Montréal - Politique municipale

eh boy, ça augure mal pour une troisième voie

Avez-vous suivis le mini twitter drama dernièrement. Les élu(es) de Projet Montréal utilise souvent le terme inclusif “montrealais.es” dans leur Tweet et bien quelqu’un a enregistré ce domaine pour faire du Valerie Plante bashing. Quand même drôle. (Surtout que les Tweet ne peuvent pas être édités)

montrealais.es

Ils sont spéciaux à Relancer Montréal. Quelques unes de leurs promesses:

  • Faciliter le retour des touristes en provenance de tout le Québec en lançant conjointement avec les villes de la Grande Région de Montréal la construction de grands stationnements automobiles à prix réduit et surveillés

  • Lancement de la construction d’une nouvelle attraction touristique d’envergure après un appel à projets : faire de Montréal la ville disposant de la plus belle et grande fontaine connue en Amérique du Nord.

  • Faire de l’échec de Madame Plante à conserver l’Usine Molson sur l’Ile de Montréal une opportunité, en étendant le quartier touristique du vieux port aux bords du fleuve jusqu’au Pont Jacques Cartier et au delà (Parc du pied du courant).

  • Régler définitivement le problème de la gestion des déchets recyclables, en donnant enfin l’assurance que 100% des produits récupérés soient recyclés au Québec, et ne quittent plus le territoire pour polluer des pays moins développés d’Asie.

  • Réaménagement du Parc Maisonneuve avec création d’un nouvel accès via une passerelle reliant l’Avenue Saint Joseph au centre du Parc

  • Autoriser à nouveau sans condition les propriétaires de Plex (et Duplex, Triplex…) à disposer de leurs biens pour les agrandir et/ou réunir plusieurs condos

  • Imposer une nouvelle règle prévoyant que pour tout nouveau retrait de stationnement par la mairie, cette dernière devra lancer la construction d’autant de nouveaux stationnements à moins d’un kilomètre.

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Il y en a des encore meilleures:

  • Soutien total à la SPVM contre les accusations de racisme systémique. La Police de Montréal est là pour protéger ses citoyens et ceux-ci lui en sont reconnaissant, et ne souhaitent pas amalgamer toute une profession.
  • Aucun nouveau chantier pendant la durée du mandat sur la voirie non indispensable, fin des nouvelles pistes cyclables fréquentées par moins de 1000 cyclistes / jour (Été), aucune nouvelle piste cyclable sur les grandes artères de la ville (Christophe-Colomb, St Denis, Papineau, St Joseph, …).

Clownesque est le bon terme je crois.

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C’est la nouvelle forme de Réunifier Montréal? Si oui, c’est définitivement leur propositions les plus mainstream, ils en avaient présenté quelques-unes beaucoup plus controversées l’an dernier. Je pense qu’une partie de l’électorat serait très réceptive à leurs idées, particulièrement dans les quartiers les plus excentrés, mais probablement pas assez pour élire un seul membre.

C’est à celles-ci que je pensais. Un petit air de Qc21. Si ça ne lève pas à Québec ça ne lèvera pas ici.

Ils doivent être adulés sur l’Autre Forum…

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Pas vraiment. Avec la fermeture de plusieurs fil de discussions, les commentaires référant à la politique municipale ne sont plus très fréquent.

Wow wow oui les membres de Agora semblent être beaucoup plus à gauche mais c’est pas l’extrême droite stupide de l’autre coté non plus :joy::joy::joy::joy:. (Je suis les deux forums et comme l’a dit @Michael_A, ça ne parle pas de politique).

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Richard Ryan, conseiller municipal du Plateau, représentant le Mile-End ne sollicitera pas un nouveau mandat

Félix-Antoine Joli-Coeur renonce à briguer la mairie de Montréal

Le conseiller du Mile-End, Richard Ryan, annonce aussi qu’il ne sera pas candidat aux élections de novembre.


Félix-Antoine Joli-Coeur retire sa candidature en vue de l’élection de 2021 à la mairie de Montréal.
PHOTO : FELIXANTOINEJOLICOEUR.COM/

Jérôme Labbé
Publié à 16 h 04

Le scrutin municipal de l’automne risque de plus en plus de ressembler à un match revanche entre Valérie Plante et Denis Coderre.

Félix-Antoine Joli-Coeur, qui se présentait comme le candidat de la troisième voie, a annoncé mercredi matin dans une lettre ouverte qu’il renonçait à briguer la mairie de Montréal.

Le plan était de déclarer publiquement mon intention, pour ensuite m’attaquer à l’organisation de la campagne, écrit-il. Aujourd’hui, je réalise que c’était un mauvais calcul, une séquence qui ne m’a pas permis de rassembler les conditions gagnantes.

Son retrait intervient à peine quelques mois après le dévoilement de sa candidature.

Félix-Antoine Joli-Coeur avait d’abord annoncé qu’il se présenterait sous la bannière d’une nouvelle formation, Ralliement pour Montréal. Cette dernière l’a toutefois laissé tomber dans les semaines suivantes, ce qui a forcé le principal intéressé à fonder un autre parti, Engagement pour Montréal.

Vers un autre duel Plante-Coderre?

À l’heure actuelle, pas moins de 14 formations montréalaises sont enregistrées auprès du Directeur général des élections du Québec. Trois autres dénominations ont été réservées.

Plusieurs de ces partis ont été créés dans le but de présenter des candidats dans un seul arrondissement. Mais d’autres ont des visées plus larges.

C’est le cas d’Action Montréal, dont le chef, Gilbert Thibodeau, est le seul autre candidat déclaré pour faire la lutte à la mairesse actuelle, Valérie Plante, et à son prédécesseur, Denis Coderre, qui espère fait un retour à l’Hôtel de Ville avec Ensemble Montréal après quatre ans d’absence.

Candidat défait à la mairie en 2017, M. Thibodeau, qui s’était présenté en tant qu’indépendant, avait terminé en cinquième place, avec 0,35 % des voix.

Richard Ryan s’en va aussi

Par ailleurs, le conseiller de ville Richard Ryan, qui représente le district du Mile-End, dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, a fait savoir lui aussi qu’il ne sera pas sur la ligne de départ cet automne.

Pourquoi? Bien sûr la pandémie, bien sûr 12 ans d’expérience intense, bien sûr les médias sociaux, bien sûr faire de la place à la relève, mais avant tout, je vous dirais que l’envie de brasser ma petite vie professionnelle à 55 ans est au cœur de cette décision, a-t-il expliqué mercredi matin sur Facebook.

M. Ryan avait été élu facilement en 2017 sous la bannière de Projet Montréal. On ne sait pas encore qui le remplacera.

Son départ s’ajoute à plusieurs autres annoncés récemment en vue des élections de novembre. Le maire de l’arrondissement de Verdun, Jean-François Parenteau, et son homologue lasalloise, Manon Barbe, ont indiqué le mois dernier qu’ils n’entendaient pas briguer un autre mandat.

Les conseillères de ville Rosannie Filato (Villeray) et Christine Gosselin (Vieux-Rosemont), de même que la conseillère d’arrondissement Sophie Thiébaut (Saint-Henri-Est–Petite-Bourgogne–Pointe-Saint-Charles–Griffintown), ont également annoncé qu’elles ne seraient pas candidates cette année.

Une entrevue avec l’ex-maire Gérald Tremblay dans La Presse

ouain… pas tellement de substance dans cette entrevue.

À l’image de ses années comme maire :crazy_face:

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Montreal North organizer Will Prosper ponders leap into politics

“We need real change from people who can influence and care about the population”

Author of the article:T’Cha Dunlevy • Montreal Gazette
Publishing date:Apr 16, 2021 • 8 hours ago • 3 minute read


Will Prosper, community activist, filmmaker and co-founder of Montreal North community organization Hoodstock, in Montreal Thursday April 15, 2021. PHOTO BY JOHN MAHONEY /Montreal Gazette

It may have been Denis Coderre’s recent return to municipal politics that got Will Prosper fired up. Or perhaps it was a recruitment call he received from Projet Montréal — possibly from Mayor Valérie Plante herself, as rumour has it — or another from an unnamed federal party that he assures was not the Conservatives.

Whatever the impetus, the filmmaker and Montreal North community activist is considering capitalizing on his rising public profile and entering the world of politics.

“It’s a tough decision,” Prosper said. “I’m still thinking about it.”

At the top of the former RCMP officer’s list of concerns are the many challenges facing the borough of Montreal North, where he grew up.

“To see what Denis Coderre has to offer was really frustrating to me,” he said. “We need real change from people who can influence and care about the population. We don’t have that right now.”

He is particularly disappointed by the performance of Christine Black, borough mayor of Montreal North, who was elected in a 2016 by-election as part of Coderre’s party.

In contrast, he points to Hoodstock, the youth organization he cofounded over a decade ago, which has reinvented itself to meet the needs of the community during the pandemic.


Members of Montreal North volunteer group Hoodstock, members on left, give out masks to residents of Montreal North near Henri-Bourassa Park on Saturday, May 2, 2020. PHOTO BY PIERRE OBENDRAUF /Montreal Gazette

“What Hoodstock has done is amazing,” Prosper said. “We’ve almost done more than the borough to prevent COVID in Montreal North. We were the first organization to distribute (over 25,000) masks, not just (the first) in Montreal or Quebec but in Canada. Montreal North was an epicentre of COVID and it was important for us to intervene.

“We distributed laptops (to underprivileged households), and organized a St-Jean-Baptiste show on June 24. We are still working, doing a block-by-block survey of the population to see what people need, and what we can do in the future to prevent (the situation from repeating).”

Prosper’s commitment to Hoodstock is one of the things making him think twice about making the jump to politics. Another is family; he is the father of a 10-year-old and 14-year-old, and wants to make sure he always has time for his kids. And then there’s the documentary he’s working on about Fredy Villanueva, the 18-year-old who was fatally shot by Montreal police in 2008.

But the fact is there’s work to be done. And the growing evidence seems to indicate that his services are both wanted and needed.

“It’s very tempting, and very flattering,” Prosper said, of the proposals that have come his way. “I have hesitation, but I also see the possibility of the influence I can have as an elected official to change all these issues that are very dear to me. COVID is a perfect example, in terms of all the actions not taken by the borough or at a provincial level.

“You have a possibility through your elected role to change things, to bring vision and inject money to make sure your community is not going to be as affected (as it would have been otherwise). The poverty level in Montreal North has been steadily increasing over the past 10 years. Transportation is something we don’t get (enough of). When you talk environment, culture, social housing or the impact you could have on youth, there are so many things you can do. I grew up in the community. That’s going to change the dynamic.”


Prosper with former Québec solidaire MNA Amir Khadir campaign during the 2012 provincial election. PHOTO BY ALLEN MCINNIS /Montreal Gazette files

Prosper represented Montreal North as Québec solidaire’s candidate in the Bourassa-Sauvé riding in the 2012 provincial election — a campaign he says he “knew I was going to lose” (he came in fourth) yet ran in anyway for the platform it gave him to talk about important issues. This time, he feels there could be an opportunity to do more than just talk.

“I think people understand, and know the work I’ve done and who I am,” Prosper said. “If I get involved, I’m going to stay true and defend them like I’ve been doing as a volunteer for the past 15 years.”

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Frédéric Bastien, just say you’re racist and go.

11:09 18 avril 2021 | mise à jour le: 18 avril 2021 à 12:10 Par: Pascal Gaxet, Métro

Montréal: les non-citoyens pourraient voter

Montréal: les non-citoyens pourraient voter

Un rapport de la Commission sur le développement social et la diversité montréalaise (CDSDM) recommandant le droit de vote municipal aux résidents permanents sera présenté au conseil municipal, demain.

La CDSDM s’appuie sur l’avis du Conseil interculturel de Montréal (CIM) qui recommande d’augmenter la participation citoyenne notamment auprès des personnes issues de la diversité grâce à de l’inclusion, du mentorat, de la formation civique et en accordant le droit de vote aux résidents permanents.

«Que la Ville de Montréal affirme sa volonté que le droit de vote aux élections municipales soit accordé aux résidents permanents âgés de dix-huit ans et plus et résidant depuis au moins 12 mois sur le territoire de la Ville de Montréal et qu’elle demande au gouvernement du Québec de procéder à des modifications législatives en ce sens» – Recommandation de la Commission sur le développement social et la diversité montréalaise (CDSDM)

Ces mesures permettraient de «favoriser et d’accroître la participation électorale des personnes issues de l’immigration et des personnes racisées», est-il indiqué.

L’administration de la mairesse, Valérie Plante, salue le travail de la CDSDM qui «vise à accroître la participation citoyenne et électorale des personnes issues de l’immigration à la vie de démocratique». L’administration précise que «le comité exécutif prendra le temps d’étudier les recommandations avant de donner sa réponse».

À Montréal, il y aurait 9,2 % de résidents permanents, soit 169 185 personnes. L’arrondissement qui en concentre le plus est Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce avec 26 150 personnes.

Un ancien candidat à la chefferie du PQ s’oppose au vote des non-citoyens

Frédéric Bastien qui a participé à la course à la chefferie du Parti Québécois (PQ) en 2020 s’oppose farouchement à ce que le droit de vote soit étendu à des personnes non-citoyennes. Il s’est exprimé sur sa page Facebook.

«Pour ceux nés ailleurs, la citoyenneté se mérite et se gagne. Elle constitue un privilège qu’on obtient, en ne commettant pas de crime, en apprenant la langue, en assimilant certaines valeurs communes comme l’égalité homme-femme et ainsi de suite» – Frédéric Bastien, candidat à la chefferie du PQ en 2020

Le conseiller municipal de Snowdon, Marvin Rotrand, voit d’un bon œil ce rapport mais avec des conditions. «Je soutiens que les non-citoyens ont le droit de voter au niveau municipal. Je ne suis pas favorable à la même chose aux échelons supérieurs du gouvernement.»

Possible légalement?

Au Canada, l’une des conditions sine qua non pour obtenir le droit de vote est inscrite dans Loi électorale du Canada qui stipule que le droit de vote est réservé aux citoyens canadiens. La Charte canadienne des droits et libertés ajoute que «tout citoyen canadien a le droit de vote et est éligible aux élections législatives fédérales ou provinciales».

Cependant, la compétence pour modifier le droit de vote municipal appartient au Québec (Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités).

La CDSDM recommande donc que la Ville de Montréal demande au Gouvernement du Canada et du Québec d’apporter des modifications à ces lois pour qu’un résident permanent puisse obtenir le droit de vote.

À l’heure actuelle, «l’exercice du droit de vote pour les résidents permanents n’est toutefois toujours pas permis, puisque la législation n’a pas été amendée», constate le rapport.

De nombreuses villes canadiennes ont déjà adopté de telles motions comme Toronto (ON) en 2013 ou Vancouver (CB) en 2018. D’autres villes ont initié des réflexions à ce sujet comme Yellowknife (TNO) en 2020, et Dieppe, Edmundston, Fredericton et Moncton (NB).

«Au moins 45 pays qui accordent le droit de vote à des non-citoyen-nes, selon diverses modalités (période de résidence, âge, etc.) et, au Canada, au moins 15 villes» – rapport CDSDM

Le rapport s’appuie aussi sur différents exemples à travers le monde. Un pays comme la Nouvelle-Zélande, «un pays d’immigration comme le Canada, donne le droit de vote pour les résidents permanents depuis 1993». D’autres pays comme le Danemark, la Finlande, l’Islande, la Norvège, la Suède donnent le droit de vote à leurs résidents permanents.

Je croyais que c’était déjà le cas! Je suis absolument pour ce changement. On parle quand même de près de 10% des Montréalais qui ne peuvent pas s’exprimer sur leur lieu de vie. Les résidents permanents font partie intégrante de la ville et devraient être reconnus comme tels.

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Surtout qu’ils peuvent travailler! Genre, présentement c’est “travaille mais tais-toi.”
Je peux comprendre pour les niveaux provincial et fédéral, mais municipal c’est vraiment le plus accessible et le plus important.

Juste pour clarifier, les résidents permanents sont-ils en processus d’obtenir la citoyenneté?

Pas nécessairement. Il faut être résident permanent et avoir vécu 5 ans sur le territoire pour demander la citoyenneté.

Je pense qu’ils doivent avoir vécu au Canada pendant 3 des 5 dernières années.