022 à 14h05 - Mis à jour 16 mars 2022 à 14h11 4 minutes de lecture

Que cela soit sur la rue Notre-Dame, Wellington ou William, le Sud-Ouest comprend de nombreux commerces et restaurants locaux et variés, alors que la population de Griffintown connaît une grande augmentation selon le dernier recensement. Pourtant, certains commerces locaux font face à des hausses de loyer, ce qui les amène à déménager ou à fermer leurs portes, laissant parfois des espaces vacants.

Cette effervescence pour le Sud-Ouest a un impact significatif sur le prix des loyers commerciaux, à l’image de la hausse du coût des logements.

Il y a trois ans, l’immeuble de la boutique le Karibu a été racheté par des promoteurs immobiliers, qui ont doublé le loyer du commerce. Dans l’impossibilité de payer plusieurs milliers de dollars en plus chaque mois, la boutique a alors été obligée de trouver un nouveau local sur la rue Notre-Dame, comme l’explique la copropriétaire de la boutique le Karibu, Émilie Bordat.

C’est comme le Far West au niveau des biens commerciaux et de la location. C’est vraiment le propriétaire qui va définir le loyer […] en tant que petit commerce de proximité, je ne pouvais pas aller à des taux de loyers aussi haut.

Émilie Bordat

La pandémie n’a pas été des plus favorables pour les commerces locaux, qui ont dû fermer à de multiples reprises en raison des restrictions sanitaires. Pour certains, la pandémie a aggravé le problème et provoqué une fermeture définitive.

C’est le cas du restaurant Grumman’78, jadis situé sur la rue De Courcelle à Saint-Henri, qui a fermé ses portes en octobre 2020.

«Quand on a loué l’espace en 2010, on payait 3000 $ de loyer par mois. Au bout de trois ans, on a eu une augmentation de 30% et trois ans après, une nouvelle augmentation de 30%, et encore l’année d’après. Donc, au bout de 10 ans, notre loyer avait triplé et on se retrouvait à payer 10 000 $ par mois», explique l’ancienne propriétaire du Grumman’78, Gaëlle Cerf.

Quand la pandémie a frappé le Québec, l’absence de revenu a rendu impossible le paiement mensuel du loyer pour le restaurant.

«Il faudrait faire 200 000 $ [de chiffre d’affaires] par mois pour payer un loyer comme ça», ajoute Gaëlle Cerf.

Ces derniers mois, plusieurs commerces locaux du Sud-Ouest ont annoncé leur fermeture sans toutefois en préciser les raisons exactes, à l’instar de Lola Petite Bourgogne, de Sushi Newtown ou du Café Joe.

Peu de réglementation

Les baux commerciaux sont moins encadrés que les baux résidentiels. Faute d’un équivalent du Tribunal administratif du logement, les entrepreneurs interrogés témoignent d’un manque de ressources sur lesquelles se reposer en cas de problèmes relatifs aux loyers. Ainsi, il n’existe pas de limite d’augmentation de loyer ou d’obligation pour le propriétaire de financer les rénovations.

«La Ville et l’Arrondissement ne sont pas responsables de la location des locaux ni de la fixation des loyers. Cela revient au propriétaire du bâtiment», confirme la chargée de communication de l’Arrondissement du Sud-Ouest, Anyck Paradis.

En 2019, la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation de la Ville de Montréal a mené une consultation publique auprès des arrondissements de la ville. Dans le Sud-Ouest, les principaux aspects abordés par les participants concernaient la spéculation immobilière, l’augmentation des loyers et le manque de législation (durée des baux, répartition des taxes, augmentation des loyers, passation).

À la suite de cette consultation publique municipale, la Commission a proposé l’application de diverses mesures, comme l’imposition d’une taxe sur les locaux commerciaux vacants, un encadrement des baux et la création d’un registre des locaux vacants.

Ces derniers mois, la Ville a mis en place plusieurs mesures liées aux recommandations, comme le gel des taxes pour l’année 2021, un appui à la vitalité des artères commerciales et la création d’une base de données sur l’occupation des locaux commerciaux, qui devrait être disponible d’ici la fin de l’année.

Le copropriétaire de la boutique de bagels Le Trou située à Griffintown, Damien Cussac, a participé à des consultations publiques avec la Ville. Il témoigne de la volonté des commerçants de créer un équivalent du Tribunal administratif du logement pour les loyers commerciaux.

«J’aimerais ça que cela soit plus honnête sur le marché […] Ce n’est pas de l’argent que je recherche, c’est plus de protection», conclut-il.

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Les loyers commerciaux sont à la hausse et malheureusement la ville ne fait rien. Elle laisse les petits commerçants à eux-mêmes et elle préfère surement rejeter le blâme sur le provincial, bien sur.

Que voulez-vous que la ville fasse?? Des congés de taxes et des simplifications de demandes de permis ne feront absolument rien pour le prix des loyers, bien au contraire. Pensez-vous un instant que si une entreprise paie moins de taxes foncières son propriétaire n’en profitera pas pour faire exploser son loyer?

C’est littéralement le gouvernement provincial qui a le pouvoir de légiférer en la matière… J’espère vraiment que la ville essaie de faire pression sur le provincial pour ça.

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Et ça a été fait de plusieurs façons déjà d’ailleurs. Pour les taxes c’est 16,5% de baisse des taxes pour le premier 900 000$ d’évaluation. Les permis ont été simplifiés dans plusieurs arrondissements ces dernières années, les terrasses par exemple, l’emplacement des restaurants dans le Plateau, etc… Il y a aussi plusieurs millions de dollars de subventions aux SDC, le financement des rues commerciales piétonnes, la stratégie centre-ville… Il y a eu un virage à simplifier la vie aux commerçants et à mettre plus d’argent dans leur proche. L’ASDCM est assez positive lorsqu’elle parle de l’écoute de la ville. Plusieurs positions des SDC sont très proches de la vision de Projet Montréal d’ailleurs: mettre l’importante sur le commerce de proximité, la ville 15 minutes, les aménagements conviviaux et transitoires…

Un contrôle des loyers commerciaux est complètement dans la juridiction de Québec, mais au-delà de ça, la ville de Montréal fait des demandes. On a vu une résolution demander l’enregistrement des baux commerciaux au registre foncier et de mettre un place un bail type l’an passé par exemple.

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À l’instar des propriétaires de logements qui profitent de toutes sortes de stratagèmes pour hausser substantiellement les loyers, la même chose se passe du côté commercial. Quant à la Ville elle n’a aucun pouvoir pour contrôler efficacement ce genre d’abus.

Par ailleurs elle a besoin des taxes commerciales, comme celles résidentielles pour financer son budget, puisqu’elle n’a pratiquement aucune autre source de revenus pour faire face à ses multiples obligations, dont les fameux chantiers d’infrastructures qui accumulent les retards.

Or baisser la taxe commerciale ne ferait que récompenser les propriétaire sans pour autant garantir l’allégement du fardeau des commerçants. Bien sûr les différentes administrations montréalaises ont demandé à plusieurs reprises, le pouvoir d’ajouter de nouvelles recettes en provenance d’un % de la taxe de vente perçue sur son territoire. Toutefois ces demandes successives sont toujours restées lettres mortes.

La ville a quand même les moyens légaux de mettre en place une surtaxe sur les locaux inoccupés. Puis toutes ces discussions sur les locaux vacants prédatent la pandémie depuis des années. A part les congés de taxes et les tentatives de conciliation entre les bailleurs et les SDC, il n’y a pas grand chose qui se soit décidé pour lutter contre le problème.

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De nouveaux chantiers en perspective au cours des prochaines années:

  • Il y a déjà un centre de données en construction à Pointe-Claire (près de l’aéroport Dorval) avec une ouverture prévue d’ici la fin 2022.
  • Il y aurait de futures phases d’expansion à Baie-D’Urfé et à Saint-Bruno-de-Montarville.

Près d’un milliard dans des centres de données


PHOTO DAVID BOILY LA PRESSE, LA PRESSE | Vantage annonce aussi l’acquisition d’un nouveau terrain à Montréal, près de l’aéroport Dorval (QC6), situé sur un terrain à Pointe-Claire. La construction d’un centre de données est déjà commencée. L’ouverture de la première phase est prévue pour le quatrième trimestre de 2022.

L’américaine Vantage Data Centers investit 900 millions de dollars pour augmenter ses capacités au Québec. L’investissement comprend la construction d’un troisième site à Montréal et l’expansion des sites existants de Montréal et de Québec.

17 mars 2022 | Publié à 14h15 | ANDRÉ DUBUC | LA PRESSE

L’un des principaux fournisseurs mondiaux de centres de données (hyperscale) dédiés à l’infonuagique et au traitement de données volumineuses, Vantage poursuit l’expansion de son campus de Pointe-Claire (QC4) avec un troisième site totalisant 21 MW et 8800 mètres carrés (94 000 pieds carrés), lequel devrait ouvrir ses portes au quatrième trimestre de 2022. Une fois terminée, cette installation offrira aux clients une capacité de 48 MW.

L’annonce officielle a fait l’objet d’une conférence jeudi après-midi à Québec en présence de la ministre provinciale Geneviève Guilbault.

« Notre investissement et notre expansion dans la province de Québec cimentent la position de Vantage Data Centers en tant que plus grand fournisseur d’infrastructure numérique hyperscale au Canada », dit, dans un communiqué, Maxime Guévin, vice-président et directeur général des activités canadiennes de Vantage.

Le Québec est un endroit idéal pour les centres de données en raison de l’énergie verte et abordable, de la qualité de notre réseau de fibre optique, de notre climat frais et d’un environnement favorable aux affaires.

Maxime Guévin, vice-président et directeur général Vantage Canada

Vantage annonce aussi l’acquisition d’un nouveau terrain à Montréal, près de l’aéroport Dorval (QC6), situé sur un terrain à Pointe-Claire. La construction d’un centre de données est déjà commencée. L’ouverture de la première phase est prévue pour le quatrième trimestre de 2022.

À Québec, Vantage a acquis un terrain supplémentaire 32 000 mètres carrés (350 000 pieds carrés) permettant ainsi l’agrandissement du site existant. Le développement du troisième centre à Québec est en partie financé par la Société Générale, qui offre du financement lié à des indices de développement durable. Cette nouvelle installation a été approuvée pour un « prêt vert », une première pour Vantage en raison de ses caractéristiques avantageuses de ses installations québécoises au plan environnemental.

Près de 2 milliards d’investissements depuis 2019

À terme, Vantage disposera à terme de quatre sites totalisant une capacité de 143 MW avec un investissement total de 1,7 milliard.

« Le monde numérique dans lequel nous vivons génère de plus en plus de données qui doivent être stockées. Ce réinvestissement de Vantage prouve encore une fois que l’énergie renouvelable du Québec permet de répondre de manière responsable à cette hausse. Nous sommes donc fiers d’accompagner les joueurs qui contribuent au positionnement de notre métropole dans le domaine des innovations technologiques », dit Stéphane Paquet, président-directeur général, Montréal International, dans le même communiqué.

Absent du Québec avant 2019, l’entreprise américaine a acheté depuis six sites : ceux de 4Degrés à Québec et dans le Technoparc, deux à Pointe-Claire, et, pour des phases d’expansion ultérieure, Baie-D’Urfé et Saint-Bruno-de-Montarville, sur la Rive-Sud.

Vantage Data Centers fournit l’environnement physique aux exploitants de serveurs informatiques. Il assure à ses clients du courant en tout temps, la sécurité physique des lieux et le contrôle de la qualité de l’air. Il évolue dans six marchés en Amérique du Nord et dans six marchés en Europe.

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