La ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry a été contrainte vendredi de défendre bec et ongles sa gestion des besoins dans les cégeps et les universités, où l’opposition libérale entrevoit un « désastre » si plus de sommes ne sont pas investies dans l’entretien de ces établissements.
Pendant deux heures, la porte-parole du Parti libéral du Québec en matière d’enseignement supérieur, Michelle Setlakwe, a interpellé vendredi matin à l’Assemblée nationale Pascale Déry sur ce que l’opposition officielle avait libellé comme étant le « désastre annoncé pour nos cégeps et nos universités ».
Mme Setlakwe s’est ainsi montrée préoccupée par la dégradation rapide des cégeps, dont seulement 35 % sont considérés en bon état, bien loin de la cible de 70 % que Québec souhaite atteindre d’ici 2026. « Je ne vois pas comment on peut y arriver » tout en imposant des « coupures » dans le financement de l’entretien de ces établissements, a laissé tomber l’élue d’opposition.
Au cégep John-Abbott
This microforest on a CEGEP campus celebrates Indigenous cultures
John Abbott College on Montreal’s West Island created a green space dedicated to biodiversity and highlighting Indigenous traditions. It’s called Kahnikonri:io or Good Mind Garden and Microforest.
A school in Montreal’s West Island has inaugurated a green space dedicated to environmental restoration and the celebration of Indigenous culture.
John Abbott College, an English-language CEGEP located in Sainte-Anne-de-Bellevue, Que., is calling the space Kahnikonri:io - Good Mind Garden and Microforest.
The space is expected to become a unique place for learning, reflection and connection with nature, according to a news release. The space blends Indigenous knowledge and ecological sustainability.
The project is aimed at fostering sustainability, community and education through nature.
The space will also have tobacco burning ceremonies every Monday. The school’s dean of Indigenous education said it’s a step toward reconciliation.
L’Université Concordia et le géant des télécommunications Ericsson élargiront leur partenariat actuel. La nouvelle entente d’une durée de dix ans, annoncée lundi, permettra de mener davantage de recherches axées sur les technologies de l’information et des communications.
L’Université et l’entreprise suédoise avaient déjà une entente de collaboration, en vigueur depuis 2011, qui a mené à la publication de plus de 60 articles scientifiques et à la réalisation de plusieurs projets universitaires. Cette relation a été établie il y a plus de 20 ans, affirme Mourad Debbabi, doyen de l’École de génie et d’informatique Gina-Cody et directeur du centre de recherche sur la cybersécurité de l’Université Concordia. Une proximité qui a mené à « un nombre extrêmement important de brevets », soutient-il.
à CityNews
Concordia University offering free tuition for Indigenous students
“It’s a huge benefit,” says Concordia University student Kaitlynn Thomas as the school will now offer free tuition to Indigenous students. Tehosterihens Deer reports
Starting this fall, Concordia University will offer a tuition waiver to First Nations and Inuit students whose communities are in Quebec.
The waiver will include most undergraduate and graduate programs and apply to full or part-time studies.
Representatives of the university say reducing financial barriers follows the recommendations of their Indigenous Directions Action Plan and is a critical aspect toward reconciliation.
Une enquête du Devoir sur des pratiques douteuses de membres du personnel à la TELUQ
L’Université TELUQ délègue une partie de ses activités de recherche dans les écoles à GECA, une entreprise privée appartenant à Normand St-Georges, qui se présente comme un professionnel de recherche de l’Université.
Un professeur en éducation de la TELUQ a préparé lui-même un appel d’offres public d’une valeur de 700 000 $, pour des travaux de recherche dans les écoles, remporté par l’un de ses proches collaborateurs. Pour que ce dernier puisse se qualifier, l’Université lui a demandé de cesser de se présenter comme l’un de ses employés afin de contourner sa politique interne.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, a renvoyé la balle à l’Autorité des marchés publics (AMP), jeudi, pour que l’organisme de surveillance enquête sur les méthodes de l’Université TELUQ, qui utilise des fonds publics pour déléguer des travaux de recherche en éducation.
L’« enseignement efficace » rapporte gros à deux professeurs en éducation de la TELUQ. En sus de leurs honoraires de professeurs, Mario Richard et Steve Bissonnette ont touché, par l’entremise de leur entreprise privée, des centaines de milliers de dollars en contrats et en redevances de la part de leur université, des centres de services scolaires (CSS) du Québec et du ministère de l’Éducation.
De nouveaux documents obtenus par Le Devoir montrent l’étendue des paiements faits au Groupe Proxima, qui appartient aux professeurs Bissonnette et Richard.
L’entreprise a notamment obtenu un contrat de 25 000 $ du ministère pour des « services conseils » pour le déploiement du diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en éducation préscolaire et enseignement primaire. Le contrat a duré moins d’un mois, du 28 août au 25 septembre 2023. Le DESS en question est l’une des « voies rapides » vers la profession enseignante dont le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, vante souvent les mérites dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre.
Est-ce le temps de sérieusement considérer la dissolution de la TELUQ? Elle n’offre plus rien de particulièrement distinctif; la majorité des universités on maintenant une véritable offre en ligne qui éclipse celle de la TÉLUQ.
La Fédération des cégeps dénonce le gel du recrutement externe à partir du 1er novembre décrété jeudi par le gouvernement québécois. Si les cégeps sont en partie exemptés de cette mesure, elle s’appliquera tout de même au personnel de soutien, ce qui inquiète la Fédération et des syndicats.
Le mot d’ordre de Québec, qui veut mettre un terme à la hausse du nombre d’employés dans la fonction publique, « freine l’élan des cégeps pour accomplir pleinement leur mission », explique la Fédération dans un communiqué. Et cela, au moment où le collégial accueille plus d’étudiants que jamais, soutient-elle.
La « réduction substantielle » de l’immigration permanente et temporaire souhaitée par le Parti québécois (PQ) doit aussi s’opérer dans les cégeps et les universités, estime son chef, Paul St-Pierre Plamondon, qui proposera la semaine prochaine de réduire de 60 % le nombre d’étudiants étrangers au Québec.
Dans un document promis depuis un an et demi, qui se veut une « réplique » aux politiques migratoires de Justin Trudeau et de François Legault, le PQ s’engagera lundi à diminuer radicalement la taille du bassin d’étudiants internationaux pour revenir aux niveaux observés au milieu des années 2010, avant l’arrivée au pouvoir de la Coalition avenir Québec (CAQ).
La cible de « PSPP » : atteindre un total de 50 000 détenteurs de permis d’études à la fin d’un éventuel premier mandat. Cette diminution contribuerait à couper de moitié le nombre de résidents non permanents en territoire québécois, qui a presque atteint cette année le chiffre des 600 000.
« J’ai la solution pour notre courageux gouvernement. Je la tiens des rédacteurs du rapport Parent, et notamment du grand sociologue Guy Rocher qui en témoignait récemment lors de son 100e anniversaire. Il suffirait de ne financer avec des fonds publics que les universités publiques », a-t-il lancé dans son discours prononcé le 18 septembre.
« Ah oui, mais comment détermine-t-on quelle université est publique ou privée ? Je pense que c’est simple, voici quelques critères : vérifier d’abord lesquelles ont été créées par le gouvernement du Québec. Ça donne une excellente indication. Comparer le salaire des recteurs est un autre indice. Regarder lesquelles se trouvent dans le périmètre comptable du gouvernement du Québec est indiscutable. »
On comprend qu’il vise, sans les nommer, les huit universités dites à charte que sont l’Université de Montréal, HEC Montréal, Polytechnique Montréal, McGill, Concordia, Laval, Sherbrooke et Bishop’s.
« J’apprécierais, Alexandre, que tu me dises si la position énoncée ici [par Stéphane Pallage], qui appelle la fin du financement public pour les universités à charte, est partagée par le réseau des Universités du Québec dans son ensemble », a écrit Daniel Jutras dans son courriel du 23 octobre, que La Presse a obtenu.
Moins d’une demi-heure plus tard, Alexandre Cloutier a répondu à M. Jutras et, par le fait même, à tous les recteurs.
« Je vais répondre à Daniel avec grand plaisir. Je vous rappelle par ailleurs que vous avez mon numéro de cellulaire alors n’hésitez jamais à communiquer avec moi directement. Vous comprendrez ma surprise d’être interpellé aussi directement d’une manière aussi indirecte ! », peut-on lire dans ce courriel que La Presse a également obtenu.
Appel au calme
Le lendemain, donc le 24 octobre, le président du BCI, Christian Blanchette, qui est également recteur de l’UQTR, lance un appel au calme dans un courriel envoyé à tous les patrons universitaires. « Nous avons plus en commun que ce qui nous sépare. C’était notre conclusion lors de notre dernier huis clos, il me semble », écrit-il, laissant entendre l’existence d’une discorde entre recteurs avant cet épisode.
Des sources universitaires consultées par La Presse témoignent de conflits entre les différents établissements qui menaceraient la survie du BCI.
Des représentants d’universités à charte évoquent la création de leur propre association que l’on surnomme U5 ou encore U8 selon le nombre d’établissements prêts à faire front commun.
5 messages ont été fusionnés à un sujet existant : PL 96, débat sur les langues et discussions connexes
Entrevue radio à l’émission Tout un matin avec Daniel Jutras, recteur de l’Université de Montréal, sur la suspension du PEQ qui affecte les étudiants et diplômés qui souhaitent devenir citoyens canadiens.
Il mentionne aussi que les institutions d’enseignement supérieur ne savent plus quoi faire avec les 12 nouvelles politiques du gouverment de la CAQ qui les affectent, que ce soit en immigration, frais de scolaires, enseignement du français, coupures dans le recrutement extérieur de personnel et autres
Pour écouter
Entrevue avec D. Jutras : Moratoire sur le Programme de l’expérience québécoise
Aucune questions sur le possible conflit au BCI
L’UQAM officialise la création de sa faculté de santé.
Toujours très triste ce genre de nouvelles
Tout en reprochant au gouvernement Legault de semer la « confusion », des universités québécoises, de même que la Fédération des cégeps, demandent de ne pas être assujetties au projet de loi 74, qui vise à réduire le nombre d’étudiants étrangers admis dans la province.
Dans le mémoire qu’elles déposeront conjointement en commission parlementaire, et dont Radio-Canada a obtenu copie, l’Université Laval, l’Université de Montréal, l’Université McGill et l’Université de Sherbrooke s’opposent à cette idée.
Elles font valoir que l’apport des étudiants internationaux est « crucial à plusieurs chapitres », notamment parce qu’il permet à leurs « programmes de maîtrise et de doctorat de répondre aux besoins de main-d’œuvre hautement qualifiée et de développer la capacité d’innovation du Québec ».
L’Université de Montréal vient d’inaugurer les nouveaux locaux de sa faculté de médecine à la Place Dupuis. Le campus de 6000 m2 accueille environ de 700 étudiants et étudiantes, et comprend 2 amphithéâtres, 39 salles de cours, 2 agoras, 1 café étudiant, 1 salon étudiant, des salles de repos et une bibliothèque.
Le ministère de l’Enseignement supérieur a allouer près de 18 millions de dollars pour l’installation de l’UdeM au Quartier latin pour cinq ans.
La bonne nouvelle dans toute cette improvisation caquiste, c’est qu’au moins on s’attaque aux établissements douteux comme les Canada College of Superior Institute Tech.
Les diploma mill. Les usines a diplome bidon .
Doug Ford a poussé fort pour avoir ces étudiants. La raison un flot d’argent qui entre au pays (15 @ 20 milliards de $ par année) Par contre y a un revers a cela. Ces supposés étudiants doivent rembourser leurs familles qui a allongé l’argent. Alors d’une certaine maniere l’argent va resortir du canada.
Aussi on doit s’attendre a un parainage intensif dans les prochains années des parents qui vont vouloir rejoindre leurs enfants au canada.
Je travail dans le transport et je cotoie beaucoup d’indiens et de pakistanais on m’a raconté beaucoup de choses.
Je dois mentionné que la situation est différente au Quebec. On a pas des universités comme université du cap breton a Sydney en nouvelle écosse ou 80% des étudiants sont indiens.
Résumé
Étudiants internationaux au Québec Une richesse à protéger !
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE, ARCHIVES LA PRESSE
Si les cerveaux ne viennent pas ici, ils iront nécessairement ailleurs, faisant ainsi progresser sous d’autres latitudes des projets de recherche et d’innovation que nous aurions pu voir naître chez nous, explique la directrice générale de Polytechnique.
Les audiences publiques sur le projet de loi 74 débutent ce mardi. La directrice générale de Polytechnique Montréal explique l’apport essentiel des étudiants étrangers à la société québécoise.
Publié à 14h30
Maud Cohen Directrice générale de Polytechnique Montréal
À l’heure de la réévaluation des cibles en matière d’immigration, tant au provincial qu’au fédéral, et alors que s’amorcent les audiences publiques sur le projet de loi 74, la question des étudiants internationaux doit être abordée avec vigilance. Il est essentiel de faire des choix qui préservent notre avenir collectif.
Nombre d’étudiants internationaux qui sont passés par Polytechnique Montréal ont contribué et contribuent toujours à enrichir notre société. Dans le contexte d’une économie mondiale de plus en plus compétitive et axée sur la création du savoir et le développement durable, l’apport de premier plan des étudiants internationaux à notre économie, dans l’industrie et dans nos établissements d’enseignement supérieur, est tout simplement crucial.
Avec un taux de placement de près de 100 % pour nos diplômés du baccalauréat en génie – dont 20 % sont issus de l’international –, nos diplômés locaux décident majoritairement de s’intégrer rapidement au marché du travail dans des emplois lucratifs, plutôt que de poursuivre à la maîtrise et au doctorat où se déploient recherche et innovation. Ce sont donc principalement des étudiants venus de l’étranger qui contribuent de façon significative aux programmes de recherche et d’enseignement dans nos universités et industries. Ainsi, près de 60 % des inscrits à la maîtrise et près de 70 % des inscrits au doctorat à Polytechnique Montréal proviennent de l’international.
Transition énergétique, génie biomédical, aérospatiale, cybersécurité et bien d’autres domaines : ces talents internationaux sont essentiels au fonctionnement de nombreux laboratoires de recherche dans l’ensemble des universités du Québec, où émergeront les grandes innovations scientifiques de demain. Leur présence est également cruciale pour les nombreux projets de recherche et d’innovation menés en partenariat avec les universités, l’industrie et le secteur institutionnel. Nos diplômés internationaux des cycles supérieurs renforcent cette dynamique, puisque 75 % d’entre eux choisissent de rester au pays, avec un taux de placement de 100 %.
Pour toutes ces raisons, les grandes universités du monde déploient chaque année d’importants efforts pour attirer les meilleurs talents, et nous devons, nous aussi, poursuivre cette démarche. Si les cerveaux ne viennent pas ici, ils iront nécessairement ailleurs, faisant ainsi progresser sous d’autres latitudes des projets de recherche et d’innovation que nous aurions pu voir naître chez nous.
Ajoutons que si nous limitons l’accès à nos établissements, les grandes universités du monde pourraient également décider de restreindre l’admission des étudiants québécois souhaitant se perfectionner chez elles. L’ouverture sur le monde est donc nécessaire pour pouvoir rivaliser avec les grands établissements universitaires !
Il y a 151 ans, Polytechnique Montréal était fondée pour propulser le Québec dans l’ère industrielle. Depuis, ses diplômés ont façonné notre économie, modernisé nos infrastructures et stimulé nos avancées scientifiques et technologiques. Ce succès repose sur une ouverture au monde profondément enracinée dans nos communautés étudiante, professorale et professionnelle, et ce, depuis des décennies. Pour maintenir cet élan et relever les défis de demain, la présence des étudiants internationaux est indispensable. En accueillant ces talents, nous intégrons des perspectives et des compétences qui renforcent notre avenir collectif. Favorisons leur place parmi nous pour en tirer toute la richesse, car leur contribution est bien plus qu’un atout : elle est essentielle pour notre progrès.
En même temps, ce sont les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur qui octroient les permis et donnent les autorisations pour les différents programmes de formation… Ces ministères devraient être capables de dire quelles formations sont légitimes et lesquelles ne servent que de passerelle à l’immigration… mais bon, les ministères travaillent souvent en silos…
Quelqu’un de l’ÉTS m’a dit que c’était assez fastidieux de faire approuver un nouveau programme.
parlant de formation/certification bidon, il y a cette histoire des camionneurs en Ontario qui sont de vrais dangers sur les routes partout au Canada. En plus, cet après-midi, un contrôleur routier en entrevue à l’émission Le 15-18 disait que bien souvent ces camionneurs ne parlent ni anglais, ni français quand ils sont interpelés par les contrôleurs
Ça doit être beaucoup plus difficile dans les universités-composantes de l’UQ car la maison-mère doit aussi évaluer leur programme avant l’approbation du MES. Il me semble que c’est bien plus simple comme processus à l’UdeM.