Montréal - Politique municipale

Pour assurer la démocratie il faut des candidats sérieux qui pourront offrir une alternative au statu quo. Ainsi avoir de bons candidats à la mairie ne peut que faire monter les enchères et favoriser de meilleurs débats. Alors donnons une chance au coureur et écoutons ce qu’il a à dire sur la gestion de la Ville et les détails de ce qu’il propose pour son avenir.

98.5 c’est zéro plus une barre au niveau de la politique municipale et c’est de loin la radio la plus écoutée à Montréal pour le commun des mortels.

Même chose pour TVA qui ont le plus de cote d’écoute…eux quand ils parlent de Mtl cest juste en rapport au scandales, entraves routières, cônes orange etc…

Je me répète c’est très difficile pour un candidat peu connu de se faire entendre avec les médias traditionnels.

Ce candidat au moins annonce ses couleurs des janvier mais cela va prendre plus qu’un site internet et quelques entrevues ici et là pour se faire connaître du citoyen de Hochelaga et St-Laurent.

Oui en effet. J’ai lu à peu près tout ces dernières heures sur ce qu’il y a de disponible comme information envers M. Joli-Coeur.

Un candidat intéressant, passionné de Mtl avec un bon c.v et des pleins d’intérêts diverses importantes pour rendre une ville meilleure.

De mon côté je souhaite encore que Guillaume Lavoie se lance car je maintiens qu’il pourrait devenir un très grand politicien pour les 2 prochaines décennies.

Peut-être n’aies-je pas regarder aux bonnes places, mais je ne trouve absolument rien de ce que monsieur Joli-Coeur propose. Aucune plateforme, aucune vision, aucune proposition.

Tant mieux. Reste à voir maintenant si Guillaume Lavoie est lui-même intéressé à se lancer dans l’arène municipale. Espérons-le.

Ouin… c’est dommage de la part de ces médias! Même chose pour la JdM, qui tente surtout de trouver des scandales.

Heureusement qu’il y a La Presse et Radio-Canada pour couvrir plus convenablement le municipal.

Ralliement pour Montréal entre en scène

C’était écrit dans le ciel que Félix-Antoine Joli-Cœur allait sauter dans l’arène. L’annonce de sa candidature à la mairie de Montréal sous une nouvelle bannière, celle de Ralliement pour Montréal, n’a pas surpris les observateurs de la scène politique municipale.

Publié le 19 janvier 2021 à 7h00
MARIO GIRARD
LA PRESSE

J’ai eu une longue conversation avec lui l’été dernier. Il a été question de la mairie, du parti Vrai changement pour Montréal dont il aurait pu devenir le nouveau leader, de la création d’une éventuelle coalition, etc. Félix-Antoine Joli-Cœur faisait l’équilibriste.

Mais au fond, ses propos suintaient la politique. Chaque phrase était celle de quelqu’un qui a des visées dans ce sens. J’ai raccroché en me disant qu’il serait sans doute l’un des candidats engagés dans la prochaine course à la mairie.

Il faut dire que j’avais un indice. Depuis un an, des sources me disent que celui qui publiait régulièrement des textes d’opinion dans la section Débats de La Presse songeait à faire le saut en politique municipale.

Encore le 12 décembre dernier, Félix-Antoine Joli-Cœur signait un texte dans lequel il écorchait l’administration Plante sur le manque de collaboration et de communication entre les entités de la Ville.

Et voilà que cinq semaines plus tard, il annonce qu’il devient candidat pour tenter de ravir la mairie de Montréal. C’est fou comme les choses peuvent aller très vite, parfois, en politique.

Joli-Cœur m’assure qu’un récent accident de ski qui l’a cloué au lit pendant une dizaine de jours l’a amené à prendre cette décision, le 31 décembre. « Valérie Plante est incapable de travailler en équipe. Je suis tanné de la chicane. Je me suis dit : go ! »

Donc, nous avons un nouveau candidat à la tête… d’une coalition. Coalition de quoi et de qui, au fait ? Ralliement pour Montréal, qui devrait faire connaître son programme et son équipe dans quelques semaines, mettra-t-il la main sur la base des 31 élus d’Ensemble Montréal ? Pas du tout, m’a confirmé Lionel Perez, chef intérimaire du parti, après avoir lancé : « Félix-Antoine qui ? »

L’appui de Vrai changement pour Montréal, l’ancien parti de Mélanie Joly, ne compte pas vraiment. Il n’a aucun élu. Quant aux bastions de LaSalle et d’Anjou détenus par Équipe Barbe et Équipe Anjou, il semble qu’aucun contact n’ait été fait dans ce sens. « C’est qui, lui ? », m’a demandé Luis Miranda, maire d’Anjou.


Les 11 élus indépendants pourraient faire l’objet d’une opération de séduction. Hadrien Parizeau, conseiller dans Athunsic-Cartierville, et Jean-François Parenteau, maire de l’arrondissement de Verdun, sont sans doute dans la ligne de mire du nouveau parti.

Est-ce que les deux déserteurs, Christian Arseneault et Christine Gosselin, seraient tentés de rejoindre les rangs de ce nouveau parti ? C’est possible.

Félix-Antoine Joli-Cœur devra présenter des candidats de qualité. Le rôle de Marc-Antoine Desjardins, l’ancien adversaire de Luc Rabouin dans la course la mairie du Plateau-Mont-Royal, n’est pas encore défini. Mais ce visage au profil très ressemblant à celui du nouveau chef de Ralliement pour Montréal va faire partie des prochaines annonces. Pour le moment, il est encore inscrit comme « chef de parti » à Élections Québec.

Reste à voir si Guillaume Lavoie fera équipe avec Joli-Cœur. Le nom de ce dernier avait circulé en octobre dernier quand Bernard Drainville, animateur au 98,5 FM, avait affirmé qu’il était celui que Pierre Fitzgibbon souhaitait voir à la mairie de Montréal.

Lavoie avait alors nié toute entente ou tout dialogue avec le ministre de l’Économie et de l’Innovation. Joli-Cœur, qui a été un proche de Fitzgibbon selon Radio-Canada, prend ses distances en disant qu’il a tout simplement prévenu le ministre de ses intentions de se présenter à la mairie.

Félix-Antoine Joli-Cœur est peu connu du grand public. C’est sans doute pour cela qu’il annonce sa candidature tôt dans l’année. En revanche, il affiche rapidement les intentions de son parti. En entrevue lundi à l’émission Tout un matin, il a dit qu’il désirait s’attaquer aux cônes orange, à l’état des rues et à la propreté dans la ville.

Pour le moment, il tape sur les clous les plus apparents sur le mur.

Pour décrire la célérité avec laquelle il veut agir pour combattre ces sources d’irritation, il a fait une curieuse analogie avec le vaccin contre la COVID-19.

La question qui s’impose maintenant : est-ce que Denis Coderre sera le troisième candidat sérieux dans cette course ? Reprendra-t-il la base d’Ensemble Montréal ou créera-t-il un nouveau parti ? Dans un tel cas, ça serait une course à quatre, comme ce fut le cas en 2013. Lionel Perez a refusé de commenter cela. Il m’a redit que tout sera fixé au printemps.

Un retour de Coderre ? La chose est moins sûre qu’elle l’était il y a quelques mois. Non pas que Félix-Antoine Joli-Cœur effraie à ce point, mais sa présence pourrait suffisamment diviser le vote et empêcher l’ancien maire de Montréal de reprendre le fauteuil qu’il a perdu en 2017.

Cette division du vote pourrait jouer en faveur de Valérie Plante. C’est sans doute ce qu’on est en train de se dire à Projet Montréal.

Jusqu’à maintenant, on ne peut pas dire qu’il innove et qu’il se mouille!

En entrevue lundi à l’émission Tout un matin, il a dit qu’il désirait s’attaquer aux cônes orange, à l’état des rues et à la propreté dans la ville.

S’attaquer aux cônes oranges tout en s’occupant de l’état des rues. J’ai hâte de voir la gymnastique!

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eh boy, innovant comme programme…

Le cône orange est le noyau traumatique de la névrose urbaine de l’individu montréalais. FAJC privilégie une approche par thérapie d’exposition par l’entremise des travaux de voirie, augmentant progressivement les Montréalais à l’exposition au cônes orange, pour ensuite diminuer la présence de l’objet phobique en période préélectorale.

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C’est vrai que la vision du maire Micheal Appelbaum était très différente !

Outre parler de l’attitude de Denis Coderre et Valérie Plante, il mentionne que déjà l’autre personne qui voulait se lancer dans la course à la mairie centrale, Félix-Antoine Joli-Coeur, a quitté le parti Rassemblement Montréal (déjà!); faut croire que les cônes oranges et les poubelles ne faisaient pas lever les membres du parti!

« C’est un départ difficile pour le nouveau parti Ralliement pour Montréal. Le mariage qu’il venait de célébrer avec Félix-Antoine Joli-Cœur, candidat à la mairie, a été dissous.
L’annonce a été faite mercredi en catimini. Dans un bref communiqué, la présidente du parti, Jane Underhill, a dit que cette séparation était liée à des “divergences au niveau de la vision et du fonctionnement du parti” ».

Honnêtement se lancer dans la course en mettant en avant la saleté de la ville comme principal cheval de bataille c’était risible. Qu’il retourne s’asseoir.

C’était en effet un peu cringy de l’entendre dire qu’il allait se dédier 100% aux poubelles… (je paraphrase à peine)

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Faut pas le dire, c’est popa dans La Petite Vie qui se lance enfin en politique municipale :rofl:

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Ryan Hillier voudrait être chef pour Vrai Changement. Un avocat de 34 ans, pro-business.

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Avoir un bon choix de candidats ne peut que servir la démocratie et la pluralité des idées. Voyons ce que ce monsieur a à proposer.

Curieux de voir ses propositions. A-t-il déjà parlé de ses idées pour mtl?

Mairie de Montréal Denis Coderre prépare ses troupes

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Denis Coderre, ancien maire de Montréal, en septembre 2019

S’il fait mine d’entretenir le suspense quant à un retour en politique municipale, l’ancien maire de Montréal Denis Coderre prépare néanmoins déjà son alignement pour les prochaines élections en novembre, a appris La Presse.

Publié le 11 mars 2021 à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard Philippe Teisceira-Lessard
La Presse

Henri Ouellette-Vézina Henri Ouellette-Vézina
La Presse

La patronne de la Chambre de commerce de l’est de Montréal, Christine Fréchette, est pressentie pour être sur les rangs, tout comme le boxeur et organisateur communautaire Ali Nestor, a appris La Presse auprès de sources qui n’avaient pas été autorisées à relater leurs discussions récentes avec l’ex-maire. Les deux candidats se présenteront dans des arrondissements que l’entourage de l’ex-maire considère comme essentiels pour son retour à l’hôtel de ville. Mme Fréchette viserait la mairie de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles (RDP-PAT), alors qu’Ali Nestor tenterait sa chance pour un poste de conseiller dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension (VSMPE). M. Nestor est un ami personnel de Denis Coderre.

Deux sources qui ont récemment discuté avec Denis Coderre ont expliqué à La Presse que Christine Fréchette serait même sur la « liste courte » des alliées que l’homme de 57 ans pourrait nommer à la tête de son éventuel comité exécutif, soit la deuxième position en importance à l’hôtel de ville. Dans les derniers mois, la principale intéressée a été un soutien très vocal du projet du REM de l’Est.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Ali Nestor

Mme Fréchette n’a pas souhaité réagir. En entrevue, Ali Nestor a pour sa part affirmé qu’il pourrait se lancer « si la population de [son] arrondissement [lui] demande d’y aller ». « La population elle-même réclame le retour [de Denis Coderre] », a-t-il dit.

« C’est un amoureux de la ville. Il a toujours eu à cœur Montréal. […] On le mettait gagnant dans des sondages alors qu’on était loin de l’élection », soutient Ali Nestor, qui entend malgré tout continuer à « prendre soin » de son organisme, Ali et les princes de la rue.

RDP-PAT est sous le giron de Projet Montréal depuis le départ de Chantal Rouleau au gouvernement provincial, en 2018. Caroline Bourgeois en est la mairesse depuis l’élection partielle de décembre 2018. Dans VSMPE, Giuliana Fumagalli a été élue avec 54 % des votes en 2017, mais siège comme indépendante après avoir été exclue du caucus de Projet Montréal. En 2013, les deux arrondissements avaient choisi le candidat de la bannière Denis Coderre. Ce dernier n’a pas rappelé La Presse, mercredi.

Table rase… ou presque

En plus de ces deux probables candidatures, Denis Coderre aura de l’espace pour bâtir une nouvelle équipe de candidats qui pourraient contribuer à rompre avec le passé. La vaste majorité des têtes d’affiche qui ont gouverné Montréal à ses côtés entre 2013 et 2017 ne souhaitent pas revenir en politique municipale.

Harout Chitilian, ex-président du conseil municipal, occupe un emploi chez CDPQ Infra et a confirmé qu’il ne descendrait pas dans l’arène politique à nouveau. Même son de cloche pour Manon Gauthier, ex-élue responsable de la culture, maintenant à la Fondation Riopelle. Anie Samson, qui veillait sur la sécurité publique et sur l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, passera aussi son tour. Réal Ménard, responsable des grands parcs et du développement durable et maire de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve pendant le règne Coderre, n’a pas répondu à nos questions.

Parmi ceux qui ont survécu à la vague Projet Montréal, on réfléchit à son avenir. Le maire de l’arrondissement de Verdun, Jean-François Parenteau, élu sous la bannière d’Équipe Denis Coderre avant de rejoindre le comité exécutif de Valérie Plante, a indiqué qu’il n’avait pas encore pris sa décision quant à la possibilité de solliciter un troisième mandat. Les maires d’arrondissement Jim Beis (Pierrefonds-Roxboro) et Alan DeSousa (Saint-Laurent) n’ont pas voulu commenter.

Le chef de l’opposition Lionel Perez, qui ne compte pas se représenter à la tête d’Ensemble Montréal, veut aussi prendre du galon sur le plan local. Il sonde actuellement le terrain pour se présenter à la mairie d’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Lionel Perez, chef de l’opposition à l’hôtel de ville

J’ai déjà dit publiquement que je réfléchissais à me porter candidat à la mairie de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce à cause du manque de direction, de la mauvaise gestion de l’arrondissement par la mairesse Montgomery et de sa guerre interne avec Projet Montréal. Les citoyens en paient présentement le prix et méritent mieux. Ma réflexion se poursuit.

Lionel Perez, chef de l’opposition à l’hôtel de ville, mercredi soir

Dans l’entourage de M. Coderre, on souligne que ce dernier est à la recherche de femmes pour se présenter à ses côtés et aurait pris conscience qu’il projetait l’image d’un maire qui prend toute la place pendant son premier mandat à l’hôtel de ville. Il parierait aussi sur une stratégie électorale plus forte qu’en 2017, où la vague d’insatisfaction liée à la Formule E avait pris le dessus sur ses propositions pour la Ville de Montréal.

Il devrait d’ailleurs exposer celles-ci dans un livre-programme à paraître à court terme, mais dont les détails sont gardés comme un secret d’État. Des contacts ont été faits par Denis Coderre et ses alliés avec les partis locaux qui règnent sur LaSalle et Anjou afin de tenter de conclure des alliances. Les discussions sont toujours en cours.

L’ex-footballeur professionnel Balarama Holness sera aussi attentif. S’il songe toujours à fonder son propre parti, celui qui est connu pour avoir forcé la tenue d’une consultation publique sur le racisme systémique n’exclut pas d’appuyer Denis Coderre. « C’est moins la personne qui comptera pour moi que la plateforme politique. J’aimerais d’abord entendre M. Coderre sur la relance qui viendra après la pandémie. Ça me guidera à appuyer ou non sa candidature », a commenté l’homme de 37 ans.

Un « vide politique »

Experte en gestion municipale à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Danielle Pilette ne se dit « pas du tout surprise » par le fait que le clan Coderre prépare son jeu. « Ils doivent sentir qu’il y a un vide politique actuellement par rapport à certains enjeux, dont la relance du centre-ville », avance-t-elle.

L’entrée en scène de Denis Coderre pourrait tout changer. Il y a ce vacuum par rapport à la relance du centre-ville. M. Coderre voudra livrer au gouvernement ce qu’il veut entendre.

Danielle Pilette, experte en gestion municipale à l’UQAM

Elle ajoute que Denis Coderre est probablement aussi « conscient » que dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, la mairesse Sue Montgomery, aussi exclue du caucus de Projet Montréal, « pourrait très bien former son propre parti concurrent ». Cette situation « pourrait aussi se reproduire ailleurs, notamment dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension avec la mairesse Giuliana Fumagalli », précise l’experte.

« La base de Denis Coderre a toujours été dans les arrondissements plus périphériques, mais là, il comprend sûrement que le pouvoir de Projet Montréal risque de s’amenuiser dans les arrondissements centraux. Ça amène de l’eau à son moulin », résume-t-elle.

Dans ce contexte, Valérie Plante devra « travailler très fort » pour conserver le pouvoir, croit la spécialiste. « Elle devra rendre ses idées plus crédibles et assurer une mobilisation très grande au sein de son parti », ajoute-t-elle. « Le dossier du Réseau express métropolitain (REM) est aussi majeur. Denis Coderre pourrait, là encore, dire ce que le milieu des affaires va préférer entendre », conclut Mme Pilette.
https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2021-03-11/mairie-de-montreal/denis-coderre-prepare-ses-troupes.php

Jaime bien Christine Frechette. Une femme brillante et très articulée. Ce serait un plus pour l’équipe Coderre.

Aussi à surveiller: J’ai vu Denis Coderre retwitter un article de Guillaume Lavoie il y a 1 ou 2 semaines…ce qu’il a jamais fait auparavant

Si Coderre a réussi à convaincre Lavoie de se joindre à lui…watch out

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