Montréal - Politique municipale

With more and more EVs and fuel efficient cars on the road, the VMT tax is inevitable. Got to pay for them roads. It’s not going to win them any votes, but honestly all parties should start thinking about how they’ll implement VMT, especially with the CAQ electrification program. Though, it is the kind of thing you want to build some level of cross-partisan consensus before making it a hill to die on.

1 « J'aime »

L’observateur, dans ton exemple, ne verra pas la chute pendant, disons, 1/10 de seconde. C’est acceptable

I’m not saying I am for or against it, but it is a serious election issue that will not win them votes.

Ou pour reprendre un exemple dans l’histoire Montréalaise, le projet de Cadillac Fairview dans les années 80

3 « J'aime »

Bien entendu que c’est une hyperbole, c’est pour illustrer un point. La vue ne concerne pas que les gens dans l’hôtel, elle concerne tout le monde autour. Bien entendu, on peut toujours aller ailleurs parce qu’on a perdu un angle… Jusqu’à ce qu’il ne reste plus d’angle. Comme on voit sur d’immense sections le long de nos rives à Montréal, où on ne voit absolument pas l’eau sur des kilomètres, à cause de terrains privés.

C’est bien probable que des corridors de vue soient suffisants et que la hauteur n’est pas trop importante. Mais faut quand même faire attention. On a failli perdre nos vues avec Mcgill College (EDIT: @nephersir7 m’a pris de vitesse :stuck_out_tongue: ). On a perdu cette vue:

2 « J'aime »

C’était surtout pour pointer du doigt l’aspect inutile de l’exercice. Actuellement il y a déjà des règles qui cherchent à protéger les vues sur le Mont Royal tout comme on sait tous qu’il est interdit de jeter ses ordures dans la rue sous peine de recevoir une amende. J’ai trouvé ca vraiment inutile.

1 « J'aime »

Un membre de l’équipe de Plante rejoint Coderre

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Valérie Plante et Hadrien Parizeau lors de son entrée au comité exécutif en 2018

Un membre du comité exécutif de Valérie Plante, arraché à l’opposition en début de mandat, revient à ses anciennes amours : Hadrien Parizeau annoncera ce mercredi matin qu’il rejoint Denis Coderre en vue des prochaines élections municipales, a appris La Presse.

Publié le 21 avril 2021 à 5h00

Partager

Philippe Teisceira-Lessard Philippe Teisceira-Lessard
La Presse

Le jeune homme de 31 ans est élu dans Ahuntsic-Cartierville. Il était responsable des dossiers de jeunesse, de sports et de loisirs dans l’équipe de la mairesse depuis plus de trois ans.

Selon nos informations, il se présentera aux côtés de Denis Coderre en conférence de presse mercredi matin pour démissionner de ses fonctions au comité exécutif — l’équivalent d’un conseil des ministres au municipal. Il confirmera aussi sa volonté d’être candidat avec l’ex-maire en novembre prochain.

Joint par La Presse mardi soir, M. Parizeau n’a pas voulu commenter l’information.

Le porte-parole d’Ensemble Montréal n’a pas rappelé La Presse. L’organisation a convoqué les médias à 10 h 15 tout près de l’hôtel de ville pour présenter un « candidat-vedette ».

Hadrien Parizeau, petit-fils de l’ancien premier ministre Jacques Parizeau, a été élu avec Équipe Denis Coderre pour Montréal en 2017.

Quelques mois plus tard, début 2018, Valérie Plante l’avait intégré au sein de son comité exécutif dans un geste d’ouverture peu commun en politique municipale. Hadrien Parizeau avait ensuite été rapidement expulsé par sa famille politique. « Les priorités de M. Parizeau s’éloignaient de plus en plus des enjeux du parti », avait alors asséné l’organisation, devenue entre-temps Ensemble Montréal.

Des mairies d’arrondissement à prendre

Mais mercredi, tout sera pardonné. Les deux hommes apparaîtront côte à côte pour (re)sceller leur alliance.

Denis Coderre n’annoncera pas immédiatement quel siège il réserve à M. Parizeau. La mairie d’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville demeure une possibilité : elle est actuellement occupée par Émilie Thuillier, de Projet Montréal. Le dernier candidat de M. Coderre pour ce siège, Harout Chitilian, a déjà exclu tout retour en politique municipale.

L’administration Plante a encaissé une série de défections fin 2020. D’abord la démission du comité exécutif de la responsable de la police, Rosanie Filato, sur fond de tension. Puis le départ de deux conseillers municipaux qui ont claqué la porte de Projet Montréal : Christine Gosselin et Christian Arseneault. La démission d’Hadrien Parizeau n’est toutefois pas du même ordre, puisqu’il n’avait jamais rejoint les rangs de Projet Montréal et siégeait comme indépendant.

Par ailleurs, Denis Coderre profitera de la conférence de presse pour annoncer que c’est Karine Boivin-Roy, actuellement leader de l’opposition au conseil municipal et conseillère dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, qui tentera de reconquérir cette mairie d’arrondissement en son nom.

L’arrondissement est actuellement dirigé par Pierre Lessard-Blais, de Projet Montréal. Le maire d’arrondissement précédent, Réal Ménard, avait déclaré la semaine dernière que s’il faisait « un retour en politique municipal, c’est sûr que ça sera avec Denis Coderre ». Il devra donc choisir un autre siège.
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2021-04-21/un-membre-de-l-equipe-de-plante-rejoint-coderre.php

3 « J'aime »

On peut se questionner sur les motivations de ce jeune homme opportuniste qui vire capot à chaque élection. Faire partie d’une équipe suppose que l’on fait la promotion des idées de sa formation et qu’on travaille pour leurs réalisations. On peut donc douter de la sincérité du candidat, surtout que l’esprit de PM plus à gauche n’est pas vraiment interchangeable avec celle d’Ensemble Montréal.

Mais bon chacun est libre de sa destinée et de ses choix politiques. Seulement en migrant à répétition d’un parti à l’autre dans un si court laps de temps, laisse supposer que le monsieur surfe sur la scène du pouvoir en prenant la direction du vent. De ce fait, il ne tient pas compte des électeurs qui l’ont élu sous une bannière précise.

Encore une fois je reviens aux principes de base de la démocratie, qui veut qu’un candidat sérieux défende tout le long de son mandat les intérêts et la philosophie de son parti. Après tout c’est la principale raison qui a motivé la population à voter pour lui.

Et si je pousse mon raisonnement plus loin, on a la désagréable impression que Parizeau n’est là que pour lui-même et qu’il est prêt à abjurer une fois de plus les idées de son équipe pour un supposé siège plus près du pouvoir.

Dans les circonstances on peut sérieusement mettre en doute la bonne foi du personnage qui aura brisé 2 fois en 4 ans le lien de confiance qui le lie aux supporters de sa formation d’adoption. En politique on appelle cela une girouette, ce qui me fait dire qu’il faut plus qu’être petit-fils d’un ancien premier ministre québécois pour prouver sa véritable valeur comme mandataire, son intégrité et surtout sa crédibilité.

J’ajouterais en terminant que faire parti de l’opposition est tout aussi honorable pour un politicien convaincu, que c’est un rôle indispensable de contre-pouvoir et qu’avec la générale alternance dans le temps, elle finit par récompenser l’équipe adverse si elle a bien fait son travail.

2 « J'aime »

Je suis vraiment surpris de ce volte face. J’habite Ahuntsic et je l’ai entendu à plus d’un conseil défendre avec vigueur des projets et idées décidément très associées à Projet Montréal. (rue Partagée Gouin Est, piste cyclable sur la rue Prieur, etc.)

Ça sent effectivement l’opportunisme, mais je pense que s’il gagnait un nouveau mandat sous l’équipe Coderre, il se porterait peut-être garant d’autres beau projets…?
J’espère que son allégeance changeante n’affectera pas les valeurs qu’il a défendues jusqu’à présent.

Mais bon, ça alimente quand même mon cynisme face a la politique cette nouvelle.

Quel changement d’allégeance? Ce n’est même pas un membre de PM.

3 « J'aime »

En politique tout est dans les apparences. Quand on travaille avec une équipe on est supposé d’être solidaire et suivre la ligne du parti . Autrement il faut démontrer clairement qu’on demeure un conseiller indépendant, libre de toute allégeance. Donc effectivement ce genre de comportement ambivalent nourrit le cynisme et ne rend aucun service à la démocratie.

Cette vision, le carcan des partis, est une façon inexorablement insoutenable et toxique de servir le publique. Si loyauté il doit y avoir, ce n’est pas à un partie, mais à tous ses concitoyens, même ceux qui n’ont pas voté pour lui. Il n’a aucunement le fardeau de démontrer qu’il est indépendant, libre de toute allégeance; c’est aux électeurs à faire leur opinion. Ce comportement est plutôt une cure au cynisme. On donne trop d’importance aux partis, au point d’appauvrir et de polariser idées et valeurs, et mépriser les personnes qui ne s’y limitent pas pour défendre leur vision et leur communauté. Vive les transfuges! Vive le scrutin proportionnel!

5 « J'aime »

Je ne suis pas d’accord. Selon vous il aurait du refuser d’intégrer le Comité Exécutif (et ne pas se faire exclure de son parti) pour prouver son intégrité politique? Je préfère des élus qui travaillent pour leurs citoyens que des élus qui se mettent en opposition systématique à leurs adversaires.
EDIT: D’autant plus que ce sont des enjeux locaux municipaux.

4 « J'aime »

Montréal n’est pas un gros village mais une métropole avec un budget qui dépasse les $6 milliards. Il faut donc des équipes compétentes et très aguerries pour faire les bons choix, autant du côté du pouvoir que de l’opposition. C’est bien beau les conseillers indépendants mais quel pouvoir politique auraient-ils seuls à défendre des dossiers de première importance, qui engagent souvent des centaines de millions en dépenses de tout genre.

Voyons donc, l’administration Tremblay a pourtant démontrer l’importance d’une bonne opposition afin de contrôler les abus et les malversations. Seuls, les conseillers n’auraient pas le temps ni le budget pour entretenir un bureau de recherches pour suivre à la trace les dossiers importants de la Ville.

Montréal est un gouvernement de proximité mais avec des pouvoirs étendus qui s’apparentent à celui d’une province. D’ailleurs son budget dépasse largement celui de l’Ile du Prince-Édouard et d’autres petites provinces canadiennes. https://www.princeedwardisland.ca/sites/default/files/publications/fiscal_update_2020_september.pdf

Il faut donc un système politique complexe et bien organisé (comme pour une province) pour être capable de livrer la marchandise, établir un programme politique crédible, avec des objectifs précis et pouvoir négocier efficacement avec les autres niveaux de gouvernements. Alors revenez sur terre, puisqu’on parle de la gestion d’une ville de plusieurs millions d’habitants qui génère des investissements et des dépenses colossales qu’on ne peut tout simplement pas gérer à la petite semaine.

Ce qui est étrange, c’est plus le fait qu’il a été expulsé d’Ensemble Montréal pour des divergences grandissantes de son idéologie et qu’il y retourne 2 ans plus tard. Selon moi, ça montre 2 choses:

  1. Denis Coderre est toujours le bon vieux Denis qui a la mainmise sur son parti. Ensemble Montréal est donc revenu à ces anciennes habitudes de servir de scène pour un one man show.

  2. Les divergences idéologiques qu’Ensemble Montréal déplorait ne tenaient finalement qu’à une seule chose: l’opposition à Projet Montréal… c’est la seule idéologie dont ils ont semblé faire preuve ces 4 dernières années, et Hadrien Parizeau a divergé de ça en entrant au Conseil Exécutif.

J’en ajouterai une troisième: Si Hadrien Parizeau est considéré un candidat vedette, c’est plutôt triste pour l’Équipe Denis Coderre dans Ahuntsic… j’aime bien M. Parizeau et je le suis sur les réseaux sociaux, mais si je le compare à la possible candidature de Will Prosper dans Montréal-Nord, il ne fait pas le poids.

7 « J'aime »

Pourquoi la condescendance ce matin?

J’entends ici et là que la candidature de Coderre fait pas mal ‘‘pouet pouet’’. Ça ne va vraiment pas chercher autant que certains l’auraient voulu.

1 « J'aime »

hmmmm c’est comme si, et c’est seulement une hypothèse, le fait qu’il ait tant tourné autour du pot au sujet de sa candidature, pendant aussi longtemps, alors que les gens lui disaient d’en finir et de confirmer… avait fait en sorte que l’impact a été beaucoup moins fort que prévu?

Et que juste avant de confirmer sa candidature, il sort son livre (semi plateforme électorale), dans lequel bien des gens y voient des visions contradictoires et une attitude similaire à y’a 4 ans… avait fait en sorte que certains ne l’ont pas pris au sérieux dès le départ?

on jase là…

2 « J'aime »

Je sais pas trop. Ce n’est pas impossible que plus les semaines avancent, plus le buzz commence a monter.
En tk, PM de leur côté doivent vraiment essayer d’aller au devant des scandales niaiseux comme l’affaire Camille Laurin…

Loin de moi l’idée de discuter avec condescendance. Voyant que vous n’étiez pas seul à exprimer votre point de vue, j’ai décidé de m’adresser à tout le monde en même temps. Si je vous ai blessé je m’en excuse sincèrement, c’était involontaire. Mais la politique municipale est trop importante pour qu’on la réduise simple au rôle de conseiller de district.

Montréal est un véritable gouvernement avec un système parlementaire, dont les conseillers ont un rôle qui s’apparente à celui des députés (fédéraux et provinciaux). Ils ont donc une énorme responsabilité sur les épaules. En conséquence on attend d’eux qu’ils travaillent en équipe par consensus selon la ligne de parti. Sinon impossible de mettre en branle le programme, voter les règles et prendre des décisions à la majorité au conseil de ville.

Déjà que la gouvernance de Montréal est complexe en comparaison d’autres grandes villes. Il faut nécessairement un chef d’équipe qui impose son autorité et un conseil exécutif qui distribue les rôles aux personnes de confiance, afin que chacun soit imputable devant l’administration municipale, comme vis à vis de la population montréalaise.

Ainsi sans un gouvernement organisé, la gérance de Montréal serait ultra laborieuse, voire impossible. Puisqu’on ne peut pas gérer à la pièce et solliciter le bon vouloir des conseillers individuellement afin d’avoir leur appui à chaque décision. C’est pour cela qu’il est indispensable d’avoir la coopération et la discipline de tous pour faire rouler cette gigantesque machine. On n’a pas le choix si on veut qu’elle rende le service avec célérité et transparence auquel la population est en droit d’attendre et à l’intérieur des budgets rendus prévus à cette fin.

Après tout Montréal est la métropole du Québec et son moteur économique. Tout le Québec dépend de son leadership pour avancer et assurer un développement harmonieux de toutes ses composantes. Sans l’application des règles démocratiques à tous les échelons nous risquerions de rater la cible, pire de retourner aux pénibles années Tremblay où la démocratie n’avait que le nom.