J’ai trouvé un nom et un logo pour mon futur commerce
Hey, je le connais lui! dans la ruelle entre Saint Vallier et Saint Denis tout juste au nord de Beaubien
(à moins que ça en soit un autre)
Il y en a plus qu’un
?
Lui se trouve sur l’avenue du Musée, juste au sud de Docteur Penfield
Il faut tous les trouver alors ![]()
Je me promenais sur la rue Chambord entre Bellechasse et Rosemont quand j’ai remarqué ces piliers qui semblent avoir une bouche d’aération à leur extrémité. Il y en a plusieurs sur cette rue.
Est-ce que quelqu’un connaît leur utilité ?
Peut être de la ventilation de l’ancienne carrière qui est devenue un site d’enfouissement ?
Oui, c’est lié au remblayage par des déchets, à partir de 1945, de la carrière d’Onésime Martineau, carrière qui a fourni les pierres de l’Hôtel de Ville, de la basilique Notre-Dame et du Marché Bonsecours.
Ces déchets génèrent du méthane qui, dans certaines concentrations, peut entrainer des explosions. Les aérateurs datent de la fin des années 1980.
Les premiers relevés de biogaz effectués par le Laboratoire au parc Père-Marquette datent de 1986. En effet, le Laboratoire avait alors été appelé par la Division des permis et inspection du Service de l’habitation et du développement urbain à faire une expertise au 5760 de la rue Garnier suite à une plainte de mauvaise odeur. Les relevés de biogaz effectués par le Laboratoire à cet endroit ont révélé une concentration de méthane dans l’air ambiant de la salle à dîner, de 12 % de la limite inférieure d’explosivité (LIE), ainsi que des concentrations de biogaz comprises dans la plage d’explosivité à l’intérieur de la trappe du plancher de la salle à dîner ainsi que dans les fissures des murs et du plancher. Le rapport d’analyse avait alors été transmis au Service demandeur ainsi qu’à la Division des mesures préventives du Service de la prévention des incendies. Selon les renseignements obtenus, il semble que des travaux correcteurs ont aient été effectués à la bâtisse; aucun document n’a cependant été trouvé à ce sujet.
En 1987, le Laboratoire a été appelé sur la rue Chambord afin de solutionner un problème d’accumulation de biogaz sous le pavage, entre la rue Bellechasse et le boulevard Rosemont. Une vingtaine de de trous avaient alors été percés dans le pavage afin de mesurer les concentrations de biogaz sous-jacentes. Une dizaine de trous avaient alors présenté des concentrations de biogaz, la plus grande valeur mesurée ayant été de 65 % LIE. L’intervention du Laboratoire a résulté en la mise en place d’une tranchée de captage des biogaz en bordure du parc sur une distance de 200 m, une centaine de mètres de part et d’autre du numéro civique 5950, laquelle est reliée à trois cheminées d’évacuation des biogaz munis à leur extrémité d’une turbine rotative.
[Ville de Montréal, Anciennes carrières et dépotoirs - rapport de surveillance des biogaz et de caractérisation des déchets, septembre 1994 (PDF).]
Si vous aviez l’idée d’acheter une maison dans le secteur, vous devriez peut-être vous abstenir…
Merci, je me doutais que cela avait rapport à une ventilation mais les chiffres sont assez édifiants !!
Aujourd’hui, suite aux expériences passées, on ne pourrait plus agir de la même façon. Les anciens sites de remblayage comme on peut le constater, demeurent des lieux d’émanations dangereuses durant de nombreuses décennies.
Voilà pourquoi on parle maintenant si souvent de développement durable et de nouvelles normes environnementales.
À l’époque les règles étaient quasi inexistantes et la recherche très sommaire dans le domaine. On en aura fait du chemin depuis ce temps, cependant difficile de retourner en arrière et corriger certaines erreurs devenues trop complexes et couteuses à gérer de façon satisfaisante pour tout le monde.
On choisit alors de palier au pire, en espérant que le temps finira par éliminer naturellement le danger issu du développement résidentiel de ces anciennes carrières. Ainsi devenues des dépotoirs après les opérations d’extraction, on en a fait (par ignorance) des sites de constructions d’habitations, qui dorénavant déprécient la valeur des immeubles concernés au grand dam des propriétaires et des occupants.
Première fois que je vois une plaque française à Montréal! Bien sûr elle vient de Saint-Pierre-et-Miquelon, donc c’est tout à fait possible en auto, mais c’est un voyage assez laborieux, avec deux traversiers et plusieurs heures de route.
Explication de @ProposMontreal sur les numéros civiques qui commencent par 0 sur la rue Charlevoix à Pointe-Saint-Charles
cc @acpnc
Les Zéros de la rue Charlevoix
Avez-vous déjà remarqué la particularité des adresses civiques de la rue Charlevoix entre la rue Saint-Patrick et la rue Wellington? Pourquoi ces adresses débutent-elles par un 0
Pour moi c’est un joli clin d’oeil à mon passé, puisque j’habitais sur la rue Charlevoix durant mon enfance et adolescence et que mon adresse commençait effectivement par 0. Une rareté qui faisait que je devais toujours insister sur le zéro face au doute des gens quand je remplissais des documents où mon adresse devait apparaitre.
@ScarletCoral Merci d’avoir partagé sur le forum
Vers quelle heure as-tu pris la photo? J’ai vu quelqu’un photographier le véhicule tantôt aux alentours de 16:00.
Je l’ai pris il y a quelques minutes
Superbe format en passant, j’imagine que ça doit être plus facile et rapide à faire qu’une vidéo complète? J’ai hâte d’en voir plus !







