C’est un smart move de sa part ! S’il était vu comme trop à droite au sein de PM autant se rallier à une formation politique lui permettant de faire valoir ses idées et de laisser sa marque. C’est toujours mieux que de rester sur le banc de touche et il faut respecter cela. C’est pas comme s’il abandonnait un parti pour l’autre. Ca fait des années qu’il n’est plus en politique. Et c’est bien pour l’image de renouveau que souhaite projeter Coderre.
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Tu as parfaitement raison. C’est son seul problème d’ailleurs , sa notoriété.
L’affaire avec lui aujourd’hui est que non seulement c’est un candidat progressif extrêmement crédible pour Coderre…mais
aussi et plusieurs peuvent sous estimer cet enjeu est que Lavoie a encore beaucoup de gens chez Projet Mtl comme Croteau qui le tiennent en très haute estime.
Certains pourraient changer de camp et rejoindre Lavoie.
Évidemment au niveau médiatique aujourd’hui, les journalistes vont sûrement marteler le fait qu’il change de camp et qu’il a ramassé Coderre dans le passé et c’est de bonne guerre.
Coderre et Lavoie le savent trop bien mais c’est tout un coup.
Si on ajoute Christine Frechette qui risque de s’ajouter pour le volet économique…ouf ce sera tout une équipe.
Coderre avait donc dit vrai…ce sera pas un one man show cette fois.
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Je ne questionne pas le move d’un point de vue personnel.
Par contre, pour un candidat qui tirait sur Coderre à gros coups de canon et qui critiquait son mode de gestion, je trouve ça plutôt drôle qu’il aille le rejoindre lorsque celui-ci a des chances de gagner, plutôt que de se créer son propre parti.
Sur le Facebook de Guillaume Lavoie:
MA DÉCISION POUR MONTRÉAL
Chères amies, chers amis,
Voilà bientôt quatre années que j’ai quitté la politique municipale montréalaise, tout en continuant à la suivre, de loin.
Ayant aiguisé mes observations et ma réflexion au fil des derniers mois, j’en arrive aux constats suivants: aux défis économiques et sociaux de l’habitation, on offre un modèle rhétorique; aux défis du vivre-ensemble et de l’inclusion, on offre une diversité exclusive; aux terrifiants défis budgétaires, on offre une comptabilité créative; aux exigences de transparence et de franchise, on offre une version louvoyante des faits.
La complexité des enjeux et les défis qui attendent la métropole requièrent une compétence et une façon de faire qui ne correspondent pas aux vues et aux méthodes de l’administration actuelle.
J’ai alors engagé, au fil de nombreuses consultations, une recherche du meilleur moyen de proposer une alternative. Les intérêts supérieurs de Montréal l’exigent.
Mon choix pour Montréal
Après une réflexion sérieuse sur le meilleur moyen de permettre à Montréal de relever les défis à venir, j’annonce aujourd’hui que je me joins à Ensemble Montréal et que je ferai campagne aux côtés de Denis Coderre lors des prochaines élections municipales de novembre 2021.
La question qui est sur toutes les lèvres que l’on ne manquera pas de me poser: est-ce que Monsieur Coderre a changé? Je vous répondrai ceci: J’ai eu de nombreuses discussions de fond sur les défis qui confrontent notre ville (habitation, verdissement, mobilité, finances publiques, modernité, développement économique), et les moyens à privilégier. Plus important encore, au fil de nos échanges, il est paru évident que M. Coderre et moi partageons la même ambition et la même vision de rigueur, et de modernité qui doit animer ceux qui administrent notre métropole. Voilà ce qui forme le cœur de notre nouvelle collaboration.
Concevoir une plateforme électorale alliant rigueur et ambition
Monsieur Coderre me confie, dès aujourd’hui, le mandat de co-présider le processus de rédaction de la plateforme électorale d’Ensemble Montréal. J’y vois un témoignage de confiance et la volonté de s’inscrire dans une vision renouvelée et moderne de l’administration municipale. J’accepte ce mandat avec enthousiasme, et avec l’intention ferme de présenter un plan cohérent et ambitieux pour une Montréal progressiste, verte, rigoureuse dans sa gestion des deniers publics, et innovante dans ces politiques publiques.
Pour assembler cette plateforme, nous viendrons à votre rencontre pour vous entendre ET vous écouter. Que vous soyez membre de Ensemble Montréal ou simple citoyen; que vous habitiez un quartier central ou le bout de l’île; que vous soyez cycliste ou camionneur, syndiqué ou entrepreneur; montréalais de naissance, fier bleuet, ou récemment arrivé, votre avis compte, il est légitime, il est bienvenu. Nous voulons que chacun d’entre vous se sente inclus dans le processus municipal. La plateforme que nous vous présenterons sera le reflet de ces échanges. Un programme électoral ambitieux, qui saura surprendre et inspirer, tout autant qu’il saura répondre aux préoccupations premières de mes concitoyens.
J’invite toutes les Montréalaises et tous les Montréalais à se joindre cet effort collectif de reprise en main des destinées de notre ville.
Retrouver Villeray-St-Michel-Parc-Extension
J’annonce également ma candidature à la mairie de l’arrondissement qui voit grandir mes enfants et dans lequel j’habite depuis 10 ans : Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension.
Un arrondissement au potentiel extraordinaire, fort de ses communautés diverses, de sa riche histoire (à célébrer encore davantage), de ses grands parcs, de ses infrastructures collectives, et j’en passe. C’est aussi un arrondissement au prise avec les mêmes défis - souvent de manière plus aiguë - que la ville dans son ensemble: les bouleversements dus aux transformation démographiques et économiques, un parc d’habitation insuffisant et mal adapté, les tragédies humaines des logements insalubres, une canopée mal en point, des ruelles et des intersections insuffisamment sécurisées, et un retard dans ses pratiques de gestion et de réglementation.
Les défis ne manquent pas. L’urgence est là. Mais depuis plus de trois ans, les citoyens de Villeray-St-Michel-Parc-Extension font les frais de problèmes de leadership et de comportement incompatibles avec le rôle d’une élue à la tête d’un arrondissement. Les habitants de Villeray-St-Michel-Parc-Extension méritent une administration compétente, dédiée, et libre de luttes fratricides et d’agenda dogmatique. C’est là l’ambition qui anime mon engagement pour notre arrondissement.
J’assume pleinement
À ceux qui voudraient me mettre en opposition face à mes anciennes affiliations, je dirai ceci: je ne renie rien. Davantage, je demeure très fier de mon engagement passé; et admiratif de la sincérité de l’engagement et de la compétence de plusieurs collègues. J’assume pleinement les prises de positions et les déclarations, les miennes et celles du caucus pendant que j’en étais membre. En contrepartie, je ne peux faire miennes les orientations d’un parti et d’un caucus après mon départ en novembre 2017.
When in the course of urban events, it becomes necessary for one citizenry to reclaim control of their administration, they should join forces in order to form a more perfect city.
I am joining Ensemble Montréal and Denis Coderre with a renewed ambition and shared vision for a competent, respectful, rigorous administration; a modern and progressive city, for all its citizens. Montreal can and will again be an instrument of good, where we all can come together.
Voilà les constat que je pose, et l’ambition que je porte pour Montréal. À cela, j’entends dédier le meilleur de moi-même, de mes talents, de mes énergies. Au plaisir de débuter, avec vous, cette nouvelle aventure collective.
Ensemble, commençons le travail pour Montréal !
Guillaume Lavoie
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Le grand coup c’est qu’il va être en charge de la rédaction de la plate-forme électorale d’Ensemble Montréal.
Ce qui sera peut être intéressant de voir, c’est à quel point cette plate-forme sera suivie advenant l’élection de Coderre.
Absolument.
Il va en mener large. No 2 de l’administration et je pense même que Codeere va y laisser de lexposure médiatique et partager le tout.
C’est pourquoi que je mentionnais que si jamais aprojet Mtl perd l’élection, cela pourrait devenir un moindre mal en sachant que Lavoie est très progressiste
En effet, c’est mieux que de se la faire rédiger par une firme de PR, comme en 2013.
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On parlait de l’état des finances il y a quelques jours. C’est le genre de choses qui peut facilement enrager les gens compte tenu de la situation actuelle. En quoi est-ce primordial de construire une placette à un endroit qu’on vient de réaménager ? Et pour 500.000 dollars ? Qu’est ce qui justifie ces coûts ? C’est révoltant.
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En effet, 500k$ c’est démesuré pour un si petit espace et une si petite transformation:
Avant:
Après:
source:
Et ça s’ajoute à un autre 86k$ en contrats à la firme de design urbain qui a élaboré le projet:
Heureusement qu’il y avait plusieurs soumissionnaires!
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Difficile d’être en désaccord que c’est démesuré.
Incroyable et j’ai entendu un extrait du maire d’Outremont qui dit si on veut une Lamborghini faut payer pour. Fou
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Sans parler du contexte budgétaire et du coût de cette place, faire ces aménagements autour de nos lieux culturels est une bien belle chose je pense. On met un bel endroit en valeur, et ce sont des lieux de rassemblement naturels. Avoir un bel environnement et pas juste un trottoir pour attendre sa pièce de théâtre, c’est chouette.
Maintenant, dans un contexte budgétaire difficile, est-ce le bon moment pour un coin de rue relativement neuf ? Et est-ce qu’un demi-million est trop cher ? Ce sont effectivement des questions légitimes !
Il n’y a pas de soucis ! Mais pas à un demi-million pour un tout petit truc comme ça. Contexte budgétaire difficile ou pas c’est exagéré. On nous dit qu’on est en déficit tout le tralala mais on va de l’avant avec des projets du style sur un coin de rue neuf comme tu dis. Franchement c’est de la foutaise.
Mais bon d’après le directeur de cabinet du Maire d’Outremont, c’est tout à fait normal et justifié.
Dans ce cas précis, on peut effectivement avancer que simplement installer du mobilier urbain aurait pu faire le même « lieu de rencontre » qu’un projet plus luxueux. Même avec des bancs chics comme sur Saint-Viateur (5000$ le banc), on aurait pu avoir un projet plus abordable qui fait sa fonction, et on peut mettre la touche d’originalité dans la qualité de ce mobilier.
Parlant des bancs sur Saint-Viateur, je me souviens qu’à l’installation on criait qu’ils allaient être détruits immédiatement… 5 ans plus tard ils sont toujours super beaux. Parfois faut retirer un tag ou deux. C’est pas mal ça. On peut introduire du beau avec le mobilier urbain.
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Je suggère un compromis maison, remplaçons le petit segment végétalisé par l’installation de pavées et de bancs conventionnels. On aura agrandi l’espace sans défoncer les budgets, en évitant des dépenses somptuaires en ces temps de crise.
Et si on faisait plutôt rien?
Dans l’espace public, un compris est sans doute la pire décision qu’on peut prendre.
On le fait bien, ou on le fait pas.
Dans le conxte de surchauffe économique extrême actuel (j’imagine que c’est à cette crise que vous faisiez allusion?), un petit projet comme celui-ci coûte très cher parce qu’il n’est pas intéressant pour les entrepreneurs, qui en ont tous déjà beaucoup sur les bras, et qu’il n’y a pas de masse critique pour générer des économies.
Ce que je trouve le plus dommage de ce projet, ce qu’il ne fait pas partie d’une vision plus large. On le sait, la piétonnisation de l’avenue Bernard l’été dernier a été un énorme succès.
C’est une avenue très très large, d’asphalte et de béton, aucunement à la hauteur de ce quartier et de sa vitalité commerciale. Est-ce qu’on pourrait imaginer un projet global, de réaménagement en rue flexible, un peu comme Sainte-Catherine dans le Quartier des spectacles?
Ce petit aménagement anecdotique ferait donc maintenant parti d’un tout, assurant ainsi une cohérence à long terme, et surtout, une économie d’échelle.
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Ca me rappelle qu’en 2015-2016, la ville a rénové les coins des rues de la Rue de Verdun dans le but d’ajouter de la verdure et de rendre les coins sécuritaires pour les piétons. 3 ans plus tard, la ville a décidé qu’elle voulait une piste cyclable sur la Rue de Verdun, alors ils ont juste mis de l’asphalte sur les nouveaux coins, ça a l’air ridicule.
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Un bel exemple du manque de planification & concertation… Je comprend que les aménagements changent, sauf que cette exemple c’est un manque de planification, un gaspille de fond et un aménagement de mauvaise qualité. La partie en slope en asphalte va s’usée plus vite que la partie de l’ancien trottoir et quoi dire du petit panneau qui va partir avec le déneigement…
C’est surtout un changement d’orientation politique. L’axe de la rue De Verdun était inscrite comme un axe cyclable et le débit de circulation était trop élevée pour des simples chevrons au sol. Quand les saillies ont été installées, la fonction publique (à ce moment) n’avait pas dans les cartons de faire des bandes cyclables. C’est malheureux pour la perte de verdure, tout le monde est d’accord, mais la bande cyclable est très populaire.
Cette piste cyclable sur Verdun, c’était un projet pilote
Quand saura-t-on ce qu’il advient du projet pilote des bandes cyclables ?
Le projet pilote devait initialement s’échelonner sur une période de 2 ans, soit durant les saisons estivales 2019 et 2020. En raison des circonstances entourant la COVID-19, l’arrondissement a décidé de prolonger le projet pilote d’une année, soit jusqu’en octobre 2021, afin de s’assurer d’avoir les données les plus exactes possible et nécessaires à la prise d’une décision définitive. La forme que prendra le projet final, s’il va de l’avant, reste à définir.
Selon l’issue du projet pilote, si les bandes cyclables deviennent permanentes, l’aménagement de la rue sera revu et les saillies seront possiblement relocalisées sur les rues transversales.