Montréal : Ville de savoir (enseignement supérieur)

J’arrive pas a comprendre Legault.

Esf ce qu’il y avait urgence pour appliquer des lois sur la laicité ou encore la loi 96 pour l’usage de l’anglais. Ou encore de mettre des batons dans les roues aux immigrants en leur complicant la vie.

Les vrais problemes sont ailleurs.

Logement, santé, éducation , transport.

Ce sont la, les 4 priorités qu’il devrait plutot s’occupé.

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Les universités anglaises proposent des frais de scolarité progressifs pour les étudiants de l’extérieur de la province : 9 000 $ pour les programmes d’arts, d’éducation et de sciences ; 14 000 $ pour les programmes d’ingénierie ; et 20 000 $ pour les programmes de médecine, de pharmacie et de droit.

:thinking: Est-ce qu’ils se sont tromper ou c’est une des universités anglophones qui dévoile ses intentions de développer un programme de pharmacie?

C’est probablement un problème de traduction; McGill offre un programme en pharmacologie, je présume que c’est de là où vient l’erreur.

Non c’est bien dit pharmacie dans les articles en anglais. Ce serait déjà quand même fou d’avoir un programme non professionnel à 20000$ par année, (ça ne vaut pas ça), mais qu’en plus dans la même faculté, les autres programmes de la même famille soient à 9000$ par année.

Je ne sais pas quel article.

Celui de The Gazette lié plus haut parle bien de pharmacologie.

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Reprises de La Presse Canadienne.

Et bien RIP le programme de pharmacologie à McGill :rofl: Pharmacie à 20000$ j’aurai compris.



La devanture d’un bâtiment de l’Université McGill en octobre 2023 à Montréal. (Photo d’archives) PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / RYAN REMIORZ

Frais de scolarité hors Québec : les universités anglophones font une offre à Legault

La Presse canadienne

Les universités anglophones du Québec ont fait une proposition qualifiée de « bonifiée » au gouvernement Legault en ce qui concerne les hausses de frais de scolarité pour les nouveaux étudiants originaires de l’étranger et des autres provinces canadiennes.

Le gouvernement provincial a annoncé le 13 octobre que les étudiants canadiens qui entameront leurs études à l’automne 2024 paieront l’équivalent de ce que leur formation coûte au gouvernement, soit 17 000 $ par année, au lieu de 9000 $ à l’heure actuelle. Les étudiants étrangers devraient quant à eux débourser 20 000 $ en frais de scolarité.

Samedi matin, les universités Bishop’s, Concordia et McGill ont présenté au gouvernement caquiste une nouvelle offre qui propose des augmentations de frais de scolarité pour les étudiants canadiens originaires de l’extérieur du Québec en fonction des différents domaines d’études.

Concrètement, cette proposition suggère que les étudiants en arts, en sciences, en éducation, en sciences infirmières, en psychologie et en agriculture – qui représentent 79 % des étudiants originaires de l’extérieur du Québec dans ces établissements – paient 9000 $ de droits de scolarité.

Lors d’une conférence de presse samedi matin, Fabrice Labeau, premier vice-principal adjoint à l’Université McGill, a indiqué que les frais pour ces programmes dans les autres provinces s’élèvent à environ 6000 $ par année.

Dans la proposition des universités anglophones, les étudiants en génie, en informatique eten administration devraient payer 14 000 $. Ce groupe représente 16 % des étudiants canadiens originaires de l’extérieur du Québec dans les universités concernées. À titre comparatif, les étudiants des universités de Toronto et de la Colombie-Britannique doivent payer respectivement 14 500 $ et près de 8000 $.

Le plus haut palier, qui vise les étudiants en médecine, en médecine dentaire, en droit et en pharmacie, s’élèverait à 20 000 $, soit bien en dessous des frais des autres provinces, a reconnu M. Labeau, qui a toutefois souligné qu’ils ne représentent que 5 % de leur clientèle canadienne originaire de l’extérieur du Québec.

Lors de l’annonce du gouvernement, en octobre, la ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry avait précisé qu’il s’agissait d’un tarif plancher, les universités conservant le droit de facturer des montants discrétionnaires.

Toutefois, selon les universités McGill, Concordia et Bishop’s, il est presque impossible d’attirer des étudiants originaires de l’extérieur Québec si les frais annuels s’élèvent à 17 000 $.

Ils affirment que les frais de scolarité moyens sont déjà plus élevés au Québec qu’ailleurs au pays, à 9000 $ contre 7500 $. Ils soulignent par ailleurs que les droits de scolarité sont les mêmes pour toutes les disciplines au Québec, contrairement au reste du Canada.

La différence entre les frais [facturés] au Québec et dans les autres provinces devient telle qu’il est quasiment impossible d’imaginer que des étudiants viendraient encore au Québec s’ils viennent d’autres provinces.

Une citation de Fabrice Labeau, premier vice-principal adjoint à l’Université McGill

Chute du nombre d’inscriptions

Les universités anglophones affirment que l’annonce du gouvernement provincial sur les augmentations potentielles a déjà des répercussions sur le nombre de demandes d’admission des étudiants canadiens originaires de l’extérieur du Québec. L’Université McGill a fait savoir que le nombre de ces demandes a chuté de 20 % comparativement au même moment l’an dernier. À l’Université Concordia, cette diminution est de l’ordre de 16 %.

M. Labeau a indiqué que l’Université McGill reçoit le son de cloche des parents d’étudiants qui se désistent. Cette incertitude, cette possibilité de devoir payer jusqu’à trois fois plus que ce qu’ils devraient payer s’ils [allaient] à l’Université de Toronto […], il n’y a aucun doute sur la provenance de [cette baisse du nombre d’inscriptions], a-t-il souligné.

Par ailleurs, l’agence de cotation Moody’s, qui évalue notamment la capacité financière des universités, a publié un communiqué de presse cette semaine dans lequel elle indique que les universités McGill et Concordia sont à risque de voir leur cote de crédit se dégrader. Cela affecte inévitablement les coûts de financement pour nos universités, a affirmé samedi Deep Saini, principal et vice-chancelier de l’Université McGill.

L’heure est grave pour McGill, Concordia et Bishop’s et c’est également grave pour les autres universités du Québec. La hausse des droits de scolarité pour les étudiants canadiens non résidents du Québec annoncée par la ministre Déry aura des effets catastrophiques pour McGill et pour le Québec.

Une citation de Deep Saini, principal et vice-chancelier de l’Université McGill

Améliorer le français

Les universités McGill, Concordia et Bishop’s soutiennent que leur proposition est un compromis visant à atteindre les objectifs de promotion et de protection de la langue française.

Pour ce faire, elles comptent mettre en œuvre un programme de francisation destiné à faire en sorte que 40 % des étudiants non francophones au premier cycle atteignent un niveau 6 en français à leur diplomation, considéré comme un niveau intermédiaire selon l’Échelle québécoise des niveaux de compétence en français.

Dans une proposition que les universités anglophones ont présentée au gouvernement le 6 novembre, celles-ci détaillent les façons dont elles voudraient améliorer le français.

Il faudrait d’abord, selon elles, rendre les cours de français langue seconde plus accessibles en les intégrant dans les programmes. Les universités McGill et Concordia ont affirmé qu’elles seraient prêtes à rendre obligatoires des cours de français pour les étudiants canadiens originaires de l’extérieur du Québec.

Elles suggèrent aussi de bonifier l’offre de stages en français et souhaitent offrir des activités de nature à favoriser une meilleure compréhension de la culture québécoise.

Par rapport à la rétention des étudiants, les universités ne possèdent pas de données. Ça fait partie de nos propositions, a mentionné M. Labeau.

On veut un cadre d’étude pour connaître la rétention des étudiants. Avant de se lancer dans des politiques basées sur cette hypothèse [selon laquelle] tout le monde repart [dans sa province ou dans son pays d’origine], il faudrait qu’on ait des données.

Une citation de Fabrice Labeau, premier vice-principal adjoint à l’Université McGill

M. Labeau estime que l’amélioration de la connaissance de la culture québécoise et de la langue française contribuera à retenir davantage les étudiants de l’extérieur du Québec dans la province.

Le Québec est un pôle d’attraction. On a la force d’attirer des étudiants de partout dans le monde, y compris de partout au Canada, parce qu’entre autres Montréal est une des villes universitaires les plus vivantes du monde. On est la deuxième ville universitaire la plus grande après Boston en Amérique […]. On a tout ce qu’il faut pour retenir les gens ici, a conclu M. Labeau.

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Franciser 80 % des étudiants étrangers | L’intention de Québec est « irréaliste », réplique McGill


PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE
Pour tenter de convaincre le gouvernement de reculer sur la hausse des droits de scolarité, les universités McGill et Concordia lui avaient proposé un plan visant à franciser au moins 40 % de leurs étudiants non francophones venant du reste du Canada et de l’étranger, notamment avec l’instauration de cours obligatoires.

(Québec) L’université McGill juge « complètement irréaliste » l’intention de Québec de lui exiger de franciser 80 % de ses étudiants étrangers et ceux venant des autres provinces canadiennes.

Publié à 10h51
Tommy Chouinard
LA PRESSE

Le conseil des ministres du gouvernement Legault doit prendre la décision ce mercredi de faire passer de 9000 $ à 12 000 $ les droits de scolarité de ces étudiants, une mesure décriée par les universités anglophones. Il se prononcera aussi sur la volonté de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, d’imposer aux universités anglophones de franciser au moins 80 % de leurs étudiants venant d’autres provinces canadiennes et de l’étranger, comme La Presse le révélait mercredi.

« C’est complètement complètement irréaliste. Ça ne fait absolument aucun sens », affirme en entrevue Fabrice Labeau, premier vice-principal exécutif adjoint de l’Université McGill. Il confirme que ce scénario a été mis sur la table par le gouvernement. « C’est vraiment majeur. C’est quasiment plus gros que la question des 12 000 $. »

Pour tenter de convaincre le gouvernement de reculer sur la hausse des droits de scolarité, les universités McGill et Concordia lui avaient proposé un plan visant à franciser au moins 40 % de leurs étudiants non francophones venant du reste du Canada et de l’étranger, notamment avec l’instauration de cours obligatoires. Ils avaient suggéré que ces étudiants « atteignent un niveau de français 6 de l’Échelle québécoise ». Le niveau 6 est le stade intermédiaire de connaissance du français dans l’échelle comprenant 12 niveaux.

Québec veut que ces universités en francisent deux fois plus. Or, pour faire passer un étudiant n’ayant aucune connaissance du français au niveau 6, « ça prend à peu près 240 heures de cours de français. Ça veut dire à peu près 18 crédits universitaires. Ça se traduit par plus qu’un semestre entier », explique Fabrice Labeau.

Dans ces conditions, les étudiants chinois ou indiens hésitant entre Montréal et Toronto, « c’est assez clair qu’ils vont tous finir à Toronto » selon lui.

« C’est vraiment un scénario catastrophe. On a 12 000 étudiants internationaux, à peu près 2000 sont Français. On risque d’en perdre beaucoup. Ils ne viendront plus », ajoute-t-il.

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:rofl::rofl::rofl::rofl::rofl: Ce gouvernement déteste sa métropole c’est fou.

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Je crois que tout a déjà été dit dans ce fil par rapport aux positions du gouvernement sur ce dossier, mais cet article résume bien ce fiasco en peu de lignes. C’est vraiment incroyable de voir à quel point le gouvernement lance n’importe quels chiffres en l’air ($17,000, $12,000, 80%, etc.) sans avoir aucune idée de ce que ces chiffres veulent dire sur le terrain, ce qu’ils représentent, et l’impact que ces chiffres arbitraires pourraient avoir.

Ils y vont complètement au pif comme des vrais amateurs, sans aucune analyse rigoureuse. On dirait des enfants, franchement!

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En théorie atteindre le niveau 6 dans un parcours typique de 4 ans, à temps plein, est faisable. Cela requiert tout de même une charge de cours non négligeable et vient largement circonscrire l’ouverture disciplinaire autrement accordée et promue par le choix de cours libres hors de la spécialisation du baccalauréat choisi.

Dans un programme 120 crédits, on aurait 24-30 préalables à la spécialisation en priorité, suivi des tous aussi importants 60-75 crédits propres à la spécialisation, laissant 15-36 crédits libres pour jongler concentrations, intérêts personnels et atteinte du niveau 6.

Si l’on prend une personne avec une connaissance élémentaire de la langue, on aurait typiquement 18 crédits à compléter:

  • 0-6 crédits en première et deuxième année pour s’assurer de compléter tout les préalables pour sa spécialisation et ne pas retarder son parcours.
  • 12-18 crédits en troisième et quatrième année, pour s’assurer d’être suffisamment francisé avant sa diplomation.

Ce ne serait certainement pas évident comme planification de cours; les conseillers aux programmes seraient certainement très occupés. Et on ne parle même pas des programmes plus lourds et restrictifs comme en génie ou en santé, ou l’ajout d’autres cours comme en études québécoises qui serait tout autant pertinent à la simple acquisition du Français.

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De là pourquoi, selon mon expérience à McGill (mon bac et ma maitrise), ils ne peuvent pas franciser 80% des élèves. Plusieurs programmes, comme le génie par exemple, n’offre peu ou pas “d’electives” (cours à option) parce que la charge de cours requis est déjà bien trop importante. Le 40% que McGill avait offert était déjà une cible très ambitieuse compte tenu de la réalité sur le terrain. On ne peut pas s’attendre à ce que des politiciens à Québec soient très familier avec la réalité des charges de cours, des crédits, etc, mais on doit exiger qu’ils se fient à ce que les vrais experts du milieu ont à dire.

C’est là ou la CAQ échoue sur toute la ligne; c’est quand vient le temps d’entendre et de prendre en compte ce que les universités ont à dire.

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Protéger la langue de 8 millions de personnes dans l’océan de 400 millions = détester sa métropole. On aura tout lu.

On a la chance ici que notre culture ne se fait pas effacer par une guerre ou encore une colonisation forcée. Par contre, notre culture est très fragile face à l’impérialisme, on doit tout faire pour assurer sa protection, même si il faut perdre beaucoup d’argent.

Donc, un peu de considération pour ceux qui ont vécu l’époque du : Speak White.

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Personne ici ne veut voir la disparition du français; présenter le débat sous cet angle est malhonnête.

Pour addresser la question de la francisation dans le milieu universitaire, il faut des données, des rapports, des analyses, et tout un concert d’experts qui se penchent sur la question. Or, tout ce que ce gouvernement offre, c’est des mesures bâclées basées sur des impressions et sur des chroniques du Journal de Montréal.

Tout ceux et celles qui veulent vraiment une solution durable à ce problème supportent une solution élaborée dans son ensemble par les experts du milieu et non par une équipe de stratèges politique. Le gros bon sens, quoi.

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Parce que sous l’angle de la détestation de la métropole c’est honnête?

Impression? 50% des commerces peuvent pas me répondre en français à Montréal.

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Ce ne sont pas mes mots, mais on parle bien de deux choses ici.

Je ne prétend pas que la situation du français n’est pas précaire, mais c’est assez curieux de tenter de dire que les politiques du gouvernement en la matière ne se basent pas sur des impressions en faisant part du même souffle d’une de vos impressions.

Vous prouvez bien mon point; trouvez moi une étude disant que 50% des commerces à Montréal ne peuvent servir leurs clients en français.

Si vous en êtes incapable, vous illustrez parfaitement les erreurs successives de ce gouvernement dans ce dossier (et bien d’autres).

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Encore faudrait-il que ces orientations du MES aient un effet positif ET perceptible sur la promotion et la vitalité de la langue française et de la culture Québécoise (qui n’est pas uniquement que francophone, soi dit en passant), mais surtout permettent le financement adéquat des universités francophones (en particulier les UQ) et à la hauteur de leur importance pour la province.

Ce qui ressort depuis les derniers mois c’est une performance en improvisation théâtrale sans cibles linguistiques saisissables ni gains financiers garantis pour les institutions d’enseignement supérieurs francophones, et un désintérêt pour l’analyse des effets sur le Grand Montréal et l’écosystème universitaire Québécois. Si c’est une question de rétention des étudiants, on sait que ce n’est pas plus acquis pour les étudiants francophones provenant de l’extérieur de la province.

La CAQ est visiblement motivée par sa perte de popularité, et si devoir tout faire, veut dire au mieux une démarche désorganisée, inaboutie, et électoraliste, au pire carrément délétère à Montréal et au Québec, je ne suis pas convaincu que ça soit le parti qui doit mener à bien cette mission.

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Je vis au centre-ville près de Concordia, c’est là que je fais tous mes achats, que je vais au resto, etc. Je n’ai à peu près jamais de problème à me faire servir en français.

Pour moi, cette idée farfelue de diminuer la présence d’étudiants hors Québec dans le but d’entendre moins d’anglais au centre-ville relève de l’hystérie pure et simple. C’est évident qu’avec deux universités anglophones concentrées au centre-ville, il va y avoir des jeunes qui parlent anglais dans la rue. So what ? Comment cela menace-t-il le français dans la province de Québec ? Ce n’est pas la faute des étudiants hors Québec si les francophones désertent Montréal pour s’établir en banlieue.

Cette politique de la CAQ envers McGill et Concordia est du pur électoralisme, de la démagogie mal avisée qui va nuire à la réputation et au rayonnement de la métropole. Et oui, c’est vrai que la CAQ n’aime pas Montréal. Ils ont démonisé la ville en la présentant comme un repaire malfamé de “méchants immigrants” qui ne veulent pas s’intégrer. Ce gouvernement cultive un nationalisme de replie et de peur dont la métropole fait les frais.

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400 millions d’anglo vraiment.

USA 335 millions d’'habitant la dessus proche de 40 millions d’hispanique.

Canada 40 millions - 9 millions de francophone = 31 millions d’anglo et si on enleve tout les allophone ca fait encore moins.

Faut pas garocher des chiffres n’importe comment ca fait pas serieux.

Tient voila des chiffre officiel du gouvernment americain.
332 millions de population aux Etats-Unis. La dessus 19.1 % d’hispanique. Ca fait gonfler le chiffre encore plus haut que les 40 millions que j’ai mentionné

https://www.census.gov/quickfacts/fact/table/US/RHI725222

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50% des commerces qui peuvent pas te répondre en francais a Montréal. ???

Tu exagère pas mal , n’importe quoi comme argument.

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