Un nouvel adage est né “Fais pas de toi un Normand!”
Serait-il “l’homme de la situation”?
Ça brasse chez Ensemble Montréal!
À moins d’un an des élections municipales, la permanence du parti Ensemble Montréal se vide. Sur les neuf employés, quatre ont été licenciés ou ont quitté leurs fonctions, dont le directeur général.
Ce dernier, Patrick Thauvette, a confirmé à Radio-Canada avoir remis sa démission le 8 novembre. Elle a été officialisée quelques jours plus tard.
Son départ découle d’un profond désaccord sur le rejet de la candidature de Younes El Moustir à la course à la chefferie. Patrick Thauvette reproche au comité de direction d’avoir exclu ce candidat, en dépit des règles établies par le parti lui-même.
L’ancien adjoint exécutif croit que le comité a cherché à écarter Younes El Moustir, préférant le voir se porter candidat dans l’arrondissement de Ville-Marie. Une telle manœuvre contrevient selon lui à la constitution du parti et au principe de transparence.
Par courriel, le représentant d’Ensemble Montréal, Marc Abi-Khalil, affirme que l’exclusion de Younes El Moustir de la course à la chefferie a été décidée en stricte conformité avec les règlements en vigueur et la constitution du parti. Il réfute également les allégations selon lesquelles le parti aurait préféré que M. El Moustir se limite à un rôle d’élu d’arrondissement. Le mandat du conseil de direction se limitait à la sélection des candidatures dans le cadre de la course à la chefferie, précise-t-il.
C’est exactement la position que je voyais pour lui, je ne le vois vraiment pas comme maire à court et moyen terme.
Un des graves problèmes chez Ensemble Montréal est que ce sont des ÉLU-ES qui décident qui va peut se présenter ou pas et non pas un comité de membres du parti, indépendants des élu-es…
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Valérie Plante à l’émission les Coulisses du pouvoir
Un premier candidat à la chefferie de Projet Montréal s’annonce officiellement
Guedwig Bernier, militant et ancien président de Projet Montréal, passe à la vitesse supérieure : il vise maintenant la chefferie du parti. Avec une candidature déposée très tôt ce matin – à 1 h 10 tapante – il prend les devants, tandis que ses potentiels adversaires, principalement des élus, sont toujours en réflexion.
N’ayant jamais remporté d’élection, Guedwig Bernier admet souffrir d’un déficit de notoriété auprès du grand public. Cependant, il demeure bien connu parmi les membres de Projet Montréal. Président du parti de 2020 jusqu’à tout récemment, cet homme de 51 ans assure avoir parcouru tous les arrondissements de la ville. Le défi sera de recruter de nouveaux membres.
Alors que Luc Rabouin, maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, est toujours en réflexion sur une éventuelle candidature, l’écologiste et chroniqueuse Laure Waridel n’a pas attendu pour lui témoigner son soutien. « Go, Luc, go! On te veut à la mairie de Montréal! », a-t-elle écrit dans un message publié le 3 décembre sur Facebook.
La période de mise en candidature débutant ce lundi et se terminant le 31 janvier 2025, plusieurs élus désirent attendre avant d’annoncer leurs intentions. C’est le cas de Laurence Lavigne-Lalonde, mairesse de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension. Elle soutient qu’elle prendra une décision d’ici la période des fêtes.
D’autres élus réfléchissent également à leur candidature, notamment Maja Novakovic, mairesse de Lachine, et Gracia Kasoki Katahwa, mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Parmi eux, figurent également Alia Hassan-Cournol, conseillère responsable du développement économique, Robert Beaudry, conseiller chargé de l’urbanisme et de l’itinérance, ainsi qu’Erika Alnéus, responsable de la culture.
Je ne prends pas sa candidature au sérieux. Il se lance à minuit la première journée sans aucun appui des élues, des militantes, des coala pis sa seule proposition c’est de collaborer avec la classe d’affaire.
Je soupçonne qu’il cherche à faire reconnaitre son nom pour pouvoir se présenter ailleurs plus tard (à la Mélanie Joly) genre les élections fédéraux au printemps ou aux élections municipales en automne.
Étant non-élu, c’est une bonne façon de se mettre sur la scène et éventuellement de donner son appui à un candidat qui lui, en échange, poussera pour sa candidature dans un arrondissement.
Luc Rabouin se lance officiellement
Si tout se déroule comme prévu, cette annonce aura lieu jeudi. Questionné lundi, M. Rabouin est demeuré évasif quant à sa potentielle candidature. « Une fois le budget [de la Ville de Montréal] adopté, je vais pouvoir approfondir ma réflexion. […] Chaque chose en son temps. J’ai encore beaucoup de temps devant moi », a-t-il brièvement fait valoir.
non pas vraiment. Il veut surtout amener une nouvelle voix dans le débat, et c’est correct.
Je ne sais pas quelle opinion je dois avoir de Luc Rabouin à ce poste.
Il est maire du Plateau, mais il est quand même très discret (tout un contraste avec son prédécesseur). Je crois qu’il faudrait qu’il soit un peu moins effacé pour faire campagne à la mairie de Montréal. Avec Ferrandez, c’était clair ce qui était ses projets et sa vision.
Bref, il a beau avoir de grands postes dans la ville, j’ai l’impression de ne pas le connaitre autant que je pourrais. J’imagine que son annonce et la campagne pour la chefferie de PM sera une occasion de mieux le connaitre.
Dans un scénario où Laurence Lavigne-Lalonde l’emporte et gagne ensuite la mairie de Montréal, qui prendrait le relais à la mairie de VSP ? Cet un arrondissement avec des gros dossiers et je vois mal un ou une inconnue prendre les rênes car ce n’est pas gagné d’avance pour son Parti lors des prochaines élections.
La course sera effectivement intéressante. Son style plus discret pourrait-il être une force, lui permettant de se démarquer du style de Valérie Plante? Quand on le compare à une candidature qui sera plus clivante comme Laurence Lavigne-Lalonde, que je trouve plus en “continuité” de Valérie Plante du point de vue des perceptions.
Rabouin a mine de rien accompli un projet audacieux, la piétonisation de Mont-Royal, sans levée de boucliers majeures.
Très d’accord. Moi je n’aurai aucune difficulté à voter pour un candidat PM qui fait preuve de pragmatisme et d’ouverture. Surtout sur les aspects économiques/relations avec le milieu des affaires. Tout en poursuivant le travail sur les aspects de l’amélioration du domaine publique. Un candidat comme ça serait très fédérateur. Peut-être que ce sera Luc Rabouin, je ne sais pas.
Luc Rabouin est un sous-marinier.
Il travaille en profondeur et de temps en temps, il sort son périscope, parfois il fait surface et là tu découvres tout le travail qu’il a fait au fond des eaux.
Il est aussi capable de régler un item à la fois quand il y a un problème majeur, sans s’éparpiller. Un grand Team Player avec les 3 atouts suivants : Humble, hungry and aware (tiré du livre The ideal team player)
mais il est aussi ferme sur certains sujets et se tient debout, comme je l’ai vu plusieurs fois au CA du Plateau.
La piétonisation de l’avenue Mont-Royal n’aurait jamais eu lieu sans lui.