Montréal - Politique municipale

Je doute vraiment que la limite de hauteur sera un sujet chaud durant la prochaine campagne.

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… et toutes celles qui suivront.

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Clairement il souhaite éviter que le milieu des affaires présente un candidat qui pourrait lui nuire.

Cette phrase est intéressante. En quoi la ville du «futur» est une ville de «tours»? C’était effectivement la vision dans les années 70, 80, même 90, mais est-ce que c’est vraiment encore ça la vision qu’ont les gens? Je suis curieux.

Je le répète, Montréal n’a pas besoin de tours. De dire que ça prend des tours pour freiner l’étalement urbain, c’est profondément faux.

Premièrement parce qu’il reste énormément de terrains développable ou redéveloppable dans un rayon très restreint du centre-ville.

Mais aussi parce que ce n’est pas les tours qui vont attirer les gens qui s’exilent banlieue. Quelqu’un qui rêve d’une maison unifamiliale de 5 chambres, un garage double et une cour à Candiac ne va pas soudainement être attiré par un 300 pieds carrés hors de prix au 47e étage avec un petit balcon venteux.

Si on veut convaincre ces gens de ne pas aller si loin, il faut offrir des maisons de ville de qualité, des nouveaux développement de triplex avec des cours. Il y a des tonnes de terrains pour ça très bien situés.

Un développement comme Bois-franc, sans être parfait, freine mille fois plus l’étalement urbain qu’une tour pour spéculateurs et pieds à terre.

Mais je sais que c’est moins wow et moins excitant, et que plusieurs associent ça à un manque d’ambition.

Les villes qui se démarqueront dans le futur, ce sont les villes où il fera bon vivre.
Pas les villes où les gens sont empilés.

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Encore une fois, je n’ai jamais dit que Montréal doit être « une ville de tours ». Mais toutes les villes qui ont une économie florissante et qui sont tournées vers l’avenir ont des tours qui poussent à des endroits statégiques. Pas besoin quelles aient toutes 50 étages non plus. D’ailleurs je dis bien là où c’est désirable mais tu occultes cela et fais comme si je voulais « une ville de tours » car ça donne de la force à ton commentaire. Moi quand tu parles de triplex et de maison de ville à la grandeur de Montréal je ne pense qu’au prix que ça couterait de se payer un logement sur un terrain aussi cher que ce que l’on voit aujourd’hui. Les villes nordiques que pleins de gens ici prennent comme des modèles ont un coût de l’immobilier effarant. Copenhague c’est beaucoup plus cher que Montréal par exemple. Et je suis sur et certain que New York serait beaucoup plus cher qu’aujourd’hui si on y empêchait les tours. Parce que c’est ce qui se passe quand on limite l’offre. Un terrain cher sous exploité donnera des logements chers. Une ville de triplex était possible avant puisque le coût des terrains était beaucoup moins grand qu’aujourd’hui. Je trouve que ton raisonnement met cette variable de côté.

Que tu n’aimes pas les tours c’est correct pas de soucis mais faire comme si Montréal allait perdre son « âme »parce qu’on rehausse les hauteurs dans des coins du centre-ville qui ont des limites ridicules de 8 étages actuellement je comprends pas. Ou parce que l’on favorise une bonne densité autour des stations de métro. Ce concept d’âme est tellement flou et semble n’être utilisé que pour faire peur.

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Densifier les noeuds de transports en commun ça ne veut pas non plus dire des gratte-ciels… Regardez le métro Rosemont. On construit un 10 étages par dessus la station et on planifie quelque chose de similaire pour remplacer le CT Saint-Denis. C’est pas si haut que ça, mais ça densifie pleinement.

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Et même sans se rendre à des tours, les grands axes de la ville pourraient probablement supporter du 5-6 étage sans dénaturer le milieu bâti. Quand on regarde des rues comme Bernard/Van Horne à Outremont ou Parc juste à côté, ou même Queen-Mary et Côte-des-Neiges, ce sont des rues avec du 5-6 étage qui sont vivantes et qui ne donne pas la sensation de se retrouver à Shinjuku pour autant.

Si on peut faire ça là, on pourrait très bien le faire pour des rues comme Papineau, mais aussi plein de rues assez larges avec commerces comme Beaubien, Bélanger, Hochelaga, etc.

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Exact. En construisant des tours, on vient forcément installer plus de gens autour du noeud de transport mais ça se fait au détriment de la qualité du milieu.

Selon moi, la moyenne densité (5-10 étages) est un bon trade-off entre avoir une densité intéressante et un milieu de vie de qualité.

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Vous avez raison, je ne pense pas, moi aussi, que ce sujet sera au centre de la prochaine campagne municipale pour une raison bien simple: c’est une formalité.

There’s this real issue of regulatory burden affecting housing affordability, which I feel Coderre is trying to address by revisiting the 200m limit. Bumping up or eliminating the 200m limit is certainly less contentious than Plante’s 20-20-20 by-law, but I don’t know how significant an effect it’ll actually have on affordability. There’s other low hanging fruit I would like 2021 mayoral hopefuls to tackle. This medium density, touted by many in urban studies as the best form of development, isn’t even allowed on more than half of residential lots in the city. Even where allowed, those projects are still bogged down by the nimbyism of some local residents. Projects like the Henri B and the Jardins Millen, at Henri-Bourassa, had a very real chance of getting cancelled. Imagine being mad at 5-8 story buildings being built next to two major streets, a metro station and a bus terminal.

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:handshake::handshake::handshake:

Honnêtement, l’accès à la propriété, c’est de la tarte aux pommes en politique. Tout le monde aime la tarte aux pommes.

Sauf que Coderre n’a pas abordé la densification du centre-ville sous cet angle alors qu’on lui donnait l’occasion de le faire. Je le cite:

Selon lui, il serait temps de revoir le cadre réglementaire et les limites de hauteur en construction. « Si nous souhaitons un centre-ville de classe mondiale, grandissant d’année en année, nous devrons dépasser la hauteur de la croix du mont Royal avec nos gratte-ciel », écrit-il, remettant ainsi en question les principes urbanistiques ajustés à la silhouette du mont Royal.

Bref, c’est encore une fois la volonté de “mettre Montréal sur la map”. Si son intention première était d’augmenter l’offre pour réduire les prix, il l’aurait mentionné comme raison principale.

Et comme je l’ai dit, il ne fait que répondre aux souhaits énoncés dernièrement par le milieu des affaires : dérèglementer pour faciliter et accélérer le développement immobilier. Il ne veut pas que le milieu des affaires présente leur candidat qui risquerait de diviser son vote.

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Probably. It’s one sentence, in a book that isn’t out yet, in what I’m hoping is a broader commentary on density and housing in Montreal. I’d like to wait for the full context before saying it’s his main motivation for bringing this up.

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Une autre qui ne sollicitera pas de nouveau mandat

La mairesse de LaSalle passe le flambeau


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
La mairesse de LaSalle, Manon Barbe.

Manon Barbe, qui règne sur LaSalle sans interruption depuis 2001, ne sera pas candidate à sa propre succession en novembre prochain.

Publié le 23 mars 2021 à 15h42
PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
LA PRESSE

L’élue en a fait l’annonce mardi sur les réseaux sociaux.

« Il n’y a ni lassitude, ni maladie derrière cette décision », a-t-elle écrit. « Tout simplement le constat de la mission accomplie. Depuis 25 ans, je me lève en pensant à LaSalle et je me couche en pensant à LaSalle. Le temps est venu de penser à autre chose ! Même si ça semble un cliché, j’aimerais passer plus de temps avec ma famille et mes proches. »

Mme Barbe a d’abord été élue en 1995 comme conseillère municipale de la Ville de LaSalle, avant de prendre les rênes de l’arrondissement du même nom à partir des fusions municipales.

Elle a porté les couleurs d’Union Montréal, siégeant même au comité exécutif de Gérald Tremblay, avant de quitter et de créer un parti local qui porte son nom. Celui-ci occupe actuellement la totalité des sièges du conseil d’arrondissement.

« Regardez autour de vous : LaSalle n’a jamais été aussi belle », a écrit Mme Barbe. « Nous avons des parcs magnifiques, l’état des rues est parmi les meilleurs de l’île, nos bâtiments municipaux sont bien entretenus, et nous aurons bientôt une splendide nouvelle bibliothèque. […] Tout ça, nous l’avons fait en maintenant un faible endettement et un niveau de taxation parmi les plus bas. »

En 2017, elle avait appelé les Montréalais à voter pour Valérie Plante comme mairesse de Montréal.

Jamais 2… sans 3. :roll_eyes:

La vie politique semble loin d’être des plus faciles (par ces temps-ci). :persevere:

Haine sur les réseaux sociaux | Un autre maire jette l’éponge


PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE | Philippe Roy, maire de Mont-Royal

Après le maire de Verdun la semaine dernière, un nouvel élu montréalais jette l’éponge de la politique municipale en montrant du doigt la haine qui circule sur les réseaux sociaux.

Publié le 23 mars 2021 à 6h00 | PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD | LA PRESSE

Philippe Roy, qui dirigeait Mont-Royal depuis 11 ans, annoncera aujourd’hui qu’il ne sera pas candidat à sa propre succession, a appris La Presse.

M. Roy a indiqué que le climat toxique qui règne sur le débat public, alimenté par des internautes véhéments ou complotistes, constituait « la goutte qui a fait déborder le vase » et l’a convaincu de tourner la page.

« Ça a été une longue réflexion. Après avoir parlé avec mon épouse, mes enfants, mes amis, j’ai décidé que je voulais passer le flambeau », a dit M. Roy en entrevue. « Je veux passer à autre chose. »

L’avocat de 52 ans a été élu comme conseiller municipal au moment des défusions, en 2005, puis par acclamation comme maire à partir de 2010 jusqu’à aujourd’hui.

Le climat politique actuel, « c’est l’élément qui a fait que j’ai compris que j’étais prêt à passer à autre chose », a-t-il dit. « Il se passe quelque chose sur les médias sociaux qui n’était pas là avant, a poursuivi l’élu. On dirait qu’avant, c’était plus courtois, les gens se respectaient. Et depuis peut-être deux ans, ce qu’on constate, c’est que c’est devenu très haineux, très fake news. J’ai lu des choses qui sont complètement irréelles et des gens, que je connais parfois, qui abondent et y croient. Ils sont convaincus que c’est la réalité. »

Philippe Roy a indiqué qu’il avait été particulièrement dégoûté par les attaques visant sa conjointe. « Elle n’est pas en politique et elle n’a pas d’affaire à être prise dans ce genre de débats-là. Mes enfants me relatent ce qu’eux voient sur d’autres plateformes. C’est devenu un peu trop intense », a-t-il dit.

Le maire de la petite ville cossue de 20 000 habitants a indiqué qu’il n’osait pas imaginer ce que des maires plus visibles que lui — comme Valérie Plante et Régis Labeaume — pouvaient vivre en matière d’attaques incessantes.

« Je connais des gens qui auraient aimé se lancer en politique dans une prochaine campagne électorale, mais dès qu’ils voient ce qu’il y a sur ces plateformes-là, ils renoncent en disant qu’ils n’ont pas besoin de ça dans leur vie », a-t-il témoigné.

The Rockland SPP was pretty reasonable in terms of density, and yet…

Urban planning controversies, in particular, have stirred divisions in the town of 21,000 residents. The most recent debate concerns a special planning program, or PPU, that Roy’s administration has proposed to densify the sector that includes Rockland shopping centre with housing and offices.

T.M.R. is now revising the Rockland PPU to take into account residents’ criticisms of the proposed building heights and densities, Roy said. A new version should be ready in late spring or early summer, he added.

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Always the same story.

Un petit résumé de son livre sur le site de Radio-Canada

Isabelle Hachey a écrit une chronique là-dessus.… Je retiens ses deux dernières phrases : « À Longueuil, la démocratie a perdu. Les intimidateurs ont gagné. »

Pour un cône orange, on écume de rage

La mairesse a reçu le coup de fil de la police de Longueuil comme un coup de massue. Sur les réseaux sociaux, on menaçait de la tuer. C’était sérieux. Il fallait lui envoyer des agents en urgence, établir une surveillance policière autour de sa maison.

Publié le 24 mars 2021 à 5h00
ISABELLE HACHEY
LA PRESSE

« Ça m’a ébranlée, je ne le cacherai pas », confie Sylvie Parent. C’était en novembre dernier. Pendant des semaines, malgré la présence des policiers devant sa porte, la mairesse s’est inquiétée. Des voitures inconnues circulaient-elles dans sa rue ? Des individus louches rôdaient-ils, le soir, autour de chez elle ? Avant de se coucher, elle scrutait la pénombre. Écoutait le silence. À l’affût.

Tout ça parce que la Ville de Longueuil avait voulu préserver le parc Michel-Chartrand, ravagé par une surpopulation de chevreuils, en euthanasiant 15 bêtes. Une décision rationnelle, basée sur la science, adoptée par le conseil municipal, approuvée par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Une décision mûrement réfléchie. La meilleure. La seule, en fait, de l’avis de tous les experts en cervidés sauvages consultés.


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE
Sylvie Parent, mairesse de Longueuil

Sur Facebook, pourtant, Sylvie Parent était devenue Cruella. « J’étais une meurtrière ! » Ça l’a secouée. On l’aurait été à moins. « C’était vraiment disproportionné, cela n’avait aucune commune mesure » avec la réalité.

Le mois dernier, la mairesse de Longueuil a annoncé qu’elle ne briguerait pas de nouveau mandat, en novembre prochain. Elle parle d’un « effet d’usure » après 12 ans en politique municipale. Un « ensemble d’éléments » ont mené à sa décision.

L’épisode des chevreuils, avoue-t-elle, en était « un gros ».


Mardi, le maire de Mont-Royal, Philippe Roy, a annoncé qu’il ne solliciterait pas un nouveau mandat en novembre, en citant le climat toxique des débats publics. Même sa conjointe n’échappe pas aux attaques sur les réseaux sociaux. « C’est devenu un peu trop intense », a-t-il confié à La Presse.

La semaine dernière, c’est le maire de Verdun, Jean-François Parenteau, qui a annoncé qu’il se retirerait en novembre… pour les mêmes raisons. « Les attaques personnelles et les commentaires gratuits, de plus en plus présents, ont fini par m’atteindre », a-t-il écrit sur Facebook.


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Jean-François Parenteau, maire de l’arrondissement de Verdun

En décembre, le maire de Pierreville, Éric Descheneaux, a remis sa démission. Il s’était fait traiter de « mangeux de graines » et autres insultes homophobes sur les réseaux sociaux.

Quelques mois plus tôt, la mairesse par intérim de Saint-Jean-sur-Richelieu, Claire Charbonneau, avait tiré sa révérence. On avait ri de sa coiffure et de son maquillage. On l’avait menacée, au point où elle craignait de sortir de sa voiture et de sa maison.

Décidément, ça va mal dans le monde municipal québécois.


Ça va tellement mal qu’en janvier, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) a senti le besoin de lancer une campagne contre l’intimidation envers les élus municipaux.

Depuis, le téléphone de la présidente de l’UMQ, Suzanne Roy, ne dérougit pas. Des élus de tout le Québec l’appellent pour témoigner de leur pénible expérience. « Je suis estomaquée, dit-elle. C’est encore pire que je ne le croyais. C’est comme si on avait déshumanisé la fonction d’élu. À la moindre frustration, on se permet des propos haineux, dégradants. »

Et on se permet tout ça pour quoi ?

Pas pour défendre de grandes orientations idéologiques. Ni pour infléchir des débats de société.

Pour des nids-de-poule. Des pistes cyclables. Des contraventions. Des trottoirs mal déneigés. Des poubelles pas ramassées. Ou pas assez souvent. Ou trop tôt. Ou trop tard. C’est pour ça qu’on se permet de traiter nos élus municipaux de « criss de caves » et de « gros épais ».

« À Longueuil, on est en train de changer les collectes [des déchets], raconte Sylvie Parent. Ça s’est emballé comme ça ne se peut pas. C’est comme si on était tous des imbéciles parce qu’on change les collectes ! On fait ça pour le bien de l’environnement… »

Pour un cône orange, on écume de rage. On se fait aller le clavier. Comme si on était tous devenus fous.

Et ce vent de folie inquiète l’UMQ. Y aura-t-il des candidats pour le scrutin municipal de novembre ? Qui aura envie de prendre le relais ? Qui aura le courage de s’exposer à la meute ?

Si ça continue, il ne restera que les plus coriaces. Et les tempéraments autoritaires qui se moquent de l’opinion des citoyens. La démocratie ne peut que s’appauvrir.

Qui en payera le prix ?


Depuis l’épisode des chevreuils, Sylvie Parent ne consulte plus Facebook. Elle n’a pas à s’infliger ça.

« Parce qu’ils sont devant un ordinateur, une machine, les gens pensent qu’ils peuvent écrire n’importe quoi. Ils oublient qu’à l’autre bout, il y a un être humain qui reçoit ça. Un être humain avec un conjoint, des enfants. »

Facebook et Twitter, ces « armes de destruction sociale », pour reprendre l’expression d’un autre maire, sont à la source du mal. La pandémie n’a rien arrangé.

« Ce qui nous manque, avec la pandémie, c’est le contrepoids, constate Sylvie Parent. Avant, on parlait directement aux gens. Sur les réseaux sociaux, on ne peut pas faire un débat, expliquer un point de vue… »

Sur les réseaux sociaux, la nuance prend le bord. La politesse, aussi. Soit vous pensez comme moi, soit vous êtes complètement taré. Point à la ligne. Émoji fâché.


Si seulement on pouvait se dire que bof, ce sont les réseaux sociaux, il ne faut pas s’en faire, toute cette haine n’a pas de prise véritable dans la réalité.

Si seulement. Mais ces attaques virtuelles ont des effets dévastateurs dans le monde réel.

Voir ces élus qui jettent l’éponge.

Voir ces aspirants qui renonceront à sauter dans l’arène.

Voir les chevreuils de Longueuil.

Là-bas, des internautes ont menacé de tuer la mairesse. D’autres ont menacé de s’attacher à des cages pour empêcher l’abattage des animaux. « Le débat n’avait plus rien de rationnel, dit Sylvie Parent. Rien ne pouvait laisser croire qu’on y serait arrivés sans dommages publics. »

Alors, par prudence, la Ville a reculé.

Quatre mois plus tard, rien n’est réglé. La biodiversité du parc Michel-Chartrand est toujours en péril. Les chevreuils sont toujours là. Jusqu’à présent, on n’a trouvé aucune solution de rechange valable pour les sauver. Peut-être parce qu’il n’y en a pas.

À Longueuil, la démocratie a perdu.

Les intimidateurs ont gagné.

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Je ne suis même pas un politicien ou impliqué avec un parti, mais sur Twitter l’autre jour un type me menaçait de dévoiler mon identité privée et que je devrais avoir peur, parce que j’avais fait un tweet sur le livre à Denis Coderre. Une « menace » complètement bidon et vide, mais je n’imagine pas ce qu’un épais comme lui fait aux élus, s’il prend la peine de lancer ce genre de menaces à un parfait inconnu anonyme sans importance. C’est franchement triste.

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