Montréal - Politique municipale

Par ça ou par un contrôle beaucoup plus serré de notre frontière avec les USA. Mais c’est très dur à faire. C’est surement la plus longue frontière au monde si je ne me trompe pas. De plus, les moyens d’obtenir des armes se multiplient. C’est de plus en plus facile. Par exemple on voit que les imprimantes 3D permettent d’en fabriquer. Moins performantes mais quand même très létales et surtout plus accessibles. C’est un phénomène inquiétant. Et c’est périlleux politiquement pour un parti politique d’évoquer le désarmement de la police dans ces circonstances. Mais je pense que c’est un bon débat à avoir.

Moi je privilègierais par exemple le recrutement de minorités visibles, qui sont sous représentées au sein des forces policières. Les caméras corporelles sont une bonne idée aussi selon moi car même si elles n’empêchent pas les abus, elles protègeront au moins les civils contre les éventuelles fausses déclarations des corps policiers suite à une bavure. Dans l’affaire George Floyd par exemple, le policier Derek Chauvin aurait été acquitté à coup sûr s’il n’y avait pas de vidéo pour prouver ce qu’il a fait. La police avait d’ailleurs tout de suite émis un communiqué pour couvrir le policier fautif. Les caméras sont un outil essentiel pour s’assurer que les policiers puissent être tenus responsables de leurs actes ! Valérie Plante était contre au début et je pense que c’est un écueil de sa part car maintenant Denis Coderre a récupéré l’idée.

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D’accord avec toi!

L’armement des policiers n’est pas un enjeu tant que ça au Canada ou au Québec comparativement aux États-Unis. C’est clair qu’il y a eu des situations tragiques (Freddy Villanueva, Alain Magloire) mais c’était sensiblement des gens qui attaquaient des policiers.

C’est franchement maladroit de PM de proposer de telles mesures quand les incidents avec les armes à feu n’ont jamais été aussi fréquents à Montréal. On l’a vu avec la fusillade au Vieux-Port l’été dernier… Ils vont se mettre des électeurs à dos avec une proposition aussi radicale, ça c’est clair.

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Les policiers manquent de compétences pour désamorcer les situations. La majorité des personnes qui sont tombées sous les balles d’un policier au Québec/Canada étaient des personnes en crise de santé mentale.

D’ailleurs je crois qu’on a une perception biaisée du rôle des policiers, peut-être à cause de toutes les séries télé policières qui les montrent comme étant toujours dans le feu de l’action, dans des situations exceptionnelles.

Ce n’est pas la réalité : 99% du temps, les policiers s’occupent de “l’après” crime - prendre des déclarations, etc. Les situations de haute tension où ils ont besoin d’armes sont des exceptions, et non la règle. C’est d’ailleurs là qu’est basée toute la théorie du définancement de la police (qui contrairement à ce que plusieurs pensent, ne se fait pas en un jour mais sur plusieurs années, voire décennies) - en réinvestissant dans les ressources en santé mentale, en violence conjugale, etc., on aura de moins en moins besoin d’un corps policier.

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Ouf une société sans corps policier, non merci. Ceci dit ça cadre bien avec la société de bizounours dans laquelle plusieurs semblent aspirer vivre. Dans quel espace mental faut-il vivre pour penser que ce soit une bonne idée. Ça me dépasse.

Je suis d’accord avec toi qu’il faut définancer la police et attribuer ces ressources ailleurs comme dans les services que tu mentionnes. Par contre, je ne suis pas d’accord que les policiers s’occupent de “l’après-crime” 99% du temps. Souvent, les policiers arrivent quelques minutes après ledit crime et participent à une traque des suspects. Dans d’autres cas (moins fréquents mais tout aussi importants), ils arrivent pendant qu’un crime se produit et doivent intervenir directement. Veut-on imaginer ce qui serait arrivé au Collège Dawson s’il n’y avait pas déjà des policiers armés sur les lieux par hasard?

Je pense que le définancement peut se faire sans nécessairement “désarmer” la police. Comme certains l’ont dit, le fait que nous jouxtons le pays où il y a le plus d’armes de poing au monde et qu’il y a plusieurs points d’entrée pour le traffic d’armes (entre autres par Akwesasne) rend cela irréaliste.

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Je cherche où cette idée a été amené dans la discussion ici, mais je ne trouve rien qui si approche. La caricature ça fonctionne mieux quand elle adresse un propos réel plutôt que fantasmé.

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Ceci dit dans une société profondément américanisé mentalement, je peux comprendre que ça devienne ton opinion.

Et comme si louisleonardo n’avait pas fait une caricature/banalisation du travail de policier. Vous êtes tellement de mauvaise foi, c’est aberrant.

Ça vaut la peine de prendre le message dans tout son contexte. Ça évite l’enflure, et permet des contre-arguments plus solide et une discussion plus saine comme OusmaneB et SkaHigh. Après pour le reste, je vous laisse faire votre propre travail d’autoréflexion, je ne vois pas l’utilité a étiqueté les membres comme ça.

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Ce n’est pas en diabolisant le travail de la police que la société s’en portera mieux. Au contraire, ça rend les gens suspicieux et plus enclin à résister à leur arrestation ou du moins à faire de la provocation, de peur justement d’être le prochain à y passer. Non pas que la police ne fasse pas de provocation, mais de nier ou de questionner leur nécessité est selon moi dangereux. Les points que souligne OusmaneB sont les plus pertinents. Ceci dit, les âneries banalisées qu’apportent toujours le même côté d’une certaine branche politique avec une telle arrogance doivent être dénoncées avec vigueur.

Je sais qu’on est tous passionnés ici, mais je crois que c’est possible de débattre un point de vue opposé sans nécessairement le dénigrer.

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C’est tellement facile de déraper sur des sujets chaud, particulièrement en ligne, et ça vaut la peine de faire un effort pour débattre avec franchise et de ne pas personnaliser les idées.

C’est quand on commence à réduire la position des gens à un simple bon/mauvais, intelligent/stupide ou bien intentionné/mal intensionné qu’on fini par se parler tout seul. Je ne pense pas que qui que ce soit ait des mauvaises intentions ici. Gardons ça en tête…

Je pense que le gros challenge d’un corps policier c’est que les gens en aient confiance. Je suis d’accord avec toi @Blitz que la confiance de la population envers son service de police est très important, et que les diaboliser n’amène que du mal. Cependant, je suis de l’avis de @louisleonardo à propos du fait que les policiers sont souvent placés dans des situations où qu’il n’ont pas nécessairement de la compétence (crises), et que leurs réactions peuvent parfois être très contreproductives.

Afin que la population aie confiance aux policiers, il va falloir agencer une confiance initiale accrue des gens avec plus de formation chez les policiers. Sinon, c’est un cercle vicieux.

Un autre problème est que souvent, la réputation des policiers aux États-Unis entache celle des policiers du Québec. C’est vraiment quelquechose à éviter

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Vu qu’on tombe dans l’insulte personnelle je vais vous laisser discuter entre vous. Bonne journée à tous.tes

N’oublions pas que le désarmement de la police est une mesure qui a été votée par les membres de Projet Montréal en congrès, et ne fait pas partie du programme du parti. Valérie Plante elle même a un peu contredit les membres en se prononçant partiellement contre la proposition qui a été votée.

Il n’y a rien de mal à vouloir améliorer notre service de police. Même le SPVM souhaite améliorer ses pratiques et rapprocher ses policiers de la communauté. Selon moi, le débat sur le port d’arme par la police est futile, et la vraie question tient plus au rôle des policiers qu’à leur équipement.

Il est tout à fait possible d’avoir des équipes d’urgences spécialisées pour des appels liés à des enjeux sociaux ou psychologiques. Pourquoi est-ce que “services d’urgence” devrait obligatoirement vouloir dire “police-pompiers-ambulances”? Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas avoir un quatrième service d’urgence qui s’occupe des situations de violence conjugale? Après tout, on a inventé les agents de stationnement pour donner des tickets de parking, on a créé des paramédics en soins avancés d’urgence pour s’occuper des cas médicaux les plus urgent? Qu’est-ce qui nous empêche de créer des équipes chargées de répondre aux itinérants?

Définancer la police, si ça veut dire d’enlever du budget pour des équipements qui s’apparentent plus à de l’artillerie militaire et les réaffecter à des équipes de soutien social, oui. Définancer la police, si c’est simplement pour dire qu’on enlève une arme à quelqu’un qui répond à des appels violents, certainement pas.

Au final, toutes les idées sont les bienvenues ici. Tout le monde a droit à son opinion et c’est ridicule de venir insulter du monde ici pour ça. On a le droit de ne pas être d’accord, mais ça devrait se faire dans le respect

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Le SPVM a déjà des groupes spécialisés. Je fais un stage à l’Office municipal d’habitation de Montréal et beaucoup de locataires ont des troubles ou enjeux psychologiques. Quand les agents du SPVM répondent a un appel et voient que la personne est en détresse, ils transfèrent l’appel au agents d’ESUP (Équipe de soutien aux urgences psychosociales) C’est des policiers et des travailleurs sociaux qui répondent spécifiquement à ce type d’appel. Je sais pas s’ils sont armés ou non, mais ils sont très professionnel et efficace dans leurs interventions. Ce genre de programme devrait être bonifié pour permettent de répondre
à plus d’appel.

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Voila! Il y a ça aussi, le SPVM a déjà beaucoup de programmes et d’équipes en place pour répondre à toute sorte de besoins. Il suffit de les bonifier, et surtout, de médiatiser leur apport à la communauté.

Comme ça a été mentionné précédemment, la vision prévalente de la police est polluée par ce qui se passe aux États-Unis. C’est quelque chose qu’on ne pourra probablement jamais corriger, et il faut continuer de poser des gestes concrets qui vont dans le bon sens.

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Exactement! Nos voisins sont tellement dans nos nouvelles qu’on finit par les voir dans le même tas. Il faudrait que l’équipe de relations publiques de la SQ et de la SPVM trouvent une manière de se distancer de cela. Ils ont du pain sur la planche…

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L’état des finances de la ville risque de peser fort lors des prochaines élections. On devrait en savoir plus d’ici le 30 Juin. L’auteur de l’article évoque plusieurs points qui semblent démontrer une gestion questionable de la part de l’administration actuelle. Let’s see how it goes.

Un autre point qui me surprend. Comment Toronto peut avoir un budget plus de 2 fois plus gros que celui de Montréal en ayant seulement 1 million d’habitant de plus ? La différence est énorme.

A financial time bomb hangs over Montreal’s municipal election

The next mayor will inherit one of the highest debts relative to revenue of any Canadian municipality. And that’s just the beginning.

Author of the article:

Linda Gyulai • Montreal Gazette

Publishing date:

Apr 27, 2021 • 1 hour ago • 5 minute read • Join the conversation

Mayor Valérie Plante. By the opposition's reckoning, her administration was already bringing the city to its financial breaking point before the pandemic hit.

Mayor Valérie Plante. By the opposition’s reckoning, her administration was already bringing the city to its financial breaking point before the pandemic hit. PHOTO BY JOHN MAHONEY /Montreal Gazette

They’re the same mayoral candidates as four years ago, but that’s where the similarities end between Montreal’s last municipal election and the one that’s coming.

Montrealers might not realize it yet, but whether it’s Valérie Plante or Denis Coderre or some other as-yet undeclared candidate who wins the mayoralty on Nov. 7, the next administration at city hall will inherit a financial time bomb.

Mayor Valérie Plante reveals Montreal budget details

The city’s long-standing, staggering debt is about to combine with anticipated operating deficits, necessary catch-up payments, mounting infrastructure bills and — it’s widely expected — higher interest rates in the near future. Add in an ingredient like reduced financial aid from the Quebec government, which is wrestling with its own revenue shortfall of $12 billion from fighting the pandemic, and the mixture could become explosive.

“The proverbial you-know-what will hit the fan in 2022, when there’ll be zero room to manoeuvre, when the Quebec government will not once again bail out the city of Montreal with hundreds of millions of dollars,” said Lionel Perez, a city councillor with opposition Ensemble Montréal who was the party’s interim leader denouncing the Plante administration’s 2021 operating budget in December. Coderre recently returned as leader of the party.

By the opposition’s reckoning, the Plante administration was already bringing the city to its financial breaking point before the pandemic hit. The administration increased spending by nearly 19 per cent over three years and paused various financial measures that had been in place for years to rein in the city’s ballooning debt. Mayors of the island suburbs, which contribute part of the cost of such island-wide services as public transit and the police and fire departments, concur with the Montreal opposition.

For its part, the Plante administration says it has been making necessary investments.

“We will continue to manage the city’s finances to find a balance between the investments necessary to maintain our infrastructure and keep Montreal attractive, while respecting the ability of Montrealers to pay,” administration spokesperson Geneviève Jutras wrote in an email response to the Montreal Gazette.

Denis Coderre is looking to reclaim the mayoralty after his defeat to Valérie Plante in the last municipal election.

Denis Coderre is looking to reclaim the mayoralty after his defeat to Valérie Plante in the last municipal election. PHOTO BY PIERRE OBENDRAUF /Montreal Gazette

The question now is how credit-rating agencies like Moody’s Investors Service and Standard & Poor’s will respond to the administration’s strategy when the city finally releases its financial results for 2020. The audited 2020 results are expected to confirm the city’s projection of a deficit of about $155 million for agglomeration services.

Meanwhile, Beaconsfield Mayor Georges Bourelle has predicted the agglomeration is on its way to a second consecutive deficit this year because of “creative budgeting” so the Plante administration could give Montreal residents a zero-tax increase in this election year. Among the overestimated revenues and underestimated expenses in the 2021 budget, he says, is the administration’s forecast of collecting a record $195.6 million this year from parking tickets and speeding fines when Montreal is still in the grips of the pandemic.

The city’s 2020 financial results were due on March 31 but are delayed. As an exception this year, the Quebec Municipal Affairs Department has extended the deadline to June 30 for municipalities to present their 2020 financial statements.

A credit downgrade would make it more costly for the city to borrow money, just when the Plante administration has planned an exponential increase in capital spending for public transit and water infrastructure. The agencies, which maintained the city’s credit rating with a stable outlook last year, can be expected to release their next assessments of Montreal’s credit profile in the next few months.

Some of the financial clouds hanging over Montreal:

  • Just over 22 cents of every dollar that Montreal residents and businesses are paying in municipal taxes in 2021 are going to cover interest payments and fees on Montreal’s long-term debt for the city, agglomeration and the Société de transport de Montréal (STM) — which is expected to hit $15 billion this year.
  • Montreal forecasts its long-term debt will hit $18.4 billion in 2023, triple what it was in the first year of the municipal mergers in 2002. The increase is mostly due to extra borrowing for public transit infrastructure projects, including the métro Blue Line extension.
  • Already, Montreal has one of the highest debts relative to revenue of any Canadian municipality, and one of the highest interest payment burdens relative to revenue. Montreal forecasts that in 2023 property taxpayers will be footing nearly $1 billion a year in interest and fees on the municipal debt. That’s $73 million more than this year, and that means $73 million less for services, such as buying library books, collecting garbage, pruning tree branches and filling potholes.
  • Montreal’s net debt — the portion of debt assumed by municipal taxpayers with no assistance from the provincial government — was $8 billion in 2019, according to that year’s financial statements. (This year’s budget says the net debt in 2019 stood at $7.3 billion.) That rivals Toronto’s $8.2 billion net debt, even though Toronto has 1 million more residents and more than double Montreal’s annual operating budget to absorb the interest payments on that debt.
  • The city’s net debt-to-revenue ratio is significant and concerning to credit-rating agencies. The ratio is expected to reach 120 per cent in 2021, skyrocketing past a long-standing benchmark of 100 per cent that the city established for itself in 2004 as a standard for sound financial management. The debt first exceeded 100 per cent of revenue in 2019. The Plante administration then sought city council’s approval for a temporary dispensation to go to 120 per cent.
  • This year’s operating budget says the city expects to return to a 100 per cent net debt-to-revenue ratio in 2027. It says that a redress plan would involve capping capital investment at $2 billion a year. The Plante administration’s new 10-year capital works plan averages $1.9 billion a year for the next decade, but investments in each of the first three years are above $2 billion. So the city plans to overspend first, then leave it to a future administration to reduce investments.
  • The Plante administration deviated this year from another long-standing strategy that called for increasing annual cash payments to fund capital works projects. The administration slashed these “pay-as-you-go” cash payments by $237 million without reducing planned spending. That means the $237 million will be made up with additional borrowing, adding to the municipal debt. The 2021 budget promises the city will catch up on pay-as-you-go in 2022 and 2023, committing whoever is elected in November to add an extra $100 million in cash in 2022 and an extra $200 million in 2023.

Ça soulève quand même des questions légitimes sur les modes de financement des municipalités au Québec

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C’est le fonctionnement des villes au Qc vs en Ontario ou ailleurs dans le monde. Au Québec, 75% du budget des municipalités proviennent de la taxe foncière, alors que les autres villes nord-américaines ont généralement plus de leviers financiers.

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