Montréal - Politique municipale

C’est vraiment un dilemme qui ne semble pas avoir de bonne réponse facile.

D’un côté, tu ne veux pas retirer le pouvoir démocratique au citoyen.
Et de l’autre côté, tu ne veux pas qu’une poignée de citoyens (quoique grandissante) est un pouvoir décisionnel sur ton centre des affaires, lieux touristiques et plaque tournante commerciale.

2 « J'aime »

Pourquoi? Ce sont eux qui habitent là…

On se rappellera que les banlieusards avait le même argument contre le REV Saint-Denis (ça ne devrait pas être les montréalais qui décident pour cette artère importante du centre des affaires, du tourisme et du commerce de la province)…

2 « J'aime »

Il faut garder en tête que les pouvoirs d’un arrondissement sont limités.
Même s’il y avait un maire d’arrondissement, la mairesse garderait beaucoup de pouvoir sur le centre-ville et le Vieux-Montréal. Par exemple, les rues importantes sont des artères (ville centre) et les principaux parcs relèvent du service des grands parcs (ville centre).

En ce moment la mairesse de la ville est «prise» pour aller à des évènements et assister à des réunions très micros. Ce n’est pas souhaitable, personne n’y gagne. La mairesse d’une ville ne devrait pas devoir se pencher sur le nombre de balançoires d’un parc de fond de ruelle (J’exagère, mais pas tant que ça).

Mettons quelqu’un d’autre en place pour gérer ces enjeux très locaux (familles, propreté, aménagement de saillies…) et laissons-la s’occuper des enjeux de ville, qui vont continuer à impliquer les enjeux de centre-ville!

Le scénario 3 me semble donc le plus souhaitable à la fois pour le ville de Ville-Marie, mais aussi de toute la ville!

6 « J'aime »

Effectivement, l’arrondissement est grand et ne se résume pas au Centre-Ville et au Vieux-Montréal. Il y a beaucoup d’enjeux locaux qui pourraient potentiellement être mieux adressés par un maire d’arrondissement. Pensons juste aux problèmes dans le Village et le Quartier Latin.

3 « J'aime »

La Ville de Montréal interdit TikTok à ses employés

Photo: iStock/Wachiwit

Nicolas Monet

2 mars 2023 à 16h40 - Mis à jour 2 mars 2023 à 17h32 2 minutes de lecture

Montréal a interdit jeudi à ses employés d’utiliser l’application TikTok sur tous les appareils mobiles fournis par la Ville, emboîtant le pas de Québec et d’Ottawa.

L’interdiction, qui entre en vigueur dès maintenant, vise la sécurité du parc informatique de la Ville et la protection des données qu’elle détient, précise le cabinet de la mairesse Valérie Plante par voie de communiqué.

«La Ville de Montréal tient à maintenir les plus hauts standards en matière de cybersécurité, affirme Valérie Plante. Nous évaluons présentement les risques associés à l’utilisation de la plateforme, en cohérence avec nos homologues de Québec et d’Ottawa.»

Contrairement aux directives des gouvernements du Québec du Québec et du Canada, qui ont banni le réseau social de leurs appareils mobiles plutôt cette semaine, l’interdiction de la Ville vise autant la fonction publique que les élus.

«Bien que l’analyse préliminaire réalisée par nos équipes conclut à un faible risque pour le moment, nous souhaitons agir de façon préventive, ajoute la Ville. Nous prendrons le temps de poursuivre notre réflexion et d’approfondir notre analyse de la situation avant de statuer officiellement sur l’usage à long terme de l’application TikTok sur les appareils mobiles fournis aux membres du personnel.»

Les experts en protection des renseignements personnels ont TikTok à l’œil depuis quelque temps. En janvier dernier, le dirigeant du Centre canadien de cybersécurité, Sami Khoury, demandait sur les ondes de la CBC aux utilisateurs d’être prudents en naviguant sur l’application. De plus, la semaine dernière, les commissaires à la vie privée du Canada, du Québec, de la Colombie-Britannique et l’Alberta ont lancé une enquête conjointe sur le réseau de partage de courtes vidéos.

Notons que le gouvernement de la Chine détient une participation dans ByteDance, maison mère de TikTok. La loi chinoise permet aux autorités du pays d’accéder aux données des utilisateurs.

Qui sera le boss du centre-ville ?

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Le centre-ville de Montréal


Maxime Bergeron
Maxime Bergeron La Presse

Le centre-ville de Montréal devrait-il avoir son propre maire d’arrondissement, comme Rosemont ou le Plateau, ou plutôt être dirigé de facto par la mairesse ou le maire de la métropole ?

Publié à 5h00

Partager

Cette question, en apparence très technique, fera l’objet d’une consultation jusqu’à la fin du mois de mars.

Les conclusions pourraient avoir un impact considérable – et bien concret – sur la façon dont sera géré le cœur économique de Montréal pour les années à venir.

Permettez-moi ici un bref retour en arrière.

Tout le monde se souvient des fusions municipales de 2002, et des défusions qui ont suivi en 2006. Cet exercice a transformé l’île de Montréal en une courtepointe d’arrondissements et de villes indépendantes, dont plusieurs fils dépassent encore aujourd’hui 1.

Les arrondissements sont dirigés par un maire élu au suffrage universel. Tous, sauf celui de Ville-Marie. L’ex-maire Gérald Tremblay avait demandé – et obtenu – que Québec change les règles de gouvernance pour les élections de 2009, après une dispute avec l’ancien maire local, Benoît Labonté.

Depuis ce temps, le maire (ou la mairesse) de Montréal contrôle automatiquement les quartiers centraux de la métropole.

Avec ses 105 000 habitants, l’arrondissement de Ville-Marie est le plus névralgique de Montréal.

Le plus hétérogène, aussi.

Il comprend le centre-ville, le Village, le Vieux-Montréal, plusieurs quartiers résidentiels, trois universités, une partie du mont Royal et le parc Jean-Drapeau. C’est un aimant extraordinaire pour les investissements, comme en témoignent tous ces gratte-ciel en construction, et un déversoir pour la détresse humaine, comme on peut le voir autour de Berri-UQAM.

Les décisions qui se prennent dans cet arrondissement – le poumon économique du Québec – peuvent avoir un impact majeur sur toute la région métropolitaine, voire au-delà.

Dans ce contexte, il me semble tout à fait logique que la mairesse de Montréal ait l’autorité sur le cœur de la métropole.

Mais tous ne voient pas la chose du même œil.

De nombreux citoyens jugent que cette situation cause un important « déficit démocratique ». Ils voudraient avoir leur propre maire local et davantage de conseillers municipaux élus.

Projet Montréal, le parti de Valérie Plante, avait promis pendant sa campagne électorale de 2017 de s’attaquer à ce dossier. Il a tenu parole. La Ville a mandaté un comité d’experts en 2021 pour creuser la question, sous la supervision de l’Institut du Nouveau Monde.

Le groupe a pondu un rapport qui contient trois scénarios pour Ville-Marie2.

En gros, le premier scénario maintiendrait la mairesse de Montréal comme responsable de l’arrondissement. Dans le deuxième, elle resterait aussi à la tête de Ville-Marie, mais nommerait un maire désigné qui s’occuperait des dossiers de proximité. Dans le troisième, un maire local serait élu au suffrage universel.

Dans tous les cas de figure, deux conseillers municipaux seraient élus dans chacun des trois districts de Ville-Marie, plutôt qu’un seul. Cela changerait la donne par rapport à la situation actuelle, où la mairesse de Montréal désigne deux conseillers qui lui donnent automatiquement une majorité en cas de différend.

J’ai parlé mercredi avec Louise Harel, l’ancienne ministre péquiste qui a piloté les fusions municipales au tournant du millénaire. Elle siège aussi au comité d’experts qui a élaboré les trois scénarios potentiels pour Ville-Marie.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Louise Harel, en 2013

Si elle juge « essentiel » qu’il y ait davantage de conseillers municipaux élus dans chaque district, elle se montre beaucoup moins favorable à l’élection d’un maire distinct pour l’arrondissement.

« On peut s’acheter vraiment du trouble à moyen ou à long terme », croit-elle.

Je suis d’accord.

En ce moment, le parti de Valérie Plante est en bonne posture. La mairesse dirige la ville-centre, bien sûr, mais elle a aussi été élue dans le district de Sainte-Marie, qui fait partie de l’arrondissement de Ville-Marie. Elle connaît très bien le terrain et les enjeux locaux. Projet Montréal tient fermement les rênes du pouvoir.

Le vent pourrait tourner – il finit toujours par tourner.

Si les citoyens de Ville-Marie choisissaient d’élire un maire distinct de celui de la ville-centre, la bisbille pourrait se réinstaller. Surtout si ce maire local appartient à un autre parti, comme cela s’est vu sous Gérald Tremblay.

L’arrondissement pourrait dire « jaune » quand la ville-centre dit « vert », et faire parfaitement à sa tête dans plusieurs dossiers.

Pas de nature à aider le cœur de la métropole, qui sera confronté à une série de problèmes existentiels dans les prochaines années, avec la montée du taux d’inoccupation dans les bureaux et l’explosion des troubles sociaux comme l’itinérance et la toxicomanie.

« Il faut une harmonie, dans le contexte où les rivalités sont entre les grandes villes du monde, et non pas à l’intérieur des villes », résume Louise Harel.


L’administration Plante est consciente des écueils potentiels liés à sa consultation citoyenne, mais elle tient à respecter sa promesse de 2017.

Robert Beaudry, l’élu responsable de l’urbanisme, de la participation citoyenne et de la démocratie au comité exécutif, juge très « sain » l’exercice qui se déroule en ce moment. Son parti tient à entendre les citoyens plutôt que d’imposer « unilatéralement » un changement à la gouvernance de Ville-Marie, me dit-il, comme cela avait été fait en 2009.

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE

Robert Beaudry, élu responsable de l’urbanisme, de la participation citoyenne et de la démocratie au comité exécutif de Montréal

Il faut tout de même souligner que cette consultation prend une forme assez particulière. Les résidants de Ville-Marie peuvent remplir un questionnaire en ligne d’ici à la fin du mois, et deux « ateliers de discussion » auront lieu les 18 et 23 mars.

Certains auraient préféré que la démarche soit encadrée en bonne et due forme par l’Office de consultation publique de Montréal, plutôt que par l’Institut du Nouveau Monde. Des réserves bien compréhensibles.

Le rapport final de cette consultation sera déposé l’été prochain et les changements à la structure électorale, s’il y en a, pourraient être mis en place dès les prochaines élections.

On pourra juger l’arbre à ses fruits.

Dans tous les cas, on pourrait difficilement reprocher au parti de Valérie Plante de respecter un engagement électoral. Surtout après avoir vu François Legault et Justin Trudeau renier tous deux leurs promesses de réformer le mode de scrutin, à Québec et à Ottawa.

1. Lisez « Vingt ans plus tard : l’impossible bilan des fusions municipales »

2. Consultez le rapport Consultation sur la structure électorale de l’arrondissement de Ville-Marie

Montréal envisage d’imposer de nouvelles taxes

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

La Ville de Montréal envisage des solutions inédites pour financer son prochain budget, selon un document rendu public mercredi. L’administration Plante doit combler l’écart de 200 millions actuellement envisagé entre les dépenses et les revenus prévus pour 2024.

Un déficit de 200 millions est actuellememnt envisagé pour 2024

Publié à 0h00

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Taxer les déplacements en voiture ? Les logements vacants ? Les stationnements asphaltés ? Montréal envisage des solutions inédites pour financer son prochain budget, selon un document rendu public mercredi.

La Ville y évoque des mesures d’écofiscalité et de fiscalité sociale, en plus d’explorer la possibilité de réduire la fréquence de l’enlèvement des ordures ou celle du chargement de la neige. Elle doit combler l’écart de 200 millions actuellement envisagé entre les dépenses et les revenus prévus pour 2024.

Ces idées sont soumises à la société civile pour une consultation qui s’ouvrira à la fin du mois. « L’objectif est de trouver des solutions structurantes et pérennes qui permettront à la métropole de financer adéquatement ses activités et de mieux répondre aux besoins de la population », indique la présidente du comité exécutif de Valérie Plante, Dominique Ollivier, en introduction.

Les taxes foncières, qui représentent la principale source de revenus de la Ville, ne lui permettent plus d’assumer convenablement ses dépenses et ses responsabilités croissantes.

Dominique Ollivier, présidente du comité exécutif

Quelques scénarios sur lesquels l’administration souhaite entendre les citoyens :

  • Une taxe sur chaque kilomètre parcouru au volant d’un véhicule pour remplacer l’actuelle taxe sur l’essence rendue progressivement caduque par les véhicules électriques.
  • Une taxe sur les logements vacants, afin d’inciter les propriétaires à réduire leur loyer pour trouver preneur. Vancouver, Toronto et Ottawa ont toutes implanté une version de cette mesure dans les dernières années.
  • Une taxe sur les surfaces imperméables – notamment les stationnements – qui renvoient l’eau de pluie et de neige vers le réseau d’égouts municipal. « Une mesure écofiscale de ce type pourrait permettre, par exemple, le financement de certaines infrastructures pour améliorer la gestion des eaux de ruissellement. »
  • Des parcomètres dont le tarif change selon la demande. Un projet pilote est déjà prévu au centre-ville cette année, révèle le document : le tarif horaire passera de 4 $ à 5 $ les après-midi de semaine.
  • Des redevances sur la construction de logements neufs, afin de financer les nouveaux services municipaux nécessaires à leur desserte. Actuellement, « c’est l’ensemble des Montréalaises et Montréalais qui doit assumer ces frais ».

Les modalités de ces scénarios ne sont pas arrêtées et font d’ailleurs partie de la consultation. On ne sait pas si une éventuelle taxe kilométrique s’appliquerait à tous les véhicules ou si une éventuelle taxe sur les surfaces imperméables ne toucherait que les grands stationnements, par exemple.

Mercredi, l’administration Plante n’a pas voulu commenter davantage le contenu de son document de consultation.

« Vraiment dans l’air du temps »

Selon des experts, Montréal est loin d’être le seul gouvernement local à se tourner vers l’écofiscalité – la taxation de comportements néfastes dans le but de les décourager – afin de faire d’une pierre deux coups : protéger l’environnement et renflouer les coffres.

« C’est vraiment dans l’air du temps », a expliqué Justin Leroux, professeur d’économie à HEC Montréal.

Ça permet de modifier les comportements et d’obtenir des revenus qui peuvent ensuite être utilisés pour améliorer les infrastructures ou réduire les taxes ailleurs.

Justin Leroux, professeur d’économie à HEC Montréal

En plus des objectifs environnementaux (d’où l’« éco » du nom), le concept peut aussi s’appliquer à des taxes qui découragent d’autres comportements, comme le maintien d’un logement vacant, a expliqué M. Leroux. « C’est vraiment l’idée de modifier un comportement grâce à un signal de prix », a-t-il dit.

Jean-Philippe Meloche, professeur spécialisé en économique urbaine de l’Université de Montréal, estime que le Québec est « socialement en retard » sur d’autres sociétés en matière d’écofiscalité : « On a une taxe sur le carbone, mais elle est très faible. On a une taxe sur les carburants, mais elle est très faible. On a une application de l’écofiscalité très édulcorée. »

À son avis, ce ne sont toutefois pas les gouvernements locaux comme les municipalités qui doivent être tenus responsables. Plusieurs de ces mesures – notamment une taxe kilométrique – peuvent difficilement être appliquées à petite échelle.

Réduction de services en vue ?

En plus d’envisager d’instaurer de nouvelles ponctions fiscales, le document de consultation prébudgétaire de l’administration évoque aussi une possible réduction des dépenses de la Ville de Montréal.

« Est-ce qu’il y a des activités pour lesquelles la Ville devrait ou pourrait être amenée à revoir le niveau de certains services ? », s’interroge Montréal dans le document.

« Il serait question de la fréquence [de l’enlèvement des ordures], par exemple hebdomadaire ou toutes les deux semaines, continue le document. Par ailleurs, aujourd’hui les opérations de chargement de la neige se font à partir de 8 à 10 cm de neige tombée. Il serait bien de se questionner à savoir si ces normes pourraient être revues pour générer des économies sans pour autant réduire la qualité des services. »

La possibilité de transférer certaines responsabilités aux villes défusionnées ou de carrément demander aux autres ordres de gouvernement d’assumer certains services devra aussi faire partie de la réflexion.

3 « J'aime »

Est-ce que quelqu’un sait où peut-on trouver le document dont le journaliste parle? Aussi, si c’est une consultation publique, est-elle en vigueur en ce moment? Si oui, comment participer? Merci !

Si tu parle de la consultation sur Ville-Marie, voici:

Ah merci mais non je parlais de la consultation pour les possibles nouvelles mesures d’exo-fiscalité (voir article La Presse ci-dessus)

Ville de Montréal Un comité propose un logo qui affirme le fait français

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Vue aérienne du centre-ville de Montréal

Montréal devrait changer son logo afin d’y afficher systématiquement son statut de « métropole francophone des Amériques », suggère le comité créé par l’administration Plante pour valoriser le français.

Publié hier à 19h45

Partager


Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Le groupe présidé par l’ex-ministre Louise Harel s’inspire de Québec, dont la signature graphique inclut depuis 2014 le slogan « L’accent d’Amérique ».

IMAGE FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL

Le nouveau logo proposé par le comité

Un tel changement à Montréal permettrait d’« affirmer le caractère francophone de la Ville », explique le comité dans un rapport rendu public cette semaine en vue de son étude par le conseil municipal. « Plusieurs villes se sont dotées d’énoncés de positionnement ou de logos pour exprimer ce qui les distingue. »

Selon la proposition graphique incluse dans le rapport, les mots « Métropole francophone des Amériques » seraient insérés sous « Montréal », à gauche de la rosace rouge qui constitue l’emblème de la Ville.

Symboliquement, c’est très important d’avoir une affirmation de ce qu’est et de ce que veut être Montréal. Et de l’exprimer de façon généralisée.

Louise Harel, en entrevue téléphonique

L’administration Plante n’a pas commenté spécifiquement cette proposition. « Les réflexions et recommandations énoncées donnent des pistes concrètes pour accentuer ce rayonnement, nous allons prendre le temps d’analyser chacune d’elles et nous y donnerons suite prochainement », a réagi la présidente du comité exécutif, Dominique Ollivier, dans une déclaration écrite.

« La langue française constitue le ciment de la société montréalaise. Elle est une langue de cohésion sociale et de convivialité montréalaise », assure le comité présidé par Mme Harel dans son document, daté de décembre 2022. « La langue commune, rassembleuse, est le véhicule qui permet les échanges entre les Montréalais et les Montréalaises, et qui attire des étrangers. »

« Une démarche importante »

En plus du changement de logo proposé, le comité de la Ville de Montréal sur la langue française recommande aussi de donner davantage de ressources à la commissaire chargée du même dossier à l’hôtel de ville, ainsi que de lancer des projets de promotion du français.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Louise Harel, présidente du comité sur la langue française de la Ville de Montréal

Mme Harel et ses collègues voudraient notamment que les services municipaux organisent « un rendez-vous des forces vives du milieu des affaires, de la culture et du tourisme de Montréal, afin de valoriser le français comme élément distinctif de notre économie ». « Cet évènement viendra appuyer la mise en valeur d’une identité typiquement montréalaise, reposant sur la valorisation de la langue française, l’accès à l’information et le réseautage », assurent-ils.

Le bureau du commissaire à la langue française de la Ville de Montréal est sans titulaire depuis la démission de Roseline Fréchette, l’automne dernier, après à peine un an en poste. Son mandat était pourtant prévu pour trois ans.

Ce service ne dispose pas des ressources nécessaires à son travail, laisse entendre le comité dans son rapport, qui recommande de « lui accorder l’appui nécessaire à la réalisation de ses projets ». « Le soutien au ou à la commissaire à la langue française lui permettra d’assumer pleinement son rôle en l’assistant d’une équipe opérationnelle possédant les compétences requises », indique le rapport.

En entrevue, Louise Harel indique que ces commentaires font notamment référence à l’importance de rattacher le poste de commissaire à la direction générale de la Ville – plutôt qu’à la direction de la culture – afin que son action touche toute la fonction publique. Un poste sera aussi accordé au prochain commissaire, a dit Mme Harel.

« C’est une démarche importante qui a été réalisée par le comité consultatif, présidé par Mme Harel, qui nous donne des pistes de solutions nécessaires pour renforcer le travail entamé afin d’accroître le rayonnement de la langue française à Montréal, a continué Dominique Ollivier dans sa déclaration écrite. Il nous permettra de pousser plus loin la préservation de ce patrimoine collectif, notre langue, qui nous définit, nous enrichit et qui participe à forger notre identité. »

2 « J'aime »

Je trouve ce logo vraiment génial parce qu’il ajoute une dimension culturelle identitaire très forte et distinctive pour Montréal, en promouvant aux yeux du monde la nature francophone de notre métropole. :clap:t2: :clap:t2: :clap:t2:

3 « J'aime »

Je serais d’accord si le logo, au lieu de juste le texte, le reflechissait.

Le logo actuel est beau dans sa simplicité. Un mot plus une graphique en lignes distinctive. L’ajoute du petit texte me ressemble à une directive administrative, voire une constate sujet à une amende.

De plus, le symbolisme du logo actuel vient des symboles du blason, qui symbolise les différentes cultures et langues de la métropole. Si on veut soulever le français, je suggère un nouveau dessin graphique inspiré du quart de haut à gauche du graphique actuel.

7 « J'aime »

@fbfree Je ne comprends pas trop le sens de ton intervention, mais un logo se doit d’être simple pour être efficace, ce qui est le cas dans cette proposition. Quant à l’idée du symbole du blason qui symbolise les différentes cultures de la métropole, il garde tout son sens original. Tandis que l’expression Métropole francophone des Amériques ajoute à cette identité locale une dimension résolument continentale. D’ailleurs ce logo frappe les esprits et traduit une réalité contemporaine que la Ville souhaite promouvoir dans l’ensemble de ses communications locales, comme extérieures.

Oh no… This is going to be expanded overtime to be uglier and uglier with more and more distractions.

Look at what happened with the RTL logo. It started simple, then they added more text, then something else to the logo with colours, and then it currently is this mess:


I don’t think the Montréal logo would be as nice if it’s crowded with more text.

7 « J'aime »

Je ne suis pas d’accord, car le message est complet, concis, simple et précis, tout en mettant en valeur le fait français de Montréal sur le continent américain.

“Québec, l’accent d’Amérique” est de loin plus efficace et accrocheur (même si le logo est affreux).

“Métropole francophone des Amériques” n’est pas un slogan, c’est une description. Ca vient vraiment dénaturer le logo original, simple et efficace. J’espère que ça ne va pas être changé. L’accent sur le é de Montréal est puissant en soit. Les non francophones ne trouveront pas cette “phrase” puissante. Ce ne sera que qqch d’écrit en Français sous le logo, sans qu’ils ne comprennent ce que ça veut dire. Ca rate sa cible pour la propagation de l’importance de la métropole dans la préservation du Français en Amérique. Ca me rappelle les publicités du gouvernement pour promouvoir les cours de Français aux nouveaux arrivants allophones… alors que la pub ne contient que tu texte écrit en Français.

Pour revenir au logo: Un logo se doit d’être simple à comprendre, retenir, et répliquer. Le RTL est le parfait contre-exemple d’un bon logo, avec les silhouettes qui viennent complexifier le logo avec un concept hyper “on the nose” sur l’accessibilité du réseau.

Bref: non à la description sous le logo de Montréal.

11 « J'aime »

I don’t think it makes sense to add a tagline to the Ville de Montréal’s logo which is already a carefully-designed lockup, it would be much better suited to Tourisme Montréal. The approach the committee has proposed would make more sense for cities and towns that don’t have a separate entity for tourism.

The VdM logo represents the city locally as an institution, while Tourisme Montréal is the one used to market it as a destination and give it a presence on the national / international scene.

7 « J'aime »

Merci d’apporter une nuance qui pourrait devenir un compromis. Reste à voir ce que sont les objectifs de la Ville, ses intentions et ses arguments en appui à cette proposition.

3 « J'aime »

J’aime beaucoup le logo de Tourisme Montréal. Même si je ne suis pas certain que ce soit approprié pour la ville, je pense que le logo de Tourisme MTL pourrait être candidat pour remplacer celui de la ville administrative. Beaucoup de villes ont changé de logo pour un look plus moderne et moins “corporate”. Mon exemple préféré est celui de la ville de Paris.

image

Je trouve le concept du logo de Tourisme MTL très intéressant, avec l’accent aigu mis en accent (littéralement). Il y a des jeux d’angles intéressants qui pourraient être explorés par exemple sur les logos des arrondissements/services ou les livrés des véhicules municipaux.

L’accent aigu remplacerait carrément le slogan. On met de l’avant une caractéristique qui distingue le français de l’anglais majoritaire en Amérique du nord et selon moi c’est beaucoup plus efficace et ingénieux.

Sur les livrés des véhicules, l’accent rappelle la “racing stripe” des vaisseaux de garde côtières. Je trouve que ça apporte beaucoup en visibilité comparés aux véhicules actuels qui n’ont qu’un petit logo sur les portières.