C’était une des possibilités. J’ai hâte de voir ce qui va se passer avec ce projet.
Les employés de Northvolt ont reçu vendredi un ordre interne de ne plus faire certains déplacements et certaines dépenses afin de réduire les coûts. Cela concerne toute l’entreprise dans tous les pays où elle est active, en Suède, en Pologne, en Allemagne et au Canada.
La nouvelle, d’abord rapportée par le média suédois Norran, a été confirmée à Radio-Canada.
« Dans le cadre de la revue stratégique annoncée cet été, Northvolt AB a demandé à ses employés de suspendre les voyages d’affaires non essentiels et de cesser les dépenses liées aux événements d’équipe et à l’achat de marchandise à l’effigie de la compagnie », explique la porte-parole de la compagnie pour l’Amérique du Nord, Emmanuelle Rouillard-Moreau.
15 septembre 2024 · Traduction du début d’un article publié par SVT, la télévision publique suédoise
The expert on Northvolt: Could be reconstruction as early as tomorrow
Crisis Northvolt is fighting for its survival and new money is now needed very quickly, according to several assessors.
- There could be reconstruction as early as tomorrow, says Professor Christian Sandström.
This week he believed in bankruptcy within six months. Now Christian Sandström, assistant professor at the International Business School in Jönköping, is even more pessimistic. Northvolt’s move to stop all expenses and travel contributes to Sandström’s analysis that a reconstruction may be at the door.
- It would be an environmental, human and financial disaster.
- I hope I’m wrong. In the short term, the company can live via an urgent injection of capital, but I have no answer as to where the capital will come from.
And the government there said that they don’t plan on giving money to Northvolt since it’s a private company. And basically that they need to figure their stuff out
Le Parti québécois (PQ) accuse le gouvernement Legault d’avoir mis de l’avant le « cheap labor » des Québécois pour attirer le projet de giga-usine de batteries de Northvolt dans la province. Il s’appuie sur un document présenté par Investissement Québec à la compagnie suédoise.
La présentation avait été faite le 7 mars 2022, lors d’une réunion à laquelle prenaient part Northvolt et l’ex-président d’Investissement Québec Guy Leblanc.
Le document avait été initialement obtenu par Radio-Canada, grâce à une demande d’accès à l’information. Le Parti québécois a mis la main dessus après que les documents ont été rendus publics par Investissement Québec.
On y voit un tableau qui compare les coûts de la main-d’œuvre manufacturière dans le Nord-Est américain. Le Québec se retrouve tout en bas du graphique, avec une moyenne de 35 $ de l’heure, loin derrière l’Ohio (42 $) et New York (47 $).
Extrait de la présentation d’Investissement Québec (Photo d’archives)
Photo : Radio-Canada / Thomas Gerbet
Et voici les experts en restructuration (toutes les options sur la table)…
Étouffés par des difficultés financières majeures, les prêteurs de Northvolt viennent de choisir la banque d’investissement new-yorkaise PJT Partners pour évaluer leurs options, selon des sources rapportées par Bloomberg
Les ennuis financiers de l’entreprise Northvolt ont poussé ses créanciers à recourir aux services de la banque new-yorkaise PJT Partners afin d’« évaluer les options » possibles pour remettre la compagnie sur les rails, rapporte jeudi l’agence Bloomberg.
Aucun plan de restructuration n’est à l’ordre du jour, mais la banque d’investissement va travailler de concert avec le cabinet d’avocats Milbank LLP pour présenter une série de scénarios possibles pour relancer le manufacturier de batteries électriques, rapporte Bloomberg en citant des sources proches du dossier.
Les mauvaises nouvelles financières s’accumulent pour la multinationale suédoise depuis plusieurs mois, après une expansion rapide en Allemagne et au Québec, notamment. Un manque de liquidités serait à l’origine de ces déboires.
L’usine-vedette de 7 G$ de Northvolt, présentée comme le plus important investissement privé de l’histoire du Québec, ne verra jamais le jour, selon un économiste suédois qui se désole que la situation financière du fabricant de batteries européen soit devenue si désastreuse.
«Ça implose. Il n’y aura pas d’usine au Canada. J’espère que je me trompe. J’aurais aimé que cela marche, mais c’est ce que je pense», avance au Journal Christian Sandström, professeur associé à la Jönköping International Business School (JIBS) en Suède.
«Se lancer dans de telles expansions à l’étranger, alors qu’ils ont autant de problèmes à la maison, ça ressemble à de la mégalomanie», va jusqu’à dire l’intellectuel dans la quarantaine, chroniqueur économique au Affärs varlden.
il est bon de se rappeler que Northvolt est une startup (jeune pousse)
7G $
Milieux humides rasés
Et aucune certitude… et/ou un projet dilué
Si en effet ca implose, ce sera le clou dans le cercueil de la CAQ
Pourquoi j’ai l’impression que Northvolt va être la cimenterie McInnis de la région de Mtl… plein de promesse, beaucoup trop d’argent public pour très peut en retour…
Justement, quel gouvernement injecte 7G$ dans une startup dans une industrie globale hyper-concurrentielle avec des mégas-acteurs (CATL, Tesla, etc.)?
Juste ce cas démontre une incompétence crasse.
Après ça vaut le coût de le dire que le fait d’être une startup n’excuse pas des erreurs de gestions et une tonne d’autre chose.
Les problèmes auxquels ils font face aujourd’hui était assez prévisible (même que pas mal d’analyste prédisaient le marché dans lequel on se trouve présentement). Un marché de la voiture qui continue de croître, mais de façon plus linéaire qu’exponentielle. Les coûts de fabrications qui reste semblable et pas de nouvelle technologie magique.
Ils ont construit les bases financières de leur compagnie en se basant sur des croyances fausses, les poussant à croire qu’ils pouvaient aller s’installer un peu partout dans le monde. Pour finalement réaliser qu’ils ont grandi bien trop vite et tout le château de carte s’écroule désormais.
Être une startup ça ne justifie pas tout
19 septembre 2024
La même nouvelle à Radio-Canada.
Alors que la situation financière de Northvolt fait couler de plus en plus d’encre, les créanciers de l’entreprise suédoise font désormais appel à la firme d’investissement PJT Partners afin qu’elle puisse les conseiller sur les options possibles.
C’est du moins ce qu’a rapporté jeudi l’agence de presse américaine Bloomberg, qui tient comme source des personnes au courant du dossier.
Le média précise toutefois qu’il n’y a pas de discussions de restructuration en cours et que les créanciers se préparent à une panoplie de scénarios.
à Zone Économie
Minuit moins une pour Northvolt? | Zone économie
Avec ses créanciers inquiets, l’avenir de l’entreprise suédoise semble de plus en plus incertain. « Mes craintes ne cessent d’augmenter… Tout va se jouer d’ici un mois », prédit l’administratrice de sociétés Christiane Bergevin.
Caricature de Godin dans Le Devoir
Les coupures de postes ne concernent pas les emplois au Québec
Je me demande comment Northvolt va accélérer la cadence de production maintenant pour combler les retards de livraisons.
Plus précisément, quelque 1000 employés suédois de Northvolt perdront leur gagne-pain à Skelleftea, où se trouve la méga-usine de la compagnie. De plus, 600 postes seront éliminés ailleurs au pays.
L’annonce signifie également que l’expansion du complexe situé dans le nord de la Suède se retrouve sur la glace. Northvolt devait ajouter pour 30 gigawattheures de puissance de cellules de batterie, ce qui doit pouvoir alimenter quelque 500 000 véhicules par année.
D’abord l’info | Jusqu’à 1 600 mises à pied chez Northvolt
L’entreprise suédoise Northvolt annonce qu’elle va supprimer jusqu’à 1 600 emplois. Son projet d’usine au Québec est-il compromis? On a posé la question à Clémence Pavic, journaliste économique au journal Le Devoir.