Montréal : Ville de savoir (enseignement supérieur)

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Vous répétez sans cesse qu’il n’y a pas de réciprocité dans le reste du Canada, or, c’est complètement faux – même que pour bien des programmes, le Québec charge déjà plus aux étudiants Canadiens!

Un étudiant Québécois qui étudie à l’université d’Ottawa, par exemple, paie 3,556,06$ par session ($7,112.12 par année) pour un Bac en histoire. Le même programme à McGill avant la hausse à Legault coute 8,730.30$ par année pour un étudiant Canadien hors-Québec.

Répétez vos faussetés sur la réciprocité comme vous voulez, ça ne change pas les faits – et mettre d’avant les faits ne fait pas de moi un “méprisant” “anglo-centriste”. Je suis autant Québécois que vous, monsieur, tout comme nos universités anglophones le sont aussi.

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Le gouvernement du Québec FINANCE l’université d’Ottawa. Renseignez-vous!
Et je ne vous ai jamais attaqué personnellement, maintenant si le chapeau vous fait, ce n’est pas de ma faute.

Je veux juste corriger l’idee selon laquelle les étudiants québécois ne profitent pas d’une « subvention » de leur études dans les autres provinces du Canada. C’est faux. Un étudiant québécois ou canadien hors province ne paie qu’1 a 2 milles dollars de plus qu’un étudiant résident de la province. En moyenne, les programmes se situent entre 7 et 13 milles dollars selon le programmme, à l’exception de programmes tel que la médecine par exemple qui coûte beaucoup plus cher, ici aussi d’ailleurs. Il n’y a qulici dont le coût des études universitaires est si bas. Les etudiant canadiens paient 3 fois le prix que cela coûte aux québécois. Nous payons sensiblement le même prix que les canadiens lorsque nous allons dans leur province.

Si cela coûte 17 000$ par année à l’état Québécois pour un étudiant, pourquoi est-ce que cela ne coûterait sensiblement pas la même chose à toutes les autres provinces par étudiant ? Toutes les provinces subventionnent une partie des coûts pour tous les étudiants canadiens, incluant les québécois qui décident d’aller étudier dans ces provinces…

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Je ne m’ostinerai pas dans une guerre de chiffres par programme, la réalité est que ce rabais a été accordé il n’y pas si longtemps par les libéraux de Couillard. Un retour à la normale (soit ce qui se passait à l’ère Charest, je doute qu’il soit un vilain québécois sépératisss mangeur d’anglophones) ne signifie pas la fin du monde pour personne.

Pas de problème, choisissons une autre université alors; le fait est le même. L’université Queen’s (que le Québec ne finance pas), charge 8,103.65$ par année pour la faculté d’arts et science, contre 8,730.30$ pour McGill.

Je ne comprend pas pourquoi vous vous entêtez à défendre la décision de ce gouvernement qui est reconnue de toute part, autant par les Universités francophones, comme étant basée sur un principe erroné.

Je vous invite, par ailleurs, à lire cet article de Jean-François Lisée, que vous ne pouvez certainement pas accuser d’être un “méprisant” “anglo-centriste”, qui affirme que la mesure actuelle est bâclée et que le gouvernement manque une bonne opportunité.

Je ne partage pas toujours l’opinion de monsieur Lisée, mais je sais bien reconnaitre quand quelqu’un se base sur des faits pour avancer ses idées, contrairement à d’autres. McGill français - Le blogue et les balados de Jean-François LiséeLe blogue et les balados de Jean-François Lisée

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Faux. Le programme a l’intérieur du Canada est en quelque sorte réciproque. Encore une fois, une personne extérieur/non-resident à la province dans laquelle se situe l’université paient sensiblement le même prix que les résidents de la province. En fait, c’est au Québec qu’il y a la plus grande différence de prix entre les résidents du Québec et ceux du reste du Canada qui viennent étudier. Et celle-ci est très substantielle. L’on pourrait dire que c’est nous qui ne sommes ps réciproque envers eux. Mais nous offrons des prix équivalents à ceux que l’on trouve dans le reste du Canada pour être juste. Et aussi, parce que le Québec fait encore partie du Canada à ce que je sache.

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Hmmm est-ce que les universités Québécoises ont déjà chargé plus du doubles des prix que l’on retrouve ailleurs au Canada aux étudiants Canadien provenant de l’extérieur du Québec ? Durant le temps de Charest ? Je n’ai pas de souvenir de cela…

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Encore une fois, une demie-vérité. Couillard a retiré la péréquation (redistribution d’une partie des frais des étudiants hors-Québec) dans le réseau en permettant aux universités de charger les frais qu’elles veulent, ce qui n’est pas ce dont on parle. Personnellement, je suis d’accord pour rétablir cette mesure, comme vous dites, chapeautée par Charest à l’époque.

Nous parlons des frais de scolarité hors Québec et de la réciprocité Canadienne; le fait est qu’une forme de réciprocité existe déjà, point final; Il n’y rien de plus à ajouter sur ce point.

À écouter l’ancienne ministre de l’éducation sous Charest, Michelle Courchesne à partir de 3min30.

https://twitter.com/SebBovetSRC/status/1714359207346995414

Hmmm selon ce que je vois dans cet extrait à 3 min 30 s. elle ne défend pas de charger 17 000$ aux étudiants Canadien hors Québec… elle critique même la mesure du gouvernement de François Legault. Je crois que la principale critique ici dans ce forum est cette mesure de coût plancher démesuré qui ne donnera aucunement les mesures espérés ni défendu par ce gouvernement.

Si c’était seulement le retour avant la déréglementation, ça serait autre chose, mais en ce moment, c’est très difficile à justifier, sourtout dans un moment précaire économiquement. Ce gouvernement met en péril énormément d’emplois alors qu’on se rapproche d’une récession.

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J’aime bien l’offre de La Presse qui me semble raisonnable et équilibré.

Par contre, j’ai un problème avec la ‘‘réciprocité’’ des universités canadiennes qui accueillent des québécois. Il est vrai que les étudiants québécois sont subventionnés par les universités au même titre que les étudiants du ROC le sont ici au Québec. Sauf que les étudiants québécois, lorsqu’ils vont étudier ailleurs au Canada, le font dans une université anglophone, donc ils participent pleinement à la vitalité anglaise de ces villes ou provinces et, bien sur, ils apprennent l’anglais. Ce qui n’est pas le cas ici des étudiants canadiens qui, pour la plus grande majorité, viennent étudier dans les universités anglaises, ce qui crée un déséquilibre et ne profite par tellement à la vitalité culturelle francophone du Québec. Si ces mêmes étudiants anglophones venaient étudier dans les universités françaises à 100% alors la situation serait fort différente.

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Pour les francophones, être immerser dans l’anglais et apprendre l’anglais offre une avantage énorme dans le monde du travail, mais pour les étudiants anglophone, le Français, il faut avouer, n’offre pas un avantage si grand que ca. Pour moi, par exemple, si il y avait un bourse pour fair mes études en Français au Québec, je l’aurais choisi. Mais comme c’a n’existe pas (ou pratiquement pas) pour les anglophones au canada, j’ai choisi d’étudier en anglais, ce qui est beaucoup plus facile qu’étudier en Français langue seconde. Le Québec offre des bourses pour les étudiants international anglophone (et francophone) pour étudier en Français, mais pas les étudiants hors province anglophone. Ca n’a pas de bon sens.

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à la Place Dupuis pour la Faculté de Médecine ou autres lieux

L’Université de Montréal lorgne des locaux situés près de l’UQAM


Valérian Mazataud,Le Devoir
Outre la Place Dupuis, le centre commercial situé juste en face de la place Émilie-Gamelin, « au moins quatre » autres lieux sont envisagés pour accueillir les futurs étudiants en médecine, selon Daniel Jutras, le recteur de l’UdeM.

Zacharie Goudreault
14 novembre 2023
Éducation

L’Université de Montréal (UdeM) est « intéressée » par la Place Dupuis, sise au centre-ville de Montréal, où elle envisage de louer pour une décennie des locaux afin d’y accueillir une partie de ses étudiants en médecine, dont le nombre est en hausse. Une perspective accueillie froidement par l’Université du Québec à Montréal (UQAM), qui craint que ce projet ne lui soit « imposé ».

Dans les dernières années, le nombre d’étudiants inscrits au programme de médecine de l’UdeM, installé près du mont Royal, a connu une croissance élevée. Ce sont ainsi 390 étudiants qui y sont attendus en 2024, soit 35 % de plus que les 288 accueillis entre les murs de l’établissement en 2019.

« On a une obligation de trouver des espaces pour offrir des formations aux cohortes qui s’agrandissent déjà », relève ainsi en entrevue le recteur de l’UdeM, Daniel Jutras. Il s’agit d’ailleurs là d’une demande effectuée par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), au moment où le gouvernement s’est donné comme cible de former 660 médecins de plus au Québec d’ici 2026.

L’UdeM entend donc louer plus de 5500 mètres carrés de locaux dans un établissement du centre-ville afin d’accueillir une partie de ses étudiants en médecine le plus près possible du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), en complémentarité au site actuel de la faculté, indique M. Jutras.

Course contre la montre

Parmi les sites convoités se trouvent des locaux situés dans la Place Dupuis, un centre commercial qui se trouve juste en face de la place Émilie-Gamelin, à un jet de pierre de l’UQAM, a appris Le Devoir.

« Ces espaces-là sont intéressants pour nous parce qu’ils sont près du CHUM en particulier, mais aussi de l’hôpital Notre-Dame, ce qui permet de rapprocher les étudiants de première et de deuxième année de ces espaces cliniques », explique M. Jutras. Ce dernier confirme ainsi que l’établissement a eu des discussions avec le gestionnaire immobilier Busac, responsable de la Place Dupuis, concernant la possibilité d’y louer des locaux pour réaliser ce projet.

Ces espaces-là sont intéressants pour nous parce qu’ils sont près du CHUM en particulier, mais aussi de l’hôpital Notre-Dame, ce qui permet de rapprocher les étudiants de première et de deuxième année de ces espaces cliniques

— Daniel Jutras

Aucune décision officielle n’a toutefois encore été prise, puisque l’UdeM attend l’aval du MSSS et du ministère de l’Enseignement supérieur, qui auront le dernier mot sur le choix du lieu où étudieront certains des futurs étudiants en médecine de l’établissement. Actuellement, « au moins quatre » endroits au centre-ville et dans ses environs sont envisagés pour la concrétisation de ce projet, dont la Place Dupuis, relève M. Jutras. Ce dernier espère d’ailleurs que les discussions avec le gouvernement se concluront rapidement afin que les locaux qui seront choisis puissent être réaménagés et soient prêts à accueillir des étudiants à temps pour la rentrée universitaire de l’automne 2024. « Ça prend plusieurs mois, ces travaux-là, donc on espère une réponse très bientôt », poursuit-il.

« Nous annoncerons nos intentions au moment opportun », indique pour sa part le cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, qui ajoute par écrit que les universités « sont à pied d’oeuvre pour adapter leur capacité d’accueil, et nous analysons actuellement les différentes solutions proposées pour y parvenir ».

Daniel Jutras précise pour sa part que si un contrat est signé pour la Place Dupuis, « il est probable que ce soit pour une période de 10 ans ».

Des inquiétudes

Or, la possibilité que l’UdeM aménage une extension de sa faculté de médecine à la Place Dupuis soulève déjà des inquiétudes au sein de l’UQAM, a constaté Le Devoir en contactant plusieurs de ses professeurs. Il faut dire que l’établissement a vu son effectif étudiant diminuer de plus de 11 % depuis 2019, ce qui lui cause d’importants défis financiers. Afin de contribuer à relever ceux-ci, le recteur Stéphane Pallage, en poste depuis un peu plus de six mois, souhaite créer à l’UQAM d’ici deux ans une faculté des sciences de la santé qui comprendra à terme un programme de médecine.

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Les professeurs contactés par Le Devoir se demandent donc si l’UdeM, en voulant étendre sa faculté de médecine au centre-ville, ne tente pas de « couper l’herbe sous le pied » de l’UQAM. D’autant plus que Daniel Jutras s’est ouvertement opposé il y a deux mois, dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir, au projet de faculté des sciences de la santé, rappellent-ils.

Le projet de l’UdeM fait toutefois l’objet de discussions avec le gouvernement du Québec depuis « plus de 18 mois », affirme Daniel Jutras. Il ne s’agit donc pas d’une « réponse aux propositions qui ont été faites par l’UQAM pour développer sa propre faculté des sciences de la santé », assure-t-il.

La présidente du Syndicat des professeurs et professeures de l’UQAM, Geneviève Hervieux, déplore pour sa part en entrevue que le gouvernement envisage d’accorder de nouveaux fonds à un projet de l’UdeM après avoir investi massivement dans celui du campus MIL. Il serait temps, selon elle, que des fonds soient plutôt destinés à « redonner à l’UQAM les moyens de fonctionner aussi bien qu’elle a su le faire pour se développer au cours des 50 dernières années ».

« Si on allait à la Place Dupuis, je me poserais des questions sur l’utilisation des fonds publics », lance quant à lui Stéphane Pallage. Il ajoute espérer que si le projet de l’UdeM se concrétise sur ce site, l’UQAM en sera « partie prenante » dans le cadre d’une collaboration entre les deux établissements.

« Je suis très ouvert à la collaboration, mais ne nous imposez pas quelque chose, travaillez avec nous », souligne M. Pallage. « Il faut qu’on travaille à un projet qui nous permettrait d’unir nos forces dans un domaine particulier. Nos chercheurs seraient très intéressés à travailler avec ceux de l’UdeM, et peut-être qu’on pourrait concevoir des programmes d’enseignement ensemble », poursuit-il.

Une demande à laquelle se montre favorable le recteur de l’UdeM. « L’hypothèse [selon laquelle] les universités sont toujours en compétition les unes avec les autres, je pense, n’est plus démontrable dans les faits », conclut Daniel Jutras.

Le pavillon Édouard Asselin du CHUM n’est pas vide ? Ne pourrait-il pas être ré-utiliser et éventuellement rebâti en réelle faculté de médecine ?

Sinon sur le site de Notre-Dame c’est pas l’espace qui manque pour bâtir un pavillon académique

Pendant qu’on déchire notre chemise à propos de McGill—Concordia—Bishop, l’UdeM poursuit sa satellisation et cannibalisation des UQ :face_with_raised_eyebrow: plutôt que de dérouler le tapis rouge à l’UdeM, le Ministère de l’enseignement supérieur pourrait mener à la création de ces programmes “payants” dans les UQ plutôt que d’en faire des annexes de l’Université de Montréal.

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Je ne peux pas blâmer UdM de vouloir prendre de l’expansion. Je veux dire, cependant, que pendant qu’il y a une guerre de voisins avec l’UQAM, pendant que nos trois universités anglophones se font piétiner par le gvt, on est distrait du vrai problème: le sous-financement chronique de nos institutions d’études supérieures.

Pendant que les universités se chamaillent ou ont la tête à devoir repenser leurs budgets et leurs stratégies de recrutement de fond en comble, on oublie les milliards que le gouvernement refuse d’investir dans nos salles de classe.

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Les professeurs contactés par Le Devoir se demandent donc si l’UdeM, en voulant étendre sa faculté de médecine au centre-ville, ne tente pas de « couper l’herbe sous le pied » de l’UQAM. D’autant plus que Daniel Jutras s’est ouvertement opposé il y a deux mois, dans une lettre ouverte publiée dans Le Devoir , au projet de faculté des sciences de la santé,

Certainement, mais il y a un grande différence entre agrandir son campus ou s’installer dans une région éloignée sans offre, puis aller “coloniser” le campus d’une autre université et du fait même circonscrire leur potentiel d’expansion (l’UdeM vient directement limiter le potentiel de l’ESG et les ambitions de l’UQAM de développer leurs formations médicales).

Je me demande si le nombre d’admissions d’étudiants du Québec dans le réseau des UQ ne va diminuer au profit des universités anglophones qui auront plus de places en ayant moins d’étudiants hors-Québec.

Par exemple, est-ce que la John Molson School of Business de Concordia ne serait-elle pas préférée à l’ESG de l’UQAM surtout si certaines personnes veulent parfaire leur anglais?

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Ça serait l’autophagie pleinement réalisée de l’enseignement supérieur au Québec. Diminution globale d’admission, manque au niveau de la péréquation, opportunité de francisation d’étudiants non-Québécois échangée pour une anglicisation accentuée des étudiants Québécois.

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