Il me semble qu’en étant sur le même campus, l’UdeM ne pouvait pas avoir des programmes/cours trop similaires à HEC ou Polytechnique,
Je ne connais pas les détails de l’entente entre HEC, Polytechnique et l’Université de Montréal, mais il semble logique de coordonner l’offre de programmes et les services étant donné leur grande proximité physique. J’ai l’impression que ce n’est pas vraiment une préoccupation pour les établissements de l’UQ. Par exemple, on offre les mêmes programmes sur les campus de l’UQTR à un jet de pierre de ceux de l’UQAM. Même chose pour l’UQAT et l’UQAC. Peut-être que le génie reste exclusif à l’ÉTS pour l’UQ dans le Grand Montréal, mais en même temps, l’ÉTS s’aventure aujourd’hui dans les arts et le design Les UQ doivent composer avec la lourdeur d’une double structure et des moyens financiers plus limités, mais je ne crois pas qu’un recteur d’une des UQ enverrait un courriel à l’ÉTS pour leur dire « ne lancez pas de bac en environnement, nous avons déjà un programme similaire ».
Hors sujet, mais sais-tu si le génie géomatique viendra un jour à l’ÉTS ? Il me semble que dans la région de Montréal, il n’y a que des DESS, mais aucun bac en génie géomatique. Il faut aller à Québec pour le faire.
Reportage de CBC News
Quebec wants to limit international students. Some of its biggest schools want an exemption
Consultations are underway at the National Assembly on Bill 74, which aims to reduce the number of foreign students in Quebec by making targeted cuts, instead of just capping the total number.
et CityNews
Foreign students cap: Quebec universities and colleges want exemption
“We are not responsible for the enormous increase," says Deep Saini, president of McGill University, as several Quebec universities and colleges called on the province to exempt them from the cap on foreign students. Alyssia Rubertucci reports.
Québec seulement? Il y a un baccalauréat en génie en environnement prévu pour 2026, mais aucune idée si un bac en génie géomatique est considéré. Est-ce qu’il y a une grande demande pour les DESS puisque le bac n’est pas offert à Montréal?
A Montreal university shut down a think-tank devoted to studying genocide, citing financial strain and a lack of academic impact, but some human rights advocates say it’s making a mistake.
The Montreal Institute for Genocide and Human Rights Studies (MIGS), closed last week, when Concordia University, which funded it, said it was “concluding” the institute’s operations.
While Concordia said the decision was largely financial, in a statement a spokesperson for the university also referenced the work of the think-tank and the academics associated with it.
Éditorial de Marie-Andrée Chouinard dans Le Devoir
Engagé dans une course folle pour diminuer le nombre d’immigrants temporaires qu’abrite le Québec, le gouvernement de François Legault irrite plus qu’il ne rassure, car son plan de match manque de cohérence. Derniers d’une longue série de protagonistes à avoir été vexés, les universités et les cégeps implorent Québec de ne pas leur imposer un plafond d’étudiants étrangers, car cela viendrait bouleverser tout leur écosystème — de même que leur compte en banque.
Cégeps et universités ont défilé cette semaine devant la Commission des relations avec les citoyens pour se vider le coeur à propos du projet de loi 74. Cette future « Loi visant principalement à améliorer l’encadrement relatif aux étudiants étrangers » viendrait littéralement couper l’herbe sous le pied des établissements d’enseignement supérieur. Autonomes depuis belle lurette pour ce qui concerne le recrutement des étudiants venus de l’étranger, ces établissements se verront dépossédés de ce pouvoir, entièrement remis au gouvernement, qui prendrait « les décisions relatives à la gestion des demandes présentées à titre d’étudiant étranger ». Cette cassure est majeure.
Terrible direction pour l’UQAM.
À ce jour, quelques études ont montré des résultats positifs, mais aucune recherche sérieuse n’a permis de prouver que ses succès reposent sur autre chose que l’effet placébo.
Il aurait quand même fallu s’assurer scientifiquement de l’efficacité de l’ostéopathie avant de lui ouvrir les portes des universités, croit Christopher Labos, cardiologue associé à l’Organisation pour la science et la société de l’Université McGill. « Qu’est-ce que l’ostéopathie a de spécial, dans les faits ? Les thérapies manuelles qu’elle préconise sont déjà utilisées en physiothérapie. Qu’est-ce qu’il reste d’unique à l’ostéopathie ? »
En s’associant à une université reconnue, l’ostéopathie a tout à gagner, surtout la crédibilité qui lui fait tant défaut. Inversement, l’UQAM risque de perdre un peu de la sienne si l’ostéopathie ne fait pas un jour la preuve de sa réelle efficacité.
Rien pour aider la réputation de l’UQAM…
Ce n’est pas du même niveau que l’UQAT avec sa maîtrise en art-thérapie, ou de l’UQTR avec son doctorat en chiropratique, mais c’est un peu déconcertant. Ça reflète clairement un profond problème de sous-financement des établissements de l’UQ.
L’UQ se cherche des créneaux payants, parfois douteux, les universités historiquement chrétiennes ayant le monopole des formations payantes comme la médecine. Le MES n’aide pas non plus et il y a généralement un manque de cohérence avec la stratégie du gouvernement pour l’enseignement supérieur.
Idéalement l’UQAM abandonnerait le programme pour concentrer ses ressources au développement de formations plus conventionnelles comme la pharmacie et la nutrition, supposant qu’elle ne rencontre pas d’obstacles (opposition ou blocage d’autres universités par exemple). Malheureusement, c’est probable qu’elle poursuive avec le programme si la création d’un ordre force toutes les écoles privées à fermer et qu’elle trouve une opportunité de récupérer le marché. Un compromis serait que le cadre de la profession s’oriente vers une autre pratique clinique (physiothérapie, médecine) comme c’est le cas dans d’autres pays, et qu’elle ne garde en principe que le nom ostéopathie.
CE QU’IL FAUT SAVOIR
- Pauline Marois a été nommée chancelière de l’Université du Québec à Montréal.
- Son mandat sera avant tout honorifique.
- Elle agira à titre de conseillère auprès de l’université.
Entrevue avec le Devoir
Infatigable, l’ex-première ministre du Québec, Pauline Marois, est depuis peu devenue chancelière de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), un établissement aux grands projets qui mériterait d’être mieux financé par l’État, selon elle. Celle qui a été ministre de l’Éducation et ministre de la Famille et de l’Enfance s’inquiète en parallèle de la pénurie de main-d’oeuvre qui frappe tant les éducatrices en service de garde que les enseignants, deux professions qui ne sont pas reconnues à leur juste valeur par Québec, estime-t-elle.
Oups…
Une partie de la structure du plafond, dans le stationnement du pavillon des Sciences biologiques (SB) de l’UQAM, s’est affaissée sur une voiture, jeudi soir. Un important dégât d’eau, à l’origine de l’incident, a forcé l’évacuation de quelques dizaines de personnes et l’interdiction d’accéder à l’immeuble.
Une alarme incendie a été déclenchée à 19 h 12, sur le site et l’application d’alertes de l’UQAM. L’alerte indiquait d’évacuer les lieux par la sortie de secours la plus proche.
Le pavillon ainsi que le stationnement sont tous les deux inaccessibles, pour le moment. Aucun agent de sécurité rencontré sur place n’a pu s’avancer sur l’heure à laquelle on pourrait à nouveau y entrer.
Les agents, qui surveillaient les différentes portes d’accès de l’immeuble de la rue Président-Kennedy, ont expliqué qu’un important dégât d’eau était à l’origine de l’affaissement dans le stationnement, accessible de la rue Saint-Urbain.
Victime des coupes dans les projets en éducation (entres autres), pour Concordia:
Ce pavillon temporaire doit rester en place plus longtemps car les travaux au bâtiment Hall sont plus longs.
Deux ans après avoir ajouté une session d’été à son calendrier dans le cadre d’un projet pilote, l’École du Barreau a décidé récemment de retirer celle de juin prochain de son calendrier. Une situation que déplore la Fédération des étudiantes et étudiants en droit du Québec (FEDQ), qui appréhende des répercussions financières et logistiques « majeures » pour ses membres.
Les diplômés en droit qui avaient prévu suivre leur formation professionnelle à l’École du barreau à la fin du mois de juin 2025 devront ainsi attendre au début du mois de septembre, l’École du Barreau ayant décidé d’abolir une des trois sessions qu’elle offrait aux étudiants. Celle d’été est ainsi tombée à l’eau, tandis que les sessions d’automne et d’hiver demeurent.
Le 20 novembre, la Faculté de médecine de l’Université de Montréal a inauguré le Centre de recherche en pédagogie de la santé (CRPS), qui réunit des chercheuses et chercheurs, cliniciennes-éducatrices et cliniciens-éducateurs, étudiantes et étudiants ainsi que des patients partenaires pour faire évoluer les pratiques pédagogiques.
«Ce centre regroupe les forces vives en pédagogie en sciences cliniques, fondamentales et de la santé. Il permettra de continuer à élaborer, à communiquer et à adapter les approches et les méthodes pédagogiques selon l’évolution de la communauté étudiante et des avancées technologiques», a souligné le doyen de la Faculté de médecine, Patrick Cossette.
La Faculté de médecine collabore avec la Faculté des sciences de l’éducation pour ouvrir de nouvelles perspectives. «L’avenir de la recherche en éducation des sciences de la santé repose sur l’interdisciplinarité de ce domaine, a d’ailleurs dit la vice-doyenne au développement et à la formation continue de la Faculté des sciences de l’éducation, Nathalie Loye. Il faut répondre aux besoins changeants des apprenants et tenir compte de l’éducation tout au long de la vie.»
Soucieux de freiner la détérioration de leurs bâtiments, les cégeps ont demandé mardi au ministre des Finances du Québec, Eric Girard, de bonifier de 300 millions de dollars le financement dédié au maintien adéquat de leur parc immobilier dans son prochain budget.
« Dans son plus récent audit, le Vérificateur général du Québec constate que “les deux tiers des bâtiments des cégeps sont en mauvais état et que les investissements prévus ne permettront pas de renverser cette dégradation importante” », souligne la Fédération des cégeps dans un communiqué portant sur les consultations prébudgétaires 2025-2026.
Une situation qui inquiète le regroupement de 48 collèges publics, d’autant qu’une hausse de « 20 % du nombre d’étudiantes et d’étudiants est prévue d’ici 2033 », soulève-t-il.
La fédération demande donc 300 millions de dollars pour le maintien adéquat du parc immobilier des cégeps, 300 millions de dollars pour soutenir financièrement les projets spécifiques d’infrastructures collégiales, ainsi que 60 millions de dollars pour subventionner les besoins liés au mobilier et aux équipements en ressources informationnelles et matérielles.
Afin de favoriser le bien-être des étudiants, le regroupement demande aussi qu’une enveloppe de 25 millions de dollars soit allouée aux plans d’action pour la réussite en enseignement supérieur et en santé mentale. Il souhaite également que ces plans se poursuivent au-delà de 2026, date à laquelle ils prennent fin.
Ce qu’il faut savoir
- Près de 350 élèves en formation continue au collège Ahuntsic ont appris en décembre que leurs cours de la session d’hiver seraient annulés.
- Au moins 25 cohortes de divers cégeps montréalais ont aussi vu leur programme annulé cette année, faute de financement.
- Le ministère de l’Enseignement supérieur a augmenté substantiellement son financement aux programmes de formation continue qu’il juge « prioritaires », depuis 2022-2023.
- Les programmes exclus de cette catégorie ont vu leur financement diminuer de moitié durant la même période.