Montréal - Politique municipale

Si le ‘‘filtre Coderre’’ était un filtre de piscine, l’eau serait verte souvent…

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Ouf mais quelle histoire. Le gouvernement allait aussi le faire chevalier de l’Ordre national du Québec le mois prochain selon ce que rapporte Radio-Canada.

Aussitôt arrivé, aussitôt parti : Coderre exclut Ali Nestor de son équipe

Son ex-conjointe a déposé une plainte contre lui pour voies de fait et agression sexuelle. Cela dit, aucune accusation n’a été formellement déposée.


Fondateur de l’organisme Ali et les Prince.esse.s. de la rue, Ali Nestor a ouvert les portes de son gymnase à l’organisme Justice Pro Bono qui oeuvre à la démocratisation de l’accès à la justice.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / GRAHAM HUGHES

Jérôme Labbé
Avec Pascal Robidas
13 h 50 | Mis à jour à 18 h 00

Le chef d’Ensemble Montréal, Denis Coderre, a écarté de son équipe le fondateur et directeur général de l’organisme Ali et les Princesses, Ali Nestor, vendredi après-midi, quelques heures seulement après avoir annoncé que celui-ci serait nommé conseiller spécial en cas de victoire aux prochaines élections municipales.

Dans un bref communiqué, l’ex-maire, qui espère reprendre les commandes de la métropole quatre ans après sa défaite face à Valérie Plante, a fait savoir que des allégations de voies de fait et d’agression sexuelle pesaient sur l’ex-boxeur et entraîneur.

Je suis abasourdi, écrit-il. Je sais que des accusations ne sont pas portées, mais il est nécessaire qu’Ali Nestor se retire de notre équipe. Dans tous les cas, la justice doit suivre son cours.

Il s’agit d’un revirement aussi surprenant que soudain. Plus tôt dans la journée, Denis Coderre avait annoncé qu’Ali Nestor se verrait confier le statut de conseiller spécial en matière de sécurité publique, jeunesse et diversité s’il devait l’empoter le 7 novembre prochain.

Les deux hommes sont des amis. Ali Nestor a notamment contribué à la remise en forme de Denis Coderre dans les dernières années.


Ali Nestor a contribué à la remise en forme de l’ex-maire de Montréal (photo prise en 2019).
PHOTO : TWITTER (@DENISCODERRE)

Selon nos informations, une plainte a été déposée contre le principal intéressé par son ex-conjointe à la police de Repentigny dans les dernières semaines.

Ladite plainte sera analysée par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). En attendant, une date de comparution hypothétique pour la fin du mois de mai lui a été transmise. Celle-ci pourra être annulée si le DPCPDirecteur des poursuites criminelles et pénales estime, après avoir étudié la plainte et la déposition auprès des policiers, qu’il n’y a pas matière à poursuite.

Joint par Radio-Canada, le parti de la mairesse Plante, Projet Montréal, a fait savoir qu’il n’entendait pas réagir à la nouvelle.

Une réputation sans tache

L’implication d’Ali Nestor auprès des jeunes a souvent été encensée par le passé. Mardi, le premier ministre François Legault a notamment fait savoir que l’ex-boxeur et entraîneur serait fait chevalier de l’Ordre national du Québec lors d’une cérémonie prévue le 22 juin prochain.

Ali Nestor a également siégé à la table ronde transculturelle sur la sécurité publique au Canada pendant trois ans, soulignait Ensemble Montréal vendredi matin dans son communiqué de presse, louant son leadership positif, son approche pacifique dans la résolution de conflits et son expérience auprès des jeunes en difficulté.

Le parti, qui forme l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville, avait procédé à l’annonce de son implication politique en matinée, présentant du même souffle trois nouvelles candidatures.

La photographe Heidi Hollinger, notamment, tentera de se faire élire comme conseillère de ville dans le district Saint-Henri-Est–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles–Griffintown, dans l’arrondissement du Sud-Ouest.

Ali Nestor, pour sa part, n’aurait pas pu se porter candidat pour Ensemble Montréal, car il réside à Repentigny.

Notre « troisième voie »

connecter sur les besoins des gens, sans idéologie, sans polarisation et sans chicanes

C’est toujours l’idéal. Jusqu’à ce que un groupe de citoyen veut utiliser l’espace pour du stationnement, l’autre groupe veut une piste cyclable, et que tu n’as pas la place pour les deux.

Texte intégral

Marc-Antoine Desjardins se présente comme la troisième voie

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Marc-Antoine Desjardins, candidat à la mairie de Montréal

Saura-t-il représenter la troisième voie dans la course à la mairie de Montréal, en se faufilant entre Valérie Plante et Denis Coderre ? C’est en tout cas ce que souhaite Marc-Antoine Desjardins en annonçant, ce lundi, sa candidature au poste de maire de la métropole.

Publié le 17 mai 2021 à 5h00

Isabelle DucasISABELLE DUCAS
LA PRESSE

L’avocat de 45 ans, à la tête du parti Ralliement pour Montréal, se présente avec une équipe qu’il dévoilera bientôt.

Ralliement pour Montréal a été fondé en janvier dernier par Félix-Antoine Joli-Cœur. Moins d’un mois plus tard, le parti annonçait qu’il se séparait de son chef, remplacé par Marc-Antoine Desjardins. M. Joli-Cœur a alors formé un nouveau parti, Engagement pour Montréal, avant de se retirer de la course à la mairie, le mois dernier.

Marc-Antoine Desjardins n’en est pas à sa première campagne électorale : en 2019, lors d’une élection partielle, il a été candidat à la mairie du Plateau-Mont-Royal pour le parti Vrai changement pour Montréal, l’ancien parti de la ministre Mélanie Joly, et en 2017, il avait tenté de se faire élire comme conseiller municipal avec l’équipe de Denis Coderre.

Pourquoi est-il maintenant candidat pour un nouveau parti ? Il dit souhaiter mettre fin à la polarisation qui règne en politique municipale.

On a la ferme conviction qu’on va réaliser le défi de changer pour le mieux le visage de la politique montréalaise, le rendre plus humain, mais surtout connecter sur les besoins des gens, sans idéologie, sans polarisation et sans chicanes.

Marc-Antoine Desjardins, candidat à la mairie de Montréal

Selon lui, beaucoup de citoyens ont été déçus de l’administration de Valérie Plante, et ne sont pas non plus nostalgiques du règne de Denis Coderre à la tête de la ville.

« On veut amener quelque chose qui va pouvoir réconforter les gens, qu’ils circulent en voiture ou à vélo, assure-t-il. On n’aime pas voir les politiciens essayer de faire du millage sur des enjeux comme l’environnement ou la mobilité, en diabolisant l’autre. Et je crois que beaucoup de citoyens sont aussi tannés de ce jeu de polarisation. »

Marc-Antoine Desjardins aimerait voir plus souvent les politiciens s’entendre sur certains enjeux importants qui contribuent à la qualité de vie des Montréalais, et est ouvert à former des coalitions avec d’autres partis dans certains arrondissements.

« Pas juste des festivals et du béton »

Le candidat n’a pas encore dévoilé les détails de son programme, mais il révèle cependant qu’il entend se démarquer en proposant aux électeurs une « nouvelle donne verte » (Green New Deal), « qui va rallier à l’économie des enjeux environnementaux, d’une façon que Montréal n’a jamais connue », dit-il.

Il misera aussi sur l’essor des arrondissements, confie-t-il. « Pour nous, la métropole, ce n’est pas juste des festivals et du béton. C’est surtout le foisonnement de la qualité de vie citoyenne dans les arrondissements », insiste-t-il.

Outre ses deux campagnes électorales municipales, Marc-Antoine Desjardins n’a pas d’expérience politique. Il est avocat, spécialisé dans les causes de victimes d’accidents de la route qui poursuivent la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Saura-t-il faire le poids face à deux politiciens aguerris ?

M. Desjardins répond qu’il y a de la place en politique, selon lui, pour des personnes provenant de tous les horizons, et que ce n’est pas la joute politique qui l’intéresse, mais le service aux citoyens.

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J’y crois comme… pas

En ayant aucune expérience politique, son discours de “pas d’chicane dans ma cabane” est un peu simpliste et utopique. Clairement la population en a assez de la polarisation, mais en même temps, c’est difficile de faire des compromis sur certains sujets.

Sa vision “essor des arrondissements” ressemble à la vision “échelle humaine”, souvent associée à PM. Je ne pense pas qu’il fera une impression assez forte pour avoir les votes de PM. Dans le pire des cas, il risquerait de diviser les votes et donner la victoire à Coderre.

Laissez-moi rire aussi sur sa phrase “il y a de la place en politique pour des personnes provenant de tous les horizons”. Un politicien venant du monde juridique? Très nouveau en effet…

Je peux me tromper, mais seul le temps le dira

Ouain… je partage votre opinion. Qui peut être contre la vertu? Évidemment tout le monde préférerait qu’il n’y ait pas de chicane. Souvent ce genre de discours est suivis d’une préservation du status quo, ce qui est loin d’être souhaitable selon moi si on veut attaquer les problèmes de la ville.

Suite de l’histoire avec Ali Nestor

Chronique de Mario Girard

Fitzgibbon appuie-t-il Coderre ?

L’intervention de Denis Coderre dans le but d’aider Montréal à conserver le Grand Prix du Canada suscite plusieurs interrogations. On est en droit de se demander si le candidat aux élections municipales est le nouvel « homme de la situation » pour le gouvernement du Québec.

Publié le 18 mai 2021 à 6h00
MARIO GIRARD
LA PRESSE

Rien n’est moins sûr.

Cette histoire, rapportée par Le Journal de Montréal lundi, nous apprend que le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a demandé à l’ancien maire de Montréal d’utiliser ses contacts afin de l’aider à obtenir une entente pour le Grand Prix du Canada.


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
L’ancien maire de Montréal Denis Coderre tentera de retourner à la tête de la Ville lors des élections de novembre prochain.

En quelques appels téléphoniques et deux coups de cuillère à pot, Denis Coderre a arrangé ça. Du moins, c’est ce qu’il raconte.

Denis Coderre a téléphoné au président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), Jean Todt, et à l’entourage du président et chef de la direction de la Formule 1, Stefano Domenicali. Il a résumé cette opération de cette façon : « C’était l’affaire d’une journée. Ils répondent vite au téléphone quand je les appelle. »

Du grand Denis Coderre !

Préparez-vous à entendre souvent ce genre de chose au cours des prochains mois. L’homme veut montrer qu’avec lui, les problèmes se règlent facilement et rapidement.

Précisons que Denis Coderre a été embauché par la FIA au début de 2019. Mais le politicien affirme qu’il n’a plus de lien professionnel avec l’organisation depuis un an et qu’il a laissé à Pierre Fitzgibbon le soin de mener directement les négociations avec ces deux importants acteurs.

Résultat : deux années supplémentaires ont été ajoutées au contrat, le prolongeant ainsi jusqu’en 2031.


PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE
Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation

Cette affaire ramène une fois de plus la question des liens qu’entretient le ministre Fitzgibbon avec les adversaires de Valérie Plante. Retournons un instant en octobre dernier. Des rumeurs allaient bon train quant à la manière avec laquelle le ministre favorisait en coulisses certains candidats.

C’est Bernard Drainville qui avait lancé la chose en affirmant sur les ondes du 98,5 FM que le ministre était « au centre de discussions » pour trouver un adversaire à Valérie Plante.

Il était alors question de Guillaume Lavoie, avec qui je m’étais entretenu à ce sujet. Le candidat m’avait juré qu’il n’avait pas eu de contact avec le ministre. De son côté, Pierre Fitzgibbon avait nié tout engagement de sa part.

« Guillaume Lavoie, je ne le connais pas, donc je ne peux pas le supporter, et deuxièmement, je suis ministre de l’Économie, ce n’est pas à moi de porter des jugements sur qui devrait être maire ou non à Montréal », avait alors déclaré le ministre.

Guillaume Lavoie ne s’est pas porté candidat à la mairie de Montréal, mais il est devenu, quelques semaines après l’arrivée en scène de Denis Coderre, un solide allié de celui qui espère reconquérir la mairie de la ville.

Ancien rival de Valérie Plante (il a été battu par elle lors de la course à la direction de Projet Montréal en 2016), Lavoie tente maintenant de ravir la mairie de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension au nom d’Ensemble Montréal.

Si Pierre Fitzgibbon ne craint pas aujourd’hui de dire qu’il a eu des contacts avec Denis Coderre, il faut savoir qu’il misait sur un autre cheval il y a à peine cinq mois.

En janvier dernier, il ne cachait pas ses liens avec Félix-Antoine Joli-Coeur.

L’ancien conseiller de Gérald Tremblay et de Pauline Marois avait reconnu avoir parlé au ministre de l’Économie pour lui faire part de ses intentions de se porter candidat à la mairie de Montréal tout en ajoutant qu’il voulait travailler à reconstruire les ponts entre Montréal, Québec et Ottawa.

« C’est pas comme ça qu’on doit diriger une ville, avait-il confié à Radio-Canada. […] Valérie Plante, c’est des chicanes constantes avec les commerçants, les membres de son parti, à peu près tout le monde, dans à peu près tous les dossiers. »

Cette déclaration relançait de plus belle l’idée que le courant ne passe pas du tout entre Montréal et Québec.

Deux mois après avoir été nommé à la tête de Ralliement pour Montréal (RPM), Joli-Coeur s’est retiré en évoquant une « erreur stratégique » de sa part. C’est aujourd’hui Marc-Antoine Desjardins qui est à la barre de RPM.

La question que l’on doit se poser est la suivante : quel Denis Coderre est intervenu auprès de la FIA et de la Formule 1 ?

L’ancien maire qui a une certaine expérience dans le domaine ? Le candidat que Québec a choisi d’appuyer ? Ou le candidat qui veut donner l’illusion d’une proximité avec le gouvernement provincial ?

Je penche pour la troisième option.

Au cabinet de la mairesse Valérie Plante, on prend la chose avec un grain de sel. « C’est un stunt de campagne, m’a dit une source. Le renouvellement était déjà sur les rails. Je ne crois pas que les [appels] de Coderre ont eu un si gros impact. »

Des sources du monde des affaires m’ont confié que derrière les intentions de Pierre Fitzgibbon, il n’y avait qu’un seul objectif : celui de régler correctement ce dossier.

Québec finira sans doute par afficher sa préférence. Pour le moment, on attend, on s’évalue. On calcule.

Une deuxième troisième voie? :stuck_out_tongue:

Balarama Holness annonce sa candidature à la maire de Montréal:

Son communiqué sur Facebook: Une nouvelle vision pour dynamiser… - Balarama Holness | Facebook

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Yesssss je suis tellement content qu’il se présente!!!

Il y avait un reportage de Benoit Chapdelaine sur les 4 candidats de la « 3e voie » à la radio de Radio-Canada aux nouvelles de 17h, mais il n’y a pas encore d’article sur le site.

Mais on peut l’écouter ici :
https://ici.radio-canada.ca/ohdio/balados/33/le-radiojournal/534433/radiojournal-du-20-mai-17-h-00

Denis Coderre a posé avec deux frères au passé criminel

PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE DENIS CODERRE

Denis Coderre avec Luka Hollinger (à gauche) et les frères Brandon Buissereth et Jordan Buissereth

Le candidat à la mairie Denis Coderre a pris la pose avec un trafiquant d’armes et un trafiquant de drogue de Montréal avant d’en diffuser la photo, puis de la retirer partiellement, a appris La Presse.

Publié le 21 mai 2021 à 5h00

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Philippe Teisceira-Lessard Philippe Teisceira-Lessard
La Presse

Les frères Buissereth sont bien connus des policiers de Saint-Henri, leur quartier, pour leur passé judiciaire.

L’aîné, Jordan, a notamment été condamné à 21 mois de prison en 2019 pour son rôle dans un complot avorté de trafic d’armes à feu volées. Le cadet, Brandon, a écopé de trois mois de détention en 2018 pour trafic de drogue.

Ce dernier est aussi rappeur, sous le nom de scène KGoon.

Denis Coderre les a rencontrés dans un parc de l’arrondissement du Sud-Ouest, la semaine dernière. Sur la photo, ils se trouvent en compagnie de Luka Hollinger, fils de sa candidate Heidi Hollinger, qui rappe lui aussi. L’image – apparemment capturée par Mme Hollinger – est devenue virale sur les réseaux sociaux pour son aspect amusant.

« DC [Denis Coderre] avec the 514St-Henri’s rappeurs clan », indique la légende. Dans une publication subséquente, l’ex-maire indique que ses rappeurs préférés sont M. Hollinger et M. Buissereth. M. Coderre a aussi relayé l’image d’une fausse couverture d’album rap créée par un internaute à partir de la photo et qui l’identifie comme « The Real Slim Coderre », une référence au rappeur américain Eminem.

Photo retirée d’Instagram

Mais dans les derniers jours, la présence des frères Buissereth sur la photo a causé des remous dans les couloirs de certains postes du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Informés, les membres de la campagne de M. Coderre ont retiré la photo de son compte Instagram.

« En visite dans l’arrondissement du Sud-Ouest, M. Coderre s’est fait inviter à prendre une photo avec deux individus, comme il le fait tous les jours », a indiqué Thomas W. Marchand, responsable des communications du parti du candidat à la mairie, dans un courriel à La Presse.

Rien ne pouvait lui permettre de connaître leur [parcours] lorsqu’il a pris la pose. Aussitôt que cette information a été connue, les photos ont été retirées des médias sociaux de M. Coderre.

Thomas W. Marchand, responsable des communications du parti Ensemble Montréal

Au moment de publier, une version de l’image se trouvait toujours sur le fil Twitter de Denis Coderre.

Des criminels notoires

Le passé trouble des frères Buissereth n’est pas un secret.

Brandon Buissereth (mieux connu sous le nom de KGoon) a vu plusieurs de ses concerts annulés en raison de son casier judiciaire. L’an dernier, il se plaignait publiquement du fait que le SPVM joignait les organisateurs de spectacles pour les informer de ses problèmes avec la loi.

« La police a annulé de cinq à dix de mes spectacles dans la dernière année ou deux ! », déplorait-il, selon le média Narcity. Olivier Primeau, promoteur du festival Metro Metro, a expliqué qu’il avait retiré KGoon de sa programmation parce qu’il posait problème « pour la sécurité de l’évènement ».

Jeudi, en entrevue avec La Presse, Brandon Buissereth a confirmé qu’il se trouvait sur la photo avec son frère Jordan. « Je ne connais pas M. Coderre, je ne le voyais qu’à la télé. Je n’avais pas de rendez-vous avec lui, je n’ai pas son numéro de téléphone, je ne sais pas comment le contacter. J’étais simplement au parc », a-t-il dit avant que la communication téléphonique ne soit coupée. La Presse n’a pas pu lui reparler.

Quelques minutes plus tôt, un individu qui s’est présenté comme son agent (mais qui n’a pas voulu fournir son propre nom) a donné la même version des faits.

Ce n’était pas planifié, il ne faisait que passer dans le coin.

L’agent de Brandon Buissereth

Quant à Jordan Buissereth, son procès pour complot pour achat d’armes à feu a fait l’objet d’articles du Quotidien de Saguenay.

En 2019, il s’est rendu à L’Étape, dans la réserve faunique des Laurentides, afin d’acheter une partie du butin d’armes à feu volées quelques semaines plus tôt par un homme de Saguenay dans un magasin de chasse local.

Le 19 janvier 2019, la Sûreté du Québec suivait le voleur dans le cadre d’une enquête de stupéfiants lorsqu’il a rencontré Buissereth. Les policiers ont fondu sur eux. « Durant la poursuite, Buissereth a jeté un sac par une fenêtre », a relaté Le Quotidien.

« Au moment de l’arrestation, les policiers ont pu récupérer le sac et ont découvert neuf armes à feu à l’intérieur, continue l’article. Ils ont aussi saisi plus de 8000 $ en argent américain dans les poches de Buissereth, dont les intérêts étaient défendus par Me Louis Miville-Deschenes. »

Joint au téléphone, l’avocat a indiqué que son client n’avait aucun intérêt à s’entretenir avec La Presse.

Avec la collaboration de Daniel Renaud, La Presse
https://www.lapresse.ca/actualites/2021-05-21/denis-coderre-a-pose-avec-deux-freres-au-passe-criminel.php

Si j’ai publié cet article ce matin ce n’est pas pour associer injustement Coderre avec les individus mentionnés dans ce texte. Mais bien pour montrer les pièges par association qui guettent n’importe quel candidat ou candidate aux élections, qu’elles soient municipales ou à un autre niveau.

Ici il faut bien comprendre qu’en campagne électorale, que les candidats sont dans du direct et que toutes leurs actions sont surveillées de près par l’ensemble des journalistes politiques. Donc impossible de faire enquête à chaque fois qu’une occasion se présente dans un but médiatique, puisqu’une grande partie des gestes posés au quotidien de la part des aspirant.es le sont de manière spontanée.

Je ne doute donc pas de la bonne foi de Coderre, qui étant un homme de terrain s’expose bien davantage à ce genre de risques.

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Équation d’une séance photo improvisée :camera_flash: :
:man_singer:
+
:man_supervillain:
=
:man_facepalming:

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Encore les erreurs de jugement. Ralalalalala.

Tu n’as pas besoin de te justifier! Tu relaies des nouvelles, c’est tout :slight_smile:

Plante domine chez les 18-34ans. Coderre chez les 34ans et plus. Résultats plus logique que le premier sondage.

https://www.journaldemontreal.com/2021/05/25/coderre-amorce-la-course-en-tete

Élections municipales : Denis Coderre amorce la course en tête

La mairesse Valérie Plante est devancée de 12 points par celui qu’elle a battu aux dernières élections

À un peu plus de cinq mois des élections municipales à Montréal, Denis Coderre est en tête par 12 points, une avance confortable, mais loin d’être insurmontable pour Valérie Plante.

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ÉTIENNE PARÉ

Mardi, 25 mai 2021 01:00MISE À JOUR Mardi, 25 mai 2021 01:00

À un peu plus de cinq mois des élections municipales à Montréal, Denis Coderre est en tête par 12 points, une avance confortable, mais loin d’être insurmontable pour Valérie Plante.

• À lire aussi: Un nouveau venu dans la course à la mairie de Montréal

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« Près de la moitié des électeurs sont encore indécis. Il est encore trop tôt pour que M. Coderre puisse dire qu’il est dans le siège du conducteur », observe Christian Bourque, le vice-président de la firme Léger qui a mené ce plus récent coup de sonde.

On y apprend entre autres que celui qui a été maire de 2013 à 2017 est perçu comme le candidat de l’économie à l’heure de la relance et du déconfinement.

Valérie Plante, elle, est plutôt associée à la qualité de vie et au transport en commun.

PHOTO AGENCE QMI, JOËL LEMAY

Valérie Plante

« Elle est très cantonnée dans le social. Pour remonter la pente, elle doit absolument arriver avec un projet économique solide. Mais en ce moment, dans son équipe, je ne vois personne qui peut incarner ça », fait remarquer Danielle Pilette, professeure en gestion municipale à l’UQAM.

Mme Pilette est aussi critique du début de campagne de Denis Coderre, qui a dû s’expliquer après avoir pris la pose avec deux rappeurs au dossier criminel bien garni. Quelques jours plus tôt, il avait été contraint d’expulser de son équipe le boxeur Ali Nestor à la suite d’allégations de voies de fait et d’agressions sexuelles.

« M. Coderre cherche à s’associer avec des gens qui ont une notoriété auprès des jeunes, mais ça lui a plutôt causé des problèmes jusqu’ici. Il ne faudrait pas que les casseroles s’accumulent dans les prochains mois », analyse la professeure de l’UQAM.

  • Écoutez la chronique de Caroline St-Hilaire à l’émission de Pierre Nantel sur QUB radio:

Retard auprès des jeunes

Il faut dire que l’ancien ministre fédéral accuse un retard considérable sur Valérie Plante auprès des jeunes électeurs, alors que c’est complètement l’inverse pour les plus âgés.

« Il y a aussi un clivage géographique très fort dans cette élection, note Christian Bourque. Valérie Plante est la candidate des quartiers centraux, où les gens sont souvent des locataires. Denis Coderre, lui, est le candidat de la périphérie, des propriétaires. »

C’est ce qui fait dire au sondeur que la mairesse devra redoubler d’ardeur pour faire sortir son vote le 7 novembre prochain, comme les jeunes et les locataires ont l’habitude de bouder les élections municipales.

  • Écoutez la chronique de Gilles Proulx au micro de Richard Martineau sur QUB radio:

Brouiller les cartes

Valérie Plante risque cependant d’être avantagée si un troisième candidat très connu vient à faire son entrée dans la course. Plutôt que de se rabattre naturellement sur Denis Coderre, les 60 % de Montréalais qui espèrent un changement à la mairie pourraient alors se fragmenter, avance Danielle Pilette.

« Il y a quand même presque 20 % des gens qui seraient prêts à voter pour un troisième candidat, poursuit Christian Bourque. Mais comme les deux autres candidats bénéficient d’une grande notoriété, il faudrait que ce soit quelqu’un de déjà connu. »

INTENTIONS DE VOTE MUNICIPAL

Si des élections MUNICIPALES avaient lieu aujourd’hui dans votre ville, pour qui auriez-vous l’intention de voter ?

  • Denis Coderre : 46 %
  • Valérie Plante : 34 %
  • Un autre candidat : 19 %

Selon l’âge du répondant

Âge 18-34 34-54 55 +
Denis Coderre 25 % 54 % 53 %
Valérie Plante 52 % 25 % 31 %
Un autre candidat 23 % 20 % 16 %

CONFIANCE POUR GÉRER LES DOSSIERS

En qui avez-vous le plus confiance pour… ?

Assurer une relance économique de la ville

  • Denis Coderre : 50 %
  • Valérie Plante : 21 %
  • Ne sait pas : 29 %

Améliorer le réseau routier

  • Denis Coderre : 49 %
  • Valérie Plante : 21 %
  • Ne sait pas : 30 %

Gérer les taxes municipales

  • Denis Coderre : 44 %
  • Valérie Plante : 23 %
  • Ne sait pas : 33 %

Améliorer les services municipaux

  • Denis Coderre : 43 %
  • Valérie Plante : 25 %
  • Ne sait pas : 32 %

Assurer la sécurité des citoyens

  • Denis Coderre : 43 %
  • Valérie Plante : 24 %
  • Ne sait pas : 33 %

Rendre plus accessibles les arts et spectacles

  • Denis Coderre : 28 %
  • Valérie Plante : 40 %
  • Ne sait pas : 32 %

Développer le transport en commun

  • Denis Coderre : 28 %
  • Valérie Plante : 48 %
  • Ne sait pas : 24 %

Améliorer la qualité des espaces verts

  • Denis Coderre : 21 %
  • Valérie Plante : 57 %
  • Ne sait pas : 22 %

Développer le réseau de pistes cyclables

  • Denis Coderre : 14 %
  • Valérie Plante : 67 %
  • Ne sait pas : 18 %

SATISFACTION ENVERS LE TRAVAIL DE VALÉRIE PLANTE

Êtes-vous satisfait du travail effectué par la mairesse de Montréal au cours des 4 dernières années ?

  • Satisfait : 44 %
  • Insatisfait : 50 %
  • Ne sait pas / Refus : 6 %

Méthodologie

Un sondage web a été réalisé auprès de 500 résidents de la ville de Montréal pouvant s’exprimer en français ou en anglais. Les données ont été collectées du 19 au 20 mai 2021. La marge d’erreur maximale pour un échantillon de 500 répondants est de +/- 4,4, et ce, 19 fois sur 20.

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Projet Montréal va avoir du travail à faire pour gagner la course! Heureusement pour eux il reste encore 5 mois

Moi j’ai aussi très hâte de voir quel candidat autre va se démarquer

J’ai l’impression que DC va plafonner à ce pourcentage et que ce sont surtout les autres options qui vont bouger.
Évidemment, les deux autres options (je crois que Balarama risque de faire plus de gain) vont aller chercher les personnes qui n’aiment pas Valérie et DC.
Mais comme tout le monde, j’ai vraiment hâte de voir comment ça va se dessiner pour tous les partis!

Si je me fie sur la désertion de son parti aux dernières élections, je ne serais pas surpris que Coderre fasse pareil si jamais il ne gagnait pas la mairie. Ce serait alors la plus claire démonstration que Coderre ne veut pas sincèrement participer au jeu de la démocratie, mais qu’il veut seulement le pouvoir. Pourtant sans une opposition forte, on ouvre la porte à toutes les dérives, on l’a déjà vu sous l’administration Tremblay et il ne faut absolument pas retourner à ces désastreuses années.

On devrait d’ailleurs exiger de tout candidat à la mairie qu’il poursuive son engagement dans l’opposition ( 3 à 6 mois), avant de quitter son poste de chef de parti, le temps d’organiser une course à la chefferie avant son départ définitif. C’est une question essentiel pour que Montréal conserve une indispensable opposition organisée au conseil de ville. Je me réfère ici au chaos laissé par Coderre qui a grandement déstabilisé Ensemble-Montréal aux élections de 2017.

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