Montréal - Politique municipale

A good logo is something that is instantly recognisable. I have to agree with you on the RTL logo. Theses symbols are what most peoples would look for to find a washroom. I don’t think it causes any major confusion, but they definitely don’t belong on that logo. I get the message that they are trying to send, but virtue signaling does not make for a good logo. Those are the type of things that should be reserved for a promotional campaign.

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Ce n’est peut-être pas un logo officiel, mais le ‘‘Bonjour Montréal’’ que l’on voit sur certains taxis est excellent. On devrait le multiplier partout en ville. Sur les bus et certains abribus, à l’aéroport, au port, dans le Vieux, à la gare centrale, sur certains panneaux publicitaires, voir en grosse lettre sur certains édifices tel la place Bonaventure, le complexe Desjardins etc. Il faut que le mot ‘‘Bonjour’’ soit associé à Montréal.

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On dirait vraiment un descriptif comme pour un commerce qui aurait un nom dans une autre langue, bref une stratégie administrative en effet. Pour éviter une amende. Ce nest pas le reflet d’une réflexion de design, il n’y a aucun intérêt en matière de design dans cette proposition. Or, un logo, ça devrait être du design réussi tout autant qu’un message réussi. L’un passe par l’autre. On ne peut faire l’économie de L’un ni de l’autre.

Mettre l’accent sur l’accent, sans jeu de mot, aurait été mieux. Aussi, utiliser “bonjour”, autre bonne idée. Sinon, simplement utiliser “métropole”. C’est un mot français qui exprime aussi bien l’idée.

Pour le moment, Réflexion valable, résultat discutable.

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Moi ça me fait penser à la façon dont on pourrait présenter une unité administrative de la Ville de Montréal.

Le texte pourrait être remplacé par “Service de l’urbanisme et de la mobilité” ou “Service de la culture”, par exemple.


Ajout : C’est presque déjà le cas! Je viens de tomber là dessus:

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Des factures impayées chez Ensemble Montréal

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

Ensemble Montréal a terminé l’année 2022 avec un passif net de 429 600 $, selon son rapport financier.

L’opposition officielle à l’hôtel de ville, Ensemble Montréal, qui traîne une dette considérable depuis des années, semble avoir du mal à payer des fournisseurs et collaborateurs pour des services rendus avant et pendant la dernière campagne électorale municipale, en 2021.

Publié à 0h45

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Isabelle Ducas
Isabelle Ducas La Presse

L’ancien parti de l’ex-maire Denis Coderre aurait notamment une facture de 34 000 $ en souffrance depuis septembre 2021, pour des capsules vidéo tournées par OBox, au printemps et à l’été 2021.

L’ex-représentant officiel du parti, Jonathan Cohen, confie aussi avoir eu des « difficultés » concernant sa rémunération, pour son travail avant et après la période électorale. Il refuse cependant de dire quelle somme lui doit le parti.

Une autre employée, qui a requis l’anonymat, révèle également avoir eu du mal à obtenir le remboursement de certaines dépenses engagées dans le cadre de la campagne électorale. Le parti lui devait environ 1000 $. La moitié lui a été remboursée l’année suivante après de nombreuses demandes de sa part, dit-elle, mais elle a renoncé à réclamer le reste en raison des difficultés subies.

Pas des « crosseurs »

Ensemble Montréal soutient que toutes les dépenses électorales ont été remboursées aux employés et que son représentant officiel a été rémunéré. En ce qui concerne la facture d’OBox, on explique attendre une « preuve que la facture a été approuvée par le représentant officiel du parti ».

« On n’est pas là pour crosser le monde », lance Jean-François Kacou, directeur général du parti depuis février dernier.

Le parti de l’opposition officielle, dont le chef intérimaire est Aref Salem et qui compte 37 élus à l’hôtel de ville et dans les arrondissements, a terminé l’année 2022 avec un passif net de 429 600 $, selon son rapport financier.

Parmi ses dettes, une somme de 130 600 $ est due à 36 individus, dont plusieurs élus du parti ou ex-élus, qui ont fait des prêts allant de 2000 $ à 5000 $ chacun, indique le rapport financier. La majorité de ces emprunts remonte à 2017, mais certains datent d’aussi loin que 2014. Le parti paie des intérêts aux prêteurs (généralement 6 %), mais dans la plupart des cas, aucun capital n’est remboursé. Le parti a aussi 488 000 $ en emprunts bancaires.

Les états financiers d’Ensemble Montréal montrent aussi des comptes à payer de 62 500 $. Ce qui n’inclut pas la facture de 34 000 $ d’OBox.

Présentation des candidats

OBox a fait plusieurs contrats pour Ensemble Montréal, notamment les photos des candidats pour les affiches électorales de 2021, pour lesquelles l’entreprise a été payée.

Elle a aussi tourné des capsules vidéo où les candidats, dont Denis Coderre, se présentent ou souhaitent une bonne fête nationale aux électeurs. C’est ce contrat qui n’a pas été payé.

« Le matériel a été tourné avant la période électorale, en prévision de la campagne », explique le fondateur d’OBox, Robert Boulos, qui a envoyé sa facture le 10 septembre 2021 à l’intention de l’agent officiel du parti, Jonathan Cohen. La campagne électorale a été déclenchée officiellement le 17 septembre.

L’entente a été conclue avec l’ancien directeur général du parti Sébastien Lachaine, indique M. Boulos, qui nous a fourni plusieurs courriels faisant état de la planification de ce tournage.

Des preuves

Or, M. Lachaine « ne reconnaît pas ces factures », affirme aujourd’hui Jean-François Kacou. Lui-même n’était pas au parti à ce moment-là.

M. Lachaine a refusé de répondre à nos questions pour ce reportage.

On a besoin de preuves d’approbation, sinon n’importe qui pourrait arriver avec une facture en disant : “Vous me devez tant.”

Jean-François Kacou, directeur général d’Ensemble Montréal

Selon Jonathan Cohen, qui était agent officiel du parti lors de la campagne de 2021, le problème avec le contrat pour les capsules vidéo, c’est qu’il a été réalisé avant le déclenchement officiel de la campagne. « Les services rendus pour l’élection, mais hors de la période électorale, ne sont pas remboursables » par le DGEQ, affirme-t-il en entrevue.

Or, au DGEQ, on précise que les dépenses électorales sont celles qui sont engagées pour des biens et services qui seront utilisés pendant la campagne électorale. « L’important n’est pas le moment où la commande a été passée ni le moment où ç’a été payé. Ce qu’on regarde, c’est l’utilisation », explique la porte-parole du DGEQ, Julie Saint-Arnaud.

Les dépenses électorales donnent droit à un remboursement qui peut atteindre 70 %, jusqu’à un certain maximum. Lors de la campagne électorale de 2021, Ensemble Montréal a dépensé 1,4 million, alors que le maximum permis était de 1,6 million.

Il n’est pas clair si les capsules vidéo tournées par OBox ont été utilisées après le déclenchement de la campagne.

L’ancien représentant officiel Jonathan Cohen confie que « ç’a été une campagne difficile », mais soutient que tous les fournisseurs ont été payés.

Mais pour les dépenses engagées avant et après la campagne, « il y a eu des difficultés de paiement, y compris pour moi-même », dit-il. « C’est possible qu’il y ait eu des délais ou des non-paiements, je sais pertinemment que ç’a été mon cas. »

Une autre contractuelle ayant travaillé lors de la campagne électorale dit avoir eu beaucoup de mal à se faire rembourser des factures totalisant environ 1000 $, pour des frais de déplacement et de communication, pour lesquels elle avait fourni des justificatifs. Devant son insistance, le parti a fini par lui rembourser 500 $.

« Je sais qu’il y avait des difficultés financières, mais j’avais fourni toutes mes factures », dit-elle, sous le couvert de l’anonymat parce qu’elle travaille toujours en politique.

Des surplus pour Projet Montréal

Pendant que le principal parti de l’opposition tente d’éponger ses dettes, le parti de la mairesse Valérie Plante, Projet Montréal, nage dans les surplus. L’actif net accumulé par le parti au pouvoir était estimé à 557 000 $ au 31 décembre 2022, selon son dernier rapport financier. Projet Montréal a recueilli environ 200 000 $ en dons et en frais d’adhésion l’an dernier, tandis qu’Ensemble Montréal a reçu 128 000 $ du public. Projet Montréal a dépensé sensiblement la même somme que ses opposants lors de la campagne électorale de 2021, soit 1,4 million.

« Métropole francophone des Amériques » Un nouveau slogan pour Montréal

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Foule dans le Quartier des spectacles à l’occasion des Francos de Montréal en 2021

(Paris) Préparez-vous à voir ce slogan partout. Montréal s’affichera bientôt comme « Métropole francophone des Amériques » dans son logo officiel, a indiqué Valérie Plante vendredi, en terminant sa tournée européenne d’une semaine.

Publié à 18h30

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Ce qu’il faut savoir

  • La mairesse Valérie Plante a confirmé à La Presse que le logo de Montréal inclura dorénavant le slogan « Métropole francophone des Amériques ».
  • L’idée avait été suggérée dans le rapport d’un comité sur la valorisation du français à Montréal, diffusé le mois dernier.
  • Valérie Plante terminait vendredi une tournée de cinq jours en Europe. Elle a visité Londres, Vienne et Paris.

Mme Plante sortait d’une conférence réunissant des dizaines de maires de villes francophones du monde entier. Elle y a défendu l’idée de « valoriser les villes dont le français est la langue première à travers la planète ».

À Montréal, cette valorisation passera par un changement dans l’image d’affaires de la Ville pour y intégrer son caractère français. Montréal affiché comme « Métropole francophone des Amériques » dans toutes ses communications et son affichage : « Oui, oui, oui », a dit Mme Plante, confirmant directement que son administration allait procéder en ce sens. « J’aime bien ça. »

« Honnêtement, je l’utilisais déjà [l’expression] et là, on dirait que je le dis encore plus fièrement », a-t-elle continué, assise pour l’entrevue dans un fastueux salon doré de la résidence de l’ambassadeur du Canada en France. « Un n’empêche pas l’autre : cette idée d’une ville cosmopolite, avec le français comme liant social. C’est ce que j’aime. »

IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL

Le nouveau logo de Montréal proposé par le comité Harel vient de recevoir l’appui de Valérie Plante.

Il s’agissait d’une recommandation d’un comité sur le français présidé par l’ex-ministre Louise Harel dont le rapport a été publié le mois dernier. Mme Plante avait déjà exprimé son ouverture à l’idée, mais n’avait jamais confirmé son adhésion.

Le comité de Mme Harel s’inspirait de la Ville de Québec, dont le logo inclut le slogan « L’accent d’Amérique » depuis 2014.

« Plusieurs villes se sont dotées d’énoncés de positionnement ou de logos pour exprimer ce qui les distingue », notait le comité. Selon la proposition graphique incluse dans le rapport, les mots « Métropole francophone des Amériques » seraient insérés sous « Montréal », à gauche de la rosace rouge qui constitue l’emblème de la Ville.

« Symboliquement, c’est très important d’avoir une affirmation de ce qu’est et de ce que veut être Montréal. Et de l’exprimer de façon généralisée », avait dit Mme Harel en entrevue, toujours au mois de mars.

Des idées « à la sauce Montréal »

Valérie Plante rentrera au Québec en fin de semaine, après un passage à Londres, à Vienne et à Paris. Elle a rencontré les maires de ces trois villes, a visité certains de leurs projets emblématiques et a participé à des réunions de diplomatie municipale.

La mairesse trace un bilan positif de sa tournée européenne.

D’abord parce que « Montréal, on est une ville internationale, c’est important de le dire », a-t-elle déclaré, soulignant la forte présence de consulats et de sièges sociaux. « Il y a une attente au niveau international que Montréal soit présente dans différents réseaux, dans différents accords. […] Montréal a toujours eu des relations internationales très fortes. »

PHOTO TIRÉE DU COMPTE FACEBOOK DE VALÉRIE PLANTE

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, lors de sa visite à Vienne, capitale d’Autriche

Ensuite parce que les maires et les projets qu’elle a visités ciblent les mêmes préoccupations que celles qui la taraudent, a-t-elle dit : environnement, mobilité et habitation.

Ça nous donne des outils, ça nous permet de voir d’autres villes qui ont fait des essais-erreurs, et ce qu’on espère, c’est apprendre de leurs erreurs.

Valérie Plante, mairesse de Montréal

La veille, elle s’était dite inspirée par la transformation de Paris, mais avait refusé de s’engager sur la possibilité d’importer à court terme ces idées. Vendredi, elle a évoqué sa volonté de les adapter « à la sauce Montréal ».

« Montréal s’inscrit dans la mouvance internationale quand il est question de changements climatiques, d’adapter le territoire et de qualité de vie. Et nous, on va le faire à notre manière, en travaillant avec l’ensemble des écosystèmes dépendamment des dossiers. »

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J’aurais même poussé pour: Capitale Francophone des Amériques

À mon avis ça peut porter à confusion avec La Capitale Nationale.

Bonjour Montréal, Métropole francophone des Amériques.

J’allais dire la même chose, je crois que «capitale» est un terme qui malgré qu’il puisse être utilisé de manière symbolique (Montréal, capitale du cône orange), sa signification officielle prendrait quand même le dessus ici. Surtout que dans les faits, la proportion de personnes se disant francophone est beaucoup plus élevée à Québec qu’à Montréal.

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La clarté du message et son objectivité sont essentiels dans un slogan, aussi faut-il bien choisir les mots pour éviter toute forme de confusion. Or le message doit être spontané et saisi sans ambiguïté. Montréal n’est pas une capitale mais une métropole et c’est ce qui la définit à prime abord. Elle est de ce fait le centre démographique, économique, culturel, industriel, universitaire et de recherches francophone des Amériques et c’est ce qui est sous-entendu dans ce slogan. On laisse aussi entendre qu’en tant que métropole elle est le siège de multiples organismes internationaux et qu’elle joue le rôle de leader mondial dans plusieurs domaines de pointe à l’international.

Un Verdun «plus accessible et inclusif»

Photo: Quai 5160

Sliman Naciri

4 juin 2023 à 16h40 - Mis à jour 4 juin 2023 à 18h19 2 minutes de lecture

L’arrondissement de Verdun a lancé jeudi son deuxième Plan d’action en accessibilité universelle. Cette nouvelle mouture, qui met l’accent sur l’inclusion, s’intitule « Pour un Verdun plus accessible et inclusif ».

Près de 50 personnes se sont rassemblées devant la Maison de la culture pour souligner l’évènement. Les actions que comporte ce Plan, à entreprendre d’ici 2026, visent à mieux inclure « les familles avec enfants, les personnes âgées et les personnes ayant des limitations fonctionnelles ou qui éprouvent des difficultés, apparentes ou non, sur les plans moteur, auditif, visuel ou intellectuel », détaille l’arrondissement.

Le lancement a aussi été l’occasion pour Verdun de faire un travail de rétrospection et de dresser un bilan du premier Plan du genre, adopté en 2017 par l’arrondissement.

Celui-ci est à l’origine d’importantes réalisations comme la Plage urbaine de Verdun, l’Auditorium de Verdun, le parc Wilson et la modification du règlement sur les terrasses. On lui doit également la construction de 129 saillies de trottoir avec plaques podotactiles et l’implantation de feux sonores à cinq intersections, a énuméré l’arrondissement.

Le Plan d’action en accessibilité universelle de Verdun 2023-2026 sera adopté à la prochaine séance du conseil d’arrondissement le 6 juin.

« Verdun fait une fois de plus figure de proue en matière d’accessibilité universelle et d’inclusion à travers ce Plan d’action, lequel comporte une cinquantaine d’actions à réaliser d’ici 2026 et qui s’articule autour de quatre grands axes phares », a déclaré la mairesse Marie-Andrée Mauger.

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Surplus de 343,8 millions à Montréal L’opposition crie à « l’hypocrisie »

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Alan DeSousa, porte-parole de l’opposition en matière de finances

L’opposition à l’hôtel de ville de Montréal accuse l’administration Plante « d’hypocrisie » pour avoir asséné aux citoyens une hausse de taxes de 4,1 % en 2023, alors qu’elle a dégagé un excédent de 343,8 millions pour l’année 2022, selon son bilan financier dévoilé vendredi.

Publié à 16h49

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Isabelle Ducas
Isabelle Ducas La Presse

« L’hypocrisie de l’administration Plante, c’est d’avoir imposé aux Montréalais la plus importante hausse de taxes municipales depuis une décennie, alors qu’elle présente des surplus de plus d’un quart de milliard de dollars pour l’exercice financier 2022. Dans les faits, l’administration Plante falsifie sa réalité budgétaire en taxant toujours plus, plutôt que de gérer sainement son budget » dénonce Alan DeSousa, porte-parole de l’opposition en matière de finances.

Mais selon la présidente du comité exécutif, Dominique Ollivier, ces surplus sont loin d’être faramineux.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La présidente du comité exécutif de la Ville de Montréal et responsable des finances, Dominique Ollivier

« Il faut rappeler que le budget de la Ville est de 6,8 milliards, donc les surplus représentent une infime portion, a-t-elle souligné en conférence de presse. C’est un délicat exercice d’équilibriste qu’on a réussi à faire cette année pour balancer, en prenant sur nous les effets de l’inflation, qui a atteint 6,7 %. »

On arrive à notre limite. Une fois qu’on aura renfloué notre réserve pour la neige, qu’on aura mis de l’argent de côté pour rembourser la dette et prévu des sommes pour l’inflation, le reste va nous servir pour les urgences. On n’en aura pas de trop, croyez-moi.

Dominique Ollivier

L’opposition a aussi critiqué la dépendance de la Ville à l’aide financière provenant des autres ordres de gouvernement.

« Depuis cinq ans, Valérie Plante s’époumone à critiquer le gouvernement du Québec en disant que Montréal ne reçoit pas assez d’argent, lance M. DeSousa. C’est devenu la porte de sortie facile de l’administration pour ne pas assumer ses responsabilités. En réalité, Montréal a reçu près de 200 millions supplémentaires en transferts gouvernementaux l’an dernier. »

Priorités

Dominique Ollivier a expliqué que l’administration avait dépensé l’argent des Montréalais en gardant en tête quatre priorités : la transition écologique, la sécurité urbaine, la mobilité et l’habitation.

En plus d’avoir terminé l’exercice financier par un excédent représentant 5,3 % des revenus, la Ville a réduit son ratio d’endettement en 2022.

« Le ratio d’endettement a atteint 106 %, soit 6 % au-dessus de la limite fixée de 100 %. Toutefois, il est inférieur de 13 % à celui prévu au budget 2022. Cette orientation vise à permettre un important rattrapage dans le déficit d’entretien des actifs municipaux, tout en exerçant un contrôle serré du bilan financier de la Ville, » indique le rapport annuel.

172,3 millions en heures supplémentaires

Les heures supplémentaires des employés municipaux, principalement les policiers et les pompiers, continuent de coûter cher aux contribuables, puisqu’elles ont atteint 172,3 millions, soit 94,8 millions de plus que prévu.

Dominique Ollivier a expliqué que ces coûts découlaient de la hausse de la violence armée dans la métropole et des nombreux postes vacants dans les rangs du Service de police de la Ville de Montréal, qui obligent les policiers à faire des heures supplémentaires.

En outre, un montant de 22,9 millions en heures supplémentaires découle des mesures de sécurité qui ont dû être mises en place pour la COP 15, en décembre 2022, mais qui sont remboursées en partie par le gouvernement fédéral.

Au total, la COP 15 a coûté 30,4 millions à Montréal, qui a reçu 27,9 millions d’Ottawa en compensation. « Le coût net a été de 2,5 millions pour la Ville, qui a pu bénéficier d’un grand rayonnement grâce à cet évènement », a noté la numéro deux de l’administration Plante.

Parmi les autres variations de revenus, on trouve 95,9 millions de plus dans les coffres municipaux en raison de droits de mutation immobilière plus importants que prévu : les transactions immobilières ont été moins nombreuses, mais la hausse des prix a été bénéfique pour la Ville.

Par contre, les amendes et pénalités ont été moins importantes qu’anticipé, de 49 millions.

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Ça devrait même pas être permis… il y a déjà beaucoup trop de ville sur l’île et dans la province… alors faudrait pas en rajouter une à chaque fois qu’un secteur est en désaccord avec l’administration en place…

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Après le conseil municipal, le maire de l’arrondissement a rassuré, en entrevue avec La Presse , qu’il n’envisage pas sérieusement que son arrondissement quitte la métropole. Il a déclaré avoir voulu « brasser l’administration ».

C’est juste un effet de toge. C’est de bonne guerre.

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De plus en plus, mon vœux est exaucé et j’en suis plus que ravi. Maintenant il faut multiplier l’Initiative. Pas nécessairement de la même façon qu’au Vieux Port mais de façon créative et originale, dépendamment du lieu et de la situation. L’Idée est de tapisser le mot ‘‘Bonjour’’ un peu partout et surtout à des endroits stratégiques.

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Je me demande si on s’y attendais du coté du conseil de la Ville.

Des policiers affirment que cette image constitue un hommage à leurs collègues tués en fonction, mais des militants de gauche affirment qu’elle est associée à l’extrême droite. La « mince ligne bleue » est habituellement posée sur un drapeau canadien en noir et blanc sur un écusson à coudre.

Au début de 2022, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a indiqué qu’il étudiait la question et était en révision de sa politique sur l’uniforme. La mairesse Valérie Plante s’était dite inconfortable face au port de ce symbole par des policiers.

« C’est un enjeu qui dérange. Qui dérange autant les policiers qui veulent la porter et qui dérange aussi beaucoup de communautés pour qui c’est un symbole qui [ne reflète pas leurs valeurs] », a dit mardi Alain Vaillancourt, l’élu responsable de la sécurité publique au sein de l’administration Plante. Il s’exprimait au conseil municipal.

« J’ai moi-même soulevé la question avec M. [Fady] Dagher dès son arrivée. Il m’a dit qu’il allait lui-même prendre le dossier en main et nous revenir avec une solution qui va à la fois satisfaire son corps policier et à la fois satisfaire les groupes qui veulent qu’un changement se fasse », a dit M. Vaillancourt. « Je vais attendre les recommandations du chef Dagher et je vais faire le suivi pour m’assurer que cet enjeu-là va être réglé dans pas trop longtemps. »

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