Montréal - Politique municipale

ouf oui Twitter tu peux tellement tomber sur du monde sans filtre et agressif. Des fois ça fait limite peur. J’espère qu’un jour il y aura un changement dans la culture sur les réseaux sociaux.

J’utilise Facebook et Instagram depuis longtemps mais je n’ai jamais eu de compte Twitter! Être élu, je me tiendrais bien loin des réseaux sociaux tout court. Beaucoup d’inconvénients pour peu de bénéfices.

Malheureusement ça semble être la seule manière de se faire une notoriété dans la sphère publique. Les sujets qui génèrent un buzz sur les réseaux sociaux (FB Twitter) orientent souvent la couverture médiatiques des médias traditionnels. Les politiciens ayant une présence sur les RS ont plus de chance d’être choisis dans l’isoloir que ceux qui sont méconnus.

Bon, qui va acheter son livre? Je crois que je vais aller chercher une copie pour alimenter les discussions sur ce sujet.

J’ai acheté la bd de Valérie Plante la semaine dernière, je crois bien que je vais acheter le livre de Denis Coderre aussi

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Denis Coderre prêt à «Retrouver Montréal»?

Journal Métro | 12:06 24 mars 2021 | Par: Martin Nolibé, Métro

Alors que les rumeurs de son retour dans la course à la mairie hantent les colonnes des médias depuis quelques semaines, l’ancien maire de Montréal, Denis Coderre publiera demain son livre Retrouver Montréal. Un titre aussi évocateur qui annonce potentiellement la couleur.

Sur plus de 325 pages Denis Coderre, même s’il n’est pas encore officiellement candidat, appuie sa volonté de ne «pas rester les bras croisés» face aux défis et à la crise que traverse Montréal.

«Lors de cette dernière conférence de presse, j’ai osé dire : « C’est sûr que vous allez me revoir. Je serai toujours là pour m’assurer que Montréal puisse jouer son plein potentiel. Peut-être pas comme maire ou politicien. » Je le pensais. Je le vis. » – Extrait de Retrouver Montréal de Denis Coderre

Une remise en question et une résilience autant physique que politique qui transparaissent dans le premier chapitre où l’ancien maire revient longuement sur sa défaite de novembre 2017 et sur les étapes de réflexion qui ont amené à ce livre.

Tous les sujets sont passés au crible dans les 5 chapitres que compose ce livre.

M.Coderre fait notamment du «vivre ensemble» une priorité alors que les derniers mois ont été marqués par des épisodes de violence policière dans la suite du mouvement Black Lives Matter, ou de racisme systémique et de discrimination envers les autochtones en abordant la mort « inqualifiable » de Joyce Echaquan.

En proposant plusieurs pistes notamment en ce qui concerne le rôle du SPVM, l’itinérance ou même le logement social, l’ancien maire veut militer pour un «Montréal incluant toutes les Montréalaises et tous les Montréalais.»

«Une métropole verte, fluide et efficiente»

L’ancien maire consacre également un chapitre conséquent consacré à la mobilité durable et à l’environnement. Dans cette partie ambitieuse, Denis Coderre dévoile notamment sa vision pour des projets de réseaux de transports structurants, cartes à l’appui.

Plusieurs axes et nouvelles lignes sont distillés au fil des pages, dont un axe diagonal, assez similaire au projet de ligne rose de Valérie Plante. Un changement de vision qui n’a pas manqué de faire réagir la mairesse.

D’ici à 2040, Denis Coderre voit large pour le réseau de Montréal. Près de 176 stations, dont 82 pour la STM et 73 pour le Réseau express métropolitain (REM). Le REM dont il défend l’option aérienne décriée ces derniers jours pour la portion de l’Est, «réduisant significativement les coûts de construction par kilomètre, diminuant les coûts d’exploitation par l’automatisation et permettant une plus grande fréquence».

«En fait pour moi, l’avenir que constitue le REM par son outil fédérateur et intégrateur permettrait de concrétiser le rêve de créer l’écosystème intégré de mobilité pour la grande métropole avec une périphérie et un centre-ville forts.» -Extrait de Retrouver Montréal de Denis Coderre

«Cycliste actif», M.Coderre n’oublie pas les transports actifs, plaidant pour un Montréal électrique et saluant le développement des pistes cyclables, non sans mettre en garde quant à leurs aménagements, comme un écho à la saga controversé du Réseau Express Vélo (REV) ces derniers mois.

«Chaque fois que nous réaménageons un espace, il s’agit d’ajouter des services aux citoyens ; non pas de leur en retirer. L’élargissement des trottoirs, la piétonnisation de rues et la mise en service de pistes cyclables ne doivent donc pas être conçus et aménagés de manière rigide et dogmatique.», plaide-t-il.

«L’approche et la méthode ne doivent pas être à la merci de doctrines radicales. Nous pouvons construire dans le respect, en étant ouverts sur les besoins et les réalités de toutes et tous.» -Extrait de Retrouver Montréal de Denis Coderre

Le Montréal du 21e siècle

Denis Coderre consacre également un chapitre à un milieu durement touché par la pandémie, celui de la culture qu’il définit comme «une industrie, un secteur névralgique économique, un catalyseur et un secteur vital qui nous définit.»

Un rayonnement culturel que M.Coderre entend bien préserver et valoriser en augmentant son accessibilité, notamment par les expériences locales avec une culture de quartiers et en développant les infrastructures.

En conclusion de son livre, Denis Coderre nous donne sa vision et son projet pour un «Montréal du 21e siècle». Un chapitre dont l’image d’illustration dépeint un homme et une femme se serrant la main chacun d’un côté de l’Atlantique, et ressemblant étrangement à M.Coderre et la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, qui signe aussi la préface de son livre.

L’objectif étant de faire passer le statut de Montréal «perçu comme une créature de province, à celui de gouvernement de proximité.»

Une ambition qui passera notamment réaffirmant le rôle de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) « sur l’échiquier québécois».

M. Coderre plaide pour que la ville de Montréal puisse avoir «une voix qui résonne sur le plan international. ». L’objectif étant de faire passer le statut de Montréal «perçu comme une créature de province, à celui de gouvernement de proximité.»

Au fil des lignes de son livre, Denis Coderre signe donc un plaidoyer qui sonne évidemment comme un programme et dont les principales propositions seront certainement débattues et analysé au cours des prochaines semaines en attendant une éventuelle candidature.

En tout cas, Denis Coderre semble prêt comme il l’affirme en conclusion de son ouvrage : «Pour ma part, je suis prêt à y mettre tous les efforts. Pour aider à harmoniser la qualité de la vie et la qualité de la ville. Et ainsi, retrouver Montréal ! »

C’est vraiment incroyable ce qui se disait l’été dernier sur les réseaux sociaux sur des politiciens municipaux que je suis. Ce n’est pas pour rien qu’il y a eu l’intervention de l’UMQ.

Juste sur l’autre forum, je me souviens très bien d’un mod qui faisait preuve d’une réelle violence envers la mairesse. Quand j’ai tenté de lui faire remarquer, il avait simplement rétorqué qu’elle était une personnalité publique, donc qu’il avait le droit de tenir ces propos.

La déshumanisation des politiciens, c’est un sérieux problème à tous les paliers de gouvernance.

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Je suis malheureusement peu optimiste sur ce sujet, puisque les réseaux sociaux sont dans les faits un miroir de notre société, qui nous réfléchit une image peu reluisante et pas facile à accepter. Disons que la société humaine a beaucoup à faire pour élever le niveau de conscience civique de la population.

Je ne suis pas non plus très optimiste. Au risque de me faire traiter de classiste, avant les réseaux sociaux, les gens incapables de dialoguer poliment (souvent peu éduqués ou ayant un diplôme de l’université de la vie) se rejoignaient au bar, disaient ce qu’ils avaient à dire et retournaient chez eux dans l’anonymat le plus complet. Ils allaient voter quand on le leur demandait et tout le monde gardait sa santé mentale. Maintenant tous les points de vue sont mis de l’avant et on a droit à cela. C’est bien pour toutes les minorités qui ont enfin une voix, qu’ils n’avaient pas non plus avant. C’est moins bien pour les gens qui auraient peut-être dû rester dans l’anonymat. Comme dans beaucoup de cas, la solution à mon avis c’est l’éducation. Et beaucoup plus de contrôle! C’est fou comment le monde a changé en 10 ans!

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Je ne suis pas convaincu qu’il y a aura un changement de culture car à la base la culture n’a pas vraiment changé. Ces comportements (ou le potentiel pour) ont toujours existé. La nature des réseaux sociaux et leur plus grande adoption ont un effet déforment sur leur intensité, leur fréquence et leur portée.

Sondage Mainstreet. Il sera intéressant de voir comment ça évolue au fil des mois. Gros pourcentage d’indécis !

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Article de l’Actualité concernant ce sondage

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« Toutefois, nous devons apporter bémol important : lorsque nous analysons les sous-échantillons par tranche d’âge, nous remarquons que Coderre doit son avance presque entièrement aux répondants âgés de 18 à 34 ans (voir graphique ci-dessous). En effet, chez les jeunes électeurs, l’ex-maire bénéficie d’un appui monstrueux de 67 % des répondants décidés, contre seulement 20 % pour la mairesse Plante ».

J’ai été très étonné par ce passage quand on sait que habituellement les jeunes semblent beaucoup plus attirés par les politiques de gauche mises en avant par Valérie Plante. La taille de l’écart est encore plus surprenante.

Il continue sa tournée médiatique… ça lui donne de la visibilité

Je suis vraiment surpris qu’un aussi grand nombre de milléniaux/gen z soit pour Coderre. C’est pas du tout ce que j’entends dans mes cercles

Exactement, moi aussi… Mais je crois qu’on peut tou·te·s être dans des bulles sociales qui ne représentent pas la société dans son entièreté.

Ce sont aussi les données qui m’ont le plus surprise.
Je ne comprends pas trop. Peut-être c’est parce que les plus vieux ont connu l’ancien député/ministre Libéral?

Mais en plus, son soutien baisse avec les tranches d’âge - je suis surpris que les boomers aiment autant Plante, je croyais que ça serait le contraire!!!

J’ai de gros doute sur la représentativité de cet échantillon, mais nos bulles ont définitivement un effet déformant.

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Tout le monde semble pris un peu par surprise par ces données pour les 18-35 ans. Ça représente tout le contraire de ce qu’on entend.