Montréal - Politique municipale

Le but de son discours à l’ONU était justement pour promouvoir le développement durable au sein des villes, en accord avec une vision qui est hère à PM. Je comprends que peut-être que ce n’est pas une vision que tu as, mais ça apporte énormément de vision dans le monde. En plus, Valérie Plante fait partie d’un réseau de maires et mairesses dans le monde pour un développement durable des villes. C’est pas flamboyant, mais c’est hyper important pour la suite des choses.

Justement, l’achat du terrain s’est fait en 1997 selon une vision du temps de 1997. C’est normal qu’une vision change avec le temps. Si on avait continué avec la vision des années 70, on aurait des échangeurs partout dans la ville. Heureusement, on les met à terre pour que ce soit plus convivial pour tout le monde. Tout ça pour dire que de minéraliser encore plus l’Île sans prévoir d’espaces verts, ce n’est pas du tout un développement durable (ce n’est pas un toit blanc pis quelques arbres dans le stationnement qui vont rendre ce projet vert).

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Je comprends. Si pour toi cracher sur des milliards en investissements dans une zone qui en a besoin depuis longtemps c’est normal on ne trouvera jamais de terrain d’entente. Pour moi c’est innacceptable. Nos visions sont à des années lumières l’une de l’autre.

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Je veux ta source, car ca me parait invraisemblable. Montréal est super, a plein d’atouts, et en a justement assez pour ne pas qu’on ait à forcer le trait.

Moi j’ai, en 2019:
https://fdi2019.investcanada.ca/by-the-numbers

Donc, imaginons que les 6.3 milliards n’aient été investis que dans le Grand Montréal (et c’est plutôt 2.5 milliards en 2019; source: Investissements étrangers | Montréal maintient son attractivité malgré la pandémie | La Presse); je doute fort que des 30.7 milliards que l’Ontario ait reçu, seulement 6.3 milliards (19%) n’aient été dirigés vers le GTA.

Mais je suis tout ouïe à changer d’avis.

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Dans ce cas précis cependant, la ville avait raison de penser que c’était un projet sans aucune espèce de sérieux. Salaberry-de-Valleyfield vient d’ailleurs de vendre pour un autre usage une section du terrain prévu pour ce projet mort par manque de financement. Comme on redoutait que ce serait le cas il y a 3 ans quand ils voulaient s’installer à Anjou.

C’est un peu dommage que la suite et fin de cette saga n’existe que dans les petits médias locaux. Ça prouve bien leur valeur et pertinence, mais pour une saga qui a fait couler tellement d’encre, le grand public manque la conclusion.

Pour l’utilisation actuelle du terrain à Anjou, le débat est effectivement encore ouvert. Un peu dommage cependant que le développement proposé soit lié à un gros parking de milliers de places. Ce serait bien de mieux utiliser l’espace industriel en ville, à mon avis.

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Tout est dans l’attitude. La ville a une attitude de “si c’est pas un parc on est pas chauds”. Vu et revu. Qu’on débatte du sérieux d’une entreprise je veux bien, mais ce n’est pas ce qui se passe. On balaye du revers de la main des investissements pour des raisons franchement loufoques selon moi. Mais bon je vais pas répéter la même chose ad nauseam je pense que tout le monde connait ma position maintenant. Et je m’excuse à ceux qui trouvent que je pompe l’air car peut être je poste trop dernièrement :joy:

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Je crois bien qu’on ne voit pas les choses de la même façon! Je ne cracherais pas sur des milliards de dollars d’investissements, au contraire. Mais il y a plusieurs terrains déjà minéralisés ou irrécupérables qui peuvent être utilisés.
Au final, on ne voit pas le développement d’une ville de la même façon et il faut de toutes les visions pour qu’une ville reste vivante et prospère.

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N’hésites jamais à poster, tu es toujours très intéressant :slight_smile:.

C’est vrai que la ville avait manifesté son intention de faire un parc et que ça fait un peu un effet douche froide sur l’investissement, mais l’analyse économique du dossier à ce moment-là avait émis de gros doutes, dès le début. Je me souviens que quelqu’un avait qualifié le plan de la compagnie d’un gros rectangle vide sur une feuille blanche.

Anyway finalement, le projet avait « avorté » parce que le terrain était trop cher. Et si ça n’avait pas été le cas, on aurait un terrain vague sans usage, dans les limbes, plutôt qu’un autre projet sérieux. Alors… Tant mieux j’imagine? Ce meme me vient en tête:

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:stuck_out_tongue:

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Ce qui est dérangeant avec le retour de Coderre


Philippe Léger


PHILIPPE LÉGER

Mercredi, 31 mars 2021 05:00MISE À JOUR Mercredi, 31 mars 2021 05:00

Alors ce qui était officieux est devenu officiel, Denis Coderre se présente à la mairie de Montréal.

Que le candidat fasse le choix de servir les Montréalais et d’écrire un livre pour y expliquer sa vision, c’est noble.

Reconnaître que ce nouveau vieux candidat a fait de bons coups comme maire, c’est faire preuve d’honnêteté élémentaire.

Intérêts économiques

Tout cela étant vrai, il y a quelque chose de harassant dans ce retour politique.

Ce qui fatigue, c’est ceci : on sent, dans ce qui se trame, un affrontement entre différents intérêts économiques de la ville, incarnés par la Chambre de commerce, les promoteurs et les financiers de tout acabit, devant les intérêts des Montréalais eux-mêmes.

Ces intérêts économiques, pour peu qu’on les analyse, constituent une force politique puissante à Montréal.

Depuis un an, ils se mobilisent, se parlent et influencent.

Ils essaient de nous donner l’impression que la ville est un fiasco total. Que son économie est en ruine, qu’on y circule comme à Bagdad, qu’on y vit une vie franchement difficile.

Difficile de ne pas voir une dissonance réelle entre ce que croit le Montréalais moyen, qui estime bien souvent que la ville se vit mieux qu’auparavant, et cesdits intérêts économiques qui ont traditionnellement eu la mainmise sur Montréal et ont en commun le désir d’une ville moins réglementée, plus portée vers la voiture.

Ce qui fatigue encore plus, c’est que ces intérêts ont des relais médiatiques influents, qui donnent l’impression d’offrir au candidat Coderre une couverture réellement complaisante, une sorte de laissez-passer médiatique.

Montréal se modernise. On y construit une ville qui n’est pas parfaite, mais qui semble emprunter une direction viable pour son avenir.

Une ville plus européenne, plus sécuritaire, et qui se vit davantage à hauteur de citoyens.

Denis Coderre veut retrouver Montréal. Le problème, c’est que plusieurs ne croient pas que Montréal s’est perdue en chemin.

Les non-Montréalais et certains pontifes financiers le pensent, mais le Montréalais moyen, lui, je n’en suis pas si sûr.

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Nouveau costume, même shérif

Autocratique. Flamboyant. Il était partout à la fois, se prononçait sur tous les enjeux. Travailleur acharné, il débarquait à l’hôtel de ville à l’aube et ne dormait que quelques heures par nuit. Battu après son premier mandat, il a pris la plume pour écrire un livre afin d’ouvrir la voie vers son retour comme maire de Montréal.

Publié le 30 mars 2021 à 5h00

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Stéphanie GrammondSTÉPHANIE GRAMMOND
LA PRESSE

Ce livre s’intitule Jean Drapeau vous parle.

Comme quoi les résurrections politiques sont possibles. Après avoir gagné son match revanche contre Sarto Fournier, en 1960, le maire Drapeau a enfilé sept mandats consécutifs, un record inégalé.

Qu’en sera-t-il de Denis Coderre ? De concert avec la publication de son livre Retrouver Montréal, il a confirmé sa candidature à la mairie, dimanche soir, à Tout le monde en parle.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

« Veston décontracté, lunettes noires, 100 livres en moins : le Coderre nouveau est arrivé. Mais derrière ce nouveau costume, l’ancien shérif — comme il se décrivait lui-même — n’est pas bien loin », écrit notre éditorialiste.

Veston décontracté, lunettes noires, 100 livres en moins : le Coderre nouveau est arrivé. Mais derrière ce nouveau costume, l’ancien shérif — comme il se décrivait lui-même — n’est pas bien loin.

Celui qu’on accusait de mener un « one-man show » ne s’est pas illustré par son travail d’équipe en lançant sa campagne, seul à la télévision, plutôt que dans une conférence de presse, entouré des membres de son parti, Ensemble Montréal.

Mais Denis Coderre a appris à modérer ses ardeurs.

Grand amateur de baseball, il concède, par exemple, que le moment est mal choisi, en pleine pandémie, pour se lancer dans la construction d’un nouveau stade… sans pour autant fermer la porte au groupe d’investisseurs qui vient de réclamer l’aide financière de Québec pour ramener une équipe en garde partagée à Montréal.

En habile politicien, Denis Coderre patine.

Et il laisse au vestiaire l’arrogance qui l’empêchait de reconnaître ses torts à la fin de son mandat, notamment à propos de l’échec lamentable de la course de Formule E qu’il avait propulsée coûte que coûte.

Trop sûr de lui, le shérif n’avait pas vu Valérie Plante dans son angle mort lors des dernières élections. En ne se donnant même pas la peine de faire campagne, il a signé sa propre défaite.

Mais cette fois, il va se battre, n’en doutons pas. Et il va se battre contre une Valérie Plante qui, à son tour, connaît une fin de mandat pénible.

Elle avait promis d’être la mairesse de la mobilité. Or, les cônes orange ne sont pas disparus du paysage, tant s’en faut. Le centre-ville ressemble plutôt à une mine à ciel ouvert. À sa décharge, le déficit d’entretien de la ville, depuis des décennies, lui laissait peu de marge de manœuvre. Reste que la population en a ras le bol.

D’autre part, la mairesse Plante a perdu des alliés naturels dans les arrondissements. C’était sa base, sa force. Et voilà que plusieurs maires d’arrondissement lui ont tourné le dos, comme Sue Montgomery dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.

Même si ce morcellement ne risque pas de déboucher sur un nouveau parti politique qui aurait donné une véritable troisième option aux Montréalais, la création d’une série de partis politiques d’arrondissements risque de diviser le vote de Valérie Plante.

La mairesse est-elle toujours « l’homme de la situation », comme le disait le slogan de sa première campagne qui se moquait du côté « mononcle » de son rival ? Aujourd’hui, c’est Valérie Plante qui a le fardeau de la preuve.

Denis Coderre aura le beau jeu de la présenter comme une mairesse de quartiers qui ne se soucie guère du rôle de locomotive économique de Montréal. Comme une adepte des pistes cyclables qui va de l’avant malgré la frustration des commerçants.

Lui qui a obtenu le statut de métropole pour Montréal peut se positionner comme un maire qui redonnera à la ville son poids politique face à Québec et à Ottawa, mais aussi sur la scène internationale. Ce n’est pas un hasard si la maire de Paris, Anne Hidalgo, signe la préface de son livre.

Dans ce livre qui lui servira de plateforme électorale, Denis Coderre présente sa vision de la ville : densification urbaine, appui au REM de l’Est, etc. Il ne manque pas d’enjeux à Montréal. Souhaitons que la campagne ne soit pas qu’un concours de popularité.

Coderre’s plan for skyscrapers goes against Montreal’s DNA, Lambert says

“The city will then lose its own character and then become just like any other city,” Phyllis Lambert says of former mayor’s ideas.

Linda Gyulai • Montreal Gazette
Publishing date: Mar 31, 2021

Denis Coderre’s suggestions to allow downtown towers that rise above Mount Royal and allow the REM de l’Est to be built above-ground near downtown and the riverfront in the east end are urban planning heresy, says Montreal’s doyenne of heritage, architect Phyllis Lambert.

“Denis Coderre’s idea that you build skyscrapers in Montreal and also that you put the REM in Old Montreal, I think those are two things that go against our whole DNA,” Lambert said in an interview with the Montreal Gazette on Wednesday.

“The mountain is part of our whole history of Montreal.”

It has been less than a week since Coderre announced his intention to run against Mayor Valérie Plante in the Nov. 7 municipal election in a bid to win back the seat he lost to Plante in 2017. But his ideas on urban planning, encapsulated in his new book, Retrouver Montréal (Rediscovering Montreal), appear to have already made him one noteworthy enemy.

Lambert, founder of the Canadian Centre for Architecture (CCA) and founder of Heritage Montreal, said the idea of allowing more and taller high-rises downtown, regardless of whether they compete with Mount Royal, would destroy Montreal.

“You can’t try to make Montreal a city of highrise buildings because the buildings we build now are all the same everywhere,” she said, adding that the suggestion is like sticking a finger in the eye of generations of Montrealers who fought to preserve the mountain and the views onto it.

“The city will then lose its own character and then become just like any other city. Then what will we have?”

Mount Royal and Old Montreal are also the attractions that bring visitors to the city, Lambert added.

“If you don’t have that, what are you going to have? Some skyscrapers for people to come and see?” she asked.

Lambert also evoked the class struggle, calling Coderre’s idea “highrise towers for the rich that hide the mountain.”

As for the REM, Lambert said its expansion to the east planned by CDPQ Infra has raised concerns about urban scarring if portions are built above-ground in sensitive areas as planned.

“I wouldn’t want to see it anywhere,” she added of the REM. “I think it’s very faulty governance that ever led to it be given to one company that’s going to make money out of it. It’s privatizing the whole of major transportation. That’s absolutely wrong, and there’s been no consultation on it.”

Reached on Wednesday, Coderre said he intended for his book to provoke a debate of ideas in the coming election campaign.

“There is room for nuance, there is room for dialogue,” he said when told of Lambert’s comments.

“When I spoke about the heights, it doesn’t mean we need to have skyscrapers. If we want to increase densities, there are ways. I salute every point of view. The book itself was sending a message that we need to rebuild this place, we need to show love to our cherished metropolis. It’s not a fight. It’s about ideas, it’s about issues and it’s about defining the kind of downtown and metropolis we want.”

As for the REM de l’Est, Coderre said “we should all talk about it without jeopardizing everything.”

It was Plante’s adviser, Jimmy Zoubris, former vice-president of her Projet Montréal party, who contacted the Montreal Gazette to suggest the interview with Lambert.

However, Lambert said she’s “not endorsing anyone for the moment. I’m certainly not endorsing Denis Coderre.”

Lambert’s nephew, Stephen Bronfman, is an investor through family-owned Claridge Inc. in a 38-storey tower that a developer is building on the former Montreal Children’s Hospital site at Atwater Ave. and Tupper St. The project advertises upper-floor penthouses starting at $2 million.

“I don’t think this conversation is going anywhere,” Lambert said, when asked what she thought of the project. But, she added, she has asked her nephew about the investment. “But what am I going to do? Stop him from doing it?”

Stephen Bronfman, meanwhile, is leading a group trying to bring back Major League Baseball to Montreal. The group announced in 2019 it had chosen a site at the Peel Basin for a new stadium.

Coderre, a baseball fan and new ballpark booster, seemed suddenly cool to the idea of public financing for it this week, though Premier François Legault declared that Quebec would be willing to subsidize construction if a new stadium can be shown will generate revenue for the province. Coderre declared that “the timing isn’t good because we’re in the middle of a pandemic.”

Plante has gone the other way. As a mayoral candidate in 2017, she vowed “not a penny” of public money will be spent on a new stadium unless Montrealers say yes in a referendum she promised in the 2021 election. Plante stood in front of a novelty cheque for $500 million made out to Major League Baseball with a bogus signature from Denis Coderre, and accused him of negotiating for a return of baseball behind taxpayers’ backs.

Plante sounded more enthusiastic after winning power. In 2018, she met with Bronfman and businessman Mitch Garber from the group of investors. Emerging arm-in-arm with Bronfman at city hall, Plante declared that “if the return of a baseball team is good for Montreal, we’re in.”

Lambert said she has seen plans for the ballpark.

“It could be okay,” she said. “The city has demanded, as far as I know, a lot of things, and they’re being complied with. So I think it could be possible.”

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Selon moi, la meilleure entrevue avec Denis Coderre fut avec Benoit Dutrisac sur les ondes de QUBRadio ce midi. Denis ne l’a pas eu très facile surtout concernant la construction de l’amphithéâtre du parc Jean-Drapeau au profit principalement de Evenko.

Par contre j’aurais aimé plus de questions et de détails sur les taxes (surtout commerciales), une politique de la restauration, une réduction des dépenses de la ville et le développement des nombreux terrains vacants.

https://www.qub.radio/balado/dutrizac/episode/denis-coderre-val-rie-plante-est-militante-et-dogm

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Wow, I had no idea Bronfman was Lambert’s nephew!!! That must make for interesting conversations at family dinners…

With all due respect for Phyllis Lambert and what she has done for our city, I tend to disagree with her assessment. I am also tired of seeing the same characters interviewed when it comes to density and development, it creates such a one-dimensional elitist debate. It is high time that we hear from people with a fresh perspective on the debate.

Montreal has a rich history of skyscrapers, dating back to 1888. It is very much a part of the DNA of modern Montreal.

DESTROY Montreal, what an incendiary comment. Next she is going to say all the bubble tea counters are KILLING downtown.

Was she not the one who pushed for the development of Westmount Square, a literal copy/paste project that towered over its surroundings? She appears to be so disconnected from all of the fantastic architectural achievements architects have developed with modern skyscrapers in many cities. Are low-rise buildings somehow automatically original and of better architectural merit?

Yes? Tourists make great efforts to find vantage points to view skylines around the world. The majority of tourists who climb up Mount Royal do it to go to the lookout and take a picture with the city behind them. The mountain will not disappear if we build taller than it, people who want to see it will make an effort to go see it.

This notion that a city will become generic if you build taller is simply fear-mongering. It’s a conservative view that if a cities character changes, the new character is worthless. I wonder if she has ever visited New York, Chicago, Toronto; all cities with sprawling skylines and yet have world-renowned and distinct character and culture.

Similar to what I said about Westmount Square (a project that I love). It sounds rather hypocritical to put an end to the conversation once your family’s contradictory investments are questioned.

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@OusmaneB je partage l’avis de @vincemtl, ta participation comme tes arguments sont très pertinents et correspondent à ce que l’on est en droit d’attendre dans un forum de débats d’idées et d’opinions comme celui-ci. L’idée ici est d’encourager la pluralités des idées, en donnant place aux nuances et aux opinions diverses.

Nul ne possède la vérité absolue, aussi est-il toujours utile de bien expliquer sa pensée et la documenter pour mieux l’appuyer. C’est ce que je fais toujours personnellement avec comme résultat que j’apprends à travers mes propres recherches et que j’essaie d’en faire bénéficier les autres en les publiant. Ainsi tout le monde est en mesure d’apprendre quelque chose en faisant avancer nos débats et en partageant nos infos au meilleur de nos connaissances.

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J’ai trouvé cette partie drôle haha. Que le conseiller de Plante soit celui qui contacte les médias pour dire “allez interviewer Phyllis Lambert sur les idées de Coderre” qu’on puisse faire peur aux gens. :joy:

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Une initiative que j’encourage parce qu’elle contribuera à maintenir un haut niveau de débats tout en étant hyper pertinente en ces temps de défis climatiques et environnementaux.
___________-

1 avril 2021 | mise à jour le: 1 avril 2021 à 07:28 Par: Pascal GaxetMétro

Initiatives pour créer une vague écologiste aux élections municipales

Initiatives pour créer une vague écologiste aux élections municipales

Photo: Josie Desmarais/MétroLe taux de participation aux prochaines élections municipales pourrait chuter en raison de la pandémie, appréhendent plusieurs élus.

Une coalition d’organisations environnementales souhaite mettre l’environnement au cœur des prochaines élections municipales. Ces initiatives cherchent à rejoindre les citoyens, les électeurs et les candidats sur cette thématique et à encourager ceux qui voudraient à faire le saut en politique.

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Pour y arriver, elles s’appuient principalement sur deux outils, soit le réseau de la Vague écologiste au municipal et l’initiative Vire au vert.

La Vague écologiste au municipal se donne l’ambition de «renforcer la démocratie participative et d’accélérer la transition écologique dans le monde municipal». L’objectif est d’encourager les écologistes et les citoyens à faire le saut en politique municipale que ce soit à titre de candidats ou de bénévoles.

«Le palier municipal est très intéressant pour les personnes qui voudraient se lancer en politique, contrairement à de la politique provinciale ou fédérale avec de grandes campagnes de communication» – Marie-Ève Bélanger-Southey de la Vague écologiste au municipal

Elle propose aux potentiels candidats du soutien quant aux différentes étapes à suivre pour s’engager politiquement, de la formation d’une équipe locale à la réalisation de la campagne municipale car faire le saut en politique peut «faire peur».

Toutefois, l’engouement semble grandissant, le thème de l’environnement est de plus en plus populaire. «On a déjà tâté le terrain et la réponse est surprenante. Les gens sont mûrs, les gens ont soif de ça», souligne Marie-Ève Bélanger-Southey.

La Vague écologiste au municipal n’a pas l’ambition de devenir un parti politique mais souhaite plutôt offrir un soutien aux futurs candidats qui embrasseraient le thème de l’écologie. «On veut aussi que les personnes parlent de tous les autres domaines comme le logement et l’économie, etc», ajoute-t-elle.

Un outil pour informer les citoyens

Dans le but de «verdir» les futures élections, Vire au vert propose de sensibiliser et de mobiliser les personnes préoccupées par la crise climatique et environnementale à participer activement aux élections municipales 2021.

«Le palier de la politique municipale est d’une grande importance, c’est le plus proche des citoyens. C’est là où se décident des enjeux concrets comme le transport en commun, le verdissement des villes, le recyclage, la gestion des déchets ou l’aménagement du territoire» – Marie-Ève Leclerc, chargée de projet à Équiterre

L’initiative invite les citoyens à s’informer correctement pour aller voter et faire valoir leurs préoccupations environnementales auprès des candidats.
https://journalmetro.com/actualites/national/2628380/initiatives-pour-creer-une-vague-ecologiste-aux-elections-municipales/

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Merci à toi et à @vincemtl. Vos interventions sont toutes aussi appréciées ! La divergence des idées est la raison pour laquelle un tel forum peut exister. Quel ennui sinon !

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Effectivement. Il faut combattre la pensée unique notamment véhiculée par le populisme, qui mène trop souvent aux régimes autoritaires. C’est une condition essentielle pour qu’une démocratie fonctionne sur des bases solides et de manière durable.

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Euh, je m’excuse mais si toi tu pompes de l’air avec tes posts ça fait de moins une très grosse pompe aussi. Moi je suis bien content de débattre avec toi. Ça met les choses en perspective et ça permet de s’ouvrir à la diversité des idées.

Au bout du compte, je penses que ce forum est un lieu extraordinaire ou tout le monde peut apporter son point de vue avec respect, et où s’il y a bien une chose qu’on peut dire avec certitude, c’est que nos contributions témoignent d’un amour profond pour notre ville, peu importe de quelle façon ça s’articule où à quel candidat ça s’identifie.

Au final je crois que tu m’as convaincu de la pertinence de Denis Coderre et je crois que je lui accorderai mon vote. (ceci est un poisson d’avril).

Continuons de débattre, ça ensoleille mes journées, même celles d’avril où il annonce 15cm de neige!

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Je suis d’accord que c’est drôle, mais je dirais pas «faire peur» aux gens.
Je dirais plutôt que c’est pour informer les gens, varier les points de vue, montrer l’envers de la médaille, sensibiliser les montréalais.
Montréal a une tendance très pro-promoteurs depuis plusieurs décennies.
Tout le monde n’est pas architecte ou urbaniste, tout le monde ne voit pas nécessairement le problème.

Je crois que le but c’est surtout de rappeler de temps en temps qu’on est pas toujours obliger d’être à plat ventre devant les entreprises qui veulent augmenter leurs profits, qu’on peut aussi prendre le temps de se demander ce qu’on veut faire de notre ville.

Si on veut une ville de gratte-ciel, ce sera ça!
Mais parce qu’on considère que c’est la meilleure chose pour Montréal, pas pour faire plaisirs a nos petits amis qui viennent à nos petits soupers spaghetti.

Ensuite, est-ce que c’est la meilleure chose? Ça c’est une autre question, vous connaissez mon avis.

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