Montréal - Politique municipale

Mario Girard revient sur la saga de Sue Montgomery et le dépôt du rapport de la Commission municipale du Québec. Il est intéressant qu’il fasse de l’introspection sur ses impressions évoluant dans le temps avec cette histoire. Je pense que plusieurs personnes ont eu le même cheminement. En fonction des données et des sorties publiques, on pouvait penser Montgomery était la victime à un moment. Mais avec le rapport de la CMQ, ce n’est visiblement pas le cas.

Est-ce que Montgomery va continuer sa carrière politique après ce rapport?

Texte intégral

Candidats aimant climats lourds recherchés

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Sue Montgomery, en février 2020

Mario Girard

MARIO GIRARDLA PRESSE

C’est tout un camouflet qu’a reçu Sue Montgomery, mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, dans le rapport de 49 pages de la Commission municipale du Québec (CMQ). Celle qui prétend depuis des mois qu’elle est victime d’injustice se voit reprocher 11 manquements déontologiques.

Publié le 1er juillet 2021 à 6h00

J’ai lu le document. Comme climat pourri, on pourrait difficilement faire mieux. Page après page, on découvre comment une ambiance qui aurait pu être améliorée par la mairesse s’est gravement détériorée.

Vous voulez un exemple ? Lors d’une rencontre informelle qui s’est déroulée à sa résidence le 10 janvier 2020, la mairesse « aurait déclaré que le contrôleur général [Alain Bond] était un pédophile et que le directeur de l’arrondissement [Stéphane Plante] se basait sur des photos le montrant avec de jeunes garçons pour le faire chanter afin d’obtenir ce qu’il voulait ».

Les conseillers Magda Popeanu et Christian Arseneault, présents à cette soirée, affirment avoir entendu ces propos qui n’ont pas manqué de susciter un profond malaise.

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Christian Arseneault et Magda Popeanu, alors conseillers municipaux de Projet Montréal, ont décrit une ambiance « intenable », en février 2020.

Sue Montgomery nie avoir utilisé le terme « pédophile », mais reconnaît qu’elle a « mentionné avec humour et sarcasme que le directeur de l’arrondissement devait avoir en sa possession des photos d’Alain Bond et qu’il pouvait s’en servir à ses propres fins ».

Le Tribunal a conclu que ces propos étaient « gratuits, injustifiés et attaqu[aient] l’honneur et la dignité du contrôleur général ».

Quand je vous dis climat pourri…

C’est la quatrième chronique que j’écris sur cette incroyable saga. J’aimerais que ça soit la dernière. J’aimerais également que la mairesse Sue Montgomery accepte dignement les conclusions de cet avis qui retient 11 manquements et en rejette 17 autres.

Rappelons que cette affaire a commencé en décembre 2019 lorsqu’un rapport du contrôleur général de la Ville de Montréal, Alain Bond, a fait état de plaintes pour harcèlement psychologique émanant de deux employés, dont Stéphane Plante, le directeur de l’arrondissement. Ces plaintes visaient Annalisa Harris, cheffe de cabinet de Sue Montgomery.

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Annalisa Harris et Sue Montgomery, en février 2020

Le contrôleur général Alain Bond a alors exigé que Mme Harris n’ait plus de contact avec les victimes alléguées. On a aussi demandé à Sue Montgomery de congédier sa cheffe de cabinet. Rien de tout cela n’a été fait.

Dix-huit mois plus tard, la CMQ conclut que Sue Montgomery « n’a pas agi de façon à favoriser le maintien d’un climat de travail harmonieux, sain et exempt de toute forme de harcèlement ».

Le document fait également état de « propos répétés, non désirés, vexatoires, humiliants, harcelants ou intimidants à l’égard de l’une des personnes identifiées ». Sue Montgomery a notamment brandi son téléphone cellulaire pour signaler qu’elle voulait enregistrer les propos de certaines personnes.

Depuis le début de cette affaire, Sue Montgomery se bat pour protéger son intégrité et la présence de sa cheffe de cabinet qui lui semble absolument indispensable. Mais qu’a-t-elle fait pour protéger ses employés ?

C’est à la mairesse d’un arrondissement de trouver des solutions, de bâtir des ponts, d’éteindre les feux. Cet acharnement et cette attitude déconcertante ont mené la mairesse de Montréal, Valérie Plante, à expulser de son caucus celle qui était vue au départ comme un pilier de Projet Montréal.

Quelle trajectoire désolante.

Fière d’une victoire à la Cour supérieure qui a reconnu en décembre dernier que le contrôleur général n’avait pas le droit d’exiger que sa cheffe de cabinet « ne puisse avoir aucune communication […] avec quelque fonctionnaire de l’arrondissement », Sue Montgomery a engagé une poursuite contre Valérie Plante, Alain Bond et la Ville de Montréal. Elle réclame 120 000 $. Annalisa Harris poursuit, elle aussi, les mêmes instances, réclamant 186 000 $.

Et qui paye pour tout cela, pensez-vous ? Vous et moi, bien sûr. La défense de Sue Montgomery a coûté à ce jour 275 000 $. Selon le parti Ensemble Montréal, les frais liés à l’ensemble des actions judiciaires s’élèveraient à près de 600 000 $.

Sue Montgomery affirme qu’elle a un honneur à défendre. Quand je l’ai rencontrée à la suite de son éjection de Projet Montréal, en janvier 2020, elle m’a convaincu de cela. Quand elle est arrivée à La Presse, j’étais persuadé qu’elle avait tort. Une heure plus tard, elle a fini par me faire croire que la mairesse Valérie Plante et tous ceux qui gravitaient autour d’elle étaient les fautifs dans cette affaire.

Sue Montgomery a un énorme pouvoir de persuasion. Mais après avoir pris connaissance de l’avis de la CMQ, je crois sincèrement que Sue Montgomery a surtout un gros ego à défendre.

Pour chaque manquement, la mairesse Sue Montgomery risque une peine qui peut aller de la réprimande à une suspension de 90 jours. Précisons que les suspensions sont cumulatives. Le juge administratif Alain R. Roy va entendre les parties prenantes le 6 juillet prochain afin de déterminer l’ampleur des sanctions. J’ai très hâte de voir à quoi elles vont ressembler. Une mairesse suspendue par la CMQ, ce n’est pas très glorieux.

Le dernier exemple en date est celui de la mairesse de Chandler, Louisette Langlois, qui s’est vu imposer une suspension de 180 jours en décembre 2020, et cela « sans rémunération, allocation ou toute autre somme qu’elle pourrait recevoir de la Ville ou d’un autre organisme sur lequel elle siège à titre de membre du conseil », précisait le jugement.

Cette suspension pour 20 manquements déontologiques est à ce jour la plus longue peine jamais imposée par la CMQ.

Sue Montgomery a récemment créé son propre parti, Courage, et tentera de briguer un second mandat dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, le plus populeux de Montréal. Annalisa Harris essayera de se faire élire comme conseillère dans le district de Loyola.

Sue Montgomery est à la recherche d’autres candidats. Si vous aimez les climats lourds, les batailles judiciaires et les relations tendues, ce poste est pour vous. Avis aux intéressés !

Bien qu’on ne soit pas souvent d’accord, j’aime lire ce que tu as à dire; ça me force à aller voir plus loin. Malheureusement, tu es peut-être un des seuls ici (dans l’autre forum, tu n’étais pas seul, mais pas mal dans les seuls à réellement amener des arguments) à être plus de droite, pro-économie, etc.
Perso, j’avoue peut-être moins m’intéresser à l’économie (quoique je lis les nouvelles quand même) et beaucoup plus aux humain·e·s et à leurs environnements de vie, c’est pour ça que je travaille en santé publique.
Au final, oui j’ai plus d’atomes crochus avec PM que EM, mais j’attends quand même des propositions d’idées de leur part; après tout, ils sont le parti d’opposition.

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Personally, I see EM and PM differing more on tone and image if anything else. On the ground we’re still in the broad range of center to center-left policies, with EM and PM representing respectively the former and the latter. EM run boroughs have not put forward any particularly “conservative” policies. We have EM councilors and candidates hammering that we need to improve parks, improve public transit, and more roadwork to improve our infrastructures, while simultaneously lambasting PM for focusing on just that. There’s also those third parties heavily criticizing PM, while apparently running on progressive platforms themselves. The manufactured contempt is exhausting, but it worked, thank you Lionel Perez :roll_eyes:

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Les réalisations célèbres de PM dans les arrondissements du Plateau et de Rosemont - les mesures de mitigation de la circulation de transit, l’adoption de mesures d’austérité en lien avec le déneigement et plusieurs postes de dépenses publiques, etc. - et leurs effets (gentrification, gestion serrée du budget des arrondissements, etc.) pourraient tout aussi bien être qualifiées comme “de droite”. Je ne dit pas que PM est un parti de droite ou de gauche - il est évident que la base militante de PM s’identifie davantage comme “à gauche” ces jours-ci - mais je pense que de réfléchir, au palier municipal, avec une telle grille d’analyse n’est pas sans conséquences sur le débat public, le recours à la rhétorique de l’économie (c’est à dire l’idée que la droite soit plus à même de créer des conditions économiques “gagnantes”, alors que fondamentalement ça n’a que très peu rapport avec le rôle et les pouvoirs d’une ville au Québec) en étant un bon exemple.

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On s’entend que l’axe gauche droite au niveau municipal s’applique très peu… Les partis se différencient peut être un peu plus par l’activisme chez PM et les changements plus en douceurs chez EM.

D’où mon point; je crois qu’il faut éviter de tomber dans ce piège même ici. Ça attribue à un parti et à l’autre des caractéristiques (positives et négatives, notez bien) qui n’ont aucun rapport avec leurs pouvoirs et, plus empiriquement, leur bilan.

Après la fin de l’alcool dans les parcs après 20h, Denis annoncera également une équipe nettoyage pour aider les campeurs montréalais en Gaspésie. Le signalement de vertu même quand ça concerne même pas tes champs de compétence. Coderre se croit président de l’île de Montréal.

Et avant qu’il y ait un bien-pensant qui m’accuse de ne pas faire preuve de compassion, là n’est pas le but de mon exaspération. Je me désole de voir les politiciens (non élu en plus) se faire du capital politique sur des tragédies, alors que ce genre d’intervention n’a pour but que de faire du signalement de vertu, considérant que Denis n’a aucun pouvoir. Surtout quand le consensus politique comme quoi des choses doivent être faites par rapport à ces tragédies est aussi unanime.

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Ce n’est pas un secret pour personne. Denis Coderre est en politique municipale parce qu’il ne pouvait plus rêver à la chefferie du PLC lorsque Justin Trudeau s’est lancé dans la course en 2012.

C’est un politicien de carrière. Il a été député, ministre puis maire. Les prochaines étapes sont faciles à imaginer. Au début 2020, il a également flirté avec le PLQ avant de se raviser pour des raisons de délais notamment (et la CAQ s’alignait déjà pour obtenir un 2e mandat).

Je ne serais pas surpris qu’il fasse le saut dans un autre pallier s’il est assuré d’une victoire.

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Le problème c’est qu’autant son franc-parler et son côté proche des gens sont ses points forts, autant ils sont aussi ses points faibles. Il est beaucoup dans la superficialité, le spectacle, l’égo. J’pense que les gens avec le temps sont parvenus à cerner le personnage. Après cette course, qu’il gagne ou non, il aura fait son temps je crois. Autant j’ai l’impression que Plante nous prend pour des enfants, autant on sent que Coderre se parle à lui-même. Je trouve ça désespérant…

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À défaut d’un fil de discussion sur ça, je le mets ici. Mais finalement cette saga est terminée!

Un règlement à l’amiable de 3 millions vient d’être conclu par la Ville de Montréal avec le promoteur des courses de Formule E, pour mettre fin à une saga judiciaire qui dure depuis quelques années.

Le comité exécutif a autorisé un paiement de 3 millions à l’entreprise Formula E Opérations Limitée (FEO) pour clore le dossier et obtenir l’abandon de la poursuite intentée contre la mairesse Valérie Plante.

La course de Formule E a eu lieu en 2017 dans les rues du centre-ville de Montréal, sous l’impulsion de l’administration de l’ex-maire Denis Coderre, qui a été très critiquée pour cet évènement qui n’a pas obtenu la popularité escomptée. Valérie Plante avait annoncé peu après son arrivée à l’hôtel de ville qu’elle rompait le contrat, qui prévoyait deux autres éditions de la course controversée, en évoquant « un grand fiasco financier ».

FEO a répliqué en déposant une poursuite pour Mme Plante, lui réclamant d’abord 33,1 millions, avant que cette somme soit réduite à 24,8 millions, puis 16,1 millions.

« Ce règlement de 3 millions par rapport à une poursuite de 16,1 millions est fait aux bénéfices des Montréalaises et Montréalais. Il permet de finaliser cette saga, de réduire les coûts liés à la préparation d’une audience au tribunal et de mettre fin à toute réclamation de FEO », a déclaré le président du comité exécutif, Benoit Dorais, par voie de communiqué.

Arrondissement de Verdun Une conseillère quitte Denis Coderre pour se joindre à Valérie Plante

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

Véronique Tremblay et Valérie Plante

Une conseillère municipale montréalaise de l’arrondissement de Verdun, Véronique Tremblay, quitte le parti de Denis Coderre pour se joindre à celui de la mairesse Valérie Plante.

Publié le 13 juillet 2021 à 11h08

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Isabelle Ducas

ISABELLE DUCASLA PRESSE

Mme Tremblay, qui représente le district de Champlain-Île-des-Soeurs, avait été élue en 2017 sous la bannière du parti Ensemble Montréal.

« J’ai la conviction que je vais mieux servir les citoyens en me joignant à Projet Montréal, a expliqué Mme Tremblay. Ma vision de la ville ne correspond pas à celle de mon ancien chef qui, contrairement à ce qu’il dit, n’a pas changé. »

Elle est notamment en désaccord avec la volonté de M. Coderre de voir des édifices plus hauts construits au centre-ville, a-t-elle expliqué.

Plus de détails à venir.

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Denis Coderre veut des fruits et légumes au Marché Bonsecours:

Ce serait un retour aux sources je pense bien? De tels marchés sont des attractions touristiques dans d’autres villes, sans compter la population locale qui en profiterait, alors ce n’est pas la pire idée du monde à mon avis.

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CARICATURES

« M. Coderre, êtes-vous là ? »

LA PRESSE
Serge Chapleau, 16 juillet 2021

https://www.lapresse.ca/debats/caricatures/2021-07-16/m-coderre-etes-vous-la.php

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En soi, c’est vraiment une bonne idée, car on s’entend que le Viuex-Port/Vieux-Montréal est un désert alimentaire.
Je me questionne par contre sur l’achalandage et le type de clientèle qui y ira. Aussi quelle entrée, ils utiliseront? Est-ce que ce sera juste les week-end? Vont-ils utiliser l’espace sur de la Commune ou fermer la rue les journées de marché (honnêtement, cette option serait vraiment super, ça serait un genre de happening)?
Si c’est permanent, je ne sais pas à quel point ça serait une réussite, mais si c’est périodique, je crois que ça serait un beau succès.

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Sauf est-ce que la demande y est vraiment ? Un marché public a une clientèle locale, mais est-ce que le bassin de population de l’est du Vieux serait assez importante ? De plus, si on veut un vrai marché, faut un espace extérieur, ce qu’on a pas, tout comme des espaces de stationnements et de manutention. Augmenter l’offre alimentaire et décloisonner le marché Bonsecours oui, car de l’extérieur on a aucune idée de ce qui se trouve l’intérieur et juste du sirop d’érable et des bonbons, c’est pas une offre assez intéressante, mais d’en faire un marché Atwater… pas sûr.

De plus, la ville a une obligation d’avoir une étale marchande sur la Place Jacques-Cartier (c’était dans l’acte de succession) et le kiosque n’est pas vraiment le plus achalandé. Cette partie du Vieux est touristique et ce ne sont pas les touristes qui vont acheter 5kilos de carottes ou 3 casseaux de fraises. Si la demande y était, on aurait probablement eu déjà une fruiterie quelque part dans le quartier, mais je doute d’un résident du Village ou du centre-ville y descende juste pour aller chercher son pain et quelques fromages fins.

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Le quartier a beaucoup changé dans les dernières années aussi avec l’arrivée du Solano et il changera aussi énormément avec les projet autour de la gare Viger et le redéveloppent de la Molson. S’il n’y pas assez de clients maintenant, c’est certain qu’il y en aura très bientôt.

Rappelons-nous que le quartier n’avait même pas d’épicerie à proximité il y a environ 20 ans de ça et que les résidents allaient à l’Ile-des-Soeurs en auto pour plusieurs. L’ouverture du IGA au Complexe Desjardins avait été vue comme audacieuse à ce moment, mais ça a très bien fonctionné. Bientôt, il y aura un autre IGA sur Robert-Bourassa, en plus du Avril sur Viger. Avec les développements dans l’Est du secteur, on est dû pour plus d’offre alimentaire.

Et pour ce qui est de la logistique, il y a beaucoup d’espace sur de la Commune pour des étals et pour la livraison. La rue St-Paul réaménagée a aussi beaucoup de potentiel pour des kiosques et une piétonisation la fin de semaine pour le marché.

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Intéressant, je ne connaissais pas cette obligation.

Je trouvais l’idée plutôt intéressante, mais il est vrai que la Place Jacques-Cartier pourrait jouer ce rôle et permettrait de juger de la demande. Certains quartiers plus densément peuplés comme le Petit Laurier ont des marchés hebdomadaires très intéressants à différents endroits (place du métro Laurier, coin de la rue Fabre).

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Au contraire, je pense que l’achalandage sera au rendez-vous. Les marchés Atwater et Jean Talon sont déjà fréquentés par les touristes et les habitants d’autres quartiers. En ayant un marché à l’endroit le plus touristique de Montréal, je ne doute pas qu’il sera populaire.

Et puis bien sur, on ajoute à ça les résidents actuels et futurs du quartier.

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Oui c’est 2 marchés attirent les touristes, mais ils y étaient bien avant les touristes et c’est leur côté pittoresque et authentique qui les attirent. Faire le contraire, mettre ce type de marché dans une marre de touriste, ça enlève le côté authentique et c’est pas nécessairement un gage de réussite, car on perd le charme qui attire les touristes, même si ironiquement ce serait dans un ancien marché public.

Avoir quelques stands saisonniers oui, mais sinon ça va être mort hors de la période touristique. La Place Viger aurait été un bon endroit pour combiner ce type de marché avec une halle alimentaire (épiceries fines, boucheries, boulangerie, SAQ, etc) pour compléter l’offre.

Je vois pas du tout cela comme étant un enjeu électoral et je me demande la sympathie de quel électeur Coderre essaie d’aller chercher avec cette proposition. De plus, les marchés publics ne sont pas des entités municipales, donc faudrait que Montréal achète le marché et là il y aurait un désavantage entre les privés et ce marché ‘‘semi’’ public.

Encore une fusillade dans l’Est. 3 morts 2 blessés. J’en parle ici parce que ça commence à faire beaucoup et je pense que l’insécurité grandissante dans la ville peut avoir un impact direct sur le résultats du prochain scrutin. Historiquement, ce genre de situation est défavorable au candidat sortant qui est vu comme incapable de maintenir l’ordre. Surtout quand des voix au sein du parti au pouvoir ont par exemple suggéré de réduire le financement/désarmer certains policiers. Que l’on soit d’accord ou non je pense que ça risque de leur faire perdre des appuis. Qu’en pensez vous ?

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