Montréal - Politique municipale

Il y avait un scandale il y a quelques années:

On a demandé s’il y avait du racisme systémique à l’interne à la ville de Montréal. 7000 personnes ont répondu que oui. Le rapport était dévastateur contre la ville de Montréal. La recommendation était celle-ci: créer rapidement un commissaire pour gérer la chose.

Aucune administration aurait dit non à cela sur le moment. Qui veut être associé à du racisme?

Aujourd’hui, il y a un autre scandale:

Quelqu’un exige la démission de ce commissaire.

L’administration devrait donc abolir la fonction.

Demain, quand on va encore nous répéter les horreurs racistes à l’intérieur de la ville, il y aura le scandale qu’on ne fait rien. On a même mis dehors la personne qui devait changer les choses. Peut-être avancerons-nous que quelqu’un doit être à nouveau responsable de gérer ce dossier à la ville et régler la question…

Ça revient à ce que je disais un peu plus haut: on ne peut pas gouverner en fonction des articles dans les journaux. Et cela rejoint ce que dis Stéphanie Grammond: la vérification doit être constante, impartiale et systématique. Je dirais même dépolitisé, parce que la politique ne peut pas s’en occuper de façon durable. Le buffet ouvert de l’OCPM a traversé de nombreuses administrations, sans problème, et ce n’est pas acceptable.

La commissaire à la lutte contre le racisme devrait partir si elle est incapable de faire son travail pour des raisons personnelles, si son travail n’atteint pas les objectifs ou si sa raison d’être n’était plus d’actualité. Ou si on décide de ne simplement pas attaquer ce problème.

Je ne sais pas si c’est la bonne personne ou la bonne approche. Le contexte de la guerre est extrêmement polarisé, et un débat qu’on devrait probablement éviter sur le forum, honnêtement. Mais j’ai l’impression que la demande de démission tient à reprocher à un fonctionnaire de ne pas s’exprimer publiquement, avec tout le poids de son poste, sur une question en dehors de son mandat. À mon avis, dans l’exercise de leur fonction, les fonctionnaires devraient éviter ces gestes, pour se tenir loin des controverses. Mais le débat est tellement polarisé, le fait de ne rien dire revient au même. Je n’ai pas l’impression que la moindre réaction serait universellement favorable. Mais je peux me tromper, c’est pourquoi la réflexion devrait se faire d’une façon neutre. C’est très différent d’un abus éthique à l’intérieur même de ses fonctions, comme l’OCPM .

Incidemment, c’est l’OCPM, avec madame Ollivier, qui avait fait la recommendation d’un poste de commissaire sur le racisme à la ville. La ville a écouté l’OCPM, alors qu’un des plus gros reproches qu’on fait à l’organisme est justement de voir ses rapports tomber dans l’oubli: un manque de respect pour les citoyens qui ont pris la peine de participer à l’exercice.

Ce genre contrôle va demander de l’argent d’ailleurs. Et des gens à temps plein. Un autre scandale de dépense? Ou simplement une dépense rentable, surtout que la ville semble avoir besoin de démontrer que ses efforts budgétaires sont rigoureux, une impression qui, honnêtement, n’a probablement jamais été bien présente dans le public. On verra bien.

5 « J'aime »

Concrètement, quels sont les accomplissements réalisés par la commissaire sur le racisme?
La situation à Montréal-Nord s’est-elle améliorée?
Il y a t-il eu congédiements de cols bleus problématiques?

Just wonderin’

1 « J'aime »

Sacrez-moi ces gens à la porte, d’une inutilité crasse. Elle avait une seule job à faire dans les derniers jours, soit de dénoncer les actes antisémites, elle n’a absolument rien fait. Elle gagne environ 150 000$ pour rien faire et on nous augmente nos taxes municipales??? Dehors! …Même chose pour les deux autres de l’OPCM.

D’ailleurs le poste de commissaire devrait être aboli, comme si une fonctionnaire allait éradiquer d’une baguette magique par sa vertu incroyable le racisme dans une ville comme la nôtre. Cette personne trainera toujours l’impression d’un parti pris, du moins du point de vue d’un groupe de citoyens différents à chaque fois (ici juif vs arabe, un autre jour ce sera blanc vs noir, etc, etc). Sa nomination était 100% politique.

2 « J'aime »

Le budget de Montréal en bref

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Le budget de la Ville de Montréal a été rendu public ce mercredi. Outre la hausse de taxes résidentielles, qui augmenteront de 4,9 % en moyenne sur l’île de Montréal, voici les principaux éléments du cadre budgétaire 2024 de l’administration Plante.

Publié à 11h37

Partager


Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

  • Montréal présente un budget de 7 milliards, en hausse de 3,5 % pour l’an prochain.
  • Le tout est financé par une augmentation moyenne de 227 $ des comptes de taxes résidentielles, l’équivalent de 4,9% en moyenne pour les contribuables.
  • Pendant ce temps, la taille de l’appareil municipal continuera de croître et comptera 400 postes supplémentaires. Dans les arrondissements, 188 postes s’ajoutent pour répondre à divers besoins.
  • L’administration de Valérie Plante ne prévoit pas de compressions importantes des dépenses. Elle compte au contraire investir plus d’argent dans ses priorités, pour un total de 234,8 millions en dépenses supplémentaires l’an prochain.
  • Le budget de la sécurité publique pour 2024 est en hausse de 35,5 millions comparativement au budget 2023.
  • La police de Montréal a encore largement dépassé son budget 2023. Le conseil municipal lui avait accordé 788 millions, alors que ses dépenses devraient finalement s’élever à 830 millions. On blâme les heures supplémentaires effectuées par les policiers, en pleine pénurie.
  • Plusieurs autres dépenses sont en hausse: le ramassage et le traitement des matières résiduelles (+25,3 millions), le financement de BIXI (+12,7 millions), le déneigement (+11,4 millions) et la sécurité informatique (+10,6 millions).
  • Côté mobilité durable, Montréal prévoit que sa contribution au transport collectif sera de 715 millions, en hausse de 48,4 millions.
1 « J'aime »

Les gouvernements de gauche sont dépensiers. Ils font très rarement le choix de couper dans les dépenses. Aucune surprise.

J’espère que les gens vont pas déchirer leurs chemises parce qu’un parti fait ce pourquoi il a été élu. Si t’aimes pas ça tu votes pour quelqu’un d’autre la prochaine fois. Et je le dis alors que je n’ai jamais voté pour eux.

3 « J'aime »

Je suis d’accord cependant:

https://www.tvanouvelles.ca/2023/11/15/dominique-ollivier-denis-coderre-porte-plainte-a-la-commission-municipale-du-quebec

Ça c’est petty AF. J’suis sûr que plein de citoyens ont déjà fait des plaintes eux-mêmes, il a pas besoin de se mettre en valeur comme ça. De toute façon il est brûlé de la politique, il devrait cesser d’essayer.

Les gens qui veulent que Bochra Manaï s’en aille n’ont pas attendu aujourd’hui pour la détester. Ils la détestent depuis le début. D’ailleurs c’est sa fonction surtout qu’ils détestent. Parce que pour eux ils n’y a pas de problème. Au contraire les « wokes » ont tous les pouvoirs.

Donc moi tant que je me réveille en voyant que Mathieu Bock-Côté est faché ou que Frédéric Lacroix crie au scandale c’est que tout va bien. Ils sont fachés tous les jours.

5 « J'aime »

Justement, ce n’est pas particulièrement son travail. Le rapport qui a mené à la création du poste porte sur les pratiques internes de la ville de Montréal. Son mandat est de chercher à régler les problèmes dans les unités de la ville de Montréal. Que les embauches soient justes, que les employés ne sont pas victimes de racismes, etc.

Même si on pense qu’elle devrait sortir de ce mandat et commenter des événements extérieurs, elle n’a définitivement pas juste ça à faire, au contraire.

Maintenant:

C’est une très bonne question, juste pas pour moi:

Si ça se trouve, personne à la ville le sait, ce qui revient à mon point qu’on devrait avoir des contrôles en place pour juger de ces choses et agir avant de perdre le contrôle pendant 10 ans.

Ou on peut jouer à la chaise musicale quand les journalistes font un bon boulot, se débarrasser des problèmes sans réfléchir au pourquoi ces postes existent ou quelles sont les barèmes pour définir la qualité de nos services, et recommencer le tout dans 10 ans. Je pense que c’est important de réclamer plus qu’un lynchage public et assurer un mécanisme permanent pour évaluer ces choses.

3 « J'aime »

Pour quelqu’un qui a qualifié le Québec de “référence pour les suprémacistes extrémistes du monde entier”, qui vient ensuite se tourner les doigts devant les actes antisémites et qui participent à une manif pro-Hamas. Comment peut-on lui accorder le bénéfice du doute. DEHORS!

Son travail ne se résume pas qu’à l’interne

image

Mouais elle parlait spécifiquement du mec de Christchurch qui a assassiné des gens dans une mosquée et qui avait le nom de Bissonnette sur son arme.

Ensuite dire que des manifestations en soutien à la Palestine sont automatiquement pro-hamas comme s’il n’y avait 11000 morts dont 5000 enfants montre le manque de nuance dans le débat.

Elle n’aurait pas du participer aussi ouvertement à ces manifestations je suis d’accord. Mais c’est juste une occasion de plus de taper sur quelqu’un qu’on détestait déjà et ça faut le reconnaître.

5 « J'aime »

J’apporterais la nuance que ce n’est pas vraiment une question de gauche ou de droite. Il n’y a pas une corrélation forte entre l’idéologie et l’augmentation des dépenses publiques. La même formation politique a souvent eu des approches budgétaires très différentes selon les époques, dépendant du contexte. Cependant, oui la tendance de divers administrations sont effectivement plus claires: je ne m’attends pas à ce que Projet Montréal compromettre les services aux citoyens, par exemple, comme tu dis. Ou couper des investissements pour tout ce qui touche la transition écologique.

Mais dans tous les cas, les dépenses municipales sont souvent peu compressibles, c’est difficile de virer le navire de bord. Si on veut mieux contrôler les dépenses, ça va plus loin que des choix budgétaires dans la marge de manoeuvre actuelle. Un exercice plus profond s’impose.

Je peux me tromper, mais je crois que ça concerne quand même son rôle à l’interne. Dans sa lettre ouverte:

Je rappelle, encore une fois, que mon rôle à la Ville de Montréal, comme fonctionnaire, concerne le changement interne et que je n’ai pas un rôle de représentation publique.

Ou bien elle connait mal son rôle, ce qui est possible.

Ici aussi, je ne défend pas la personne, franchement sur ses opinions personnelles sur la guerre, on devrait vraiment éviter le débat sur le forum, c’est vraiment pas un débat qui va être plaisant à mon avis. On peut s’en tenir au municipal.

2 « J'aime »

Il est clair cependant qu’ils ne font pas que maintenir les services. Ils mettent encore plus d’argent. De l’argent qu’ils n’ont pas. Et qu’ils vont chercher dans les poches de gens déjà siphonnées par l’inflation et les taux hypothécaires au plafond. Je ne pense pas que ce soit le bon choix. Les gens sont plus sensibles à leur portefeuille qu’à tout le reste.

1 « J'aime »

C’est légitime comme opinion. C’est pour ça qu’on vote.

Cependant, les dépenses doivent augmenter pour simplement maintenir les services. Les salaires augmentent (la plupart par convention signée), et l’inflation frappe aussi la ville.

Un gel des finances est nécessairement une réduction des services. Ou un immense et impressionnant travail d’optimisation.

2 « J'aime »

Bon, on congédie dans ce cas.
Chaque compagnie privée/organisme public met en place des objectifs à accomplir lors des évaluations annuelles. En cas de non-respect, ça mène à des sanctions ou congédiement.
À un certain point, il faut cesser les justifications du genre oUiN mAiS c’EsT pAs Le MêMe CoNtExTe PoUr MoI et appliquer les mesures fortes aux dirigeants aussi. Leur rémunération est supposé refléter le risque plus élevé liés aux décisions prises dans le cadre de leur position.

1 « J'aime »

Mon point est juste que cela:

Doit arriver avant cela:

Juste pour être clair :wink: Je n’ai pas l’impression que le mécanisme pour juger existe. Mais il devrait, je suis d’accord.

1 « J'aime »

Ce serait un oversight démentiel de ne inscrire de tels objectifs dans l’offre d’emploi.
Mais bon, il y a bien des comptables dans cette boîte qui ont cru bon autoriser 900$ pour des AirPods Max.
image

1 « J'aime »

Voilà 3 bonnes raisons d’abolir ce bureau de commissaire. Et J’ajouterais aussi le contexte économique, le fait que ce genre de question ne doit pas être du ressort de la ville et…et surtout le fait que les histoires de racismes systémiques à l’intérieur de l’appareil municipal, comme ailleurs au Québec, sont largement exagérées. En d’autres mots, ce n’est pas un problème. On tout simplement cédé sous la pression de certains groupes de pression en créant un poste de commissaire qui va s’attaquer à un problème qui n’existe pas mais dont certains aimeraient bien qu’il existe.

Cela va au delà de la commissaire actuelle qui, c’est bien évident, ne rempli pas bien sa fonction que ce soit en rapport avec ses déclarations au sujet du gouvernement du Québec et de son silence sur ce qui se passe au Proche-Orient.

Mais nous sommes maintenant pris avec ce bureau, car il est plus facile de créer des postes et des organismes que de les abolir. Donner un jouet à un enfant est facile, mais lui enlever par après est autre chose.

1 « J'aime »

Moi je ne suis pas fâché. Mais je trouve que ce n’est pas du ressort de la ville de s’occuper de ce genre de dossier, si dossier il y a. Car oui, je crois qu’il n’y a pas de problème de ‘‘racisme systémique’’ à la ville. Et que si cas de racisme il y avait, alors il y a les tribunaux pour s’occuper de cela.

La ville de Montréal doit être rigoureuse dans ses dépenses et ne peut pas créer des fonctions ou des bureaux que pour faire plaisir à tous les groupes de pressions qui existent. Qu’ils se constituent en organismes indépendants est une chose, mais qu’ils prennent racine à l’intérieur de l’appareil municipal aux frais des contribuables montréalais m’exaspère un peu beaucoup.

Les priorités de la ville doivent être resserré de beaucoup. Le logement, le transport en commun, la collecte des déchets, la sécurité, la voirie, la promotion de la ville, la neige et quelques petits services de quartier (bibliothèques, piscines, arénas, parcs, centre culturels etc.).

1 « J'aime »

Budget 2024 de Montréal Un budget préoccupant pour le milieu des affaires

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Le milieu des affaires déplore notamment la mise sur pause en 2024 de la stratégie de réduction du fardeau fiscal non résidentiel par la Ville de Montréal.

Le monde des affaires déplore le peu d’efforts consentis par la Ville de Montréal pour réduire ses dépenses en ces temps difficiles. Résultat : les contribuables écopent, tant ceux du secteur résidentiel que du secteur non résidentiel.

Publié à 1h04 Mis à jour à 5h00

Partager


André Dubuc
André Dubuc La Presse

« Dans un contexte économique difficile, le budget de la Ville de Montréal déposé [mercredi] est préoccupant, tant pour les particuliers que pour les entreprises. La décision de hausser les taxes foncières globales de 4,6 % – et surtout de 4,9 % pour le secteur résidentiel – pèsera très lourdement dans les finances des Montréalais. […] On cherche en vain dans le budget déposé [mercredi] un exercice de réduction des dépenses de la part de la Ville », dit, dans un communiqué, Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Au téléphone, M. Leblanc en rajoute. « Pourquoi la Ville a-t-elle versé de doubles bonis aux cadres ? Pourquoi n’y a-t-il pas de gel d’embauche ? Pourquoi voit-on des hausses d’effectif en 2024 ? », se demande-t-il à voix haute.

Vice-président du comité exécutif, Benoit Dorais a défendu les choix budgétaires en conférence de presse. « On ne voulait pas diminuer les heures d’ouverture des bibliothèques », a-t-il donné en exemple.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

La mairesse Valérie Plante au côté du vice-président du comité exécutif, Benoit Dorais

De son côté, la mairesse Valérie Plante a défendu sa décision politique d’offrir la gratuité des transports en commun aux 65 ans et plus, une dépense de 34,3 millions. En parallèle, les revenus tirés de la taxe foncière relative au financement des transports en commun passent de 11 à 50 millions, en un an.

Pour ce qui est de la gestion de la dette qui correspond à 108 % des revenus de la Ville en 2024, Michel Leblanc voit venir le goulet d’étranglement. La dette sert à financer les immobilisations.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Quand l’économie allait bien, l’administration municipale s’est servie de sa marge de manœuvre en augmentant son endettement. La marge n’existe plus au moment où l’économie est sur pause.

Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

« On voit l’impact : la Ville doit se tourner vers les autres gouvernements pour trouver l’argent pour les infrastructures à l’hippodrome », a-t-il ajouté.

Fardeau fiscal

Autre source d’irritation pour le milieu des affaires, la mise sur pause en 2024 de la stratégie de réduction du fardeau fiscal non résidentiel. Encore aujourd’hui, la taxation non résidentielle pèse quatre fois plus que la taxation résidentielle, souligne François Vincent, vice-président pour le Québec de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

« Bien que la hausse soit légèrement moins élevée pour les commerces, l’écart demeure gigantesque. Leur porte-monnaie n’est pas extensible et ici, au lieu d’amoindrir le choc, l’administration Plante vient amplifier le problème », dit-il dans une déclaration écrite. Le propriétaire d’un immeuble commercial de 900 000 $ paie 24 000 $ de taxes au niveau municipal, comparativement à 6000 $ pour le propriétaire d’un duplex.

Même son de cloche de la part de l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM), qui regroupe les commerçants de rues marchandes de Montréal comme la rue Sainte-Catherine.

« Cette augmentation des charges fiscales risque de fragiliser la stabilité financière des entreprises locales, déjà mise à l’épreuve par les défis économiques actuels », a indiqué dans un communiqué Sébastien Ridoin, DG par intérim de l’ASDCM.

Des fonctionnaires rémunérés 40 % de plus que dans le privé

L’embauche de fonctionnaires ne passe pas. Le nombre d’employés municipaux a gonflé de 1500 depuis 2020, pour atteindre l’équivalent de 25 000 personnes.

« La Ville ferait mieux de revoir ses dépenses en termes de rémunération ; à la place, on voit une augmentation nette d’environ 400 nouveaux postes, critique Gabriel Giguère, analyste en politiques publiques à l’Institut économique de Montréal. Quand on regarde le rapport de l’Institut de la statistique du Québec, on est aux alentours de 40 % plus élevés que des emplois similaires dans le secteur privé. L’administration en place gagnerait à s’attaquer à cette question d’une rémunération globale très élevée, plutôt que d’augmenter le fardeau fiscal auprès des Montréalais. »