Montréal - Politique municipale

C’est vrai:

Qui peut présenter une demande

Pour devenir citoyen canadien, la plupart des demandeurs doivent :

  • être résident permanent;
  • avoir habité au Canada pendant au moins 3 des 5 dernières années (1 095 jours);
  • avoir produit votre déclaration de revenus, si vous étiez tenu de le faire;
  • réussir un examen pour la citoyenneté;
  • prouver leurs compétences linguistiques en français ou en anglais

Il faut au moins 2 ans de présence en tant que résident permanent, puisque jusqu’à deux ans de residence temporaire, comptés 1 jour pour 1/2; sont également acceptés.

Pas nécessairement, mais on peut assumer que s’ils ont appliqué pour leur résidence permanente, c’est parce qu’ils prévoient rester long-terme. Sinon, un permis de travail suffirait

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J’ai des amis qui sont la depuis 11 ans, qui ont la résidence permanente depuis 8 ans et qui n’ont toujours pas la citoyenneté (ils n’ont pas non plus prévu de le faire de sitôt) C’est vraiment beaucoup de paperasse et tout le monde n’a pas la patience…

C’est ça, je pense qu’après un certain nombre d’années le droit de vote au municipal devrait être accordé, c’est le pallier gouvernemental où notre vote a le plus d’impact.

Cependant, les étudiants peuvent-ils obtenir la résidence permanente?

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S’ils en font la démarche. Mais la résidence permanente n’est simple et rapide non plus à obtenir, et il faut avoir été résident temporaire un certain nombre de temps pour pouvoir en faire la demande. Ça se mérite, et heureusement :wink:

Les étudiants étrangers qui sont diplômés du Québec peuvent faire une demande de Certificat de sélection du Québec (document obligatoire pour obtenir un visa de résident permanent) via le Programme de l’expérience québécoise. Le ministère a resserré les critères d’admissibilité récemment. → Conditions de sélection pour le volet Diplômés du Québec | Gouvernement du Québec

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J’ai eu le malheur de lire le post de Frederic Bastien (et les commentaires de ses disciples) sur Facebook… Ils ont un méchant problème de racisme et d’intolérance… Je veux dire… Il y a moyen de ne pas être d’accord avec le droit de vote aux résidents permanents sans tomber dans la haine…

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Oui, ce n’est pas comme si la résidence permanente était facile et rapide à obtenir. Et il faut auparavant passer par un visa temporaire d’étude ou de travail, en plus des longs mois de traitements du dossier administratif. Donc un résident permanent ne viens pas tout juste d’arriver, il a souvent déjà passé plusieurs années au pays.

Je n’ai pas lu le post de Frederic Bastien, mais je trouve au contraire que pour des résidents permanent, leur donner la possibilité de participer à l’élection municipale, c’est justement les inciter à mieux s’intégrer et s’investir localement pour le pays qui les accueille.

D’autant plus que ce statut est la dernière étape pour une éventuelle demande de citoyenneté. À savoir aussi que la résidence permanente n’est valable que 5 ans. Elle est renouvelable plusieurs fois, à condition d’être resté au moins 730 jours au Canada dans les 5 dernières années (pas obligatoirement consécutifs). Si elle n’est pas renouvelée il faut tout recommencer de zéro (ce n’est pas un acquis à vie).

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C’est sans compter que le vote aux élections municipal est déjà ouvert aux canadiens qui possèdent un immeuble dans la ville, même s’il n’y résident pas. Dans la mesure où on permet à un Albertain qui possède un immeuble à revenu à Montréal sans y avoir jamais posé le pied de voter, je ne vois vraiment pas ce qu’il y a d’illogique à songer donner le droit de vote à une personne qui habite la ville (et même souvent y possède sa maison), mais qui n’a pas sa citoyenneté.

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Je ne suis pas contre l’adoption de cette déclaration. :ok_hand:

GRAND MONTRÉAL | Conseil municipal

L’administration Plante accusée de faire preuve de partisanerie


PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE | Actuellement, à Montréal, aucun immeuble ne peut dépasser le mont Royal.

L’opposition à l’hôtel de ville de Montréal accuse l’administration de la mairesse Valérie Plante d’utiliser le conseil municipal à des fins partisanes, après l’adoption, lundi, d’une déclaration visant à maintenir les limites de hauteurs pour les édifices du centre-ville.

Publié le 19 avril 2021 à 20h01 | ISABELLE DUCAS | LA PRESSE

Actuellement, à Montréal, aucun immeuble ne peut dépasser le mont Royal.

Or, dans son livre lancé le mois dernier, l’ancien maire Denis Coderre, qui a annoncé qu’il sera candidat à nouveau lors de l’élection municipale de novembre prochain, suggère que cette règle devrait être revue.

« Si nous souhaitons un centre-ville de classe mondiale, grandissant d’année en année, nous devrons dépasser la hauteur de la croix du Mont-Royal avec nos gratte-ciel », écrit-il, reconnaissant que c’est une question délicate.

La déclaration adoptée au conseil municipal demande que « la Ville de Montréal déploie tous les outils en place pour éviter la privatisation des vues du mont Royal et du fleuve Saint-Laurent » et qu’elle « maintienne les limites de hauteurs actuelles au centre-ville ».

Pour la mairesse Plante, il est primordial d’empêcher la « construction de tours qui viendraient cacher notre montagne », a-t-elle dit, exprimant son « désaccord envers toute tentative d’obstruer la vue vers le mont Royal au profit d’un développement privé qui ferait de Montréal une ville comme n’importe quelle autre ».

Le parti Ensemble Montréal, qui forme l’opposition à l’hôtel de ville, a exprimé sa dissidence quand cette déclaration a été déposée. Denis Coderre est redevenu leader du parti la semaine dernière.

« Cette déclaration n’est rien d’autre qu’une tentative politique pour viser directement notre nouveau chef et candidat à la mairie Denis Coderre », a déploré le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Lionel Perez, dénonçant le refus de Projet Montréal, le parti de la mairesse, de « voir grand pour Montréal, qui n’est pas seulement une mosaïque de quartiers ».

Dans son livre, M. Coderre affirme qu’il faut densifier le centre-ville en construisant en hauteur, pour éviter l’étalement urbain.

Lool next ils vont voter une résolution pour interdire de déverser ses ordures dans la rue.

Hier, j’ai vu une femme rentrer dans sa voiture sur Saint-Joseph. Elle avait un petit gobelet en plastique pour du café, vide. Elle a juste laissé son gobelet à terre sur le bord de la rue avant de partir, le contenant bien droit, debout sur le trottoir. La poubelle à 10 mètres était visiblement trop loin, ou il ne fallait surtout pas le risque de rentrer un déchet dans son beau VUS neuf.

Visiblement, pour beaucoup de gens, une résolution pour une évidence ne ferait vraiment pas de mal.

:stuck_out_tongue:

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…la privatisation des vues(??!)

On aura tout lu!

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En théorie, une privatisation des vues n’est pas du tout on concept absurde. Si tu construits un hôtel de 20 étages devant les chutes Montmorency, et bien la vue est privatisée. Ce n’est pas différent pour une percée sur le Mont-Royal, et c’est encore moins rare pour le fleuve, des tonnes d’édifices ont bloqué l’accès à l’eau ou une vue sur le fleuve. Le débat est à savoir si les hauteurs comme telles sont responsables de ce phénomène.

(J’ai déplacé ton message ici @joegau, le sujet sur le skyline est l’un pour la photographie et non la politique! :slight_smile: )

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Ou aucune différence rendu là… Felix-Antoine Joli-Coeur n’a pas vraiment été pris au sérieux, mais l’enjeux de la propreté devrait l’être davantage.

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C’est une vue privée à partie d’un immeuble, et seulement d’un immeuble comme dans dans ton exemple.
Le concept se veut d’un point de vue …de loin. Et de quel angle? Ca devient compliqué.
C’est pour cette raison que je considère que cette politique est plutôt vaseuse.

Incidemment, la propreté pourrait être des points faciles pour une élection! Des équipes de nettoyage dédiées à l’année, avancer un budget pour des poubelles compacteurs, et peut-être regarder la possibilité d’obliger des poubelles rigides dans certains cas… Ce n’est pas de grosses affaires.

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C’est quoi, la quatrième déclaration publique qu’ils font sur la proposition? Il y a un tas de choses qu’ils peuvent utiliser pour attaquer Denis Coderre, mais ils ont choisi ca? Faire peur à propos de la proposition de réexaminer les limites de hauteur?

Ce n’est pas un enjeu électoral pour la majorité des Montréalais, la plupart des gens ne savent même pas qu’il y a une limite d’hauteur de 200 m.

En tous cas, la campagne de réélection de Projet Montréal commence mal, surtout après avoir annoncé une proposition visant à taxer tous les propriétaires de voitures au kilomètre. CA c’est un enjeu électoral qui préoccupe les gens!

Et de tout ce qui se trouve derrière l’immeuble pour les gens sur le domaine public.
Comme ça:

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C’est un exemple hyperbolique, alarmiste même. Même si cet exemple farfelu était vrai, tu peux faire quelques pas à gauche pour voir les chutes d’eau, faire le tour du bâtiment ou approchez-vous des chutes. Le Mont Royal n’a pas besoin d’être visible de partout, ce n’est déjà pas le cas et bâtir plus haut changera peu dans la plupart des cas. Des “protected view corridors” suffisent.

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