Montréal : Ville de savoir (enseignement supérieur)

C’est ce que le recteur de l’UdM semblait dire à l’émission de Patrice Roy, hier, avec le chancelier de McGill.

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Dommage de ne pas pouvoir utiliser des locaux dans l’ancien hôpital de la Miséricorde qui est situé si près. Encore une fois, plus on attend pour rénover ces bâtiments, plus ca va couter cher et plus on rate des occasions.

Très bonne idée. Le site est vaste et sous utilisé, de plus, le quartier pourrait bénéficier de ce genre de l’apport de centaines d’étudiants universitaires.

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L’UdeM est empressée de s’installer dans le secteur, et adapter l’ancien hôpital à leurs besoins ne semble pas possible dans l’immédiat. Une solution pérenne pourrait être le 338 Saint-Antoine, attenant même au CHUM. Les bâtiments du lot ne donne pas bonne mine mais dans un cadre d’un projet institutionnel il y a beaucoup de pontentiel.

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On pourrait même sortir du cercueil le projet du Quartier de la Santé, avec des pavillons sur le station derrière le Palais de Justice et en profiter pour recouvrir Ville-Marie, once and for all

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The petition against the increase in tuition has gotten 32,000 signatures which means it has to be reviewed in parliament:

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-10517/index.html

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Quelles sont les modalités des petitions déposées à l’Assemblée? Y’avait-il un minimum de signatures à atteindre?

Montréal a un minimum de signatures pour qu’un mandat soit donné l’OCPM pour étudier la question, mais il semble que l’Assemblée nationale n’en a pas.

Le gouvernement du Québec doit répondre à toutes les pétitions présentées à l’Assemblée nationale. Cette obligation ne s’applique plus à la suite de la dissolution de l’Assemblée.

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/cheminement-petition.html

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Do you know if a certain amount of signatures would mean tabling a bill, at least temporarily?

Chaîne YouTube de la Gazette

Student groups, Liberals submit petition calling on CAQ to rescind tuition hike

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I think anything the liberals are involved in will just harden the resolve of the CAQ to stay the course lol. I wish they would stop participating in things sometimes because it always has the opposite effect. They are literally the anti-success

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Droits de scolarité des étudiants des autres provinces Une hausse moins marquée est sur la table

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

D’après nos informations, la facture pour les étudiants du reste du Canada passerait finalement de 9000 $ à 12 000 $ par année à l’automne 2024.

(Québec) Le gouvernement Legault s’apprêterait à amoindrir la hausse des droits de scolarité annoncée pour les étudiants venant des autres provinces canadiennes, a appris La Presse. Il les augmenterait de 33 % au lieu de pratiquement les doubler, selon le scénario sur la table à Québec.

Publié à 0h51 Mis à jour à 5h00

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Tommy Chouinard
Tommy Chouinard La Presse

Il entend toutefois maintenir sa nouvelle tarification pour les étudiants étrangers.

D’après nos informations, la facture pour les étudiants du reste du Canada passerait finalement de 9000 $ à 12 000 $ par année à l’automne 2024. Ce scénario serait soumis au Conseil des ministres bientôt, en vue d’une annonce la semaine prochaine.

Le cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, n’a ni confirmé ni infirmé nos informations mardi soir. Il s’est contenté de dire qu’une annonce sur la tarification des étudiants de l’extérieur du Québec aurait lieu bientôt.

Le gouvernement Legault a soulevé l’ire des universités anglophones en annonçant en octobre que les droits de scolarité seraient pratiquement doublés pour atteindre 17 000 $.

McGill et Concordia ont dit s’attendre à perdre de nombreux étudiants et beaucoup d’argent ; l’Université Bishop’s a soutenu que sa survie était menacée.

Pascale Déry justifiait sa décision en disant que « ce n’est pas aux contribuables québécois de financer la formation de milliers d’étudiants canadiens hors Québec ». À 17 000 $, les droits de scolarité correspondraient au coût moyen de la formation d’un étudiant pour l’État québécois, expliquait-elle. Cette estimation a été contestée par les universités anglophones.

Le gouvernement disait récupérer 110 millions par année avec cette mesure. La cagnotte serait redistribuée aux universités francophones afin de « rééquilibrer » le financement du réseau, disait Pascale Déry.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, et le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, lors de l’annonce à la mi-octobre

Avec des droits de scolarité fixés à 12 000 $, on comprend que le gouvernement pourrait récupérer, et redistribuer aux établissements francophones, environ 41 millions, si l’on se fie à sa méthode de calcul.

Le gouvernement Legault n’a toutefois pas l’intention de renoncer à la nouvelle tarification qu’il a annoncée pour les étudiants étrangers et qui a également été condamnée par les universités anglophones. Il fixera un tarif plancher à 20 000 $ pour ces étudiants, somme sur laquelle il percevra 3000 $. Les sommes amassées serviront à augmenter le financement des universités francophones.

Plan de francisation

Il faut s’attendre à ce que la grogne persiste chez les universités anglophones. Les recteurs ont rappelé dans les dernières semaines que les droits de scolarité actuels de 9000 $ sont globalement comparables à ceux en vigueur dans les universités ailleurs au Canada, comme le gouvernement le reconnaît lui-même dans les règles budgétaires annuelles destinées aux universités. À 12 000 $, la facture serait plus élevée au Québec pour plusieurs programmes.

Les universités anglophones demandaient que le gouvernement recule sur ses deux mesures annoncées en octobre.

Lors d’une rencontre avec le premier ministre François Legault le 6 novembre, leurs recteurs lui ont offert en contrepartie de franciser au moins 40 % de leurs étudiants non francophones venant du reste du Canada et de l’étranger, notamment avec l’instauration de cours obligatoires. Selon nos informations, Québec souhaite qu’un tel programme de francisation soit mis en œuvre rapidement.

Mesure spéciale pour Bishop’s

Dans le cas de l’Université Bishop’s, le gouvernement a l’intention d’adopter une mesure spéciale pour tenir compte de sa situation particulière. De passage à Sherbrooke samedi, le premier ministre François Legault a laissé entendre que cette université pourrait être épargnée.

Il a affirmé que sa députée locale Geneviève Hébert (Saint-François) « s’est battue dans les dernières semaines pour que Bishop’s soit exemptée des nouvelles mesures ». « Parce que oui, il y a des inquiétudes à avoir sur l’avenir du français à Montréal, mais je n’ai pas d’inquiétudes pour ce qui est de Sherbrooke. »

Il faut savoir que les nouveaux tarifs pour les étudiants étrangers et des autres provinces s’inscrivent dans le plan d’action du gouvernement sur l’avenir de la langue française.

Quelque 32 000 étudiants provenant de l’étranger et des autres provinces canadiennes fréquentent les universités McGill, Concordia ou Bishop’s, signalait Jean-François Roberge dans une entrevue avec La Presse. « C’est beaucoup de personnes qui viennent au Québec, qui fréquentent une université anglophone et qui bien souvent s’expriment en anglais au quotidien, disait-il. Si on veut changer le profil linguistique de Montréal, arrêter le déclin à Montréal, il faut s’intéresser à la question du rééquilibrage des réseaux universitaires. »

Une pétition de 33 342 signatures contre le gouvernement

Une pétition de 33 342 signatures a été déposée à l’Assemblée nationale mardi pour demander au gouvernement « d’annuler la hausse des droits de scolarité imposée aux étudiants internationaux et canadiens non résidants du Québec ». C’est une initiative de l’Union étudiante du Québec et des associations étudiantes des trois universités anglophones. Elle est au cinquième rang des pétitions ayant récolté le plus de signatures depuis l’arrivée au pouvoir de la Coalition avenir Québec, en 2018. La députée libérale Marwah Rizqy, qui a présenté la pétition au Salon bleu, a déploré en conférence de presse que la nouvelle tarification ait été annoncée au départ sans consultation préalable auprès des étudiants.

Petitions like these need MLA sponsors. In this whole mess, I actually think the PLQ did a great job and were the only voice of reason at the Assembly speaking for, according to surveys, a clear majority of Quebecers on this issue.

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Universités anglophones | Québec veut un plan de francisation « plus ambitieux »


PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE
Pascale Déry

(Québec) Le gouvernement Legault demande aux universités anglophones d’avoir un plan de francisation « plus ambitieux » en contrepartie d’une hausse moins marquée des droits de scolarité pour les étudiants venant des autres provinces canadiennes.

Publié à 13h15 (article mis à jour)
TOMMY CHOUINARD
LA PRESSE

Or l’université McGill considère que l’augmentation des frais demeure importante, qu’elle lui fera perdre beaucoup d’argent et d’étudiants. Elle rappelle que le plan de francisation qu’elle a proposé était conditionnel à un recul du gouvernement sur cette mesure.

La Presse a révélé mercredi que le gouvernement Legault augmenterait de 33 % les droits de scolarité des étudiants du reste du Canada au lieu de pratiquement les doubler.

D’après nos informations, la facture pour ces étudiants passerait finalement de 9000 $ à 12 000 $ par année à l’automne 2024. Ce scénario serait soumis au Conseil des ministres bientôt, en vue d’une annonce la semaine prochaine.

Le gouvernement Legault a soulevé l’ire des universités anglophones en annonçant en octobre que les droits de scolarité seraient pratiquement doublés pour atteindre 17 000 $.

« C’est perçu comme une grosse avancée de la part du Ministère de passer de 17 000 $ à 12 000 $, mais en réalité, l’impact sur nos universités va être à peu près le même », a affirmé en entrevue Fabrice Labeau, premier vice-principal exécutif adjoint de l’Université McGill. L’université perdrait 55 % des étudiants venant des autres provinces. À 12 000 $, le coût pour un étudiant en arts et en sciences, les disciplines les plus prisées, serait beaucoup plus élevé que celui en vigueur dans les universités de Toronto et de Colombie-Britannique selon lui.

Lors d’une mêlée de presse mercredi, la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, n’a voulu ni infirmer ni confirmer nos informations sur des droits de scolarité de 12 000 $ - informations qui ont été validées par d’autres sources gouvernementales par ailleurs.

« Je ferai le point là-dessus en temps et lieu. Pour moi, l’important, c’est qu’on francise les étudiants et qu’on les retienne davantage », a-t-elle affirmé.

Elle a des discussions avec les recteurs des universités anglophones au sujet du plan de francisation qu’ils ont offert au premier ministre François Legault lors d’une rencontre à ses bureaux, le 6 novembre. Les recteurs ont proposé de franciser au moins 40 % de leurs étudiants non francophones venant du reste du Canada et de l’étranger, notamment avec l’instauration de cours obligatoires. Ils suggèrent que ces étudiants « atteignent un niveau de français 6 de l’Échelle québécoise, équivalent à un niveau B2 du Cadre européen commun de référence pour les langues, lors de l’obtention de leur diplôme ». Le niveau 6 est le stade intermédiaire de connaissance du français dans l’échelle comprenant 12 niveaux.

« L’initiative ne va pas assez loin », a affirmé Pascale Déry. Elle veut des « cibles plus concrètes » et des « gestes plus concrets ». « On est en train de travailler sur un plan plus ambitieux », a-t-elle ajouté.

Les recteurs de McGill et Concordia ont proposé d’instaurer des cours et des activités obligatoires de français langue seconde « dans un délai de trois ans ». Or, selon nos informations, le gouvernement veut que ces mesures soient mises en place dès 2025. Il souhaite également lier une partie du financement des universités à la réalisation du plan de francisation.

Fabrice Labeau rappelle que les universités ont proposé de mettre en œuvre un plan de francisation à condition que le gouvernement renonce à hausser les droits de scolarité des étudiants des autres provinces et abandonne la nouvelle tarification pour les étudiants étrangers.

« Si on nous demande de faire le tout, donc absorber des pertes de 42 à 94 millions à McGill et en plus de développer un plan de francisation, je ne vois pas comment ça marche cette affaire-là. Je ne vois pas comment c’est réaliste », a-t-il soutenu. Les cibles proposées par McGill sont déjà très ambitieuses selon lui.

Selon nos informations, Québec entend maintenir la nouvelle tarification annoncée pour les étudiants étrangers. Il veut fixer un tarif plancher à 20 000 $, montant sur lequel le gouvernement entend percevoir 3000 $.

Pour le député péquiste Pascal Bérubé, le gouvernement Legault « est en train de reculer quant à sa mesure sur les frais de scolarité pour les étudiants canadiens » et tarde à déposer le plan d’action attendu sur la langue française.

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Article promotionnel de l’ÉTS sur un site français

McGill University sees ‘catastrophic’ drop in applications with tuition hike looming

McGill, Concordia both seeing fewer out-of-province applications

Joe Bongiorno · CBC News · Posted: Dec 07, 2023 7:58 PM EST | Last Updated: December 7

school
McGill and Concordia University are facing possible credit rating downgrades from Moody’s Canada, and applications are down. (Ryan Remiorz/The Canadian Press)

Facing tuition hikes for out-province and international students, two of Quebec’s most prominent English-language institutions, McGill University and Concordia University, are seeing double-digit drops in applications.

The potential for fewer students, coupled with the risk of potential credit rating downgrades, is raising concern at the schools about their financial stability unless the Quebec government reverses course.

In October, the Coalition Avenir Québec government announced it intends to nearly double tuition fees from about $9,000 to $17,000 for undergraduate students and non-research graduate students from other provinces. Tuition for international students will rise even higher.

But the fees won’t go into McGill or Concordia’s coffers.

The government says the extra funds coming in — estimated to be about $110 million a year — will be redistributed across universities, especially French-language institutions, in an effort to bolster French.

Speaking at an event Thursday hosted by the Conseil des relations internationales de Montréal, a non-profit organization that promotes knowledge of international affairs, Deep Saini, McGill’s principal, warned that the financial consequences for the university will be considerable, and the effect is already being felt.

So far, applications are down by 20 per cent, he said, a drop he described as “catastrophic.”

Earlier this month, McGill announced a hiring freeze effective immediately due to the “severe, adverse financial impact” of Quebec’s plan.

A man stands and smiles.
Deep Saini, McGill’s principal, described the 20 per cent in applications as “catastrophic.” (Dalhousie University)

“If the damage goes as high as our initial predictions were, then all bets are off,” he said, adding that any downgrade in its credit rating would deliver a massive blow to the school while it’s spending nearly $1 billion on major infrastructure projects.

“At this point we are looking at tens of millions of dollars in damage to McGill, and not just to McGill, [but] to the Quebec government [too] because some of these projects are funded by the Quebec government.”

Saini said the province as a whole loses when it attracts less talent, investment and business.

“It’s giving Quebec a black eye already,” he said.

Concordia University, which is also seeing a drop in applications, is again calling on the Legault government to at least delay its plan until 2025.

“We’re already seeing a 16 per cent decline in applications from the rest of Canada and equally or perhaps even more worrisome a 33 per cent decline in applications internationally,” said Concordia president Graham Carr.

Estimating a 10 per cent reduction in its operating budget, Carr isn’t ruling out reconsidering the infrastructure projects it had planned and how it delivers its courses.

Carr said the universities had warned the Quebec government that their credit might be downgraded if the government continued on its course.

Portrait of a man in a suit without a tie.
Concordia president Graham Carr says the university is seeing a 16 per cent drop in applications from out-of-province students and a 33 per cent drop in international applications. (Concordia University)

“We’ve had a very favourable credit rating from Moody’s up to now. It will depend on what the government announces, but obviously if the price of borrowing goes higher and higher, that’s less money that we can use to do what we should be doing, which is supporting teaching and learning and research in the university,” he said.

Like McGill, Concordia has put in place a hiring freeze. Carr said he hopes it doesn’t lead to layoffs, but everything is under review with the university facing losses in students and revenue.

Lower credit, higher interest rates

Michael Yake, associate managing director at Moody’s Canada, told CBC that the universities’ current credit ratings are high among education establishments, not just in Canada but across the globe as well.

However, Yake says, there are indications their fortunes may take a turn for the worse depending on what actions the Quebec government takes. And how the universities deal with those developments also plays a role.

“The review for downgrade highlights that the pressure is negative. We see that there could be consequences to both McGill and Concordia in terms of their credit strength based on the announcement of the province,” said Yake.

What effect would a downgrade have on the universities?

In short, lower credit ratings may mean higher interest rates for McGill and Concordia, making it more expensive to take out loans at a time when both schools are spending big to expand.

“When you’re issuing and borrowing hundreds of millions of dollars, every little additional interest rate or percentage of an interest rate could have an impact on that,” said Yake.

Quebec’s Higher Education Ministry did not respond to a request to comment from CBC News about the universities’ drop in applications.

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C’est un carnage. Il n’y a absolument rien de positif qui va ressortir de cette mesure si elle va de l’avant. Il faut être un partisan fini pour le nier.

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Legault fait plus de tort que de bien au Quebec avec cette politique vis a vis les universités anglophones.

C’est un plus pour Montreal d’avoir a la fois des universités Francophones et Anglophones. Qui sont viables.

Ca ne lui rapporte rien politiquement en plus. Ironiquement le PQ est mainentant en avance sur la CAQ.

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Ces deux énormes universités anglophones ont déjà commencé à recruter de manière agressive de nouveaux étudiants québécois. Il n’y a qu’une seule “tarte” ici. Cela entraînera probablement un déclin plus rapide dans certaines universités francophones, car elles perdront des étudiants potentiels au profit de McGill et de Concordia.

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En réponse à la possibilité que McGill déménage certaines opérations hors du Québec, Legault se veut conciliateur: